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Dernière modification par Caïn (12 septembre 2017 à 10:22)
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Dernière modification par thecheshirecat (12 septembre 2017 à 12:37)
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Dernière modification par Ofélix khodo (13 septembre 2017 à 01:44)
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Ce que j'essaie de dire, littéralement et dans tous les sens, c'est que une fois qu'on est dans la dépendance, sous l'emprise d'une molécule, nos capacités à se défendre contre cette molécule sont réduites, voire éliminées
Comme sur la question des douleurs physiques et/ou psychologiques, je dirais que c'est très mélangé, beaucoup plus qu'on ne le croit.
Dernière modification par Caïn (12 septembre 2017 à 14:16)
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Dernière modification par Ofélix khodo (12 septembre 2017 à 20:56)
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Dernière modification par Funkanoïde (12 septembre 2017 à 17:28)
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Caïn a écrit
Coday,
Explique leur. Ils devraient comprendre, c'est quand même leur job ! Si tu n'avais pas eu le xanax, le sevrage aurait été plus dur, voire impossible. Maintenant, si tu pense que tu peux arrêter le xanax, ça doit pouvoir se faire en progressif. A eux de définir avec toi comment diminuer. Mais ce que je comprends pas c'est que le xanax, c'est eux qui te l'ont prescrit. te faire le reproche de ne pas avoir suivi leur prescription, c'est juste anormal !
Il faut savoir aussi, que s'ils sont trop cons, tu as le droit de voir d'autres toubibs. Jusqu'à ce que tu tombes sur le bon. C'est un droit, personne ne peut te l'interdire.
Et si tu estimes qu'un tso te conviendrait mieux, tu peux aussi leur demander.
Le xanax a été mon sauveur , je n' avais jamais pris de benzo avant . Je voulais juste une diminution lente de la codéine sur 2 mois 3 mois même plus mais impossible d' après elle . Un centre addicto qui pourrait me rendre addict aux benzos , ce serait drole mais heureusement que je ne ressens aucun coté récréatif , juste la baisse de tension dans mes jambes et a accepter le deuil de la codéine . Ca soulage mon manque on peut dire . J' ai bien dit que je voulais diminuer lentement le xanax mintenant normal quoi . La elle est partie en vrille et a dit on arrête tout et on réouvre un dossier " addiction xanax" dans quelques jours . Ou genre " vous feriez quoi si je vous laisse sans xanax mintenant ??? " . J ´ai parlé des 10 boites de lexomil de chez ma tante qui était à ma portée . Elle m' a donc prescrit une boite de xanax pour le sevrage progressif qui va se faire en 10 jours . Elle ne saura jamais la fin de mon aventure car je ne supporterai plus de la revoir .
Dernière modification par Coday34 (12 septembre 2017 à 18:18)
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Dernière modification par Gentle Iron (12 septembre 2017 à 19:27)
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Dernière modification par Ofélix khodo (12 septembre 2017 à 20:34)
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Si j'essaie de deviner je comprends plus ou moins ceci : La vie a fait de toi ce que tu es ( un être faible ) tombé sous l'emprise de la codéine (consommation élevée et ancienne ), c'est la faute à la vie, à ton parcours qui t'ont faite telle que tu es, ce n'est donc pas vraiment ta faute... Mais ce n'est pas la faute non plus de la codéine qui n'est qu'une molécule neutre
si tu regardes bien, tu essaies de lire un point de vue structuraliste avec une grille de lecture fondamentalement idéaliste. Le vocabulaire ne trompe pas en gros, tu résous un problème de math posé en coordonnées polaires avec des coordonnées cartésiennes, ca ne peut pas marcher.
Déjà, les concepts "force"/"faiblesse" n'ont aucun sens avec une grille de lecture déterministe. Rien ne peut être fort ou faible dans la mesure où notre marge de manoeuvre est inexistante. De même, la "faute à la vie" est un concept dispensable dans la mesure où, oui, tout est de "la faute à la vie" (ou "grâce à la vie"), donc le concept est vide de sens si on n'a pas à lui opposer quelque chose qui ne serait pas "de la faute à la vie".
En fait, ce que je réfutais fondamentalement dans ta première intervention, c'était justement le modèle monocausale que tu suggérais. Je ne nie pas que la codéine a une influence sur le comportement, justement, absolument tout ce qu'on rencontre a une influence sur le comportement. Les choses nous affectent, et nous amènent dans telle ou telle direction. Je nie que cette influence soit à elle seule capable de justifier le comportement addictif. Comme tu le sais, de nombreuses personnes prennent de la codéine au cours de leur vie, pour des douleurs par exemple, et s'en passent sans la moindre difficulté dès la fin de leur traitement. Ce qui fait que toi, ou moi, nous sommes dedans jusqu'au cou, ce n'est pas la codéine : c'est la rencontre de notre complexion singulière, de la façon dont nous nous sommes construit, et du plaisir opiacé, que nous avons découvert/prolongé par l'intermédiaire de la codéine. Et une fois cette rencontre faite, c'est la poursuite du désir de plaisir qui nous a amené là où nous en sommes : la poursuite du désir est le mécanisme fondamental de l'existence, et nous n'avons fait qu'y céder, parce que rien dans notre vie ne nous a amené à privilégier un autre désir, une passion un peu moins triste, celle de vivre sans addiction. Sur un autre fil, un intervenant racontait qu'une amie à lui lui avait dit après s'être sevrée de l'alcool : "j'étais alcoolique avant d'avoir bu mon premier verre". C'est exactement de cela dont il s'agit. On est toxicomane avant de rencontrer la drogue.
Si tu admets ce point de vue, tu admets par là même que rien dans la codéine elle même ne fait l'addiction, et donc rien en elle te rend "esclave" de son emprise plus que d'autre chose, ou alors, une autre façon de le voir, c'est que tu y es esclave comme de tout le reste. Si jamais tu en sors, si j'en sors, c'est que nous aurons vécu d'autre chose, que nous aurons suivi d'autres chemins et subis d'autres influences qui nous amènerons ailleurs. Les souffrances actuelles ont une influence. Notre conversation présente a une influence. Et à un moment, les coefficients changent et on bascule sur une autre voie. Toujours sans que nous aillons le moindre mot à dire, ni la moindre responsabilité là dedans.
Je vais m'arrêter là. J'espère que tout ça n'était pas trop HS, je pense pour ma part que c'est un débat qui a son utilité. Evidemment, ça n'engage que moi, mais je pense que c'est un outil particulièrement puissant dans le processus qui est le notre, car déculpabilisant et directement mobilisable dans une thérapie. J'admets que cette vision du monde ne soit pas partagée.
edit : l'expérience de Rat Park, bien que discutable, me semble aller dans cette direction. Qu'en pensez vous ?
Dernière modification par thecheshirecat (12 septembre 2017 à 21:58)
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Dernière modification par Ofélix khodo (13 septembre 2017 à 02:02)
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