Bonjour à tous,
Mes excuses pour la longueur du pavé...
Tout d'abord je tiens à remercier tous ceux qui contribuent au site. Cela doit bien faire 5 ans que je le parcours et j'y ai appris énormément. Je n'avais jamais osé poster sur le site auparavant, mais ce soir j'ai envie de partager, alors je vous prie de m'excuser si jamais mon sujet a déjà été abordé maintes fois. Je ne cherche pas forcément à être rassuré, en fait j'aimerais bien savoir si je vais dans le mur et si ma relation avec les substances commence à sentir sérieusement le traquenard...
J'ai 28 ans et je vais commencer par une présentation de mon parcours.
Disons que de 17 à 23 ans, je n'ai pas eu de problème d'addiction, ça m'arrivait de fumer du
bédo, même seul, mais sans jamais être dans l'excès, pareil pour l'
alcool dans un contexte festif, je ne dépassais jamais la demie bouteille d'
alcool fort, sinon c'était la grosse gerbe assurée.
A 23 ans c'est le début d'un changement de rapport à la drogue. Je me suis mis à fumer du
cannabis quotidiennement jusqu'à mes 26 ans. Ma vie ne tournait qu'autour du
bédo, je fumais comme un sagouin à la fin, du matin au soir à rester dans le canap' à mater une série dont je ne me rappelais plus le lendemain. Quand j'avais pas de
bédo, c'était assez classique de me mettre à boire pour compenser, mais ça n'arrivait pas souvent, car je ne supportais pas la gueule de bois du lendemain, en somme j'avais tout le temps du
bédo. Histoire classique, je vais passer les détails.
Un peu moins classique peut être, mais sur cette dernière année, j'ai aussi découvert les benzos et surtout le
tramadol. Et le
tramadol... avec
bédo/alcool, j'ai trouvé ça terrible! Et C'est parti pour balancer du mytho chez le
doc' pour choper une ordonnance! Pas manqué, j'en ai un peu trop pris, sentant que je partais en couille, j'ai arrêté en passant par une petite phase de
sevrage.
Au passage, pendant cette période, j'ai passé quelques mois en amerique latine, et j'ai quand même pris pas mal de
coke en
sniff, jamais dans un contexte festif, souvent avec un pote à rester à l'appart à jouer au poker ou un truc du genre. D'ailleurs, j'ai jamais trop compris pourquoi les gens voulaient absolument faire la fête sous
coke, perso je me sens juste très bien physiquement et refaire le monde avec un pote en oubliant toutes les 4 secondes ce que j'ai dit juste avant me convenait parfaitement! Cependant, j'ai pas eu le temps de tomber dans la
coke, je crois que je prenais trop cher lors des
descentes.
Puis, à mes 26 ans, voyant mes potes, un à un, arrêter leur consommation de drogue, les effets négatifs de la drogue prenant le dessus sur les autres, j'en ai profiter pour tout arrêter en rentrant chez mes parents pour chercher du taff .
Peu de temps après mes 26 ans, j'ai trouvé un travail à l'autre bout de la france, et je suis parti dans une ville où je connaissais personne. Et la niquel, changement d'environnement, je poursuis la vie normale commencée chez mes parents. Puis quelques mois après, je quitte ma relation de longue durée avec ma copine, et la je commence à me mettre à sortir... Ma résistance à l'
alcool a sérieusement augmenté, je ne vomis jamais, et je n'ai plus de limites avec l'
alcool en soirée, la bouteille de rhum y passe clairement. Et c'est clairement ce que je recherche, de nature assez réservée, l'
alcool me rend juste 1000 fois plus sociables, notamment avec les filles. Sauf que depuis un an, je fais ça tous les week ends. Je ne saurais absolument pas sortir sans
alcool. Il m'arrive des trucs un peu limites en soirée, je ne me rappelle de presque rien à chaque fois. J'en ai encore fait l'expérience aujourd'hui en croisant un type à qui j'avais parlé la veille complètement bourré pendant une demie heure, et impossible de me rappeler. L'autre jour, je me suis retrouvé avec un bout de
bédo dans la poche un lendemain de soirée, aucun souvenir de la transaction... Bout de
bédo que j'ai éclaté en 2 jours, on perd pas les bonnes habitudes... Une fois j'étais avec une fille dans la rue avec qui je fricotais, et un type chelou nous a abordé et nous a proposé de la
coke si on venait chez lui et qu'on se deshabillait. La fille a évidemment refusé, mais moi j'ai entendu le mot
cocaïne du coup je voulais absolument y aller, la fille a essayé de m'empecher d'y aller mais en vain, j'y suis finalement allé. Tout ça c'est la fille qui me l'a raconté, j'en ai aucun souvenir. Ce dont je me rappelle, c'est que je suis rentré chez lui, j'ai pris de la
coke, et que j'ai commencé à comprendre le coup trafalgar, le mec a essayé de m'embrouiller pour que je me déshabille, je sais pas comment j'ai fini pas réussir à me barrer sans qu'il m'arrive rien mais c'était limite.
Mais en ce moment, c'est l'
alcool qui m'inquiète, les lendemains de cuites, je me réveille encore bourré, de toute façon je n'arrive pas à dormir plus de 4 heures dans cet état. J'ai remarqué que j'ai tendance à trembler les lendemains de cuites, j'imagine que c'est pas un signe de bonne santé. Il m'est arrivé de faire des rencards avec des filles, et d'avoir bu 3-4 rhums avant d'y aller, histoire d'être un peu easy, puis de finir un peu pété à la fin du rencard sans qu'elle s'en aperçoive. Et le rencard se passe trop bien, on rigole à mort, sauf que le lendemain, j'ai à peu près oublié la moitié de ce que la fille m'a raconté. Mes potes me disent que je bois beaucoup en soirée. Régulièrement je me dis qu'il faudrait que j'arrête de sortir, mais je me fais chier si je sors pas et mes potes étant toujours là pour m'inciter, je finis par sortir et c'est moi qui finis le plus bourré de la soirée. J'ai l'impression d'être drôle quand j'ai bu, j'ai assez confiance en moi, je parle à des inconnus et en général les gens m'aiment bien alors que quand je suis net j'ai pas le contact facile avec les gens que je connais pas.
J'ai pris la décision d'écrire ce soir parce que ce week end, j'ai encore pris 2 énormes charges en prenant de la
MD.
Je pense pas que mon problème soit concrètement lié à la substance
alcool, je pourrais le remplacer par une autre drogue, mais l'
alcool étant facile d'accès et bien vu socialement, c'est ce que je prends en ce moment. D'ailleurs, c'est un autre sujet qui m'énerve profondément, quand j'exprime mes doutes à mes nouveaux potes de soirées, les mecs ne conçoivent pas vraiment que l'
alcool puisse être dangeureux même si tu ne bois pas tous les jours, mais si tu balances le mot
héro, ils te disent que tu vas être accro la première fois, ce qui est complètement con...
Je ne saurais vous poser une question concrète, mais après ce (trop) long pavé, quel sentiment vous laisse mon parcours, je me fais du souci pour rien, je pars droit dans le mur? Est ce que je suis ne train de me bousiller la santé avec la tease?
Merci de m'avoir lu