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Mammon Tobin a écrit
T'as essayé toutes les pharmacies de la ville et aucune n'a voulue te délivrer ton subutex??
Ecoutes, je ne sais pas comment je dois prendre ta question mais bon...
cela c'est tellement mal passé dans cette pharma (limite méprisante) que je n'ai même pas chercher à sortir mon ordo dans la suivante.
Par contre, je veux absolument savoir si c'est une obligation ou une recommandation, c'est loin d'être pareil.
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Sakura41 a écrit
Ecoutes, je ne sais pas comment je dois prendre ta question mais bon...
cela c'est tellement mal passé dans cette pharma (limite méprisante) que je n'ai même pas chercher à sortir mon ordo dans la suivante.
Je sais pas comment je dois prendre le fait que tu ne saches pas comment prendre ma question
C'était juste une question, tu avais l'air tellement désemparée de ne pas avoir eu ton Subutex que je me suis dit que tu avais du faire le tour des pharmacies avant de venir ici.
Y'a des pharmacies bizarres, une fois (ya un moment) j'ai du renouveler mon ordonnance pour mon Xanax dans une autre ville (j'étais en voyage) et le pharmacien m'a cassé les couilles, pour un benzo quoi, même pas ordonnance sécurisée! (je dis pas que les benzos c'est moins conséquent que les opiacés (on sait tous ici que ce n'est pas le cas, mais aux yeux de la société ça l'est)).
Ba je suis juste allé dans la pharmacie d'à côté et on m'a servi avec le sourire.
Sinon pour le cas précis de ton problème de Subutex je ne sais pas, mais d'après la loi un commerçant n'a pas le droit de refuser de vendre un produit à un client *sauf pour un motif légitime*
(genre alcool aux mineurs, tabac aux moins de 16 ans, ou un barman peut refuser (en théorie ) de servir un client trop torché). Je sais ça fait pas avancer le schmilblick des masses, mais c'était pour écrire un truc :)
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Mammon Tobin a écrit
Je sais pas comment je dois prendre le fait que tu ne saches pas comment prendre ma question
C'était juste une question, tu avais l'air tellement désemparée de ne pas avoir eu ton Subutex que je me suis dit que tu avais du faire le tour des pharmacies avant de venir ici
Excuses ma réactivité alors.
Mais en ce moment pas la grande forme, en plus j'ai réduit mes doses de Sub, je m'accroche pour ne pas déraper , j'ai failli mettre mon traitement en péril car je suis tombée sur des personnes sans aucuns professionnalismes .
Mais le pire c'est les remarques, j''ai vraiment été blessée, je n'ai plus envie de me laisser dire n'importe quoi sous pretexte que je prends du sub.
Je me dis que ces personnes n'évolueront jamais et c'est bien triste .
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Lutte contre le mésusage : le Subutex® bientôt classé comme stupéfiant ?
Les autorités de santé ont renforcé en avril 2008 les conditions de prescription et de délivrance de la buprénorphine et de la méthadone, mais aussi du flunitrazépam (le somnifère Rohypnol®) et de la méthylphénidate (les psychostimulants Ritaline®, Concerta®...). Pour obtenir un remboursement, le patient doit désormais indiquer obligatoirement à son médecin le nom du pharmacien qui sera chargé de la délivrance d'un de ces 4 médicaments. Le médecin devra quant à lui, mentionner ce nom sur la prescription qui devra être exécutée par le pharmacien ainsi désigné.
Afin de compléter ces mesures, l'Académie de Pharmacie proposait également en octobre 2008 de limiter le nombre de malades substitués suivis par un médecin et un pharmacien (toujours désigné nominativement sur l'ordonnance), avec des "honoraires de responsabilités pour chaque dispensation afin d'accroître la responsabilisation des professionnels de santé"4.
Le 4 février 2009, trois députés UMP ont présenté à l'Assemblée Nationale un rapport sur la question des drogues comportant une inscription du Subutex®, qui "coûte cher à la Sécurité Sociale" au tableau des stupéfiants (comme la méthadone) pour "envoyer un signal fort aux usagers et aux trafiquants" 6. Une telle mesure cantonnerait la prise en charge des patients au sein des structures spécialisées qui devraient donc, selon ce rapport, augmenter en nombre et en capacité d'accueil.
Cette demande de requalification du Subutex®, déjà repoussée en 2006 par Xavier Bertrand (alors Ministre de la Santé), est mal perçue par les associations spécialisées, qui dénoncent une "position répressive (...) contreproductive en matière de santé publique"6. Elles réclament au contraire "un élargissement des dispositifs, un meilleur accès aux traitements de substitution" (autres molécules, autres formes disponibles) et un "accès sans menace aux structures de soins". Ces associations insistent sur les bénéfices, énumérés ci-dessus, des politiques de réduction des risques en France "tant en termes d'amélioration de la santé des usagers qu'en termes d'ordre social"6.
En conclusion et malgré l'existence avérée de trafic, il semble important de souligner l'apport majeur de ces médicaments disponibles en ville, qui permettent de sortir de la spirale infernale de la toxicomanie sans pour autant être coupé du monde en centre spécialisé pendant plusieurs années. Une modification du statut du Subutex® permettrait certes de diminuer le trafic mais serait probablement dommageable en termes de soins. Avant d'éventuelles modifications supplémentaires, il semble important d'évaluer l'impact de l'obligation de délivrance par une seule et même pharmacie, mesure décidée il y a moins d'un an par les autorités de santé...
Dr Jean-Philippe Rivière, le 12 février 2009
Sources :
1. OFDT, héroïne et autres opiacés : consommation, niveau et fréquence, août 2007.
2. Les traitements de substitution dans les addictions aux opiacés. Pr. JC Weber. Faculté de Médecine de Strasbourg. 2002.
3. Psychiatrie de l'enfant, de l'adolescent et de l'adulte. Ivan Gasman, Henri Nhi Barte. Elsevier Masson, 2003 p. 161-163
4. Bilan des politiques publiques en matière de substitution aux opiacés. Rapport de l'Académie nationale de pharmacie. Octobre 2008.
5. Conférence de consensus - Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés : place des traitements de substitution. Anaes et Fédération Française d'Addictologie. juin 2004.
6. Association Française pour la Réduction des risques, Association Nationale des Intervenants en Toxicomanie et Addiction, Médecins du Monde, Auto Support des Usagers de Drogues et AIDES. Communiqué de presse commun du 4 février 2009.
Quant au rapport cité en référence 4 : (rapport bilan de l'Académie Nationale de Pharmacie, janvier 2009), intitulé :
1-Rapport-Bilan-Politiques-publ-Substitution-Opiaces-28-jan-2009.pdf
En voici le lien direct :
http://acadpharm.net/medias/docs/1-Rapp … n-2009.pdf
Il donne la "position" des pharmarciens sur la question. Intéressant à lire... voir p.14 entre autre.
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Mammon Tobin a écrit
Bref bonne chance pour la suite, et courage ne te laisse pas abattre par un enfoiré de cette espèce (je ne sais pas ce qu'il t'a dit mais ça a l'air de t'avoir marqué).
Blessée , profondément blessée par ces remarques,
J'ai insisté, certes, mais j'étais certaine d'être dans "mon droit" du fait qu'il n'y avait pas de nom marqué sur mon ordo.
Je t'ai lu hier soir, merci et chapeau à toi.
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Les conditions de prescription et de délivrance sont ce qu'elles sont. Il faut faire avec. Ce ne sont pas seulement des "recommandations", en principe, il s'agit désormais d'une obligation (pas toujours suivie)..
Je suis d'accord avec toi, je le repéte encore une fois , si c'est la loi , c'est la loi, je ne m'y oppose pas. Je ne cherchai pas à polémiquer, loin de là , juste à avoir des explications correctes d'autant
que la première personne qui est venue n'était absolument pas sûre d'elle, elle a hésité un long moment avant d'aller chercher le pharmacien qui lui était un peu plus affirmatif mais incapable de me donner les réf. du texte . La seule chose dont il était certain c'est qu'il ne délivrerait pas.
Je pensais (à tord ?) que le Sub pouvait être prescrit pour 28 jours avec une délivrance hebdomadaire voir sur 14 jours (ou même 28) en cas de "vacances" ou de "déplacement" ? Mais comme je ne sais pas dans quelle situation tu es exactement, Sakura, ça n'apporte rien..
Ce n'est pas faux , j'ai déjà eu des ordos pour une durée de 28 jours avec délivrance hebdo ( même journalière au début ) là le problème c'est la délivrance dans une pharmacie autre que la mienne avec une ordonnance en cours.
Si ton médecin ne veut pas modifier sa prescription à distance, il en a le droit, c'est qu'il doit avoir de bonnes raisons (?..) Il aurait peut-être fallu que tu lui parles de ton projet de déplacement avant ? Mais tu pouvais peut-être pas savoir non plus. Bref comme tu dis, c'est toujours dans l'urgence et confronté à la situation qu'il faut réagir. Mais faut pas s'énerver, ça sert à rien
Tu vois, je n'ai pas su réagir cela m'a complétement déstabilisée.
Alain, quand j'ai posté j'étais déjà revenu. Mon déplacement était sur une courte très courte durée mais j'ai quand même été prise de court.
En ce qui concerne mon médecin, je n'ai pas pensé à lui tél mais pas du tout pensé à lui. Actuellement, Il est opposé à une délivrance mensuelle, il a ses raisons, je ne les conteste pas, mais je ne pense pas, que s'il avait été contacté, qu'il m'aurait laissée dans la panade. Je vais reposer les choses avec lui.
Il faudrait que tu trouves un prescripteur sur place qui puisse prendre le relais pour une délivrance "en complément-chevauchement" sur le temps que tu as à passer sur place. En accord avec une pharmacie (si les deux se connaissent, cela poserait moins de problèmes sans doute). Sachant que n'importe quelle pharmacie sur le territoire en métropole peut se faire livrer au mieux dans la demi-journée au pire le lendemain (24h) hormis les exceptions merdiques, les we à rallonge, etc, n'importe quel médoc ayant une AMM.
Cela peut être une solution .
Je crois que l'on pourrait en dire beaucoup sur les pharmacies, au début de la mise en place de mon traitement , on m'a carrement dit " dsl ici on ne fait pas ", c'était il y a plus de 1O ans , le contexte, les conditions ont peut être changé mais pas les mentalités. C'est grave qd même !
Il faut aussi être réaliste ; quand ça se passe "mal", il est à mon avis, fortement déconseillé d'envenimer la situation et d'expliquer au pharmacien ce qu'il peut ou doit faire. Je connais des pharmaciens qui n'hésiteraient pas un instant à appeler les forces de l'ordre pour rétablir une situation houleuse dans leur officine. Et là , le droit de "retrait" ou de "défausse" s'applique de fait.
Je me suis emportée, c'est évident, je sais que ce n'est jamais constructif, mais, je ne vois pas comment j'aurai pu me contenir devant de "telles personnes". Un minimum d'écoute , de respect, voire d'empathie , aurait été de circonstance, mais bon, je suppose que cela ne s'apprend pas sur les bancs de la fac.
J'en profite pour vous dire, merci , à tous, pour votre écoute.
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Sakura41 a écrit
... Un minimum d'écoute , de respect, voire d'empathie , aurait été de circonstance, mais bon, je suppose que cela ne s'apprend pas sur les bancs de la fac.
J'en profite pour vous dire, merci , à tous, pour votre écoute.
De rien
Il est clair que quelque soit la réglementation, les situations, etc... le manque de courtoisie, de politesse et de respect sont inexcusables de la part des professionnels de la santé. Avis perso. Il est suffisamment facile pour un "pro" qui veut se "protéger" (ça arrive aussi que le client soit pas cool) de déstabiliser un patient-client pour ne pas lui manquer de respect et être désagréable.
De plus, en pendant de ce que j'ai écrit plus haut, l'erreur professionnelle existe aussi évidemment pour les pharmaciens. La non dispensation peut en être une dans certains cas.
Si le pharmacien peut refuser une délivrance, en revanche selon la déontologie et à mon sens, il ne doit pas laisser le client sur le carreau et lui proposer une alternative (confrère, etc...)
Bon courage dans tes démarches Sakura et tiens-nous au courant ; ne dramatises pas sur un incident (inexcusable et traumatisant, ça je comprends) ; ça ne doit pas t'arrêter sur ton parcours
ps : faut toujours penser à son médecin préféré qu'on a à soit....
Pierre est absent ce we mais tu peux lui envoyer un mail si tu as des soucis pour téléphoner ; je pense qu'il pourra te rappeler. De toute manière je poste une référence à ce topic dans le forum de la modération pour que cela soit suivi.
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Dernière modification par synchro (16 juillet 2009 à 18:41)
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mikykeupon a écrit
il te faut une confiance totale envers ton interloccuteur
une confiance totale , une réelle confiance, c'est clair.
J'ai déjà tellement de mal à faire confiance . Là , avec mon médecin je ne suis plus dans une relation de confiance mais je sens plutôt sa méfiance, cela me gêne.
Je suis décue de cette relation.
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