Bon je veux eviter le pavé, j'ai tenté de trouver des posts qui relataient de ce sujet mais rien n'a vraiment répondu à ce que je cherchais... peut-être même que je ne cherche rien du tout ne serait-ce que le soutiens des autres.
Je suis dépendant de la
cocaïne c'est un fait mais pas seulement, je suis sensible aux
descentes et ce pour tous les produits, j'ai reglé mes journées à coup de
Valium,
temesta,
stilnox voir parfois du tramal ou plus fort encore du sevradol.
Je suis quelqu'un de très paresseux, très mal organisé et pourtant je suis entouré de responsabilité difficilement gérable, ma meilleure amie c'était la
cocaïne, je tenais mes journées en souriant, je l'utilisais pour moi de façon thérapeutique, mais quand j'avais plus assez de sous, et que je devais faire vivre mon ménage je me retenais et je descendais dans les abysses de la dépression, la routine c'est les dettes, l'impression de ne pas toujours assuré, voir d'être un bon a rien et ça c'était l'horreur, les fins de mois je les passait en somnolant sur la benzo, et arrivé la paie je revivais à m'en faire saigner les sinus... J'ai caché cette addiction à ma famille pendant longtemps, mais un jour ça s'est su, j'ai decidé de voir un spécialiste qui m'a prescrit de la
methylphenidate pour arrêter, j'en ai discuté un peu sur le forum de cette molécule, elle ne me convient pas vraiment pourtant je continue d'en prendre, j'ai sevré partiellement la
coke, mais j'ai renforcé mon addictions pour les benzo et la
morphine.
C'est drôle car tout le monde autour de moi me voit comme un malade, mais je consomme de la C depuis maintenant pas mal d'année avec le temps j'en suis même venu à coupé moi même ma
coke à la lido, je faisais en sorte qu'elle soit propre et agréable, j'avais même l'impression que c'était presque thérapeutique et j'en abusais rarement (parfois en weekend quand on boit on a tendance à faire l'aspirateur, mais sinon ça allait).
Je veux tout arréter d'un coté, mais je veux une vie normal, je voudrai me reveiller sans angoisse, sans me choper une sueur froide devant la boite au lettre, et je sais pas réellement comment c'est possible en etant straight.
Pour résumé aujourd'hui mon quotidien c'est:
10mg de
ritaline le matin, ainsi qu'un complément guanara-berroca
10mg voir parfois 20mg de
ritaline à midi (souvent je
sniff le deuxième)
10mg encore une fois vers les 15h
suivi d'un demi comprimé éparpillé sur 2h le soir
rentré chez moi c'est 4
valium de 5mg (temesta dans le cas ou j'en ai plus, mais le
temesta me donne un peu la nausée)
puis un voir deux stillnox. et si j'ai du mal je me fini au sevradol
Et ça c'est une moyenne ! Parfois c'est plus parfois c'est moins, c'est flippant, j'étais il y a encore quelques années anti-medoc à 100% aujourd'hui je n'arrive même à imaginer ma vie sans.
Mon psy qui me traite pour mon addiction à une approche très marginal, il veut me trouver à tout prix un substitut, il a compris que si je prenais de la C c'était pour vaincre la routine et tenir le coup, il trouve que je devrais maintenant avec la methyl tenter de changer ma situation familial et financière, pour lui le problème vient plus du fait que je suis insatisfait de ma vie actuel, il me dit même que si je revenais à tomber totalement dans la C et que si elle me change vraiment, qu'elle me donne ce pouvoir d'achever les choses que je l'utilise de la bonne façon que je me concentre sur moi, en faisant en sorte de ne plus vivre dans l'angoisse, en changeant de boulot, en trouvant en moyen de payer mes dettes et d'eviter celle à venir et une fois que j'aurai atteint mes objectif penser à un
sevrage total, mais pour l'instant il a plus une approche pédagogique, il cherche a tout prix à me motiver, il veut que je postule ailleurs, que je me bouge vers l'avant, pensez-vous que c'est une bonne approche?
Je suis très mal à l'aise ces temps ci, ma femme et moi parlons très peu, elle fouille constamment mes poche à la recherche d'un carré ou d'une boulette, elle me regarde chaque soir droit dans les yeux, mais le plus bizarre c'est que le fait que je me detruit aux pillules sous ordonnances ne lui fait ni chaud ni froid, ça va peut-être paraitre bizarre mais j'ai l'impression que la C est relativement moins novice que le cocktail atomique (ritalin compris) que je m'enfile.
J'avais l'impression qu'avant quand tout jouait et que je prenais mes petites doses sans en abusé, que j'avais une hygiène de vie bien supérieure à maintenant.
Oula mon pavé (que je voulais éviter) par dans tout les sens mais bon j'ai quand même cette envie d'arreter, mais je me sens très mal entouré. Mon psy me prend pour un paumé qu'a raté sa vie et ma femme me voit comme un junky fini.
Alors je me pose la question devrais-je continuer ainsi et tenter d'utiliser la methyl pour moi me bouger le cul et après penser à un
sevrage?
Devrais-je arreter tout ce bordel retourner m'acheter un cailloux et faire de même que dans le premier cas?
ou alors tenter de faire face à la réalité avec le risque que la rechute soit encore pire?
C'est facile de dire "j'arrête"... mais ça s'arrête aux mots, pour l'instant j'ai juste une amertume quand je prend ou
sniff mes cachets, comme ci rien n'était resolu.
Dernière modification par Wunderbach (08 juillet 2017 à 22:26)