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Alex / Xela a écrit
Au bout de 3 jours c'est passé car j'y pensais plus et je me suis dis que finalement c'était juste le cannabis qui m'a fait psychoter (peut être vrai je sais pas). 2 mois se sont passés tout allait bien mais voilà y a plusieurs jours je me suis remis à cogiter à ça et j'ai recommencé à paniquer, stress, et à ressentir ces effets (l'impression d'être perche déconnecté, sentiment d'étrangeté, pensées qui tournent en boucle) et j'ai du mal a me concentrer, a reflechir rationnellement...
est-ce que tu as reconsommé du cannabis durant ces 2 mois après ton bad trip ? où il y a plusieurs jours, donc avant de recommencer à te sentir mal ? parce que dans ce cas, ça veut clairement dire d'après moi que le cannabis n'est pas trop fait pour toi...
en cas d'inquiétudes, tu peux peut-être commencer à en parler avec ton médecin généraliste ?
si tu te sens pas avec le généraliste, tu peux voir s'il existe près de chez toi une CJC (Consultation jeunes Consommateurs), généralement dans un CSAPA : ce sont des lieux d'acceuil gratuits pour parler des produits dont le cannabis (en général sans jugement de la part des gens qui te reçoivent). ça te permettrait déjà d'avoir un lieu pour en parler, en plus de venir sur le forum (il y a aura peut-être sur le fofo des gens qui ont vécu le même truc...pour ma part, j'ai déjà vécu un peu ce genre d'expériences avec des abus de cannabis...c'est flippant mais ça rentre dans l'ordre en se calmant sur la fumette)
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Dernière modification par cultivatmoderne (19 avril 2017 à 23:19)
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Confusion404 a écrit
Je suis pas a bout d'énergie et je cherche en permanence des solutions, mais si vous avez été ou si vous avez vécu les mêmes choses que moi j'me demandais juste si vous aviez des petits trucs et des systèmes de penser qui pourraient m'aider et qui vous on permis d'affronter ce rude combat contre soi-même.. !
Ca fait longtemps que tu cherches des solutions? Et le fait que quand tu as cessé de fumer durant 3 mois, avec des jours avec et d'autres sans, ne te ferait-il pas penser que ton souci ne vient pas de ta consommation de cannabis (qui intensifie la tempête cérébrale, certes), mais peut être d'ailleurs? Tu réfléchis sur tout et rien ou y a-t-il un sujet récurrent?
J'émets simplement des hypothèses.
Je ne sais pas qu'elle âge tu as mais si tu es jeune, c'est normal de se questionner sur tout. En effet, tu as reçu une certaine éducation et l'adulte en devenir que tu es va potentiellement tout remettre en question. Tout ce qui a été acquis va devoir être réévaluer pour voir si ça correspond avec tes propres valeurs, ta manière de vivre. Vécu personnel et observé chez d'autres
Mais je pense que ça peut arriver à n'importe quel âge, et qu'on peut se requestionner ainsi plusieurs fois dans une vie...
Confusion404 a écrit
Je lis pas mal sur des concepts tibétains, la méditation, et d'autres voies de la 'sagesse' qui m'aident a m'apaiser et à comprendre le fonctionnement de l'esprit. Mais voila, tout les matins j'ai encore cette putain de sensation en me réveillant après 5minutes, et en me disant 'c'est repartit, ca va encore être un combat contre mes pensées aujourd'hui'.
J'ai décidé de te répondre suite à la lecture de ce passage.
J'expérimente actuellement une "technique", si je puis dire (j'ai essayé une tonne de trucs, on finira bien par trouver le bon), qui fonctionne mais il faut y croire. Après, c'est comme tout, si tu crois pas en une aide quelle qu'elle soit, ça fonctionnera pas. C'est souvent comme ça.
Le truc viens d'un bouquin que j'avoue j'ai trouvé un peu nul, mais le titre m'a marqué : "Tout se joue avant le petit déjeuner".
En effet, si d'emblée en te levant, tu te dis que tout va recommencer, y'a peu de chance que la situation s'améliore d'elle-même. Bah oui, c'est dans ta tête que ça se passe, donc la solution ne risque pas de tomber du ciel. C'est juste un simple dé-clique qui sort de ton crâne.
Au réveil, essaye déjà de positiver sur un maximum de chose, sans rentrer dans l'idéalisme non plus. Penser à tout ce qui t'arrive de bien, ce que tu va faire et apprécier d'une manière ou d'une autre, pour le plaisir ou pour ce que cela t'apporte. Tout ce qui est appréciable est bon à prendre. Au bout d'un moment, ça de viendra naturel.
En effet, l'envasement dans un cercle vicieux de pensées négatif fonctionne naturellement, alors pourquoi pas son contraire?
Après la méditation je pense que c'est une bonne voie. Personnellement j'ai beaucoup de mal car je suis très nerveux et très anxieux mais tu pourras certainement en tirer un énorme positif. Ca demande pas mal de tentatives mais ça te permettra de calmer toute turbine cérébrale. Apprendre à relativiser, ne plus s'assaillir de questionnement futiles et trouver réponses à ceux qui te sont essentiels à toi, ton bonheur et ta sérénité.
J'ai réussi une fois. Un agréable sentiment de plénitude m'a envahi, suivi de mon premier rêve lucide. Le top!
Pour ton bras gauche, je pense à un blocage psychologique.
Actuellement je test à me convaincre que mes tocs et sales manies ne sont que le fruit de l'ordre de ma tête qui me fait répéter les mêmes conneries, et ainsi, continuer à être la personne que je méprise. On verra si ça se débloque comme ça, qui sait.
J'apprends (j'essaye) à jouer avec mes défauts et mes peurs pour les anéantir ou les transformer en force grâce à mon mental. Je te cache pas que c'est pas évident, mais avec persévérance, tout s'arrange avec le temps. La patience est une vertu, surtout envers soit-même.
Sinon, si tu aimes vraiment la weed, tu peux l'ingérer (j'ai fais un blog là dessus, effets différents) ou la vaporiser. Y'a une tonne de threads sur ces sujets, à toi de voir.
Je dis ça car j'ai remarqué que je psychotais bien plus quand je fumais un join (tabac/weed). Maintenant à toi de voir.
En espérant avoir pu t'aider un minimum.
Si tu veux en discuter plus profondément, n'hésite pas à me MP.
Prend soin de toi,
.EMF
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Ca fait longtemps que tu cherches des solutions? Et le fait que quand tu as cessé de fumer durant 3 mois, avec des jours avec et d'autres sans, ne te ferait-il pas penser que ton souci ne vient pas de ta consommation de cannabis (qui intensifie la tempête cérébrale, certes), mais peut être d'ailleurs? Tu réfléchis sur tout et rien ou y a-t-il un sujet récurrent?
J'émets simplement des hypothèses.
Oui, comme tu dis je ne pense pas que le soucis ne vienne QUE de la consommation de cannabis, mais je ne peux m'empêcher de lier les deux. Les problèmes que je rencontre dans mes pensées sont tout aussi 'débile' que rébarbatifs pour certaines. J'ai par exemple beaucoup de pensées comme "est-ce que je profite vraiment de l'instant présent?" pendant que je joue a un jeuxvidéo, ou que je regarde un film ou autre divertissement.. Ce qui m'empêche finalement de m'immerger dans ce divertissement. Comme si j'avais une peur de ne pas pouvoir profiter, et que c'est à cause de cette peur que je n'arrive finalement pas à profiter, ce qui rend la chose très facile à comprendre mais assez complexe à gérer une fois que cette 'peur' s'est initiée en nous.
D'un autre côté, j'ai aussi cette crainte du jugement, je parle du jugement vraiment dans sa globalité, que ça soit moi qui juge mes pensées (et c'est en grande partie ça le problème), mais aussi du jugement que je peux avoir sur moi (mon comportement). Car quand je reconsomme (il m'est arrivé il y a une semaine de refumer, mais avant de fumer j'étais déjà 'angoissé' a l'idée que ca puisse remettre la boucle en marche) les premiers stress que j'ai c'est que quand je regarde quelqu'un dans les yeux j'ai une sentation qu'il me juge, et donc du coup je me fait des films dans ma tête, et la ça part en sucette, avec la vue qui se trouble etc, (plus envie de regarder qlq dans les yeux, où bien je le fais mais je ne suis pas vraiment 'présent')...
Par contre j'ai déjà remarquer que quand je bois (à assez forte quantité), j'ai un gain de confiance en moi (n'est que ça ? Je ne sais pas) qui me fait oublié/relativiser tout mes problèmes mentals et toutes ses pensées négatives. Comme si j'arrivais à avoir un énorme recul sur ce qui m'arrivait, que j'arrivais a parler a moi même de mes problèmes sans aucun tabou, et que je me demandais même comment ça se faisait qu'ils existaient, que c'était tellement simple de les contourner. Comme si j'étais beaucoup plus clairvoyant, je pense que c'est le mot.
-> Et justement le fait de méditer, de ne pas juger mes pensées, de les laisser aller sans me dire que je fais bien ou pas d'y penser, ça réussis à me calmer énormément et a dédramatiser la chose.
Et par rapport au pensées, je pense que j'ai un manque de confiance envers les autres (que peut-être, ce n'est qu'une hypothèse, la fumette aurait pu précipiter ce manque de confiance avec ces tempêtes cérébrales sans trop de sens des fois), et c'est ça qui me fait peur. En outre la société dans laquelle je vit me rebute aussi (beaucoup de personnes superficielles, la sur-consommation, le profit, la compétition,...), et c'est comme si ça me touchais beaucoup plus qu'avant, comme si je n'arrivais justement pas à avoir ce recul.
Mais ce qui est bizarre dans l'histoire, c'est que étant plus jeune (j'ai 22 ans), avant la vingtaine, je me moquais complètement du jugement des autres, j'avais ma ligne de mire, ma ligne de conduite, je savais ou j'allais et pourquoi je faisais tout ce que j'entretenais, tout était clair. J'ai aussi vécu des choses difficile dans ma vie qui m'on fait avancer, et j'ai toujours vécu ces évènements en ayant assez de recul et en gardant toujours le positif du négatif. C'était vraiment ma façon de voir les choses, mes amis les plus proche me le faisaient souvent remarquer.
Maintenant c'est comme si j'avais chamboulé ce schéma avec cette peur de ne pas profiter de l'instant présent et du jugement qui mène mon esprit dans ce brouillard et dans ces incertitudes. J'ai même souvent des pensées ou je me demande qu'est ce que finalement le bien et le mal (même si fondamentalement je le sais, et ça ne reste que des pensées), mais dès fois je me demande pourquoi j'acterai d'une certaine manière et pas de l'autre, c'est assez bizarre mais je pense que ça fait partit du fait que j'ai l'esprit embrouillé et que tout ne soit pas clair dans ma tête.
Aussi je n'arrive par exemple plus a pleurer, comme si je n'arrivais pas a me lancer complètement dans mes émotions, par crainte, par jugement peut-être, comme si je faisais semblant. Je ne me le permet pas c'est la même chose avec la une joie intense, ou je m'arrete en chemin de l'émotion et je me dis "que c'est trop, que j'en fait trop". C'est assez déroutant.
J'expérimente actuellement une "technique", si je puis dire (j'ai essayé une tonne de trucs, on finira bien par trouver le bon), qui fonctionne mais il faut y croire. Après, c'est comme tout, si tu crois pas en une aide quelle qu'elle soit, ça fonctionnera pas. C'est souvent comme ça.
Le truc viens d'un bouquin que j'avoue j'ai trouvé un peu nul, mais le titre m'a marqué : "Tout se joue avant le petit déjeuner".
Ca doit surement être une excellente idée ! Par rapport au fait que tu dises que si on ne croit pas en une aide, ca ne marche pas. J'ai envie de te dire que je pense que c'est l'essence même du fonctionnement des pensées cette phrase (enfin celon moi ^^). Dans le sens où, si on a pas la certitude que quelque chose peut nous aider ou inversément qu'on a la certitude que quelque chose de négatif est en nous (par exemple cette peur de penser) : on suivra le chemin de cette certitude.
Mais je pense aussi qu'on peut avoir un impact sur nos pensées positives et négatives, en les entretenant, et comme tu dis en entretenant les pensées positives, on renforce ce mental positif.
En effet, l'envasement dans un cercle vicieux de pensées négatif fonctionne naturellement, alors pourquoi pas son contraire?
Tout à fait d'accord !
J'apprends (j'essaye) à jouer avec mes défauts et mes peurs pour les anéantir ou les transformer en force grâce à mon mental. Je te cache pas que c'est pas évident, mais avec persévérance, tout s'arrange avec le temps. La patience est une vertu, surtout envers soit-même.
Je pense que c'est une super façon de voir les choses. Prendre ces "défauts" et faiblesses pour en faire des forces plus tard. C'est vraiment comme ça que je vois les choses aussi, même si comme tu dis ce n'est pas évident. Ce qui me permet souvent de tenir c'est l'idée et la certitude que tout ce que je vis pour le moment me sera d'une utilité plus tard, j'en suis sur. J'avais peut-être besoin de ce 'coup de pied' dans le mental, pour en apprendre plus sur moi-même, pour pouvoir 'décrasser' quelque chose qui était au fond de moi et qui maintenant jaillit d'une telle sorte que j'ai du mal à le gérer. Mais une fois quitte avec ça, je serai en paix, j'aurai trouvé mon équilibre, ce n'est qu'une question de temps comme tu dis !
J'ai encore du mal à exprimer ce que je ressens vraiment en moi et mes pensées, j'espère que tu auras quand même compris la plupart des choses et de ne pas avoir été trop long..!
Mais qu'est ce que j'ai envie de refumer occasionnellement, et d'avoir l'esprit tranquille ! De pouvoir me reposer au calme et de penser aux choses positives qui nous entourent !
Au plaisir de te lire, merci encore pour ton attention portée a mon sujet
PS : j'ai pas encore assez de msg pour MP ^^
Dernière modification par Confusion404 (28 avril 2017 à 14:16)
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Confusion404 a écrit
J'ai par exemple beaucoup de pensées comme "est-ce que je profite vraiment de l'instant présent?" pendant que je joue a un jeuxvidéo, ou que je regarde un film ou autre divertissement.. Ce qui m'empêche finalement de m'immerger dans ce divertissement. Comme si j'avais une peur de ne pas pouvoir profiter, et que c'est à cause de cette peur que je n'arrive finalement pas à profiter, ce qui rend la chose très facile à comprendre mais assez complexe à gérer une fois que cette 'peur' s'est initiée en nous.
Ce sont des pensées normales, pas à cause du cannabis. D'ailleurs je ne sais pas si tu as remarqué mais souvent, quand tu profites vraiment de l'instant présent, tu ne te poses pas ce genre de question. On ne réfléchit plus beaucoup dans ces moments là .
En effet, il est difficile de profiter du monde extérieur si on s'enferme dans ses pensées.
Confusion404 a écrit
D'un autre côté, j'ai aussi cette crainte du jugement, je parle du jugement vraiment dans sa globalité, que ça soit moi qui juge mes pensées (et c'est en grande partie ça le problème), mais aussi du jugement que je peux avoir sur moi (mon comportement).
Je comprend tout à fait, dans le sens ou, personnellement, je suis assez solitaire. Mais quand je discute avec quelqu'un, je juge mes moindres mots et moindres gestes. Surtout quand je fume (avec cette personne, en prime). C'est une remise en question perpétuelle.
Mais ce genre de jugement n'est pas à craindre car si tu n'es pas satisfait de ce que tu es aujourd'hui, cela veut dire que tu pourras toujours être quelqu'un de "mieux" demain.
Confusion404 a écrit
j'ai une sentation qu'il me juge, et donc du coup je me fait des films dans ma tête, et la ça part en sucette
"C'est la paraaaaanooooïaaaaa!" (Film "Human Trafic") et ça c'est normal quand tu fumes
Confusion404 a écrit
Par contre j'ai déjà remarquer que quand je bois (à assez forte quantité), j'ai un gain de confiance en moi
Ah bah oui l'alcool quoi
Confusion404 a écrit
-> Et justement le fait de méditer, de ne pas juger mes pensées, de les laisser aller sans me dire que je fais bien ou pas d'y penser, ça réussis à me calmer énormément et a dédramatiser la chose.
C'est déjà ça! Continue alors! Je devrais m'y mettre aussi.
Confusion404 a écrit
Et par rapport au pensées, je pense que j'ai un manque de confiance envers les autres et c'est ça qui me fait peur. En outre la société dans laquelle je vit me rebute aussi (beaucoup de personnes superficielles, la sur-consommation, le profit, la compétition,...), et c'est comme si ça me touchais beaucoup plus qu'avant, comme si je n'arrivais justement pas à avoir ce recul.
Il y a un certain M. Gandhi qui a dit "Sois le changement que tu veux voir dans le Monde". Si tu incarnes déjà ce changement, alors dédramatise le reste. Tu ne peux pas porter le poids de la connerie humaine sur ton dos, c'est trop lourd. Tu risques de finir par craquer.
Ces choses là me répugnent également, mais je ne veux pas être Don Quichotte et me contente d'ignorer ces choses-là et tente de m’ensevelir de ce qui me redonne foie en l'humanité.
Confusion404 a écrit
je me moquais complètement du jugement des autres, j'avais ma ligne de mire, ma ligne de conduite, je savais ou j'allais et pourquoi je faisais tout ce que j'entretenais, tout était clair. J'ai aussi vécu des choses difficile dans ma vie qui m'on fait avancer, et j'ai toujours vécu ces évènements en ayant assez de recul et en gardant toujours le positif du négatif. C'était vraiment ma façon de voir les choses, mes amis les plus proche me le faisaient souvent remarquer.
Maintenant c'est comme si j'avais chamboulé ce schéma avec cette peur de ne pas profiter de l'instant présent et du jugement qui mène mon esprit dans ce brouillard et dans ces incertitudes. J'ai même souvent des pensées ou je me demande qu'est ce que finalement le bien et le mal (même si fondamentalement je le sais, et ça ne reste que des pensées), mais dès fois je me demande pourquoi j'acterai d'une certaine manière et pas de l'autre, c'est assez bizarre mais je pense que ça fait partit du fait que j'ai l'esprit embrouillé et que tout ne soit pas clair dans ma tête.
Aussi je n'arrive par exemple plus a pleurer, comme si je n'arrivais pas a me lancer complètement dans mes émotions, par crainte, par jugement peut-être, comme si je faisais semblant. Je ne me le permet pas c'est la même chose avec la une joie intense, ou je m'arrete en chemin de l'émotion et je me dis "que c'est trop, que j'en fait trop". C'est assez déroutant.
C'est assez perturbant car plus je te lis, plus j'ai l'impression de me lire... A quelques détails près, mais quand même.
Et tu sais ce qui a provoqué ce changement? Ou plus ou moins quand cela s'est produit, que ça a commencé à changer?
As-tu l'impression d'encore ressentir de vraies émotions, ou est-ce flou? Les étouffes-tu à l'intérieur de toi-même?
T'empêcher de pleurer ne te fait-il pas une "boule" dans la gorge, comme si tout se nouait? Parce que si oui, qu'est-ce qui fait le plus mal? Pleurer ou se retenir?
Confusion404 a écrit
si on a pas la certitude que quelque chose peut nous aider ou inversément qu'on a la certitude que quelque chose de négatif est en nous (par exemple cette peur de penser) : on suivra le chemin de cette certitude.
Mais je pense aussi qu'on peut avoir un impact sur nos pensées positives et négatives, en les entretenant, et comme tu dis en entretenant les pensées positives, on renforce ce mental positif.
Tout à fait!
Confusion404 a écrit
tout ce que je vis pour le moment me sera d'une utilité plus tard, j'en suis sur. J'avais peut-être besoin de ce 'coup de pied' dans le mental, pour en apprendre plus sur moi-même, pour pouvoir 'décrasser' quelque chose qui était au fond de moi et qui maintenant jaillit d'une telle sorte que j'ai du mal à le gérer. Mais une fois quitte avec ça, je serai en paix, j'aurai trouvé mon équilibre, ce n'est qu'une question de temps comme tu dis !
Je le crois aussi, les réussites sont là pour notre satisfaction, nous montrer ce dont on est capable (même si je suis toujours du genre à me dire que j'aurais pu faire tellement mieux, mais bon...). Et surtout : les échecs sont là pour nous apprendre à nous améliorer!
Confusion404 a écrit
J'ai encore du mal à exprimer ce que je ressens vraiment en moi et mes pensées, j'espère que tu auras quand même compris la plupart des choses et de ne pas avoir été trop long..!
Mais qu'est ce que j'ai envie de refumer occasionnellement, et d'avoir l'esprit tranquille ! De pouvoir me reposer au calme et de penser aux choses positives qui nous entourent !
Au plaisir de te lire, merci encore pour ton attention portée a mon sujet
PS : j'ai pas encore assez de msg pour MP ^^
Je pense que c'est aussi parce que tu te dis que fumer va t'assaillir de mauvaises pensées que ça renforce le schmilblick. Après, ne te force pas non plus.
J'ai répondu avec plaisir, en espérant t'aider bien sûr! Mais je pense aussi que rien que le fait de t'exprimer ici (car tu n'as jamais mis ça part écrit, non?) va déjà clarifier ce qui se trame dans ton crâne, et ne peut être que bénéfique. N'hésite pas à réitérer l'expérience, même sur Word ou dans un carnet. Cela peut t'aider a être plus clairvoyant avec toi-même.
A bientôt!
.EMF
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Ce sont des pensées normales, pas à cause du cannabis. D'ailleurs je ne sais pas si tu as remarqué mais souvent, quand tu profites vraiment de l'instant présent, tu ne te poses pas ce genre de question. On ne réfléchit plus beaucoup dans ces moments là .
En effet, il est difficile de profiter du monde extérieur si on s'enferme dans ses pensées.
C'est exactement ça, et le piège que je me tends c'est qu'à chaque fois que je vis dans le moment présent et que je reviens dans mes pensées je m'en veux. Je me fait une reflexion négative du style "ah, comme je ne pensais pas, je n'étais pas vraiment la et donc je n'ai pas vraiment su profiter du moment", et du coup je me renferme dans le schéma négatif, ce qui est assez "con" car finalement ces moments la c'est ceux que j'aime le plus.
Mais quelque chose que je remarque quand je vais mieux (et aujourd'hui j'ai vraiment eu un moment de "clairvoyance" (qui me redonne une motive de fou pour me dire que je ne vais pas rester "caller" dans ses pensées ad vitam), c'est que toutes ses pensées négatives qui me viennent et me tourmentes, c'est moi qui les créent (ça on le savait déjà ). Mais dans le sens où comme je les entretiens, c'est difficile de ne plus y croire fermement et d'avoir un recul dessus et donc inversement beaucoup plus facile de plonger tête baissée dedans. Alors que si on arrive à avoir la force mentale pour prendre ce recul et se dire que tout ça c'est que de la merde, que c'est n'est pas nous**, que ça ne nous avance pas (même si c'est difficile parce notre 'certitude' intérieure qui nous dit que ses pensées de merde font partie de nous vu qu'on les a entretenue depuis un bout de temps) : alors là on commence à renforcer la certitude de base qui est notre vrai-nous : Celui qui arrive à "s'en foutre", qui arrive a laisser passer ces idées négatives sans y prêter attention, celui arrive à être clairvoyant et à comprendre ce qui nous arrive, qui arrive a ne pas se juger et comprendre qu'on ai pu être comme ça, etc,.. Pour l'instant, avec ma propre expérience et le vécu de ses pensées obsessionnelles, c'est comme ça que je décrirai la chose et surement la voie de la "guérison". J'avais déjà parlé avant de ces certitudes, mais ça me paraissait important de vraiment appuyer ce point-la.
**Ce n'est pas nous car si on rejette ces pensées, si on en veut pas, la logique voudrait que c'est quelque chose qui est parasite, quelque chose qu'ont ne veut pas être
Et quand je dis entretenir une certitude, c'est important de comprendre le mot certitude : c'est 100% ou ce n'est rien (ou quasiment rien en tout cas). Il faut y CROIRE, mais vraiment dans les trips, et la ça change la vision. (et on reviens dans la sérénité de notre vrai nous, et du coup les incertitudes n'ont plus lieux d'êtres et sont envolées avec tout le faux-nous qu'on entretenait et auquel on croyait être)
Je comprend tout à fait, dans le sens ou, personnellement, je suis assez solitaire. Mais quand je discute avec quelqu'un, je juge mes moindres mots et moindres gestes. Surtout quand je fume (avec cette personne, en prime). C'est une remise en question perpétuelle.
Mais ce genre de jugement n'est pas à craindre car si tu n'es pas satisfait de ce que tu es aujourd'hui, cela veut dire que tu pourras toujours être quelqu'un de "mieux" demain.
Mais donc tu arrives à fumer, tout en ayant cette "manie" de juger les moindre faits et gestes et tout ça ne te rend pas "fou" ? Car moi une fois que je pars dans ce délire, c'est difficile, c'est comme si je créais une peur folle de faire ça.. Et du coup je ne "m'accepte pas", et c'est surement ça qui me fait flipper.. Il faut que j'arrive à avoir un lâcher-prise par rapport à ça.
C'est assez perturbant car plus je te lis, plus j'ai l'impression de me lire... A quelques détails près, mais quand même.
Et tu sais ce qui a provoqué ce changement? Ou plus ou moins quand cela s'est produit, que ça a commencé à changer?
J'ai d'abord eu deux trois fois ou dans la journée j'avais ce genre de pensées envahissantes et cette impression de ne pas les contrôler qui venaient dans mon esprit. C'est venu a intervalle d'un mois, mais le lendemain j'arrivais a m'en foutre royalement de ce genre de pensées et donc je n'y prêtais plus du tout attention et ça passait. (ça arrivait quand je n'étais pas sous la défonce)
Ensuite, j'ai arrêté de fumer parce que je commencais a avoir de plus en plus ce genre de stress (en fumant ces fois-ci) en fumant et ça me mettait mal à l'aise. Puis une fois avoir arrêter pendant 2 semaines, les questions me restaient quand même en tête (ce qui confirme le fait que le cannabis à juste stimuler une partie de ces questions non-stop, etc,.. et que j'en ai créé une peur par moi-même par la suite). Ensuite j'ai repris, et la ça a été la bulle complète ou j'ai eu un énorme épisode de déréalisation. J'ai quand même continué pendant une semaine au ski on j'en ai bien abusé, et de temps en temps j'avais vraiment des moments ou j'étais pas à l'aise. Par exemple, quand quelqu'un me regardait dans les yeux j'avais limite peur en pensant qu'il pensais que j'avais peur et donc que c'était pas normal ou d'autres conneries que j'ai déja expliquer. Puis j'ai eu mon gros bad trip il y 3 mois.
Pour ce qui est de ce sentiment d'incertitude c'est arrivé il y a environ 3semaines je pense. Mais je pense vraiment que ce qui provoqué ça, c'est le fait que je remette à chaque fois chaque gestes, pensées, mouvements de moi-même ou des autres en questions . Comme si dans ma tête c'était un grand interrogatoire. Du coup j'en ai surement perdu mon fil conducteur, ne sachant même plus ou je me trouvais car se retrouver pendant 3mois sans réponses a des questions ça te fait surement inconsciemment douter de où tu veux aller et de tes choix même les plus bêtes (ce n'est qu'une théorie, mais bon j'en suis quasiment persuader). Et ce qui me renforce encore plus cette idée c'est que tantot quand j'étais vraiment clairvoyant, je retrouvais mon envie de faire les choses, où plutot le pourquoi je les faisais, je savais ce que je voulais faire et je savais pourquoi je le faisais.
Et ce qui est intéressant dans ce genre de moment, c'est que j'arrive vraiment à me soucier de ma propre personne, de me dire que quoi que je fasse, ou quoi que les autres fassent et pensent, je m'en fous. Je me dis qu'ils ont le droit de penser a ce qu'ils veulent, et que moi aussi. Et que ce qui importe c'est comment je pense moi, car finalement il n'y a que "moi" (non pas dans l'idée d'être égoiste mais plutôt de la compréhension qu'on est soit qu'il n'y en a qu'un a notre place, donc autant faire les choses juste pour nous) (compliqué à expliquer...)
As-tu l'impression d'encore ressentir de vraies émotions, ou est-ce flou? Les étouffes-tu à l'intérieur de toi-même?
Justement au point de vue des émotions, c'est très flou étant donner que je suis dans l'analyse de celles-ci et que j'ai peur de ne plus les ressentir je m'auto-bloque. Oui c'est comme si je les étouffais à l'intérieur de moi même, comme si à un moment j'avais pris cette fâcheuse habitude (qui est devenu certitude*^^) que ce n'était pas possible que je vive l'émotion a fond, qu'il y a comme un stop que je me met en plein milieu de celle-ci. Comme si je ne le me permettais pas, peut-être par peur de souffrir, c'est encore une énigme.
T'empêcher de pleurer ne te fait-il pas une "boule" dans la gorge, comme si tout se nouait? Parce que si oui, qu'est-ce qui fait le plus mal? Pleurer ou se retenir?
Exactement, j'ai la boule dans la gorge, mais c'est comme si je ne me permettait pas de vivre ce moment de tristesse, comme si je ne pouvais pas, que je restais dans ses pensées où c'était impossible d'y arriver où chaque pretexte était bon pour ne pas y arriver.. Et honnêtement me retenir me fait beaucoup plus mal, putain qu'est ce que j'aimerai pouvoir me lacher, tout vider. Au lieu de ça j'ai l'impression d'être pris au "piège" et de ne pas pouvoir être moi et me lacher complètement... ! Et donc quand cette boule vient, je ne comprends pas comment réagir, je n'arrive pas a me "focaliser" sur les éléments que me font pleurer et à tout lacher, car il y a toujours une pensée qui vient "contrer" ou bien me faire penser à quelque chose d'autre pour ne pas y arriver.
J'ai répondu avec plaisir, en espérant t'aider bien sûr! Mais je pense aussi que rien que le fait de t'exprimer ici (car tu n'as jamais mis ça part écrit, non?) va déjà clarifier ce qui se trame dans ton crâne, et ne peut être que bénéfique. N'hésite pas à réitérer l'expérience, même sur Word ou dans un carnet. Cela peut t'aider a être plus clairvoyant avec toi-même.
C'est clair que ça fait du bien d'écrire ça, je l'avais déjà fait mais ça permet de reprendre du recul et d'avoir plus de clarté par rapport aux problèmes qui peuvent sembler parfois tellement brouillons et insaisissables dans la tête !
A bientôt !
Pour Pirate :
Bonjour, merci d'avoir lu tout ça et de me/nous donner conseils !
J'ai lu votre témoignage sur votre bipolarité. Je ne pense pas que celle-ci soit vraiment comparable avec ce que je vis, je m'explique : Je ne me reconnais pas dans l'hypomanie, enfin dans mon cas, oui mon cerveau est peut-être en sur-éveil mais je pense que ça soit lié au stress car dans ces cas la faire deux choses à la fois serait surhumain pour moi, dans le sens ou je suis braqué sur un truc et que je suis même très restreint intellectuellement car le stress m'envahit et non en mode sur-éveil. Et par rapport aux sautes d'humeur, ce n'est pas non plus mon cas, justement j'aimerai retrouver des fois le fait d'être super de mauvaise humeur ou super triste ou super bonne humeur (enfin vraiment croire au fait que je le suis) au lieu de ça je reste "stock" dans mes pensées et étant plutôt spectateur de mes états d'âmes, mais du coup en ayant justement un "hyper" controle de mes réactions et de mes comportement (ce qui est le positif dans ce négatif, mais bon c'est pas ce n'est vraiment pas a envié, croyez-moi..!)
Faire cependant attention à une chose, si vous êtes naturellement porté sur le mysticismes, les crises maniaques (bouffées délirantes, bad trip etc) adorent le mysticisme. Vous n'imaginez pas combien les HP sont plein de néo jésus, fou de dieu, et autre magicien mystique. Je vous conseillerais donc de vous orienter vers des trucs plus terre à terre et moins porté à l'interprétation. La sagesse tibétaine c'est bien Confusion 404 mais à moins d'avoir un sérieux bagages philosophiques et théologiques c'est des concepts dangereux à aborder quand on est en état de fragilité parce ue tu n'as pas nécessairement la culture et la maturité pour tout appréhender mais par contre le terreaux favorable pour finir par te laisser endormir par ta propre interprétation.
Je suis complètement d'accord avec vous. Et c'est vrai que j'ai tendance, quand je suis assez fragile mentalement et que je me pose pleins de questions d'essayer de me rattacher à des concepts, idées, etc,.. J'essaye toujours d'avoir du recul par rapport à ça et de ne prendre que le positif que je peux en tirer par rapport à ma propre situation. Mais je comprend tout à fait qu'il faut toujours faire attention à ce genre de parole, et ne pas se laisser bercer dans tout les sens.. :)
Même si le mot est désagréable à entendre, il faut bien comprendre que nous sommes des toxicomanes, or dans toute toxicomanie, le produit consommé n'est pas le problème, c'est la raison pour laquelle on consomme. Si vous voulez arrêter par exemple, ce n'est pas en supprimant le shit que vous vous arrêterez, mais en cherchant et en résolvant les raisons qui vous pousse à consommer. Le produit et sa conso n'est que la résultante d'un sentiment général, la partie immergé de l'iceberg.
Je suis plutôt d'accord car pour ma part quand j'ai arrêté de fumer le cannabis, c'est juste que je n'avais plus aucune raisons de consommer vu que ça ne me procurait plus de plaisir, et que je partais en angoisses/questionnement/peur dès je fumais. Mais je n'ai pas pour autant une mauvaise relation avec le cannabis, je ne lui rejette pas la faute, je sais que j'ai eu des prédispositions à réagir de la sorte, c'est pourquoi j'aimerai avoir un rapport plus amical avec elle par la suite
Merci encore,
Bonne fin de soirée et vous deux,
C4°4
Hors ligne
Pirate a écrit
Même si le mot est désagréable à entendre, il faut bien comprendre que nous sommes des toxicomanes, or dans toute toxicomanie, le produit consommé n'est pas le problème, c'est la raison pour laquelle on consomme. Si vous voulez arrêter par exemple, ce n'est pas en supprimant le shit que vous vous arrêterez, mais en cherchant et en résolvant les raisons qui vous pousse à consommer. Le produit et sa conso n'est que la résultante d'un sentiment général, la partie immergé de l'iceberg.
Merci pour ces dires avérés.
C4°4
Confusion404 a écrit
C'est exactement ça, et le piège que je me tends c'est qu'à chaque fois que je vis dans le moment présent et que je reviens dans mes pensées je m'en veux. Je me fait une reflexion négative du style "ah, comme je ne pensais pas, je n'étais pas vraiment la et donc je n'ai pas vraiment su profiter du moment", et du coup je me renferme dans le schéma négatif, ce qui est assez "con" car finalement ces moments la c'est ceux que j'aime le plus.
En effet, tu te pièges toi-même et engraisses ton mal-être. Mais à force, ce monstre deviendra tellement énorme qu'il finira pas te bouffer, crois-moi...
Confusion404 a écrit
Mais quelque chose que je remarque quand je vais mieux , c'est que toutes ses pensées négatives qui me viennent et me tourmentes, c'est moi qui les créent (ça on le savait déjà ). Mais dans le sens où comme je les entretiens, c'est difficile de ne plus y croire fermement et d'avoir un recul dessus et donc inversement beaucoup plus facile de plonger tête baissée dedans. Alors que si on arrive à avoir la force mentale pour prendre ce recul et se dire que tout ça c'est que de la merde, que c'est n'est pas nous**, que ça ne nous avance pas : alors là on commence à renforcer la certitude de base qui est notre vrai-nous : Celui qui arrive à "s'en foutre", qui arrive a laisser passer ces idées négatives sans y prêter attention, celui arrive à être clairvoyant et à comprendre ce qui nous arrive, qui arrive a ne pas se juger et comprendre qu'on ai pu être comme ça, etc,.. Pour l'instant, avec ma propre expérience et le vécu de ses pensées obsessionnelles, c'est comme ça que je décrirai la chose et surement la voie de la "guérison". J'avais déjà parlé avant de ces certitudes, mais ça me paraissait important de vraiment appuyer ce point-la.
**Ce n'est pas nous car si on rejette ces pensées, si on en veut pas, la logique voudrait que c'est quelque chose qui est parasite, quelque chose qu'ont ne veut pas être
En effet, c'est pour ça qu'en général on critique les gens pour leurs manies qu'on aiment pas et qui ressemble ou ont la même approche que nos sales manies à nous. Sinon, au lieu de cracher dessus, on commencerait pas s'intéresser au pourquoi du comment cette personne agit ainsi. Si on est pas d'accord avec les affirmations d'autrui, c'est la que le débat/dialogue commence. En exposant chacun ses points de vues, on peut apprendre de l'autre. Renforcer nos convictions comme s'ouvrir à d'autres (S'ouvrir aux autres est un très bon moyen de s'échapper de ce soi-même en plein questionnement, doutes. On en tire grand bénéfice. -Parole d'un solitaire, peut-être en transition)
Je suis du même avis sur le moyen de "guérison" (nous ne sommes pas malades, nous sommes juste un peu déboussolés) et le fait d'être clairvoyant avec soi-même. Ne pas se voiler la face, décrypter ses émotion à chaque fois que l'une d'entre elle se fait ressentir. Cela permet de mieux se comprendre, et d'apprendre à se connaître.
Confusion404 a écrit
Mais donc tu arrives à fumer, tout en ayant cette "manie" de juger les moindre faits et gestes et tout ça ne te rend pas "fou" ? Car moi une fois que je pars dans ce délire, c'est difficile, c'est comme si je créais une peur folle de faire ça.. Et du coup je ne "m'accepte pas", et c'est surement ça qui me fait flipper.. Il faut que j'arrive à avoir un lâcher-prise par rapport à ça.
Oui j'arrive à fumer, parce que je fume même quand je n'en ai pas envie. J'accepte presque toujours un join comme si cela allait d'office me procurer bien être. Je renie pas mal mon instinct alors qu'il me saute au visage. C'en est presque aberrant.
Donc, oui, je déconseille de faire pareil.
Car évidemment quand je fume alors que le besoin ne se fait ressentir, bien au contraire, je me sens mal (si j'étais bien), voir encore plus mal (si j'étais déjà pas dans mon assiette).
Mais bon, plus haut tu évoquais la certitude, ici je te parle d'habitude. Ca va faire quand même quelques temps que c'est ainsi (et que ça empire, b*rdel) et que j'arrive à appréhender les sensations qui suivront. Mais il n'y a pas que pour le cannabis que je ne m'écoute pas. En général, c'est pour tout. Et un enchaînement (à double sens) de refoulement de soi, ce n'est jamais sain. Comme si ton "vrai toi" était en gestation dans tes tripes et que plus tes pulsions reniées grandissent; plus il prend de la place et te ronge de l'intérieur.
C'est mon grand combat, que je ne te souhaite pas.
En effet, il est long, difficile. Mais il en vaut pas la peine.
En ce moment ça va mieux, je le regagne peu à peu. Mais oui, ça rend fou, surtout quand ça concerne tout ce que tu fais et non pas simplement la fumette. P*tain, t'imagines pas le nombre de fois où dans mes phases les plus sombres, sur l'autoroute, je pousse ma caisse au max histoire de voir si le moteur lâchera ou non. Ou j'hésite à brusquer en un coup vers la droite. En plein dans le décor. Le rideau tombe, le spectacle est fini.
Mais ce serait du gâchis, qui plus est, faible et inutile.
(Je suis de la même philosophie que Camus a penser que la vie n'est pas simple mais que le suicide est la porte de sortie du faible)
Il y a encore tellement de choses merveilleuses à voir, vivre, découvrir, apprendre.
Confusion404 a écrit
J'ai d'abord eu deux trois fois ou dans la journée j'avais ce genre de pensées envahissantes et cette impression de ne pas les contrôler qui venaient dans mon esprit. C'est venu a intervalle d'un mois, mais le lendemain j'arrivais a m'en foutre royalement de ce genre de pensées et donc je n'y prêtais plus du tout attention et ça passait. (ça arrivait quand je n'étais pas sous la défonce)
Ensuite, j'ai arrêté de fumer parce que je commencais a avoir de plus en plus ce genre de stress (en fumant ces fois-ci) en fumant et ça me mettait mal à l'aise. Puis une fois avoir arrêter pendant 2 semaines, les questions me restaient quand même en tête (ce qui confirme le fait que le cannabis à juste stimuler une partie de ces questions non-stop, etc,.. et que j'en ai créé une peur par moi-même par la suite). Ensuite j'ai repris, et la ça a été la bulle complète ou j'ai eu un énorme épisode de déréalisation. J'ai quand même continué pendant une semaine au ski on j'en ai bien abusé, et de temps en temps j'avais vraiment des moments ou j'étais pas à l'aise. Par exemple, quand quelqu'un me regardait dans les yeux j'avais limite peur en pensant qu'il pensais que j'avais peur et donc que c'était pas normal ou d'autres conneries que j'ai déja expliquer. Puis j'ai eu mon gros bad trip il y 3 mois.
Pour ce qui est de ce sentiment d'incertitude c'est arrivé il y a environ 3semaines je pense. Mais je pense vraiment que ce qui provoqué ça, c'est le fait que je remette à chaque fois chaque gestes, pensées, mouvements de moi-même ou des autres en questions . Comme si dans ma tête c'était un grand interrogatoire.
Oui, mais il y a bien quelque chose qui a fait que pour chaque parole ou chaque acte, tu te questionnes, t'analyses,...
Un petit élément déclencheur, souvent anodin, a tiqué dans ton esprit. Mais il n'est pas venu pour rien, c'est que tu en avais besoin.
Confusion404 a écrit
Du coup j'en ai surement perdu mon fil conducteur, ne sachant même plus ou je me trouvais car se retrouver pendant 3mois sans réponses a des questions ça te fait surement inconsciemment douter de où tu veux aller et de tes choix même les plus bêtes (ce n'est qu'une théorie, mais bon j'en suis quasiment persuader). Et ce qui me renforce encore plus cette idée c'est que tantot quand j'étais vraiment clairvoyant, je retrouvais mon envie de faire les choses, où plutot le pourquoi je les faisais, je savais ce que je voulais faire et je savais pourquoi je le faisais.
Et ce qui est intéressant dans ce genre de moment, c'est que j'arrive vraiment à me soucier de ma propre personne, de me dire que quoi que je fasse, ou quoi que les autres fassent et pensent, je m'en fous. Je me dis qu'ils ont le droit de penser a ce qu'ils veulent, et que moi aussi. Et que ce qui importe c'est comment je pense moi, car finalement il n'y a que "moi" (non pas dans l'idée d'être égoiste mais plutôt de la compréhension qu'on est soit qu'il n'y en a qu'un a notre place, donc autant faire les choses juste pour nous) (compliqué à expliquer...)
Justement au point de vue des émotions, c'est très flou étant donner que je suis dans l'analyse de celles-ci et que j'ai peur de ne plus les ressentir je m'auto-bloque. Oui c'est comme si je les étouffais à l'intérieur de moi même, comme si à un moment j'avais pris cette fâcheuse habitude (qui est devenu certitude*^^) que ce n'était pas possible que je vive l'émotion a fond, qu'il y a comme un stop que je me met en plein milieu de celle-ci. Comme si je ne le me permettais pas, peut-être par peur de souffrir, c'est encore une énigme.
En fait c'est comme pour le profit de bons moments : ceux-là qu'il semblerait que tu t'en veuilles pour on ne sait trop quoi (ou alors j'ai mal compris). Ici comme tu analyses tes émotions, tu te bloques. pourquoi? Non, laisse-les émaner de la personne. Il faut qu'elles sortent, les exprimer. Sinon, je te jure, ça va être le foutoir total.
A force de ne plus pleurer pour rien, je me met *rarement, mais ça arrive ¨* a pleurer tout seul comme un con sans aucune raison. Ou alors je sens que ça vient mais y'a rien qui sort, pas une larme. C'est très frustrant.
La peur de souffrir c'est comme la peur d'avoir mal (physiquement comme mentalement): ce sont des peurs naturelles mais qui nous empêche d'avancer ou de faire de le bon choix.
Confusion404 a écrit
Exactement, j'ai la boule dans la gorge, mais c'est comme si je ne me permettait pas de vivre ce moment de tristesse, comme si je ne pouvais pas, que je restais dans ses pensées où c'était impossible d'y arriver où chaque pretexte était bon pour ne pas y arriver.. Et honnêtement me retenir me fait beaucoup plus mal, putain qu'est ce que j'aimerai pouvoir me lacher, tout vider. Au lieu de ça j'ai l'impression d'être pris au "piège" et de ne pas pouvoir être moi et me lacher complètement... ! Et donc quand cette boule vient, je ne comprends pas comment réagir, je n'arrive pas a me "focaliser" sur les éléments que me font pleurer et à tout lacher, car il y a toujours une pensée qui vient "contrer" ou bien me faire penser à quelque chose d'autre pour ne pas y arriver.
"Haha", pareil....
Confusion404 a écrit
C'est clair que ça fait du bien d'écrire ça, je l'avais déjà fait mais ça permet de reprendre du recul et d'avoir plus de clarté par rapport aux problèmes qui peuvent sembler parfois tellement brouillons et insaisissables dans la tête !
Comment ça se passe depuis tout ce temps (aller, 20jours, j'étais aux abonnés absents de PA, je ne t'ai pas oublié, et puis j'apprécie échanger avec toi)?
Amélioration? Ou non? Tu écris? Tu fumes toujours?
Prend soin de toi, le soleil revient, profitons!
.EMF
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