Dernière modification par Ofélix khodo (13 septembre 2017 à 02:05)
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Ne serait-ce que parce qu'ils sont plus ou moins "intoxiqués". Caïn
Merci Caïn de cette précision, " intoxiqués" c'est pile le mot qui me manquait
Ofé
Ha oui, c'est drôle parce que j'ai hésité sur ce terme, d'où les guillemets. En fait ce qui me gêne dans l'idée du gars ou de la nana complètement intoxiqué(e) justement. C'est qu'on est pas très loin du cliché du junk "qui vend sa mère pour une dose". Honnêtement, j'ai jamais croisé d'addicts qui correspondent à cette définition.
Mais oui, j'ai vu des personnes complètement dedans, à plusieurs shoots par jour, dans les 2 G; au quotidien.
Et là effectivement, ils sortaient de la morale commune. Du coup, délinquance, prostitution, trafics, arnaques en tout genre. Oui le libre-arbitre paraissait pour eux une notion lointaine.
Mais bon, il faudrait aussi s'interroger, s'ils étaient ainsi sortis des clous est-ce à cause de "l'intoxication" ou à cause de la prohibition rendant la substance dont ils avaient besoin illégale et hors de prix ?
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j'en ai marre que mon rhumato me dise stop la morphine ça constipe! (mais qu'est ce que j'en ai a foutre! je préfère ne pas chier et ne pas souffrir!)
Des fois la constipation devient moins supportable que les douleurs traitées... En même temps, tant que tu ne souffres pas de constipation, c'est ton rhumato que je trouve coincé du cul.
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Mister No a écrit
Des fois la constipation devient moins supportable que les douleurs traitées... En même temps, tant que tu ne souffres pas de constipation, c'est ton rhumato que je trouve coincé du cul.
Oui, la constipation peut effectivement devenir insupportable. Elle peut créer une occlusion intestinale, et là c'est plus que pénible.
Mais peut-être qu'il est possible d'accompagner la prise de morphine de déconstipants.
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C'est qu'on est pas très loin du cliché du junk "qui vend sa mère pour une dose". Honnêtement, j'ai jamais croisé d'addicts qui correspondent à cette définition.
Mais oui, j'ai vu des personnes complètement dedans, à plusieurs shoots par jour, dans les 2 G; au quotidien.
Et là effectivement, ils sortaient de la morale commune. Du coup, délinquance, prostitution, trafics, arnaques en tout genre. Oui le libre-arbitre paraissait pour eux une notion lointaine.
Tu fais ta mijaurée avec des guillemets et pourtant tu véhicules des clichés.
Mais bon, il faudrait aussi s'interroger, s'ils étaient ainsi sortis des clous est-ce à cause de "l'intoxication" ou à cause de la prohibition rendant la substance dont ils avaient besoin illégale et hors de prix ?
Que tu en aies vus ou pas, certaines personnes renoncent à "la morale commune" (c'est de toi ) sans que la drogue soit un enjeu.
Pour en revenir à tes clichés, si tu as croisé des arnaqueurs, des délinquants, des voleurs, c'est que tu as croisé à des gens qui ont renoncé à des principes pasque "des junks qui vendent leur mère" est un cliché qui n'a rien à voir avec le niveau d'intoxication dans lequel tu sembles classer les usagers par paliers.
Mais peut-être qu'il est possible d'accompagner la prise de morphine de déconstipants.
Si tu peux marcher, l'action mécanique des muscles permet de limiter le phénomène. Après, il est toujours possible d'adapter son alimentation.
Dernière modification par Mister No (13 septembre 2017 à 11:11)
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au bout de 20 ans
C'est pas un peu normal que la libido diminue au bout de 20, 30, 40 ans ? Avec ou sans TSO bien entendu.
l'idée du gars ou de la nana complètement intoxiqué(e) justement
J'aimerais savoir quelles représentations se larvent dans ton esprit.
Pour certains, l'idée du gars "complètement intoxiqué", c'est probablement le gars sous TSO. Je me demande avec quelles représentations tu fonctionnes.
Dernière modification par Mister No (13 septembre 2017 à 11:18)
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comment distinguer
Comment accepter surtout. On s'en fout de la cause (joke). ^^
Après le tout c'est qu'une baisse de libido n'exclut pas la possibilité d'une vie sexuelle épanouie.
Dernière modification par Mister No (13 septembre 2017 à 12:04)
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Dernière modification par charliz (13 septembre 2017 à 17:53)
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D'autant que si, par prescription et/ou illégalement, tu continues la codé, le problème de baisse de libido doit être sensiblement le même.
Tu as des drôles de certitudes. Tu peux prendre le problème à l'envers également. La baisse perte de libido n'est elle pas une conséquence, tout comme la consommation d'opis ?
Sans compter que le physique n'est pas à prendre seul en compte. Pour parler crûment, concernant un mec, tu peux très bien avoir des problèmes d'érection et continuer d'avoir envie
Bien entendu, c'est la définition de la libido : une envie, un désir sexuel et ça ne se traduit pas forcément par un érection ou tout signe corporel d'envie pour les hommes autant que les femmes.
Pour une nana, je ne sais pas comment se traduit le problème, manque d'appétence, perte des sensations ?
C'est pareil. La libido, c'est juste l'envie et donc une baisse de libido se traduit par une baisse d'appétence. Cela ne signifie pas une perte des sensations forcément.
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Dernière modification par Tatami (13 septembre 2017 à 12:46)
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Pendant longtemps j'ai eu du mal avec cette caractérisation ('maladie')
Idem Charliz... J'ai un blème avec le terme mais je n'en vois pas d'autre. En fait ça marche par défaut. Mais je crois que l'on devrait préciser "maladie mentale", comme la paranoïa ou la schizophrénie... Un truc dans la tête que certains ont, qui les pousse à consommer, encore et encore...
Peut-être que si on arrivait à faire passer cette idée-là, la toxicomanie serait peut-être perçue de façon moins négative.
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Caïn a écrit
Pendant longtemps j'ai eu du mal avec cette caractérisation ('maladie')
Idem Charliz... J'ai un blème avec le terme mais je n'en vois pas d'autre. En fait ça marche par défaut. Mais je crois que l'on devrait préciser "maladie mentale", comme la paranoïa ou la schizophrénie... Un truc dans la tête que certains ont, qui les pousse à consommer, encore et encore...
Peut-être que si on arrivait à faire passer cette idée-là, la toxicomanie serait peut-être perçue de façon moins négative.
Dans le lien en question, à la première phrase , il précise maladie 'psychiatrique'.
Pour le reste, en effet, mais ils ne leurs viendraient pas à l'idée d'appeler les basejumpers ou ceux en costume d'écureuil qui risquent leurs vies peut-être encore plus qu'un ud et qui ne se voient pas vivre sans ça, des malades mentaux.. Bref, c'est assez délicat. Autant je le comprend, autant je ne l'accepte pas d'office.
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Dernière modification par Ofélix khodo (13 septembre 2017 à 15:06)
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Dans le lien en question, à la première phrase , il précise maladie 'psychiatrique'.
Pour le reste, en effet, mais ils ne leurs viendraient pas à l'idée d'appeler les basejumpers ou ceux en costume d'écureuil qui risquent leurs vies peut-être encore plus qu'un ud et qui ne se voient pas vivre sans ça, des malades mentaux.. Bref, c'est assez délicat. Autant je le comprend, autant je ne l'accepte pas d'office.
Complètement d'accord aussi, l'exemple des basejumpers est bien vu, comme tous ceux qui pratiquent les sports à risque, accro à l'adrénaline en fait.
Là où j'essayais de préciser c'est que lorsque l'on parle de maladie, dans l'inconscient collectif on va souvent retrouver les maladies infantiles (rubéole, jaunisse etc) ou les maladies de fin de vie, type cancer. Pas grand chose entre les deux. Et ça parait loin de l'addiction. Les maladies psychiatriques, c'est pas tout à fait ça non plus mais on s'en rapproche.
PAD
Parce que les schizo sont globalement bien perçus tu penses ?
Non évidemment. Mais si tu veux dans le terme "maladie", y compris mentales ou psychiatriques, tu as l'idée de fatalité. Le mec schizo, personne n'aurait l'idée de dire c'est de sa faute. Alors que le toxico, dans une société pourtant hyper victimaire, on le rend responsable, du moins en partie, de sa souffrance.
Genre le pharmacien qui te refuse de la codé en mode bien fait pour ta gueule si tu souffres c'est de ta faute.
Dernière modification par Caïn (13 septembre 2017 à 15:30)
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Caïn a écrit
Complètement d'accord aussi, l'exemple des basejumpers est bien vu, comme tous ceux qui pratiquent les sports à risque, accro à l'adrénaline en fait.
Là où j'essayais de préciser c'est que lorsque l'on parle de maladie, dans l'inconscient collectif on va souvent retrouver les maladies infantiles (rubéole, jaunisse etc) ou les maladies de fin de vie, type cancer. Pas grand chose entre les deux. Et ça parait loin de l'addiction. Les maladies psychiatriques, c'est pas tout à fait ça non plus mais on s'en rapproche.
tu touches le coeur du probleme. La catégorie la plus appropriée est celle des 'maladies comportementales'...vous voyez le souci...
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charliz a écrit
tu touches le coeur du probleme. La catégorie la plus appropriée est celle des 'maladies comportementales'...vous voyez le souci...
Ha oui, bien vu ! Avec cette spécificité que dans l'addiction le remède est aussi le poison (ou disons la cause ou une des causes de la maladie)...
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Dernière modification par Tatami (13 septembre 2017 à 16:24)
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