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Dernière modification par LLoigor (01 juin 2009 à 11:02)
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LLoigor a écrit
Mais aussi de la méthadone (bien que les personnes sous méthadone soit parfois refusé par certaines association voir directement par le nganga qui s'occupe de faire le rituel au Gabon ou ailleurs, en raison de la plus grande difficulté et des risques plus accrue)
Ceci dit, cela fonctionne aussi avec la méthadone.
(Ce que je dit n'est pas faux, mais il manque l'explication essentielle du refus des Nganga a prendre des personnes sous subutex/méthadone.
En fait, après relecture tout hier soir de mes infos, plus pas mal a cogité/réfléchir, j'ai je pense compris pourquoi AUCUNE tribu Bwiti, ni AUCUNE association de cure ne prendrai "je pense" avec elle une personne sous subutex/méthadone.
En fait l'Ibogaine (alcaloide de l'Iboga) n'agit pas sur le manque !!!
Par conséquent le manque d'une personne sous héroine commence a bien s'estomper après le 5eme/6eme jours, voir parfois au 5eme, ou pour d'autres au 7eme.
Et dans le rituel qui dure 3 a 4 jours ou la personne est dans un trip intense (je développerai plus bas) a cela on ajoute l'intense fatigue que provoque le rituel, et les 2 bon jours de repos.
Au final, L'iboga agit plus sur la psyché de la personne, et par la durée de son traitement et le fait qu'on ne le sente pas, une fois fini, le manque n'est plus la (on sent plus, selon les témoignages une intense fatigue, un grand déboussolement mental) la encore je developperai plus bas.
En revanche, le manque de subutex et de méthadone mettant 3 semaine minimum a partir, même après le rituel de l'Iboga, le manque sera toujours la, et je pense que pour éviter tout problème (on peu mourir a cause du manque, qui plus est si on ajoute l'intense fatigue du rituel), les Nganga préfère éviter les personnes sous TSO.
Ceci dit, il suffirai de se remettre plusieurs semaines addict a l'héroine ... mais je ne le conseille pas, l'iboga c'est pas la potion magique !!
En fait l'Iboga agit surtout et comme l'explique tout les Nganga, outre l'action scientifique sur beaucoup de partie du cerveau, l'iboga agit aussi comme "psychanalise personnelle en pleine hallucination"
Nganga Mallenbi a écrit
L'iboga permet de travailler sur l'origine psychique des maux, les tradipraticiens (praticiens traditionnels) Bwitistes ne se situent pas comme un médecin dans le sens occidental du terme car ils conçoivent la maladie comme l'expression d'un déséquilibre dans la structure systémique que forme notre corps avec son environnement.
Le Bwiti et l'Iboga donnent le cadre et les outils à la personne pour puisse elle-même travailler sur la cause psychique de ses maux, par un accès direct a son inconscient, une sorte d'introspection globale.
J'ai prit cet extrait, mais tous disent la même chose.
De plus sur l'ancien site de MEYAYA, comme je l'ai dit il y avais peut être, allez 50 témoignages en français, de personnes ayant fait le rituel.
Et parmis les effets, il y a toujours une chose (d'ailleurs le Nganga dans la citation y fait allusion) que les personnes mentionne toujours, c'est sous l'effet de l'ibogaine, durant le trip.
La personnes a accès (beaucoup imagé leurs texte avec un ordinateur) a tout les moments de sa vie, et beaucoup de choses vécu inconsciemment ou oublié.
Beaucoup sur les 50 témoignages reprenez presque les mêmes mots "accès a ma mémoire" , "je pouvais voir ma vie comme sur un ordinateur ou ma vie serait contenu sur un disque dur".
L'expérience est si puissante mentalement, que certain voyez plein d'écran avec des scènes de leurs vie, et instinctivement ce qu'il voulais revoir, l'écran s'agrandit comme si on "double cliquez" dessus pour voir en mieux.
D'autres mentionne que c'est comme un DVD ou l'ont verrai la scène sous l'angle que l'on veut.
En parlant de "DVD", l'écrivain Vincent Ravalec a était initié par le Nganga Mallenbi, et Vincent Ravalec, aidé par la documentaliste Agnès Paicheler et bien sur Mallenbi, on sorti un livre que j'ai lu y a pas mal d'années (C'était un pote branché chaman a fond qui m'avais initié a la datura (infusion préparé correctement) et a l'amanite (infusion aussi) qui me l'avais prêté, et ca fait des années que je me dit que je doit le relire et donc me l'acheter)
Ce livre s'appelle pour ceux que l'Iboga interresse : "Bois Sacré, Initiation à l'iboga"
http://www.lesmotsclefs.com/adn23/book/ … iboga.html (description du contenu).
Et donc pour en revenir a mon histoire de DVD, dedans Ravalec dit clairement que sous Iboga, il avais accès a un énorme mémoire généalogique, comme une bibliothèque personnelle, et ou il pouvais naviguer comme sur un DVD, avec choix des angles, les bonus, etc ... (c'était un truc comme ca).
Donc encore une fois cette notion de trip a régression dans sa vie, accès a sa mémoire, le tout vu comme devant un super ordinateur a plusieurs écran (un peu genre Matrix quand néo est devant architecte )
Note : Je reviendrai plus tard sur justement les bénéfices d'un tel accès mais aussi les dangers.
Maintenant concernant le rituel "traditionnel" il se comporte un peu comme un cérémonie spirituelle, les Bwitis utilisent l'Iboga pour entrer en contact avec les esprits des ancêtres.
Le Nganga (maitre de cérémonie) officie pendant 3 jours environ, ou les banzi (personne qui sont initiés) alternent grosso modo entre :
- prise d'Iboga (très difficile a ingurgiter, et vomissent, donc doivent en reprendre si le Nganga l'estime)
- Purification spirituelle.
- Le vomissement fait aussi office de "purge".
- tout autour il y a des chants, des feux, des danses, de la musique.
Il y a plusieurs session de "prise d'iboga", :
- la première symbolise la naissance
- la seconde symbolise la mort
- la troisième une renaissance induit par la connaissance apporté par l'expérience.
Comme je l'ai souvent dit, l'ancien site de l'association du couple d'ethnologue et du Nganga Mallenbi (association MEYAYA), contenais des 10aines et des 10aines de témoignages de personnes ayant fait le rituel sous la direction du Nganga Mallenbi, début des années 2000 au Gabon.
Puis ensuite ils l'ont en France pour environ 500€ pour 4 jours de cure nourrit et logé (et dans des endroits superbes), l'Iboga n'étant pas encore interdite.
(la suite on la connais, malgré les recommandation de ne surtout pas consommer d’héroïne, un jeune dit avoir oublier quelque chose a l'étage, il avais amené de l’héroïne, il se fait un trait, repart a la session, prend de l'iboga, et décède ... Mallenbi et le couple d'ethnologue seront prit dans une tempête judiciaire et l'iboga interdit en un temps record.
J'avais pu m'entretenir avec Mallenbi par l'intermédiaire de la femme de l'ethnologue (non sans mal, ils étaient très méfiant et je les comprend, ils ont étaient harcelé pendant des années et aujourd'hui je ne sais même pas comment tout cela c'est fini, vu qu'il y avais 2 procès, des report etc ...)
Bref comme je l'ai dit a maintes reprises, je me voit encore imprimer des documents sur l'iboga provenant de ce site disparu pour les amener a mon addicto quand je commençais la méthadone, car elle ne connaissais pas et elle était curieuse.
Et faire la cure au Gabon, personnellement je ne me sentais pas de le faire, surtout sur le plan financier ...
Je détourne mon attention de l'iboga quelques temps, et au moment ou je veux me remettre dans l'actualité (je parle de ca c'était un peu après l'accident en 2007), et du coup j’apprends qu'en fait depuis 5 ans, mais 2 ou 3 ans clairement affiché sur le site (les 2 premières années c'était un peu le bouche a oreille), bref j'ai lâché ce site 2 ou 3 ans, et j'ai raté ce que je voulais faire depuis des années, et en plus en France et pour ce que j'estime pas cher (vu l'expérience, après chacun ses critères).
J'étais dégouté de la tournure des évènements et j'ai compris que j'étais passé a un cheveu de pouvoir faire ce rituel.
SAUF QU EN FAIT NON !!
Car comme dit en début de post sous méthadone je n'aurai pas était prit !! Et même si j'aurai était prit, a l'époque j’étaie a 80mg facile, même après une semaine alterné entre "trip" et "fatigue"
J'aurai dérouillé pendant de nombreux jours derrière. (la disparition du manque sous TSO peux mettre entre 3 et 4 semaines).
Donc comme je le disais en début de post, après relecture de mes documents, et réflexion, j'ai compris pourquoi les Nganga ne prennent pas les gens sous TSO (subutex/méthadone).
On pourrait dire qu'il se retrouverai avec des personnes en pleine crises de manque, et leurs initiation/cure n'est pas faite pour aider quelqu'un en manque.
Et puis en étant honnête cela fausserai largement le % de réussite.
Ceci dit : Cela ne veux pas dire que l'Iboga ne peux pas aider a décrocher de la méthadone/subutex.
Si justement cela serait plus dans les services hospitaliers, (d'ailleurs la Slovaquie qui le fait en milieu hospitalier, je me demande si ils prennent les gens sous TSO, je présume ...)
Bref toute façon, avec plus de recherche il y aurait des moyens de pouvoir le faire et d'augmenter le % de réussite, mais hélas ça freine de partout (lobbies pharmaceutique entre autre car non brevetable)
Ensuite, et la encore je rectifie ce que je disais dans mon post précèdent, je pense après avoir relu pas mal d'infos hier soir, et avec un peu de bon sens, que l'Iboga est plus faite pour les addiction comme la cocaïne.
ET surtout pour les grosses dépressions nerveuses, et certains troubles psychiques.
Et aussi d'après les recherches des scientifique slovène sur les TOC (troubles obsessionnel compulsif) et d'autre pathologie affiliés.
Car ce travail d'introspection perso, permet (en plus de l'action chimique TRES complexe que produit l'ibogaine sur le cerveau), de voir les causes de tels ou tels problèmes (si tenté que ce soit une chose vécu la cause de la pathologie), mais pour certaines phobie, TOC, etc ... Beaucoup de personnes ont développé ces maladie a la suite d'un choc traumatique.
Et beaucoup n'en sont pas toujours consciente ou n'arrive pas a savoir précisément lequel.
Et c'est surtout la que l'Ibogaine est plus fonctionnelle.
Donc on peu supposer (comme le laisse plus ou moins entendre les Nganga) que l'iboga fonctionne mieux sur les addictions "psychologique" comme la cocaine par exemple, et les troubles psychologique, que sur l'héroine.
Mais l’héroïne vu qu'elle comprend une notion physique ET psychologique, combiné a la durée de la cure+repos, le manque ont le sent pas du tout, et du coup cela donne de bon résultat.
Chose qui doit être très différente avec le subutex et la méthadone, vu qu'après le rituel le manque est toujours la et pour pas mal de jours, et même si psychologiquement l'ibogaine a fait son boulot, sous le manque, la tentation de reconsommer reste présente, par conséquent c'est encore moins "la recette miracle".
Il faut aussi savoir que l'ibogaine potentialise les effet analgésique de la morphine.
Mais elle fait aussi beaucoup d'autres choses, extrait (désolé c'est un peu long) :
Mis à part le fait que l'ibogaïne a une faible toxicité16 et qu'elle potentialise l'action analgésique de la morphine, les études pharmacodynamiques chez l'animal n'ont fourni que peu de données démontrant l'incroyable propriété de l'ibogaïne qui est de modifier le comportement d'un individu dont le résultat est une nouvelle individuation du cerveau par l'élimination de certaines tendances nuisibles à son plein développement.
Cependant, de nouvelles techniques développées par des chercheurs en neurosciences ont récemment apporté quelques informations précises sur le mécanisme d'action de l'ibogaïne dans le traitement des toxicomanies (morphine et cocaine).
Par l'utilisation de la microdialyse, Di Chiara et Imperato (1988)17 ont montré que l'administration d'amphétamine, de cocaïne, de morphine, de nicotine et d'éthanol, drogues toutes connues comme générant des pharmacodépendances, augmente les niveaux de dopamine extracellulaire (DA) dans le nucleus accumbens et, à une moindre importance, dans le striatum.
I.M. Maisonneuve (1991)41 a montré que l'ibogaïne bloque la stimulation induite par la morphine de la dopamine mésolimbique et striatale. Curieusement, il apparaît que l'ibogaïne affecte les systèmes dopaminergiques du cerveau pendant une période de temps qui dépasse celle de son élimination de l'organisme et, pendant ce temps, altère les réponses de ces systèmes à la morphine. Par ailleurs, l'ibogaïne altère la neurotransmission de la dopamine du nucleus accumbens induite par la cocaïne (P.A. Broderick, 1992).6
Finalement, S.D. Glick (1991)23 a démontré que l'ibogaïne réduit la self-administration intraveineuse de morphine chez les rats, non seulement dans l'heure suivant le traitement par l'ibogaïne (effet aigu), mais aussi un jour ou plus après (effet retard). Etant donné que l'ibogaïne est éliminée rapidement14, la persistance de cet effet-retard suggère la formation d'un métabolite de l'ibogaïne d'une longue durée de vie.
B.C. Barrass et Coult (1972)2 avaient établi que l'ibogaïne inhibe l'oxydation de la sérotonine par une monoamine oxydase (MAO), la cà¦ruloplasmine, et catalyse l'oxydation des catécholamines par le même substrat.
En effet, l'ibogaïne est un puissant sérotoninergique qui a la capacité de réduire le niveau des catécholamines cérébrales. Cette diminution du niveau des catécholamines, dopamine en particulier, explique les résultats décrits récemment sur le bloquage de la stimulation de la dopamine mesolimbique et striatale induite par la morphine et la cocaine.
Nous pouvons préciser que l'ibogaïne n'est pas spécifique de la morphine et de la cocaïne, mais est active en présence de toutes les drogues induisant une pharmacodépendance, ce qui justifie les applications brevetées après le brevet initial de H.S. Lotsof.
La diminution du niveau des catécholamines et l'augmentation conjointe du niveau de sérotonine cérébrale a comme résultat la suppression du sommeil paradoxal SP (REM) et l'apparition de phénomènes hallucinatoires (C. Debru, 1990).13
Le LSD, comme l'ibogaine,2 est un puissant sérotoninergique qui inhibe l'oxydation de la sérotonine et catalyse l'oxydation des catécholamines par la cà¦ruloplasmine.
Cependant, il y a une énorme différence entre les deux alcaloïdes: le LSD est actif à des doses inférieures au milligramme. son activité est difficile à contrôler et le phénomène hallucinatoire produit appartient à un domaine élevé et angélique de sensations esthétiques, tandis que l'ibogaïne est hallucinogène seulement à des doses dépassant 100 mg et le domaine de cette substance onirophrénique est celui du monde souterrain de Freud, de l'instinct animal et de la régression.
La toxicité de l'ibogaïne est faible, inférieure à celle de l'aspirine, ce qui rend cet alcaloïde facile à utiliser.
Les maîtres initiés du Bwiti ont un antidote qui leur permet d'interrompre à tout instant le déroulement des visions si, pour une quelconque raison, l'absorption de l'iboga fait craindre pour la vie du néophyte.
Notons que la sérotonine est le neurotransmetteur du système parasympathique cérébral, les catécholamines étant les neurotransmetteurs du système orthosympathique cérébral, et que les effets chronotrope et inotrope négatifs aussi bien que l'action éveillante de l'ibogaïne sont supprimés par l'atropine, un antagoniste de l'acétylcholine, l'acétylcholine étant le neurotransmetteur du système nerveux autonome.
La période de long rêve éveillé qui suit l'absorption de l'iboga ou de l'ibogaïne à une dose subtoxique (ou dose onirophrénique selon Naranjo) apparaît être responsable de la destruction temporaire de l'ego, suivie de sa restructuration.
Cette hypothèse est en accord avec les observations faites par les ethnologues dans leurs études du Bwiti Mitsogho et pourrait être comparée aux hypothèses de Michel Jouvet et de Sir Francis Crick (C. Debru, 1990)13 sur le rôle des rêves dans la programmation et la déprogrammation des comportements de base, résultant en une nouvelle individuation du cerveau humain.
Normalement, les phases de veille du cerveau humain sont: éveil, sommeil NSP (NREM) (onde lente ou profonde), ondes PGO (pontogéniculo-occipitales) et sommeil SP (REM) (Rapid eye movement ou paradoxal). Le sommeil paradoxal est la période des rêves.
Michel Jouvet et Sir Francis Crick considèrent les ondes PGO comme étant l'outil principal de codage qui agit au niveau cortical, en enregistrant les acquisitions génétiques et épigénétiques nécessaires à l'individuation du cerveau humain.
De plus, au travers de mécanismes d'activation aléatoire, les ondes PGO élimine de certains types de réseaux de neurones, une surcharge informationnelle, liée à un comportement pathologique. C'est ce que C. Debru appelle " le nettoyage des circuits neuronaux."
Le sommeil SP (REM) entreprend, apparemment, un processus de tri parmi les "résidus" excités par les ondes PGO et élimine ces "résidus" pendant le rêve.
Michel Jouvet (lettre du 7 Novembre 1990) ecrit: "Les effets oniriques observés chez l'homme et qui sont produits par des hallucinogènes ne nous permettent pas d'approcher directement les mécanismes du rêve. parce qu'il apparaît que ces deux phénomènes ne peuvent pas être reliés l'un à l'autre."
Nous savons, cependant, que les principales différences entre les rêves et les hallucinations résident dans la manière dont les phases d'activité sont organisées, avec la suppression du sommeil SP (REM) et l'intrusion des ondes PGO dans la phase d'éveil et dans le sommeil NSP (ou lent).
La nouvelle organisation devient: stade d'éveil, stade d'ondes PGO, stade d'hallucinations, stade de sommeil, et il apparaît possible que les manifestations hallucinatoires, le rêve éveillé, éliminent des "résidus" excités par le processus d'ondes PGO en absence de sommeil SP (REM).
La question est: l'hallucination onirique ou onirophrénique peut-elle remplacer le rêve dans la déprogrammation et la reprogrammation itératives du cerveau du sujet traité par l'ibogaïne?
Le concept du rôle des rêves dans le processus d'oubli a été developpé, en particulier par Crick F. et Mitchinson G., (1983) ("On the Function of Dream Sleep")11: "We dream in order to forget."
Cette notion a été complétée par celle de programmation itérative (ou répétée), developpée par Jouvet M. (Michel Jouvet, (1992), "Le sommeil et le Rêve")32. Cette programmation itérative des circuits (PGO, neurones corticaux), responsables de l'idiosyncrasie héréditaire, ne demande pas la production de nouveaux neurones par neurogénèse.
Etant donné que cette neurogénèse n'existe pas chez l'homme (les neurones meurent mais ne se renouvellent pas), il est admis que certains neurones, génétiquement programmés, peuvent être déprogrammés et ensuite reprogrammés dans le but d'une constante et renouvelée individuation du cerveau humain.
Cette programmation itérative met en jeu les ondes PGO (pontogéniculo-occipitales) et une activation corticale ainsi que l'atonie posturale et le REM qui sont les signes extérieurs du SP. "Les orchestres de neurones jouent la partition onirique sous l'influence du chef d'orchestre invisible de l'activité PGO (Jouvet M., 1992).32
Naquet (Da Costa 1980)12 a montré que la tabernanthine, isomère de l'ibogaïne, produit, chez le chat, un éveil calme et prolongé, très différent de celui provoqué par les amphétamines, suivi d'un sommeil lent et profond, sans manifestations du SP, donc, sans rebond.
Il en est de même pour l'ibogaïne; non seulement chez l'animal, mais aussi chez l'homme.
Si l'on examine les trois stades du traitement selon Lotsof, on peut admettre que l'oubli des acquisitions épigénétiques commence au cours du premier stade des visions freudiennes, préparant les neurones pour une nouvelle individuation. La reprogrammation itérative peut débuter au cours du deuxième stade (période des visions lumineuses) et se poursuivre pendant la période des questions-réponses. Le troisième stade est caractérisé par un sommeil lent et profond, de quelques heures, sans phénomène de rebond du SP.
On peut, dès lors, considérer l'onirophrénie comme particulièrement gratifiante et capable d'assumer les mêmes fonctions que le SP dans une nouvelle individuation du cerveau humain: "Le chef d'orchestre invisible des activités PGO a quitté le rêve pour un orchestre plus rock et gratifiant: l'onirophrénie!!
Le rapport éveil (environ 36 à 48 h), sommeil lent (2-4 h) se poursuivant quelques mois après le traitement, on peut admettre que la reprogrammation itérative se prolonge pendant cette période et durera jusquau retour du SP.
Source : http://www.eboga.fr/Therapeuein/Conclusions.html
Si vous avez bien tout lu, on comprend la encore cet espèce d'accès rétrograde et cette "re-programmation".
Et on comprend mieux pourquoi l'iboga n'as absolument rien de récréatif !!!
Autre point dont j'ai parlé dans mon post, en disant que j'y reviendrai plus tard, ce que je voulais dire, c'est que parmis la 50aine de témoignages qu'il y avais sur le site MEYAYA, (et on en trouve encore sur d'autre site, notamment erowid).
Il y a quand même un danger avec ce rituel, et comme je l'ai dit je l'ai souvent lu chez les gens qui en ont témoigné : c'est le fait que pour certains après la cure, leurs entourage ne les ont plus du tout reconnu.
Et certains ont mit beaucoup de temps a accepter ce changement, cette sorte de re-programmation.
La puissance du trip est tellement intense et profond, et nous donne accès a tellement de choses, que certes c'est ce va surement permettre de soigner des troubles psychique ou "se comprendre".
Mais chez certaines personnes ils sont revenu totalement changé, n'aimant plus certaines choses, certains ont était largué voir des cas de divorces.
Bref c'est une chose qu'il faut je pense garder en tête.
Le processus est d'ailleurs le même avec les cure d'Ayahuasca (la encore il y a beaucoup de personnes qui font des cure avec l'Ayahuesca en Amérique du sud)
Même si ce n'est pas tout a fait comparable, il n'y a pas cet aspect "ordinateur, multi-écran, rétrograde, etc" que comporte le trip d'Iboga.
C'est différent, mais cela fonctionne je pense un peu les mêmes bases : "le psychisme".
Attention, je ne dit pas qu'une cure d'Iboga vous transforme et plus personne ne vous reconnais :)
Je précise juste que chez "certaines personnes" c'est ce qui c'est passé, ils se sont débarrassé de leurs addictions avec la cure d'iboga, mais leurs entourages ne les reconnaissaient plus (dans leurs habitude de consommateur, mais dans tout les domaines).
Y compris la personne lui même, ou justement c'était ceux qui mettais le plus de temps a venir témoigner après la cure, ils avaient du presque revoir tout ce qu'ils les caractérisé auparavant.
Donc voila, c'était ce que je voulais rectifier sur les raisons qu'ont les Nganga a ne pas prendre de personnes sous méthadone et subutex.
Le pourquoi de ce refus :
durée de la cure d'iboga+repos superposable sur le nombre de jours qu'il faut pour voir disparaitre le "manque physique" de l’héroïne.
Mais pas en adéquation avec le nombres de jours qu'il faut pour que le manque disparaisse avec un TSO (3 a 4 semaines environ).
Donc voila, j'ai rectifié mon post précédent, et j'en ai profité pour donné plus d'info, pour ceux que l'Iboga intéresse.
Et pour conclure, je déplore le manque d'intérêt de la science pour l'ibogaine.
Mais je pense aussi qu'il ne faut pas voir en l'iboga la "recette magique" qui désintoxique toujours.
Il faudrait plus d'études, et combiner plusieurs domaines, pour "je pense" arriver a une cure plus fiable.
LLoigor
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cristaline a écrit
Je lis des témoignages de personnes ayant essayer l'iboga chez ce Meyaya!! c'est impressionnant! ça me donne une boule au ventre! Une expérience exceptionnelle je pense!!!!
Salut cristaline .
J'ai décroché deux fois avec l'iboga .
Une fois de 7 ans de subutex et une autre fois de 2 et demi de témgésic , suite au décès de ma femme .
Ce n'est pas , non plus d'une facilité absolue , il faut une grande motivation .
Il s'en suit une fatigue importante de un à deux mois , vraiment handicapante .
Il est impossible d'y échapper et je n'ai rien trouvé pour la diminuer .
Le gros avantage est que l'iboga permet d'éviter la dépression propre à tout sevrage .
Ce qui est sur , c'est qu'elle stoppe immédiatement le manque .
Ensuite , je ne pense pas qu'il soit utile de faire l'initiation pour décrocher .
Pour ma part , je l'avais fait au Gabon en 85 .
Déjà , le processus sera entravé par les toxiques et le voyage ne se fera pas .
J'ai essayé plusieurs fois , avec un échec systématique , suivi d'une frustration due à cet échec .
Il faut aussi faire très attention car iboga avec opiacés , en saturant les récepteurs Kappa ouvre la porte à l'oedème pulmonaire = mort .
Il est donc très important d'attendre que la prise de toxiques soit assez éloignée .
Disons au moins 24 / 48 heures , surtout que les substituts ont un effet retard .
Attendre donc que le manque arrive .
Perso , j'ai opté pour une prise minimum de un demi gramme par jour , pendant que le besoin se fait sentir , environ deux semaines .
La décro est effective immédiatement et on se sent assez bien , la fatigue arrive les jours suivants .
Le deuxième point est que , même à petite doses , l'iboga va t'obliger à une extrême introspection .
Tu vas ressortir tout ce qui est enfoui au plus profond de toi et l'affronter .
C'est évidemment très bénéfique mais aussi éprouvant quand on y est pas habitué .
Cela peut durer plusieurs jours suivant ce que l'on a mis de coté mais ce n'est pas une torture non plus .
Il faut juste accepter cet état passager de profonde réflexion .
Il s'en suivra un bien être que j'apprécie à chaque fois , on se sent renaitre à la vie .
Comme le dit lloigor ce n'est pas le remède miracle et la motivation fait l'autre moitié du travail , surtout avec la fatigue qui suit , il est alors très facile de reprendre des opiacés quand on perd patience .
Si l'on passe cette période de lassitude , la réussite est totale , aussi bien physiquement que mentalement .
Il faut quand même savoir qu'un tox reste un tox , iboga où pas .
J'ai repris de l'héro lors de mon dernier voyage en Inde mais avec plus de circonspection et je n'ai pas trop raccroché , enfin disons un peu mais il me restait de l'ibo et cela s'est bien passé .
J'ai d'ailleurs pu constater que les substituts sont bien plus difficile à stopper .
En France , je ne prends plus rien depuis trois ans , je vais bien , au grand désespoir de mon médecin .
Je plaisante ( bien sur ) c'est plutôt l'inverse , il est très surpris de cet état .
Il m'a même demandé de l'ibo pour faire décro d'autres personnes car je suis le seul de ses patients à
avoir réussi ce tour de force et deux fois de suite .
J'ai aussi eu les félicitations de ma pharmacienne , la classe ! ...
Pour résumer :
- Ne commandez pas d'ibo sur le net = arnaque assurée .
- Ne faites pas confiance aux charlatans , l'initiation n'a rien à voir avec un sevrage .
- Préparez vous à un gros travail sur vous , ce n'est pas cadeau .
Cristalline .
J'ai regardé les prix de Ebendo au Gabon , voila ce que j'ai trouvé :
Les prix pour un séjour de 3 SEMAINES avec initiation sont de :
3.000 euros pour 1 personne ; 6.000 euros pour 2 personnes ; 7.500 euros pour 3 personnes.
A savoir que le séjour est de trois semaines tout compris , ce n'est donc pas excessif comparé à des vacances en Afrique .
Je sais , il n'est pas donné à tout le monde de sortir un telle somme plus le billet d'avion (950 euros)
Je connais deux personnes qui y sont allées pour un sevrage , ils en sont revenues enchantées et sevrées .
Je pense qu'il doit être possible de négocier , Meyaya arrangeait certaines personnes .
Voila , c'est un choix , parfois quand on est au bout du bout , il faut essayer de se donner les moyens .
En sachant que si l'on est vraiment motivé , cela sera réellement bénéfique .
Ciao !
Dernière modification par keiser (11 avril 2013 à 12:12)
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keiser a écrit
L'iboga , effectivement , en saturant les neurotransmetteurs des récepteurs Kappa .
Stoppe le manque immédiatement .
Bon ça ... c'est un fait .
Malgré que lloigor et peut être Pierre aussi , ne soit pas tout à fait d'accord .
Disons que si je me réfère aux témoignages et au multiples articles, et livres, l'iboga tout comme tu la compare avec le naloxone (utilisé pour l'UROD) ne supprime en effet pas le manque !! Du moins pas sur le durée.
Il y a peu, un membre du forum dont un amis proche a bénéficier d'un cure via UROD en Belgique (la ou c'est quand mieux fait qu'en Israà«l) a pu confirmer que le manque "physique" était bel est bien présent, avec copie d'un mail d'un chef de service le confirmant il me semble. (cf le dernier sujet sur l'UROD)
Ensuite les pionniers de l'utilisation de l'iboga en matière de cure (1962), notamment Lotsoft (amis de timothy Leary) et Dana Beal auteur du livre "the Ibogaine story" l'ont déjà expliqué et ont aussi confirmé que l'iboga n'enlevais pas le manque physique.
De plus, ASUD avais sur son journal (n°30 et quelques) publié tout un article sur l'iboga (basé notamment sur 3 livres et les 2 ex sites principaux) et pareil après recherche l'article disais la même chose, l'iboga n'enlève pas le manque ...
Visiblement ce qui fait que certaine personnes n'ont pas senti le manque s’expliquerait dans les ressources "internes" que procurerai la plante a la personne, et qui permettrai a la personne de ne pas ressentir le manque, et couplé a l'extrême fatigue (dont tu parlais) de la cure.
La encore l'ancien site meyaya (Mallenbi) regorgé de témoignages abondant dans ce sens.
Et puis choses indéniable, la majorité des Nganga (pas tous visiblement) acceptent les personnes addict a l'héroine mais refusent catégoriquement les personnes sous TSO !! (je me souviens l'avoir lu sur 2 sites et un sur l'urod)
Il doit bien y avoir une raison
Le manque physique d'un arrêt net d'un TSO étant bien plus sévère et met plus de temps a partir (3 semaines) qu'avec l’héroïne ou au bout de 7 jours "théoriquement" on ne le sent plus.
En fait les personnes qui ont étudié le plus l'ibogaine sont toutes d'accord sur le fait que le processus est plus adapté aux problème de dépression, problème d'addiction aux jeux, addiction a la cocaïne, trouble obsessionnel compulsif, bref tout ce qui est plutôt psychologique. (cf "the ibogaine story")
Bien entendu, beaucoup on décroché de l’héroïne avec l'iboga
(l'addiction a l’héroïne comprend également une partie psychologique indéniable, la cure Bwiti repose d'ailleurs beaucoup sur cela : pointez du doigt via les visions ce qui a fait que la personne s'est drogué, la encore ce sont les Nganga qui le disent tous, avec une touche "très" spirituelle, comme le montre les témoignages des Nganga en vidéo et qui l'expliquent très bien)
Mais l'ibogaine est de l'avis des scientifique bien plus efficace pour les problèmes d'ordres "psychique/psychologique".
Après cela dépend peut être d'autres facteurs, TSO ? durée du TSO ? dosage du TSO ? mais certaines personnes ayant prit de l'iboga n'ont pas eu le manque qui a disparu.
Et je t'avouerai, qu'il y a encore pas si longtemps, j'étais convaincu que l'iboga stoppé le manque illico et pour toujours.
Mais maintenant je pense que ce n'est pas aussi "simple" que cela.
Pour certains ils n'ont plus senti le manque, mais pour d'autres ils l'ont toujours senti.
Du coup je ne pense pas qu'on puisse "affirmer" que l'iboga supprime le manque d'un arrêt net d'un TSO dont le manque physique est censé durer 3 semaines.
En revanche pour les personnes dépendantes a l’héroïne, la je pense qu'effectivement le temps de saturation des neurotransmetteurs + la fatigue extrême, font que on passe le cap des 7 jours de manque, du coup non on ne le sent pas.
Mais avec un TSO comme la méthadone par exemple, ou le manque dure 3 semaines, et monte crescendo, visiblement l'iboga n'efface pas "autant de manque" si je puis dire.
De plus comme souvent, personne ne possède le même organisme, par conséquent beaucoup de choses en fonctions des personnes diffèrent
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Dernière modification par keiser (20 avril 2013 à 22:24)
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Non, je ne confond rien soit rassuré, et je ne sais que trop bien les différences ...
Quand a voir "in vivo" exprès pour parler d'iboga, des gens qui habitent a des centaines voir milliers de kilomètres ce n'est pas facile, et surtout je n'en voit aucune utilité.
Leurs témoignages écrits ou par mails me suffisent, car je ne voit pas pourquoi je remettrai leurs paroles en doutes. (pourquoi mentir par écrit et dire autre chose en vrai ? )
Encore une fois, et surtout avec l'iboga (ou l'urod d'ailleurs), il y a beaucoup de témoignages totalement contraire, j'en ai lu des similaire au tiens, et d'autres totalement contraires.
Il faut juste l'accepter.
Je ne fait pas (et ne veux pas faire) de sevrage a l'iboga pour plusieurs raisons.
Une parce que je suis bientôt proche de mon sevrage, et que psychologiquement je n'ai plus aucune attirance pour aucune drogue (par conséquent que l'iboga me montrent ce pourquoi je me suis drogué, je le sais, ce pourquoi je me drogue (enfin si je considère la méthadone comme une drogue) encore, je le sais aussi : je doit prendre un TSO sinon je suis en manque.)
Ensuite les pratiques des asso proposant des cures actuellement me déplaisent fortement, tout comme et surtout leurs prix.
(on voir clairement qu'il y a tout un bizness derrière, le site propose et décrit cela trop comme quelque chose de touristique pour gonfler la facture, bref a des milliers d'euro "moi" je trouve ça TRÈS cher, désolé)
(Et c'est pourquoi je ne leurs ferrai jamais aucune pub sur "le forum", et ce même si on le permettrai sur le forum, car c'est hors charte, j'ai donné l'adresse en MP a Cristalline ou d'autres personnes qui me l'ont demandé)
Au final, il n'y aujourd'hui que l'expérience "hallucinogène" qui m'intéresserai, mais elle n'est pas sans risques.
La encore, sur l'ex site de MEYAYA il y avais pas mal de témoignages de gens qui au retour de la cure, était devenu totalement méconnaissables de leurs proches/familles/ et surtout de eux même et le vivais extrêmement mal !!
(Et je ne parle pas de chose en rapport avec leurs ancienne vie d'UD ou leur addiction, je parle de perte des envies d'avant, plus d'envie pour tel hobbies ou passion, rupture amoureuse, divorce, et j'en passe).
Ceci dut au choc psychique et a l'introspection de l'expérience hallucinatoire.
Mais la encore, ceci n'est pas une affirmation, ce sont des choses qui sont arrivé, mais qui sont heureusement minoritaires, et qui n'arrive heureusement pas a tout le monde, la encore tout le monde ne réagit pas de la même façon.
Mais le risque demeure.
Du coup il y a 10 ans cela m'aurai peut être plus intéressait et ça m'interressait (j’étaie passé a un cheveu de la faire, en France a des prix raisonnable au moins).
Mais aujourd'hui je n'en voit plus l'utilité en ce qui ME concerne. :)
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Dernière modification par Ricoson (16 avril 2013 à 19:55)
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Dernière modification par Ricoson (16 avril 2013 à 19:53)
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Ricoson a écrit
Je serai mort de peur. Quel est le plan B si ça dérapait. Hallucination et en manque grave, (je suis sous Métha) on fait quoi, et qui le fais.
.
Voila et c'est pourquoi j'essaye de mettre en garde malgré que je soit convaincu du potentiel de l'ibogaine.
Mais son utilisation comporte des dangers, et je le dit et le répète si les Nganga (chargé de gérer la cure) refuse les personnes sous méthadone quasiment tout le temps, il doit bien y avoir une raison !
De plus je viens d'aller lire un témoignages sur un des seul site français d'un asso proposant la cure (a un prix que je trouve exorbitant).
Et sur a peine le 2eme témoignages (une personne ayant fait la cure pour consommation d'alcool/tabac) déjà voila sur quoi je tombe :
Le changement s’est opéré de façon régulière et constante : à la sortie de l’initiation, je ne me suis pas senti au mieux de ma forme car j’avais un trou de mémoire de presque 3 jours et j’avais fais 2 ou 3 crises d’épilepsie durant l’initiation.
Une crise d'épilepsie j’apprends rien a personne, mais en faire une n'est pas bénin, alors en faire plusieurs d'affilé c'est plus que dangereux (j'ai perdu quelqu'un de proche a cause de crise similaire a de l'épilepsie répété sur une journée, on m'avais vaguement expliqué (si quelqu'un qui s'y connais peu confirmer) que grosso modo (je suis pas médecin, mes terme ne seront pas les bon, mais dans le sens c'était a peu près cela).
Une crise d'épilepsie, attaque voir détruit certaine cellule qui par la suite vont se régénérer et la répétition de crise font que parfois cela conduit a des perte de la vision, perte d'équilibre permanent, voir décès.
C'est le même processus pour une personne qui ferrait plusieurs crise d'hypoglycémie dans la même journée, il peu y avoir des complications grave.
Et j'ai perdu quelqu'un de proche a cause de cela ...
Ensuite sur le même témoignages (visiblement c'était pour un article)
On demande a la personne si il recommanderai le village E..... et la cure a la l'iboga, réponse :
Une volonté ainsi qu’une détermination solide me paraissent tout d’abord indispensables dans ce genre de démarche.
En outre, la complexité sous jacente au fait d’aborder une approche thérapeutique issue d’une culture si radicalement différente, me poussent plutôt à tenter de prendre plus de recul et ne m’incite donc pas à recommander cette démarche sans réserve.
En effet, les questions soulevées concernant « l’intégration de l’expérience » sont nombreuses : Comment « revenir » dans « la » société moderne occidentale après avoir emprunté ce chemin de guérison ?
Quels sont les pièges susceptibles d’apparaître au niveau du narcissisme du « nouvel initié »… ?
D’autre part, quels sont les risques pour une personne dont la structure psychotique latente resterait cachée jusqu’au moment de l’expérience... ?
Ou d'autres on la on verse presque dans le fanatisme, et on dénote ce que j'écrivais a savoir une transformation totale de l'individu, sur beaucoup de domaine, et qui chez certaines personnes a fait que les proches/familles/ et eux même ne se reconnaissaient plus du tout.
Ce qui a conduit a des ruptures avec les amis, la familles, ou des divorces.
« Mon YO ! Comme j'ai envie de te serrer dans mes bras ....
Figure toi que je suis la même personne, mais tout a changé en moi,……………………….. et toujours vers ma foi indéniable pour votre culture ancestrale GABONAISE qu'est le BWITI... qui m'a conduit à une paix intérieure telle que je l'ai jamais ressenti depuis des années...
Exemple : Je ne joue plus de la guitare, je m'éclate...à jouer …………………………………………………………….
Yo, tout a pris une vraie dimension..Bwiti, vers l'esprit divin... C'est sacré pour moi, ………………………………. et je vous aime profondément, très profondément, je remercie cette terre d'Afrique qui m'a sauvé de mon carcan...
Je fais maintenant mieux l'amour à …, elle jouit plus de cet amour, je suis omniprésent, toujours prêt à aider...à aimer..
Je le faisais avant aussi, mais j'étais mal dans ma peau...Très mal...
O ZAMBE ! je m'agenouille devant Toi et verse mille prières pour te dire à quel point je suis avec toi !
Yo...Tu es formidable, d'avoir aidé tous ces gens...
C'est divin, tu sais, franchement je le pense !
Que dire ? " La pensée demeure incommensurable avec le langage" (Bergson)
Vous m'avez délivré de ces maux que trop d'occidentaux attrapent en se demandant ce qu'ils ont...
Je suis léger…..Je me suis mis à la méditation, ………………………….
Je ne bois pratiquement jamais, sauf une bière à l'occasion avec...., tranquille chez nous….
Voila on peu voir que la personne semble limite devenu "fanatique", et il ne faut pas sortir de saint cyr pour voir qu'il y a eu un véritablement changement d'identité profonde, changement de passion, sensation (réelle ou virtuelle ?) de faire les choses mieux qu'avant, etc ...
Après visiblement pour LUI, cela ne semble pas être négatif, mais pour certaines personnes, se choc peu s'avérer difficile a surmonter, et sur l'ancien site MEYAYA beaucoup en ont énormément souffert et on témoigné de ce problème.
Par conséquent, vu que nous sommes sur un forum de "RDR", je me doit de parler de ce point "particulier" et d'autres points délicats de la cure d'iboga, qui peuvent faire de la cure un enfer !
Avec un sevrage sec de méthadone a fort dosage, plus des crises d'épilepsies, plus la fatigue extrême qu'apporte la cure, ça peux vite partir en vrille et c'est hélas déjà arrivé ...
Et au Gabon en pleine brousse, j'imagine même pas la panique !
Par conséquent, même en tant que personne je le redit je reste convaincu du potentiel énorme de l'ibogaine !!! Principalement sur les problèmes ou la science capote un peu, le traitement des "TOC", l'addiction a la cocaine, ou la effectivement il n'y a pas beaucoup de "solution".
Si ce n'est des années de suivie psychologique. Alors que l'ibogaine si les scientifiques poursuivrai leurs études se rendrais compte qu'elle peu être une très bonne alternative : mais dans un cadre hospitalier.
Mais en tant que modérateur et même en tant que "personne", je me doit aussi de prendre du recul, d'informer au mieux tant sur le positif que le négatif des cures d'Iboga, dont les scientifique eux même disent qu'ils ne maitrisent pas totalement le processus de fonctionnement de la molécule (voir la vidéo des Slovènes).
Et surtout je me dois d'insister sur le fait que la cure tout le monde ne la vit pas de la même façon.
Tiens en lisant encore des témoignages, je viens enfin d'avoir la réponse a une question que je me posais vis a vis de cette association : Pourquoi on facture la cure pour 3 semaine !!
Et pour répondre a Ricoson :
Ricoson a écrit
Je fais comment d'abord pour le voyage. Un dernier rail a l'aéroport a Paris ?
En fait pour prendre de l'iboga, il faut impérativement être vierge de tout opiacé.
La cette association, propose pour plusieurs milliers d'euro, une cure (dont l'initiation, le moment ou on mange de l'iboga dure normalement 3 jours) la dure "3 semaines" !!
Je me suis demandé "pourquoi" tant de temps !?
Et en lisant les témoignages du site, j'ai eu ma réponse de la part du co-fondateur.
(qui se fait appelé "Tatayo" qui organise tout cela, c'est un européens converti au Bwiti et qui en a fait une organisation avec un village en proposant des cures, des visites, des séjour, des ateliers fabrication artisanales, des boutiques souvenir, etc)
tatayo mamisoba a écrit
Nous avons besoin d'une semaine préalable pour que tu nous connaisses et réciproquement.
Puis une semaine pour d'éventuels soins et l'initiation + cérémonie de sortie.
Certaines personnes ont aussi besoin d'une semaine pour se "recomposer". Soient 3 semaines de séjour conseillées "minimum".
En d'autre termes, une personne sous TSO, doit stopper son TSO avant de prendre l'avion, le trajet + une semaine a faire "copain copain", et donc être en manque !!!!
Et puis inutile de compter sur les benzo !! Y en a pas sur place et on vous les confisquerai même si vous en ameniez.
Outre les dangers mortel que représente pour une personne, un arrêt brutal d'un TSO, je ne voit vraiment pas pourquoi prendre 3 semaines, si ce n'est peut être justifier le prix exorbitant !?
Le rituel Bwiti dure 3 jours !! A la rigueur qu'on doivent rester sur place et ne pas reprendre l'avion directement a cause de la fatigue me semble mieux (donc 3 jours + 1 semaine disons), c'est tout a fait compréhensible.
Mais faire venir les gens 3 semaines, leurs faire arrêter net un TSO, et ce pendant une semaine sans rien pour aider.... Non !!
Et je comprend beaucoup mieux pourquoi la majorité des villages Bwiti qui accepte de faire des cures au occidentaux, refusent catégoriquement les personnes sous TSO (méthadone+subutex)
Enfin dernier témoignages (y en a tellement, je vais pas tous les mettre) qui démontre le force que donne l'iboga au banzi (nouvel initié), mais aussi la souffrance vécu (manque physique ? ou la souffrance dont parle la personne lui a fait oublié le manque en prenant la place du manque ? je ne sais pas ... Ce n'est pas précisé.)
Mon expérience a été très douloureuse physiquement, émotionnellement et mentalement.
Heureusement Hugues et les Ngangas de son corps de garde sont compétents et dignes de confiance et j'ai pu endurer les souffrances choisies par Iboga pour moi, bien entouré, en toute sécurité et sans me préoccuper d'autre chose que le travail d'Iboga en moi.
Bien qu'ayant beaucoup souffert je reviens de l'initiation avec le sentiment d'être comme neuf, nettoyé dans le corps, dans le coeur et dans mes mémoires.
Et j'ai oublié les douleurs de l'initiation, car ce que le bois te fait endurer, il te donne aussi la force de l'endurer.
Ça parle quand même beaucoup de "douleurs/souffrance" physique a mon gout ...
Mais la dernière phrase est très parlante, visiblement et c'est pourquoi je parlais d'Haroun Tazief qui l'utilisais pour combattre la fatigue.
L'iboga possède une propriété visant a donner des forces internes a la personnes, ce qui "peut-être" (je n'affirme rien, car personne ne le peux) permet de moins sentir le manque ? voir de l'oublier ? Ou de ne pas le sentir ? ...
Pour la personne la en revanche, elle bien ressenti une douleur, du au manque ? du a la prise d'iboga ?
En tout état de cause visiblement cette douleur a surpassé l'autre, et c'est "peut être" pour cela que des gens n'ont pas l'impression d'avoir eu du manque, car ils ont ressenti une douleur "différentes" de celle qui connaissais du manque d'héro.
Bref le site est rempli de témoignages, qui a leurs lecture me font dire qu'il faut être prudent avec les cures d'iboga (en particuliers celle proposé par ce site) et surtout relativiser les choses.
Et qu'il y a danger quand on envoie des gens a des milliers de kilomètres en Afrique, en leurs demandant de stopper net leur TSO (quel que soit le dosage), sans avoir de benzo ou autre béquilles.
Et de les laisser plus de 7 jours en manque !
Un arrêt de TSO net, peut être mortel, Prescripteur (qui est médecin professionnel) et énormément de personnes ici le savent très bien et peuvent le confirmer.
PS : sur le site je pensais ne pas trouver un seul témoignage de personne étant aller labas avec un TSO, j'en ai finalement trouvé un :)
Une personne qui était a 180mg de méthadone, et la personne a clairement ressenti le manque, ils lui ont même fait prendre de la méthadone quand ils n'arrivais plus a gérer (il avais du en amener), c'est carrément dangereux sachant que la méthadone reste dans l'organisme jusqu'a 5 jours.
A mon arrivée à Libreville je consommais 180 milligrammes de chlorhydrate de méthadone en sirop en une prise unique et quotidienne le matin avant le petit déjeuner.
Tatayo me demanda de cesser cette prise en vu de la préparation à l’initiation au Bwete. Il me donna en substitution des doses de Bois.
Le premier jour, une dose à 9 heures du matin. Je me sentais normalement bien. A 11 heures j’ai demandé une deuxième dose car je recherchais la stupeur de la méthadone.
Il me donna cette dose suite à laquelle j’ai vomi une heure et demi plus tard avec des débuts de visions et la perte de toute tonicité musculaire (le corps entier en coton).
Vers 12h30 j’ai repris une tonicité normale et en milieu d’après midi j’ai repris une dose.
Les trois jours qui suivirent je prenais quatre ou cinq doses de Bois par jour et sur le plan physiologiques les choses allaient bien. Sur le plan psychique, une sensibilité retrouvée (mise en veille de par la prise de la méthadone) et exacerbée par l’abstinence, intensifia mon émotivité (émotions fortes, envie de pleurer en permanence).
La quatrième nuit qui correspond à la fin de la réserve de méthadone dans l’organisme, une crise de manque se déclencha (impossibilité chronique à rester sur place, alternance entre fatigue et nervosité, douleurs lombaires, sueurs froides, très grande nervosité). Je repris deux doses de Bois, mais vomis. Je pris donc une dose de 60 mg de méthadone et, une heure après, voyant qu’il n’y avait que peu d’amélioration, une seconde de 60 mg. Je remis la madate de l’initiation tant qu’il me resta de la méthadone.
Finalement quand il ne resta plus rien. Je suis passé sur la natte. Je n’avais pas pris de méthadone depuis 24 heures quand l’initiation débuta.
Tatayo se rappelle mieux que moi ce qui s’est passé et les doses de Bois consommées. J’ai commencé avec des gélules de Bois puis huit litres de décoction par voie anale, je pense étalés sur une période de 72 heures.
J’ai beaucoup souffert, tant sur le plan physique que mental.
En regardant en arrière, ce fut une bonne souffrance dans le sens où elle fut pleine d’enseignement comme une épreuve initiatique.
Je crois après 30 heures que je ne tenais plus en place et j’ai tourné dans la Sablière comme un dément.
Le troisième matin la douleur chronique a disparue et j’ai ressenti une très grande fatigue et une très grande faiblesse qui à mit un bon mois à passer.
Les jours qui suivirent l’initiation, j’étais toujours asthénique, je n’arrivais pas à manger (tout m’écœurait).
info : Au monastère de Tham Krabok en Thailande, là où l’on fait décrocher les gens à force de vomitifs, prières, lavages et phytothérapie j’ai lu qu’ils n’acceptent pas les gens dépendants à la méthadone au dessus d’une consommation supérieure à 5ml par jour ce qui correspond à 50mg.
Personnellement je ne conseillerai à personne de se désintoxiquer de la méthadone avec une consommation journalière supérieure à 20 mg.
Le témoignage date de 2006, et visiblement a cette époque, "tatayo" n'imposais pas "une semaine" pour faire connaissance avant de donner de l'iboga.
Ce qui heureusement a permit a la personne de ne pas trop être en manque pendant les quelques jours ou il y avais encore de la méthadone dans son organisme.
Pour conclure :
Je me répète peut être encore, mais chaque organisme est différent, et visiblement tout le monde ne ressent pas la cure de la même manière !
Certains sentent le manque, et des douleurs, d'autres personnes ne le sentent pas.
Certains sortent plus fatigué que d'autres.
Certains après la cure se retrouvent assez changer dans leur identité sans que cela ne leurs pose de problèmes. Pour d'autres cela a des répercussions qui peuvent être assez grave.
Etc ...
J'ai pas encore lu tout les témoignages, tous sont surtout en rapport avec l'alcool/tabac ou de simple déprimes ou parfois par curiosité si j'ai bien comprit.
PS : J'ai parlé du dénommé "tatayo" mais l’autre co-fondateur de cette association, se fait quand même appeler sur le site : "le Dalaï Lama du Gabon"
Je reste "pro iboga" mais cette association, ne m'inspire vraiment pas confiance (bien que forcement beaucoup ont du passé un bon moment et tout c'est déroulé sans problèmes, je ne le nie absolument pas).
Mais cela me semble un peu "borderline" sur certains points.
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Dernière modification par keiser (25 juillet 2013 à 19:00)
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