Effets et effets secondaires - Codéine

Pour info, si tu veux te défoncer avec de la codéine il vaut mieux prendre une dose à  l'instant t et ne pas redoser... attention aux crises cependant (mollo sur les dosages ou prend une légère dose d'un AntiHistaminique)

Redoser derrière est beaucoup moins efficace (ex: 10 comprimé à  t+0  c'est pas du tout pareil que 5cp à  t+0 puis 5cp à  T+2). Le corps humain galère à  se remettre en marche avec la même efficacité (foie, enzymes). Là  tu étais plus proche des 5cp que des 8...AMA

Comme alternative au tussipax , sans ordo,  il y a le néocodion et le padéryl. Ensuite avec du paracetamol il y en a plein d'autres, tu peux regarder dans le vidal (klipal, dafalgan etc). SI tu prends avec du paracetamol il faut l'enlever avant l'ingestion sinon ton foie va douiller et tu peux même en mourir.

Mefie toi avec cette molécule (codéine sulfate et dérivés) , c'est un produit qui accroche ! le produit est transformé en morphine invivo

Dernière modification par groovie (03 mai 2017 à  22:15)

Moi quand je prends de la codéine (tussipax) je prends la boite entière et les effets sont sympa, les grattements sont normale, et la peau rouge aussi.

Orni : "je me sentais bien mais je saurais pas confirmer si c'était grâce à  la codéine ou pas"

La codéine comme les opiacés, morphine, héroïne etc au lieu de donner une ivresse qui se superpose à  notre état normal, nous ramène vers notre intérieur et donc propose un bien-être extrêmement naturel qui vient de nous-mêmes. Ces produits diminuent l'agitation mentale et dès lors la paix intérieure se met à  rayonner. Cela explique que tu ne relies pas ce bien être au produit, certains comprennent dès la première fois ce qui se passe et la "merveille" que cela constitue, d'autres ne comprennent qu'après plusieurs utilisations. Mais à  la fin beaucoup accrochent. Le risque de devenir dépendant psychologiquement est élevé, assez imprévisible, il dépend grandement de la génétique et de la quantité de récepteurs mu qu'on a. Les personnes à  haut risque sont environ 25% de la population. Si on n'en fait pas partie, il faut longtemps pour devenir dépendant et on n'a pas tendance à  courir après le produit donc c'est peu probable d'avoir des ennuis, mais si on fait partie des 25% (un sur quatre) prédisposés, alors on se retrouve vite dépendant sans comprendre ce qui nous arrive et sans le voir arriver. Il est recommandé d'espacer les prises de ces produits, et ce avec une limite rigoureuse qu'on s'interdit strictement de franchir.

Bien utilisés et si on ne sombre pas dans la dépendance, les opiacés sont des drogues qui peuvent apporter pas mal de joie et de bien être, et ce sans grande toxicité mais l'aspect imprévisible des risques de dépendance et les ennuis qui s'en suivent font qu'on ne peut décemment pas recommander cette consommation. Aussi ceux qui en consomment doivent se renseigner très sérieusement sur les dosages à  cause des risques d'overdose (la codéine étant la moins dangereuse de la famille) et bien comprendre les interactions avec les autres dépresseurs du système nerveux central qui multiplient les risques d'overdose très rapidement à  des niveaux dangereux.

Aussi à  titre personnel, je recommande aux personnes qui découvrent les opiacés d'éviter strictement les mélanges. Le bien être opiacé se suffit à  lui-même et les mélanges sont à  réserver aux personnes expérimentées et bien renseignées sur les risques.

Dernière modification par Syam (03 mai 2017 à  23:54)

Oui mais malgré tout c'est pas tout le monde qui accroche à  la codéine. Il y a une prédisposition, et comme tu dis en particulier les angoisses. Si on commence à  s'en servir pour ça, alors c'est tellement efficace que le risque d'accroche est très sérieux.

Mais les utilisateurs récréatifs qui vont passer à  l'usage que tu mentionnes : juste pour faire passer un coup de blues etc, ne sont qu'une proportion de l'ordre de 25%. Evidemment il est impossible de prévoir si on en fera partie. Et si on en fait partie on va effectivement au devant d'ennuis difficiles à  gérer. Mais il faut éviter la généralisation qui dit "ça va forcément vous arriver". Cela donne une mauvaise faussée sur le produit.

1) Ici.
2) Non. Ils sont aussi dépresseurs du SNC et peuvent donc augmenter les risques.

Dernière modification par Syam (04 mai 2017 à  11:19)

Ce genre d'information se trouvent dans le psychowiki et la notice des médicaments.
Si tu penses à  un médicament en particulier comme intéraction promethazine + codéine, tu peux utiliser l'onglet recherche qui est bien assez bien fait. Si aucun forum n'a aborde le sujet, tu peux créer un nouveau thread ou chercher sur Google.

Les antihistaminiques de première génération sont délirogènes à  haute dose. La promethazine (Phénergan) peut s'utiliser sans trop de souci avec la codéine mais 2 comprimés pas plus. La nature des effets change avec la promethazine.

Les antihistaminiques de deuxième génération ont très peu d'effets secondaires, nénamoins au delà  de 2 comprimés ils ne seront pas plus efficace mais l'on peut s'exposer à  des complications (cardiaques il me semble).

Syam: oui, d'accord avec toi, dans le cadre d'un usage purement récréatif, la codéine ne doit pas être diabolisée. Il faut tout de même prévenir que ça accroche bien et que ça nécessite de la détermination.

Ornithorinque: si tu cherches à  gérer tes angoisses, tu devrais plutôt aller voir un médecin / psychologue qui trouvera une substance plus adaptée.
Attention: certains médecins prescrivent un peu trop vite des benzo, alors que ceux ci rendent très dépendant et ne traitent pas la cause du problème.
Tu peux aussi te renseigner sur les champignons hallucinogènes voire le lsd. A petite dose (moins de 0,25 grammes) Il y a parfois amélioration des symptômes sur le long terme.