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Dernière modification par Syam (13 décembre 2016 à 13:49)
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Syam a écrit
En parler à la famille est la pire trahison possible de la part d'une amie. De plus la famille ne saura pas quoi faire et fera sans doute ce qu'il ne faut pas, à cause de la peur et la culpabilité (à moins d'être sûr qu'il a une famille admirable, compréhensive et réellement instruite sur les addictions).
Ale : "une fois majeur ça devient très difficile de faire soigner quelqu'un"
"Faire soigner" quelqu'un est juste impossible. Mineur ou majeur cela n'y change rien, on ne peut PAS soigner une personne des dépendances contre son gré.
Oui c'est certain qu'il faut être sûr que sa famille soit capable de l'aider, mais je parle pour moi je sais qui si on nous avait dit pour mon frère quand il était encore mineur on aurait pu l'aider maintenant c'est trop tard.
Après pour ce qu il en est d'aider une personne parfois le fait de l'emmener voir des professionnels peut l'aider à avoir le déclic pour guerrir, en lui ouvrant les yeux sur les choses importantes de sa vie et sur les personnes qui l'aiment.
Et je pense que seul dinausore puisse l'aider il faut qu il se fasse entourer
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Syam a écrit
Ale : "je sais qui si on nous avait dit pour mon frère quand il était encore mineur on aurait pu l'aider maintenant c'est trop tard."
Il n'y a pas besoin de savoir qu'une personne consomme pour l'aider! L'aide face à la drogue est celle dont prescripteur parle plus haut, c'est pas forcer une personne à se soigner contre son gré, c'est lui apporter du bonheur et de l'équilibre dans sa vie. Je suis sûr que vous avez fait tout ce que vous pouviez / saviez faire à l'époque pour ton frère.
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A l'epoque nous avions mis ça sur la crise d'adolescence peut-être un peu trop facilement mais il refusait de nous parler, si on avait su pour ses consommations on aurait pu ouvrir les yeux sur ces véritables problèmes et ainsi agir en conséquence.
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A l'epoque nous avions mis ça sur la crise d'adolescence peut-être un peu trop facilement mais il refusait de nous parler, si on avait su pour ses consommations on aurait pu ouvrir les yeux sur ces véritables problèmes et ainsi agir en conséquence.
Le plus souvent les véritables problèmes sont les problèmes psychologiques et pas l'usage de produit. Mais il y a souvent un "consensus" pour dire le contraire, de la part de la personne qui préfère être cataloguée toxico plutot que malade mental, de la famille aussi parce que cela donne la culpabilité à un produit et pas aux difficultés de l'éducation etc...
Mais il est rare qu'une personne qui n'a pas de problème psychologique soit "détruite par la drogue".
Souvent les personnes sans grosse difficulté psychologique expérimentent mais arrêtent rapidement ou entament une consommation contrôlée (il y a souvent des dérapages au début mais l'usager finit par prendre ses marques) et souvent ce que j'entends par "contrôlée" ne l'est pas pour l'entourage. Mais, avec leur consommation, ils ont une vie professionnelle, affective, intellectuelle , avec forcément des erreurs et des crises, comme chez toute personne, qu'elle soit consommatrice ou pas. Mais . on nez peut pas dire qu'elle est "détruite par la drogue".
Mais quand la première consommation entraine une disparition ou une atténuation de la douleur psychique (pour faire court, évidemment il y a beaucoup de cas différents selon les personnes) la consommation devient vite une "nécessité vitale". (et surtout ne fait que s'ajouter aux difficultés psychologiques existantes)
Imagine que tu souffres de douleurs chroniques et que tout à coup la prise d'un médicament calme tes douleurs....Que ne ferais tu pas pour ne plus souffrir, et ne pas être en manque ?? Et crois tu que tu serais "guéri" si ton entourage "agissait en conséquence" en te laissant à ta douleur.
Observe autour de toi les personnes qui consomment de l'alcool. L'alcool est un des psychotropes les plus dangereux et les plus addictifs (rapport Roque) et pourtant des millions en consomment sans problème et personne ne dirait
A l'epoque nous avions mis ça sur la crise d'adolescence peut-être un peu trop facilement mais il refusait de nous parler, si on avait su pour ses consommations on aurait pu ouvrir les yeux sur ces véritables problèmes (il buvait un verre de vin rouge tous les soirs) et ainsi agir en conséquence.
Il y a des alcooliques certes mais le plus souvent ils le sont parce qu'ils trouvent dans l'alcool le soulagement de leurs douleurs psychiques mais pas simplement parce qu'ils ont goûté à l'alcool.
Amicalement
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Dernière modification par Syam (14 décembre 2016 à 03:18)
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Dernière modification par Anonyme9404 (15 décembre 2016 à 11:32)
[ Forum ] Addiction - Je suis accro et je veux m'en sortir
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