[ Arrêt & Sevrage ]

Sevrage methadone

slr reck,

trop contente de voir ta réponse, ofait j'ai ici a Maurice on va recuperer notre dose dans un etablissement et je ne suis pas parti 3 jours et sa a couper mais c t un choix que g voulu faire ofait parceque je n'en pouvais plus, la en ce moment les symtome que j'ai c que je me sens super faible

Salut,

Pour te donner un exemple (juste MON exemple) Et même si moi, ça n'était pas la métha, mais l'héro, puis la codéine à  dose dégréssive (pendant des mois)puis, rien...Mais alors rien de rien, même pas le moindre petit extra durant près de 13 piges!! Même pas de cannabis, ni de benzo, ni d'alcool (allez, peut être 3 ou 4 petite cuite en 15 ans...) et quand je dis "petite" c'est vrai car 2 ou 3 bières fortes suffisaient ...)

J'ai passé les 2 premières années, terribles ...Attaques de panique, dépression avec envies suicidaires, morosité, toujours un pet de travers, la pêche pour rien et même mes passions (j'en avias) ne me comblaient pas...Puis les 2 années encore après c'est revenu, doucement, TRES doucement...Le premier truc dont je me souviens, c'est ma libido...J'avais une libido de satyre! J'aurais passé ma vie à  niquer ou me pogner, un obsédé! Puis, petit à  petit, j'ai repris une vie normale, avec ses hauts et ses bas...

A savoir, que perso, je n'ai jamais VRAIMENT forcé pour me sevrer, c'est venu tout seul avec les aléas de ma vie. Du coup, je n'en ai jamais fait une obséssion (et je pense, que ça a beaucoup aidé de le prendre comme ça). Même dans les pires moments au début (je veux dire les 2 premières années) je me disais que vu déjà  tout ce que j'en avais chié pour ne plus y toucher, ça serait vraiment con d'avoir a TOUT recommencer pour un écart ou un extra...C'est d'ailleurs toujours ce que je me dis 20 ans après.....C'est pourquoi, même si depuis je me suis autorisé des extras, je fais bien attention de ne pas m'accrocher, car je sais que maintenant, je n'aurais plus la force de faire ce que j'ai fais il y à  20 ans ou 25 ans en arrièrei

J'ai des potes pour qui c'est passé plus vite et plus facilement, chacun est différent...Mais, Fil a raison, dans tous les cas le maitre mot est la PATIENCE, car le retour à  la normale finit toujours par arriver.

Patience donc.....

PS: Aussi, j'avais oublié, dans les "joyeusetés" du début, tu as l'impression que tous les microbes et virus qui trainent te tombent sur le poil...J'arrétais pas d'être malade, d'avoir la crève, des "rhumatismes", des douleurs partout, bref, le truc qui te démoralise encore plus, genre tu te demandes pourquoi tu as arrété alors qu'avant tu n'étais jamais malade Je pense, que c'est un classique des sevrages, ton corps reprends possession de lui même et de ses anti corps, du coup, au début il est fragile, mais ça aussi, ça fini par se tasser

Dernière modification par Mascarpone (13 mai 2017 à  11:52)

C'était pas méthadone, mais buprénorphine, et franchement des symptômes lourds ça à  duré 1 mois et demi, même si à  chaque palier (palier, une semaine, deux semaines etc.) ça allait mieux. J'ai pas trouvé la force de tout arrêter d'un coup, et je pense que de toute façon, au vu de mes précédents essais, ce n'était pas une bonne idée, alors je prenais un peu de codéine, pas beaucoup, juste histoire de trouver un bon côté à  la vie.

Tout comme Mascarpone, ce sont les circonstances de la vie qui m'ont amené à  me sevrer, c'est comme si, quelques mois auparavant, je commençais à  m'y préparer doucement. Je n'ai pas fais grand chose durant ce sevrage, me promener et m'occuper du mieux que je pouvais était ma seule issue, c'est à  dire, la Patience.

Mais j'ai tellement eu des phases difficiles (psychologique, morale etc.), que même la codéine je l'a rejetait, et pourtant, je savais qu'elle était un soutien en cette période.

Aujourd'hui ça fait plus de 3 mois, et ayé, cette fois ci il ne reste plus rien au niveau physique, la température de la peau est redevenu normale, oui, parce que même 2 mois après j'avais toujours la sensation de cocotte minute tellement parfois je bouillonnais, j'étais en manque, c'était des crises. Mais elles durent de moins en moins longtemps, et elles arrivent de plus en plus rarement.

Ensuite durant les 3 mois, je pouvais avoir des fatigues inexpliquées, et soudaines, des douleurs partout, c'est comme si, chaque centimètre de mon corps se réveillait, c'était fort, c'était intense, c'est une période aussi pour faire la paix avec son propre corps, pour passer outre nos vielles querelles.

Depuis j'ai aussi revu un ami possédant de la Rabla, j'en ai pas repris, mais je me sais malgré tout pas invulnérable, parfois j'y pense, parfois j'aimerais, mais si tel serait le cas, si ça devait arriver, j'espère que cette période troublante de 3 mois me permettra d'avoir la sagesse de me limiter à  une soirée.

Franchement un sevrage lorsque ça fait plus de 10 ans que tu est dans le délire opiacé, ce n'est pas rien, c'est à  la fois violent, et en même temps sage, un temps de calme malgré tout, un sevrage est de toute façon très paradoxale, durant cette période on rencontre tout et son contraire à  une vitesse rapide.

Ne s'appesantir sur rien, avancer doucement, mais surement. :)

AJOUT : Désolée, je parle du sevrage bupré, mais il me semble qu'en définitif, c'est un peu près pareil que la Méthadone, Non? Lol

Dernière modification par Anonyme9404 (14 mai 2017 à  16:55)