Inquiet (un peu) pour un pote, need des conseils

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Agartha homme
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Salut à  tous,

Voilà , pour faire court, quand j'ai changé de lycée pour rentrer en première S, je suis grave devenu pote avec un gars avec qui j'ai grave squatté pendant ces deux ans. Encore aujourd'hui, à  bac +1, on fait régulièrement des soirées et on se voit souvent.

Sauf que, depuis la fin du bac, je suis parti en cours à  Grenoble (on vient du Haut-Rhin) et lui est resté en Alsace pour aller en cours à  Strasbourg. En septembre de la rentrée, on s'est cotisés et on lui a acheté un bang pour son anniversaire. A partir de là , pendant trois mois on s'est plus trop parlés (les cours, la distance etc..) mais le connaissant j'imagine qu'il tirait bien 8-10 D/jour à  ce moment.

Puis est venu le moment où il s'est mis à  boire des 8.6 tous les soirs. (Etant donné qu'il a arrêté les études qu'il faisait, il avait tout le temps devant lui pour se murger la gueule, et en plus de ça, ses parents avaient mis genre 3000 boules sur son compte, qu'il a flambé en beuh, alcool et bar en 9 mois...)

Avant septembre 2016, à  chaque soirée, je le couchais littéralement à  l'alcool, j'ai toujours tenu vraiment beaucoup plus que lui cette substance. (et que beaucoup d'autres aussi d'ailleurs...)
Mais là , putain, il me couche sec! Sa tolérance a grave augmenté et là , en 2 mois, il s'est mis saoule tous les soirs, à  l'exception de sept soirs, dont quatre où il est parti à  Londres.

Le truc, c'est que là -bas, la première nuit qu'il a passé, il m'a dit qu'il avant eu trop de mal à  dormir, sudation extrême, se réveil toutes les heures, il était tout pâle... Bref, des symptômes de sevrage (légers?) quoi. Quand on en a parlé, il me disait qu'il pensait que c'était à  cause de la beuh (qu'on fume quasiment tous les jours depuis 3 ans), mais de mon expérience, j'ai jamais eu ça pendant des périodes où j'ai pas fumé, j'avais un peu de mal à  M'ENDORMIR, mais une fois que je dormais, c'était bon, normal quoi. Mais sur le coup, il m'en a parlé en soirée et on était déjà  bien def/saoule, et j'ai acquiescé, me disant que certaines personnes ont peut-être plus de mal de se séparer de la beuh pour quelques jours.

J'ai repensé à  ça y'a deux trois jours et je me suis dit que c'était peut-être l'alcool qui lui avait provoqué ça. Je lui en ai parlé (ouais parce que je poste ici, mais on en a déjà  parlé, il est pas fermé du tout et avec lui je peux parler de tout quoi, sans jugement de valeur ni rien, et assez librement) et il m'a dit que c'était peut-être l'alcool qui lui avait provoqué ça.

Maintenant, il a pas l'air d'avoir plus de soucis que ça vis-à -vis de sa conso ; A part au niveau portefeuille où c'est chaud, il est normal quoi... Mais je me dit que si y'a de ça environ deux semaines il a galéré pour dormir pendant une semaine avec des mini symptômes de sevrage, qu'est-ce que ça va être dans 2 mois et demi, surtout que vu que tout le monde est en vacances maintenant, les soirées s'enchaînent.

J'hésite à  lui dire de prendre deux jours "tests" pour qu'il voit où il en est, mais je sais pas comment aborder ça. Je suis pas son père non plus quoi, et j'ai pas envie de passer pour le mec condescendant "qui sait ce qui est bon pour lui"... Je me stress peut-être un peu trop pour ça, mais je sais pas, je suis au taffe là , je me fait chier, alors pourquoi pas venir demander, "si jamais", aux experts.
Je sais pas vraiment en combien de temps s'installe la dépendance à  l'alcool, et même si je vous demandais, vous me répondriez sûrement que ça dépend de tellement de facteurs, qu'il est impossible de donner ne serait-ce qu'un ordre d'idées. Cependant, de ce que j'ai pu voir, il a quand même l'air d'être assez accroché à  ses 8.6 et notre whisky (notre alcool de prédilection), donc je sais pas trop. Peut-être qu'il y a des signes "qui ne trompent pas"? Je sais pas, en tout cas, toute aide me serait très utile, parce que de ce que j'ai pu voir/lire, c'est pas parce que l'alcool est légal qu'il est inoffensif (surtout quand je vois des "classements" de toxicité des drogues, où l'alcool est bien souvent meneuse ou au moins dans le top 3 selon les sources, en prenant en compte dommages sociaux/cérébraux/psychologiques).

Bref, merci de m'avoir lu et bonne journée à  vous wink

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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Tu s bien agit en lui faisant part de tes peurs, maintenant c'est à  lui, et à  lui seul que reviens la décision d'une prise en charge.
Propose lui de venir lire des témoignages ici et tu verras bien sa réaction.

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Pour ce qui est du sommeil, les facteurs peuvent être tellement hétéroclites qu'il est compliqué de mettre cela sur le dos de la tise.

Au niveau de l'addiction, l'accroche physique ne s'est pas installée ( elle met pas mal de temps à  apparaître en règle générale ), mais à  mon humble avis, la dépendance psychologique est bien là .

Et le mélange avec le cannabis n'est pas des meilleurs.

Lorsqu'on administre du cannabis + de l'alcool à  un rat, il ne va même plus chercher sa nourriture alors qu'il le fait ( de manière plus ou moins lente et de façon plus ou moins directe lorsqu'une seule des substances est en jeu ).

Pour ce qui est des insomnies, drogues + chaleur = pas étonnant.

J'aurais tendance à  penser que c'est plutôt la consommation quotidienne qui parait problématique et qui va amener à  l'addiction.

Je te conseille de lui parler de tes inquiétudes par rapport à  ce qu'il t'a raconté.

Pour ce qui est du break de deux jours, c'est plutôt une bonne idée pour qu'il puisse se rendre compte d'où il se situe par rapport à  la dépendance vis à  vis de ces deux produits.

J'aurais neanmoins tendance à  penser que la privation des deux produits risque d'amener un refus de sa part.

Propose lui par exemple deux jours et deux nuits sous forme de camping... Avec pourquoi pas une partie de pêche à  la carpe ( en été, la pêche de nuit est autorisée dans la majeure partie des endroits ).

Et Il suffira de ne pas prendre d'alcool mais de se limiter au cannabis.

Glisse quand même discrètement quelques 8,6 dans le coffre de la voiture afin de pouvoir lui en fournir au cas où il déclarerait un manque... Le but n'est pas de le faire souffrir inutilement mais uniquement qu'il puisse se donner une idée ( ainsi que toi également ) de la dépendance à  l'alcool de ton pote.

Le conseil de mikikeupon de l'orienter vers le forum alcool afin qu'il puisse le consulter et lire des témoignages est excellent.

C'est toujours une bonne chose de pouvoir être informé. Sans forcément devoir changer les choses, d'ailleurs.

En tout cas, si tu es inquiet, n'hésite pas à  lui parler. C'est un coup à  culpabiliser si jamais les choses dérapaient dans la mauvaise direction dans le futur.

Tiens nous au courant,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Bonjour,

Manifestement il a des "avantages" à  sa consommation (oubli de souffrances psychiques, amour de l'ivresse etc..) et il sera difficile voire impossible de le faire changer d'avis. Toi tu vois son état comme "catastrophique" mais cela ne semble pas etre son avis.
Donc d'abord sois bien conscient que ce' que tu peux faire maintenant a peu de chance de reussir.
Ensuite, essaie de coller aux effet "négatifs" (qu'il pourra considérer comme tel) , notamment financiers, physiques (sueurs etc.. que tu décris) psychiques, qui ne tarderont pas à  venir. Mais sans lui reprocher (cela a toutes les chances de déclencher une résistance) mais plutot en le prenant dans le sens de l'humour. Genre "c'est quand même malheureux que l'alcool ça soit si bien le soir et si mal le lendemain" .  Fais lui prendre conscience des aspects négatifs mais sans insister. Par exemple "je ne sais pas comment tu fais pour supporter toutes ces gueules de bois, moi je n'y arriverais pas".
Et après fais comme tu sens. Mais méfie toi des critiques directes qui suscitent une résistance. Imagine toi ce que tu dirais si je te disais "De quoi tu te mêles, c'est pas tes affaires" comparé à  "il a de la chance d'avoir un bon copain".
Amicalement
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Excellents conseils ! Reck.
 
tout juste menez

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Agartha homme
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2066 messages
Salut, et merci à  tous pour vos réponses que j'ai lu attentivement et que j'ai bien considéré.

Le truc que j'ai pas précisé, c'est qu'il est vraiment pas "enfermé" dans l'alcool, genre quand je lui ai parlé des symptômes qu'il a eu et que j'ai fait le rapprochement avec l'alcool en glissant un "c'est le début de qqch de pas ouf franchement..." (A comprendre ici :"C'est le début de l'addiction" quoi) il m'a répondu "Oh putain ouais, j'avais même pas pensé à  l'alcool!! C'est vrai, peut-être que c'est ça, ça me paraît cohérent". Mais bon, sur le coup on en était restés là  quoi

J'essayerai de lui en parler en mode "C'est triste que t'aies jamais de thunes pour autre chose que la weed et l'alcool frère, on aurait pu s'acheter tel ou tel jeu pour jouer, pense qu'en plus, quand tu joues le soir avec moi et qu'on se tape des barres, contrairement à  l'alcool, t'as pas la gueule de bois le lendemain wink", ou un truc du genre. Je vais pas spécialement préparer une phrase, plutôt une "idée globale" de ce que je vais lui dire, pour pouvoir faire en sorte que dès que l'occasion se présente, je lui lâche quelque chose de la sorte, pas méchamment, en mode "blague inopinée" quoi. Et c'est vrai que ça me semble être une bien meilleure idée que de lui reprocher sa consommation, comme sa meuf ou ses parents ont pu faire.

Je vais vraiment essayer de pas être critique, j'ai très bien compris là  où vous vouliez en venir. Je vais test de le "mettre en condition" et quand je sentirai le moment je vais lui proposer qqch pour qu'on voit où il en est, s'il veut bien.

Pour ce qui est de l'exemple de la gueule de bois que je ne supporterais pas tous les jours contrairement à  lui, c'est un superbe exemple putain! Je lui dirai ça le prochain lendemain de soirée quand il aura une tête de cadavre le matin aha (Toujours en étant pas "viscéral" bien sûr :p)

Sinon, faut savoir que j'ai des relations "bizarres" avec les gens. Par là , je veux dire que je suis vraiment quelqu'un de très franc et vulgaire (ouais ici je suis soft, mais vous le valez bien ;o ), et j'ai tendance à  toujours "balancer" mes vérités à  la gueule de mes potes (ou même de la "masse" en règle g.), et c'est peut-être pour ça qu'en règle générale, j'ai pas d'amis "gris" ; Soit j'ai des très très bons amis sur qui je peux vraiment compter, soit les gens m'apprécient pas parce que j'ai déjà  eu un différent avec eux et que j'ai "osé ouvrir ma gueule". Bref c'est pas le sujet, tout ça pour dire que je pense être sérieusement une des seules personnes qu'il écouterait en fait, parce qu'on est vraiment pareils au niveau du raisonnement, du cheminement de pensée, mais aussi parce que j'ai toujours été franc, direct et très sincère avec tout ce que j'ai pu dire. Et si j'ai des inquiétudes, c'est peut-être "pas pour rien".
En plus de ça, il sait que je passe beaucoup de temps en ce moment sur PA, à  m'abreuver d'infos en tous genre, donc il sait que j'ai certaines connaissances vis-à -vis des drogues en règle générale, et que si je m'inquiète un peu (je suis pas alarmé non plus hein ^^) c'est que c'est probablement fondé.


Merci encore d'avoir pris du temps pour me répondre, ça fait du bien de pouvoir avoir d'autres avis que ceux que j'ai pu écouter, qui ne voient absolument zéro soucis au fait de boire depuis 2 mois quasiment sans arrêter (qui va augmenter jusqu'à  environ 5 mois en septembre...), parce que de toute façon "La beuh c'est pire, regarde, c'est illégal contrairement à  l'alcool, donc ça peut pas faire plus de mal que la beuh, et ça fait quatre ans qu'il fume il a jamais eu de soucis"............ Merci la désinfo. de masse que les jeunes se bouffent à  la gueule all day long...... Mais bref, le sujet n'est pas là  encore une fois.

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louloute444 femme
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