[ Arrêt & Sevrage ]

Metal69 · **Metal69** Nouveau membre Inscrit le 25 Mar 2017 5 messages

Bonjour,
je viens parler ici parce que je n'en peut plus. Et je comprends pas pourquoi.
J'ai arrêté la méthadone en juin 2016, sur trois mois, de 90mg à 0. Et depuis je ne sais pas pourquoi mais physiquement c'est dur. Je dors très mal, de façon très agitée. Un mois après l’arrêt de la métha, quand je dormais 3h par nuit c'était le grand max. Aujourd'hui ça varie entre 4 et 6.
Mais je suis fatigué en permanence. J'ai repris les cours, je tombe de fatigue tout le temps.
Je sais plus quoi faire, j'ai repris le sport, perdu environ 20kg, je mange légume/fruits, je fais tout ce que je peux, j'arrive pas à me reposer. Je m'endors comme une masse le soir pour me réveiller KO quelque heures après.
Mon foie va bien d'après les anciennes analyses durant le sevrage, pas d'ist/mst...
J'ai personne à qui en parler, c'est vrai, comment expliquer à des gens "normaux" que si on a 4 ans d'études de retard et des cicatrices plein les bras c'est à cause de la came...
Je dois avouer avoirs refait le con en septembre 2016 avec de la codéine, m'être rendu accroc a nouveau, et re avoir tout arrêter en janvier avec du dxm, et là ça fait un bon mois que j'ai touché a rien de rien même pas une foutue bière, je me tape entre 10-20 km par jours a pied, rando le week-end en montagne avec un pote, et sur mon temps libre encore du sport.
Et je dors pas mieux, c'est presque l'inverse.
Je veux pas reprendre de drogue, jamais. Plutôt la mort qu'un autre sevrage de méthadone.
Quelqu'un est déjà passé par là ? C'est normal ? Je sais pas a qui m'adresser. J'étais allé au pélican, un genre de csapa, ça c'est mal passé, 2 mois pour avoir un rdv avec un médecin puis je l'ai vu une fois pour parler rapidement, il avait pas le temps. Le rdv d'après a été un mois plus tard, et il était pas là , malade ou je sais pas quoi. Du coup fallait reprendre un rdv pour ENCORE un mois plus tard, donc j'ai laissé tombé. Je suis totalement seul face à ces problèmes et j'en peut plus. Je vois pas quoi faire de plus.
Comment ça se passe l’arrêt de la méthadone au cours de l'année qui suis normalement ?
C'est normal de faire face à tout se bordel malgré une discipline de mormon depuis des semaines/mois ?
J'ai l'impression que la seule menace à l'arrêt de toute substances c'est la fatigue. Pourquoi j'ai repris de la codéine + caféine ? La fatigue. Pourquoi j'ai mis des mois à arrêter la codéine ? La fatigue. J'en peut plus je suis épuisé tout le temps
Merci si vous lisez ceci.

filousky · **filousky** Modérateur Inscrit le 14 Dec 2008 12273 messages

Metal69 a écrit
je viens parler ici parce que je n'en peut plus. Et je comprends pas pourquoi.
J'ai arrêté la méthadone en juin 2016, sur trois mois, de 90mg à 0. Et depuis je ne sais pas pourquoi mais physiquement c'est dur.

Tu as écrit la réponse tout seul.
Un sevrage de méthadone se doit d'être fait très lentement sous peine de tous les désagréments que tu cites.
Vas lire le wiki sur le PAWS : ici

Cet article te donnera le début des réponses.
A part quelques têtes brûlées qui font office d'exceptions qui confirment la règle, les sevrages brutaux (le tien l'est) mènent en général à un échec.

Le plus rapide envisageable est une baisse de 10% maximum de ton dosage tous les 15 jours et même arrivé à 10 mg, il faut continuer (tant que ça passe) le principe du 10% par quinzaine en prenant soin de remonter un peu lorsque ça passe pas bien.

Je laisse la place aux forumers pour te répondre avec un peu plus de détails et d'arguments.

Amicalement

Fil

Anonyme9404

J'observe qu'un bon mois voir deux c'est assez léger pour s'en remettre.
Mais je pense que tu en fais trop, entre 10 et 20 km/jour, je pense que c'est carrément de l'abus.

Il ne s'agit pas non plus d'être parfait, peut-être ce qui te ferait du bien c'est autre chose que des fruits et des légumes, mais des protéines, peut-être que la fatigue étant parce que tu veux tout faire bien, tout contrôler...
Respire, prends ton temps, sans envisager de prendre quoi que ce soit...

Rester tranquille, calme évites le stress, l'angoisse et la fatigue, et l'énergie reviendra, une énergie peut-être moins physique...

Si c'est la fatigue qui te fait reprendre, alors reposes toi.
Ça s'apprend aussi rester à ne rien faire... rester calme.

Surtout si tu étais actif sous codéine, morphine opiacé; y a un contre coup qui arrive lorsqu'on ne prend plus rien.. la morphine, ça shoot et la fatigue on la ressent plus vraiment....

Mais quand on arrête, elle revient..

Dernière modification par Anonyme9404 (25 mars 2017 à 17:18)

JC · JC Adhérent PsychoACTIF Inscrit le 11 Sep 2016 1461 messages

Salut,

Si ça peut te rassurer un peu, ces symptômes que tu cites plus haut sont normaux.
J'ai également vécu cette période de merde et chez moi il n'y a que le temps qui a pu apaiser tout ca.

Tu as deux choix là , soit tu continues de " subir " et quoi qu'il arrive ca finira par passer ou alors tu reprends une dose légère de metha pour y aller plus doucement dans ton futur sevrage ..

Metal69 · **Metal69** Nouveau membre Inscrit le 25 Mar 2017 5 messages

Merci pour vos réponses !
Le paws ? Je connaissais pas. On m'a dit que après la dernière dose les symptômes durait deux semaines. Par pitié que ça ne dure pas deux ans...
Je pars pour subir, le sevrage de métha sérieux je préfère me pendre plutôt que de revivre un truc aussi hardcore. J'étais un légume avachi 24h/24 a dormir en permanence et a déprimer.
Déjà que vous me disiez que c'est normal ça fait du bien, rien que de savoir que j'ai pas un truc qui déconne de manière irréversible...
Si je bouge autant c'est bien que j'arrive pas à me reposer, je reste assis/allongé a essayer de m'occuper mais j'y arrive pas, je bouge dans tous les sens, j'arrive pas à dormir, quand je dors je me repose pas...
Marcher des heures sur le coup c'est vraiment le seul truc qui me soulage, je me sens bien, presque heureux, voir carrément le smile avec de la musique et du soleil.
Le problème c'est les jours comme aujourd'hui, ou je me force à me reposer pour tenir le coup pendant la semaine, c'est la grosse déprime, je culpabilise de rien faire alors que c'est idiot.
Les quelques jours(rares, genre ça fait au moins deux semaines) ou j'ai bien dormi j'ai aucune envie de reconsomer, c'est plus la même problématique qu'avant donc je pense que ça va tenir. Même la codéine j'en ai pas repris depuis un bail, ben début janvier je crois, je veux plus en entendre parler, même pas une fois parce que c'est pas grave, je sais que si j'en prend rien qu'une demie boite je vais être encore plus claqué les jours qui suivent.
JC, tu as réussi a trouver un truc pour atténuer le problème ou y a rien a faire ?
Ça a duré longtemps pour toi ?
Sinon, par rapport aux fruits/légumes, je mange pas que ça hein c'était juste histoire de dire que je m'étais même mis a manger comme il faut pour essayer d'être moins fatigué et de dormir mieux.
Je trouve rien qui me calme, faudrait que je redemande des anxios mais ça m'a jamais réussi, a part les antihistaminique, qui me calment deux jours à chaque fois.
Je commençait sérieusement a paniquer a l'idée que j'allais avoir ce problème a vie.
Merci a vous d'avoir été présent, vraiment savoir que c'est "normal" parce que je suis allé trop vite quelque part ça me rassure vraiment

Ratafa · **Ratafa** Nouveau membre Inscrit le 13 Mar 2017 37 messages

Salut,

Pour te soutenir, j'en chie grave aussi alors que je suis encore sous traitement et je n'arrange rien en baissant rapidement.Ca fait 8 mois en moyenne 3 semaines bien pourries ( pleure, gout a rien, épuisé vidé) et une semaine correcte mêmes des soirées avec le sourire!!!! (Putains elle sont bonnes celles la !!!!)
Lit l 'article sur le paws dans le Psychowiki, ce que tu décris est normal. Dur mémé très dur mais c 'est hélas le prix a payer (aucune connotation religieuse la dedans) comme dit JC ou tu continue comme ca ca va passer et revenir et repasser ....et un jour s'arrêter !!!!!!ou tu reprend un peut de Métha.
Ne cherches pas te foutre la gueles dans les anxios etc ...tu chassera un problème pour un autre Les antihistaminiques c'est pareil a force ....et c est pour tous pâreil.
Mes "conseils" tu parle beaucoup de toutes l attention que tu portes a ton corps super continue par contre c est les boyaux de la tétes qui on besoin d'aide aussi!!!!!
Voie quelqu'un pour ta "tête", et moi j arrive a "m'apaiser" avec des respirations ( cohérence cardiaque, relaxation) et la méditation ( rien de mistyc !!!!méditation en pleine conscience, vivre l 'instant présent)
Tu peut trouver sur le net plein d 'exercice et d explications a ces sujet.

Bon courage

Ratafa

JC · JC Adhérent PsychoACTIF Inscrit le 11 Sep 2016 1461 messages

Metal69 a écrit
JC, tu as réussi a trouver un truc pour atténuer le problème ou y a rien a faire ?
Ça a duré longtemps pour toi ?

Bah sur moi y'a pas grand chose qui faisait vraiment effet .. Le truc c'est que ce problème de fatigue et de nerfs qui pètent les plombs ne disparaît pas du jour au lendemain, il s’atténue avec le temps et finit par disparaître.
Les " problèmes nerveux " j'en ai eu un moment quand même, compte au moins un an même si on est tous différents, ça peut varier. (moi ça a été plus de l'ordre des deux ans, en dégressif bien sur)

Je comprend a quel point ça peut être pénible pour toi, cette fatigue physique qui finie par attaquer le mental, ces nerf qui pètent les plombs sans qu'on ne sache pourquoi ..
Moi à des moments, à peine réveillé je devenais fou, fallais que j’extériorise, que je tape dans quelque chose ou bien que je gueule tout seul comme un con, fallait que ça sorte quoi, comme si la (courte) nuit m'avait trop rechargé les batteries ...

Sans parler de tout le reste .. Je crois qu'il n'y a pas pire qu'un sevrage opiacé, c'est tellement physique ET psychologique qu'a un moment on dit STOP quoi, c'est bon j'ai assez souffert lâche moi un peu, va voir ailleurs si j'y suis !!! :)

De toute façon je ne pouvais plus vivre sous méthadone, subutex et tout le toutim .., donc le retour en arrière n’était même pas envisageable.
Ça finit par passer, ça je te le garantie. Tu vas certainement " perdre " une ou deux années de ta vie mais pour combien de gagnées après ??, c'est ça qu'il faut voir.
Vivre avec un traitement dans lequel on ne se sent pas bien à la longue c'est pire que d'affronter le sevrage.

Sinon, un conseil, pour le moment évite de reprendre n'importe quel opiacé, ça ne fait que rallonger le sevrage qui est déjà assez usant psychologiquement comme ça en temps normal.

Si tu as d'autres questions, n'hésites pas . Là j'ai parlé de ma propre expérience, qui à été assez traumatisante mais pour d'autres, le sevrage n'a pas l'air aussi pénible d'après ce que j'ai pu lire donc ..

Bon courage pour la suite, tu vas en avoir besoin mais n'oublie pas que tout finit par passer.

Dernière modification par JC (25 mars 2017 à 21:22)

Anonyme9404

JC a écrit
Je comprend a quel point ça peut être pénible pour toi, cette fatigue physique qui finie par attaquer le mental, ces nerf qui pètent les plombs sans qu'on ne sache pourquoi ..
Moi à des moments, à peine réveillé je devenais fou, fallais que j’extériorise, que je tape dans quelque chose ou bien que je gueule tout seul comme un con, fallait que ça sorte quoi, comme si la (courte) nuit m'avait trop rechargé les batteries ...

Sans parler de tout le reste .. Je crois qu'il n'y a pas pire qu'un sevrage opiacé, c'est tellement physique ET psychologique qu'a un moment on dit STOP quoi, c'est bon j'ai assez souffert lâche moi un peu, va voir ailleurs si j'y suis !!! :)

Ça m'a fais cela aussi.

Ça me faisait mettre des coups de poings sous le 1er truc que j'avais sous la main, parfois, à m'effrayer toute seule de cette force qui s'éveillait en moi, j'avais presque peur de ce que j'aurais été capable de faire. Mais là , pour le moment rien, ça ne revient pas. Ouf.

Peur pas que je sois musclée, mais plus parce que certains mouvements s'enclenchait lorsque j'étais
en colère ça me devenait juste incontrôlable....ça me le faisait lorsque je ressassais une insatisfaction.

Sinon je dois être à 8 semaines de sevrage et personnellement j'ai retrouvé la forme, je me sens pas fatigué physiquement, bien au contraire, je croyais avoir de l'énergie sous médoc, mais c'était carrément le contraire, je m'en rends bien compte maintenant.

La plupart de mes soucis sont plutôt d'ordre émotionnel... tantôt comme une gamine, tantôt comme un adolescent qui aurait envie de tout péter, parfois encore la victime, mais vite fait...

Purée, 2 ans JC.. pfff, j'sais pas quoi dire, ni quoi penser là . eek

Dernière modification par Anonyme9404 (25 mars 2017 à 23:21)

JC · JC Adhérent PsychoACTIF Inscrit le 11 Sep 2016 1461 messages

Oui chez moi ca a duré longtemps, j'ai tendance à être nerveux de nature donc .. peut être pour ça., le temps que le cerveau se remette, je sais pas .. faut dire j'ai vraiment abusé avec les drogues, ça doit jouer aussi je pense.

J'ai eu du ropinirol (un médoc qui agit sur la dopamine) à un moment pour le SJSR mais à part des nausées, pas beaucoup d'effets. De tout les médoc qu'on m'a donné pour aider au sevrage, y'a pas grand chose qui m'a calmé / soulagé, mis à part l'acupan pour les douleurs physiques du début.

Tetris68

T'as arrêté sec JC si c'est pas indiscret ?

JC · JC Adhérent PsychoACTIF Inscrit le 11 Sep 2016 1461 messages

Tetris68 a écrit
T'as arrêté sec JC si c'est pas indiscret ?

Non c'est pas indiscret tkt., j'étais à 80mg de méthadone, j'ai bien réduit (je ne sais plus jusqu'à combien exactement, aux alentours de 30) après j'ai switch avec le subutex (quatre 0.4 / jour) . quand j'ai arrêté j'étais à peu près à cette dose, 1,2/1,6 mg par jour en 3-4 prises en sniff.

Metal69 · **Metal69** Nouveau membre Inscrit le 25 Mar 2017 5 messages

Bon ben va falloir que je m'accroche !
Je vois ce que vous voulez dire pour les réveil, tantôt je reste apathique les yeux dans le vide sans me rendre compte que je suis réveillé, parfois je pleure, parfois j'ai la rage..
Dur dur d'affronter tous les maux que la méthadone masquait. C'est 50% problèmes dans la boite a cerveau, 50% impossibilité de se reposer de façon efficace je dirais.
Dites voir, y a des endroits ou parler de ce genre de problèmes avec d'autre personnes ? Pas un truc avec des médecins forcément. Juste un endroit ou parler avec des gens qui peuvent comprendre. Sans jugement comme dans les pharmacies. Parce que je me rend compte que c'est vraiment dur de pouvoir en parler a personne, de devoir inventer des histoires pour expliquer mes problèmes de santé.
Comme tu dis Ratafa, j'en fais pas assez pour les boyaux de la tête je crois.
En tout cas merci pour vos paroles, ça soulage :)

Ratafa · **Ratafa** Nouveau membre Inscrit le 13 Mar 2017 37 messages

Salut,

Yes ca soulage les paroles.... ne pas se sentir seul, savoir que "d'autre" vivent les mêmes choses ça rassure et ça réchauffe .....

Moi aussi je suis a la recherche de ce qu'on pourrais appeler des "groupes de paroles" afin d'échanger de vive voix, de partager, de soutenir et surtout d'oublier un peut cette putain de solitude.
Elle est dure , déjà que le reste n 'est pas facile mais cette solitude me pèse aussi énormément.

Impossible de revoir mes anciens amis, copains, relations, j ai eut un vieux copains au tel hiers, rien que d'entrendre sa voix je savais ce qu'il avait pris ....trop faible, beaucoup trop faible pour me permettre, je reglicerais instantanément c'est sur, je me demande méme si ca sera possible un jour.
Les autres , il comprennent pas c'est normal et puis vu mon état, j ai pas envie de me retrouver avec "eux" suis pas très "marrant" en ce moment et je ne peut prévoir quand j'irais bien ou pas.

Et je me "plaint" pas j ai ma femme et mes 2 filles qui me soutient a fond, avec un bon confort et aucun souci financier, quand je pense a tous ce qui ce battent seul , vraiment seul et qui on en plus tous les soucis du quotidien a gérer et ba putain chapeau bas, respect il faut en vouloir !!!!!!

J ai pas trouvé ce "genre" de groupe (Montpellier est une grande ville mais rien trouvé ou tous le monde est vraiment "clean" donc trop "dangereux" pour moi) et c est pourquoi je pense aussi que je suis ici, ou il y a ce groupe en virtuelle....

Si tu veut on peut "ouvrir" un blog qui regrouperais tous ceux qui sont dans notre démarche et besoin, ou on pourrais au quotidien y poster nos "états d'âmes" et se soutenir.

je te conseille vivement de trouver un ou une psy, je dit bien trouver parce qu' il faut chercher le la "bon bonne" psy ça peut être du premier coup comme tu peut en "essayer "plusieurs" avant de trouver ton "bonheur" mais une fois trouver ça aide énormément. Et j 'insiste respiration et méditation pleine conscience sans ces trois "cannes" ça ferait quelques mois déjà qu'on m'aurait interné.....

Courage

Ratafa

Metal69 · **Metal69** Nouveau membre Inscrit le 25 Mar 2017 5 messages

Merci Ratafa !
Ben moi j'en suis sorti de clinique psy... Du coup le jour ou j'ai bu mon dernier flacon.
Je vois très bien ce que tu veux dire. Y a plusieurs années de ma vie dont je peut pas parler sans susciter l'incompréhension. Du coup j’essaie plus. Mais dès lors comment exorciser ?
Ça pèse vraiment de pas pouvoir parler de ça, d'inventer des trucs sur le pourquoi je suis sorti de la société pendant deux ans, ce genre de trucs...
Les psys aujourd'hui je m'en méfie tellement... De très mauvais souvenirS, je me suis juré de plus jamais accepter le moindre cacheton d'eux, même pas très fort comme ils disent, tellement ça m'a enfoncé, même les trucs à la con comme ils filent à tout le monde.
A chaque fois ils veulent me convaincre, a chaque fois je finis par accepter, a chaque fois je pète les plombs dans les 10 jours.
Faudrait que j'en trouve un a qui parler, quelqu'un qui comprenne la merde que ça a été les opiacés mais sans ses putains de camisoles chimiques.

Déjà si tu peux compter sur ta famille c'est chouette ! Moi je me trouve un peu jeune pour ça pour le moment ^^ Ça doit motiver. En tout cas merci pour tes paroles, on est pas seuls :)
Et courage à toi, je sais que c'est pas facile tous les jours.
Moi aussi j'ai totalement changé d'entourage, ils connaissent pas mon passé, et je flippe à leur réaction si ils l’apprennent, c'est fou par expérience à quelle vitesse on peut passer de mec sympa un peu bizarre à mouton noir à éviter, parce que pour beaucoup, ça juge vite hmm

Tape dans le dos de Chambéry à un galérien de Montpellier ! wink

Ratafa · **Ratafa** Nouveau membre Inscrit le 13 Mar 2017 37 messages

Coucou,

Avec plaisir!!!!!

Par contre ne "bloque " pas psy égal cachton ....je suis suivi par une adicto au centre et une psy ( j'en ai fait 3 avant ...)en ville ( elle ce connaisse, elle se tel quand je suis cabinet de l une ou l'autre pour discuter de mon "cas") L 'adictologue a voulu me "mettre" sous AD très rapidement j 'ai refusé x 10000, la psy non.
Comme dernièrement j en pouvais plus, j ai décidé accepter AD et la mon adicto tel a ma psy et elle me dit NON plus la peine j ai revu ma psy qui a renforcé le clou NON.

Tous ce bla bla pour te dire déjà tu peut rencontrer plusieurs psy avant d'en trouver un ou une qui te convient, les traitements ne sont pas toujours obigatoires, c est toi qui décide !!!
Ensuite il y a beaucoup de molécule différentes dans les AD ( j 'en ai essayer deux différentes il y a 3 ans affreux !!!!) l 'adicto me proposait encore une autre.....
En cherchant je sais pas facile mais je suis sur que tu peut trouver chaussure a ton pied ca vaut vraiment le coup, ca t'aidera a avancer!!!!!

Courage et retape dans le dos ....

Ratafa

Mascarpone

Ratafa a écrit
Par contre ne "bloque " pas psy égal cachton ....je suis suivi par une adicto au centre et une psy ( j'en ai fait 3 avant ...)en ville ( elle ce connaisse, elle se tel quand je suis cabinet de l une ou l'autre pour discuter de mon "cas") L 'adictologue a voulu me "mettre" sous AD très rapidement j 'ai refusé x 10000, la psy non.

Tous ce bla bla pour te dire déjà tu peut rencontrer plusieurs psy avant d'en trouver un ou une qui te convient, les traitements ne sont pas toujours obigatoires, c est toi qui décide !!!

Ratafa

Je plussoie! respect-2

Perso, j'en avais vu au moins 6 ou 7 au fil des décennies, tous plus cons ou tarés les uns que les autres, avant de tomber sur LE bon (celui qui me convenait et avec qui ça matchait comme on dit wink )

Et franchement, sans exagérer, je l'ai senti dès les 2 ou 3 premières sceances, quand je sortais de son cabinet, j'étais tellement soulagé et bien, je me suis fais la reflexion que c'était limite comme après une prise de came eek et oui! A ce point là ! (et à l'époque ça faisait bien 10 piges que je ne prenais plus rien)
Je tapais à l'époque, des attaques de panique qui m'ont littéralement cloué chez moi durant des mois et j'étais clairement dépressif. Pour ce qui est des médicaments, je lui ai dis direct que je refuserai absolument toute prise d'ad ou de benzo et il n'y a pas vu d'inconvénient majeur bien au contraire...
On s'est orienté vers une thérapie comportementale et en suivant ses conseils et suggestions j'ai ressenti un net mieux trés rapidement.

Depuis je suis bien moins catégorique au sujet des psychiatre.Avant, je professais que je n'étais pas contre pour les autres, si ça pouvait leurs faire du bien, mais moi, non merci! Je ne voyais pas l'interet d'aller parler à un inconnu de choses que je me repetais intimement et que je savais parfaitement depuis des années, hors, verbaliser avec une personne neutre qui ne juge pas et donne de bons conseils ben, putain ce que ça fait du bien wink

Quant aux benzos et autres molécules qui modifient les boyaux de la tête j'ai toujours été pire que méfiant à leur encontre et POUR MOI et c'est un avis trés tranché je sais et trés personnel (ne me tombez pas dessus salut ça sert à rien, d'une part je ne rentrerai pas dans une éventuelle polémique et d'autre part je suis buté comme une vieille mule à ce sujet big_smile )POUR MOI, ce sont des cautères (qui plus est dangereux), sur des jambes de bois. merci-1 drogue-peace

Dernière modification par Mascarpone (01 avril 2017 à 10:06)

Metal69 · **Metal69** Nouveau membre Inscrit le 25 Mar 2017 5 messages

Merci pour ton témoignage Mascarpone, je réétudierais donc la question d'un psy (ou plusieurs du coup !) quand j'aurais plus de temps et moins de partiels. Ça semble en valoir la penne...
Ratafa j'ai bien reçu ton message, je suis partant (avec plaisir), je peux juste pas te répondre, une sorte de limite de message à dépasser avant de pouvoir envoyer des messages privés il semblerait !

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