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groovie a écrit
salut
euh? tu veux dire un nouveau membre?
car au sein même de notre équipe il y a eu toute sorte d'expérience réussis ou non, concernant diverses méthodes...
Perso j'ai fait un cold turkey et ça se passe très bien, manque de bol c'est pas de la codéine alors je ne pourrais pas apportement mon témoignage ici mais OUI il y a toute sorte de procédés pour quitter telle ou telle molécule. Si vous en connaissez un qui fonctionne chez vous, allez y :)
Je plussoie carrément.
Le sevrage "Cold Turkey", genre typiquement quand même avec des benzos Spoiler , du lopéramide pour la chiasse, et beaucoup de cannabis indica qui assomme (pour ceux qui supportent la beuh en période de sevrage)...
Beaucoup de gens, moi le premier, ont déjà réussi à se sevrer comme ça... enfin moi c'était à l'oxy ("proche" de la codéine, et au thé de pavot, qui contient de l'opium donc morphine et codéine)
Mais j'ai repris l'opium Spoiler genre...
Un peu moins d'un an après ce sevrage, mais bon j'aurais ptêtre repris les zopis même si j'avais fait ça différemment ^^'
bref:
Y'a des gens à qui le Cold Turkey va convenir;
D'autres pour qui une descente très lente des dosages puis "faire le grand saut" quand on ne prend plus qu'une dose minuscule suffira.
Certains préfèrent rester sous zopis à vie;
Ceux qui peuvent se le permettre peuvent aller dans des cliniques spéciales en Swiss se faire faire une anesthésie générale, et quand ils sont KO le toubib leur injecte de la Nalaxone pour vider leurs récepteurs de toute trace d’opioïdes comme ça leur corps en chie un max, mais ils s'en foutent ils dorment ^^ veinards.
et ça s'arrête pas là, chacun sa façon d'approcher la situation.
Dans ce thread on a beaucoup insisté pour que personne ne tente le sevrage sec, car c'était un cas particulier.
Tous et toutes les codéinomanes de France ont eu une crise d'angoisse collective...
Psychologiquement, pour "vous"
(enfin j'ai été sous codé quelques temps aussi, mais c'est pas mon "opiacé de choix" on va dire, même si c'est sympa)
c'était le choc impensable à la pharmacie...
Je ne dépend pas de la codéine, mais pourtant en lisant la nouvelle, pendant quelques secondes le temps a carrément ralentit O_o
Durant ma période "accro physiquement aux opiacés" Spoiler , le padéryl ou le tussipax ont été des ceintures de sécurité pour moi, le truc "si il m'arrive une galère au pire je passe dans une pharma et hop".
Mais si on dépend de ces pharmas, là ça a du être autre chose ><
Dans des conditions horribles de ce genre, il y a un risque infiniment plus important de se suicider par désespoir après 3 jours de manque atroces avec sentiment d'abandon et de trahison total...
Evidemment que dans l'immense majorité des cas rencontrés dans ce thread, un TSO était indispensable.
Mais dans une situation différente, sur un public différent, c'est une façon de se sevrer des opiacés comme une autre...
à bientôt sur l'fofo o/
MT
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Dernière modification par Tatami (02 septembre 2017 à 07:13)
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Dernière modification par Levity (02 septembre 2017 à 10:26)
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Dernière modification par ninou10 (02 septembre 2017 à 10:38)
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Tatami a écrit
OF : Pour les sevrages secs, il s'agit de Sevragemaso et Codé67, mais pour eux, moi j'y crois, ils ont un peu plus de 20 ans, un an voire un peu plus de consommation et en ont assez, donc ils réussiront, ce n'est pas le même cas de figure que nous, les Irréductibles et notre besoin de p'otion'' :-)
Sevragemaso et Codé67 si vous nous lisez, où en êtes-vous ?
Et Charliz également, tu t'en sors ?
Merci les gars de votre retour.
Bon moi, je retourne vomir de la bile, Put... de codé au paracétamol...
Tatami
Je n'ai jamais eu l'aspect "psychologique" affirmé dans tous les sens, pas même pendant/juste après le sevrage physique, c'était aussi visiblement le cas pour au moins deux autres ici.
Après, histoire d'éviter de laisser penser à certains que ce sera forcément pépère, je précise que j'utilisais le tussipax en premier lieu pour dormir (insomniaque depuis... longtemps), c'était le seul produit qui m'avait aidé et les tentatives délirantes des médecins m'étaient restées en travers de la gorge ( stillnox/valium à 17-18ans 8) ).
Mais j'ai utilisé le Tussipax au moins 4ans, tous les soirs. En sachant que j'appréciais les effets euphoriques (de 21h je suis passé à une prise à 18h quand je pouvais histoire de me faire un petit trip par ci par là). J'ai jamais utilisé le produit pour sociabiliser ou autre, toujours en soirée quand je n'avais personne à voir (avec l'exception de mes copines au début - qui n'en savaient rien - car ça me rendait endurant comme pas possible, un bon deal).
J'étais pas dépressif avant, je le suis pas plus maintenant, mon comportement est le même, rien n'a vraiment changé sinon que je vois beaucoup plus de monde que sous codéine. Aussi, étrangement, depuis la fin du sevrage physique je dors aussi bien, voir mieux, que sous tussipax (que j'ai remplacé par de la mélasommeil) donc le niveau de stress est à zéro. Les nombreux post qui affirmaient qu'un état dépressif était certain m'ont foutu le stress au maximum au début(et à d'autres), puis j'ai décidé d'aller lire les études en question.
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Sevragemaso a écrit
un état dépressif était certain
Pas certain, mais probable
Bon, au final ça s'est bien passé pour toi, et tu as l'air d'y gagner plutôt au change, tant mieux. Ça n'empêche pas de rester prudent, mais je pense que l'utilisation que tu en faisais a dû faciliter les choses, si c'était juste pour traiter ton insomnie.
C'est la raison aussi pour laquelle dans beaucoup de cas de traitement de la douleur par opiacés, il n'y a pas non plus de PAWS, du fait que le produit n'est pas forcément associé à une recherche de plaisir. Donc j'aurais tendance à penser qu'une utilisation "thérapeutique" est moins problématique niveau addiction qu'une conso récréative.
Par contre, pour les nombreuses personnes qui l'utilisait clairement comme un anxiolytique, je pense que c'est beaucoup plus délicat, car il s'agit réellement dans ce cas d'une utilisation comme béquille psychique, donc des associations type "j'ai besoin de la codéine pour sortir, communiquer avec les gens, etc" doivent être beaucoup plus handicapantes (même cas que les benzos, en fait).
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Dernière modification par Tatami (02 septembre 2017 à 15:51)
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Tatami a écrit
@Sevragemaso,
(...)
As-tu des news de Codé67 ? Pour lui aussi, ça avait l'air de ne pas trop l'abîmer non plus, le sevrage à l'arrache ?
Tatami
Merci c'est gentil :) Non, je n'avais contact qu'avec coco(partie publique) et sarina, les deux ne passent plus depuis quelques temps mais ça semblait bien se passer. Pour les autres, je n'en ai aucune idée.
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Dernière modification par ninou10 (02 septembre 2017 à 17:57)
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Dernière modification par Elisa777 (02 septembre 2017 à 18:50)
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Dernière modification par Virtual38 (02 septembre 2017 à 20:38)
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thecheshirecat a écrit
Il me semble que c'est le CBD l'autre alcaloïde dont tu parles.
@ toi et aussi à Néonant
Les principes actifs (THC, CBD, CBG, CNN, THVC, etc...) ne sont pas des alcaloïdes (noms en ........ine, comme codéine, morphine, héroïne, cocaïne, etc...) mais des cannabinoïdes (noms en ............ol, cannabidiol, comme Tetrahydrocannabinol, etc...).
Amicalement
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