Dernière heure de gloire pour la codéine?

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Anonyme95 femme
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coday34 : bonne mise au point et maintenant, trouves toi qqu'un qui t'aide vraiment. Prends soin de toi.

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Gentle Iron
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Salut la compagnie,

J'espère que vous allez bien.

Au terme "maladie"  j'utiliserai plutôt "trouble", un peu comme: les troubles de l'attention ou les troubles bipolaires ou les troubles de la personnalité borderline etc...

Disons que j'ai tendance à placer spontanément les troubles addictologiques  (troubles addictifs ça va pas, ça veut dire que c'est le trouble qui est addictif et trouble de l'addiction c'est pareil c'est l'addiction qui a un trouble) dans les troubles du comportement/personnalité.

Sinon: Codey :1 point Addicto: 0
Great Job !

«À mesure que l'on monte en haut de la société, il s'y trouve autant de boue qu'il y en a par le bas ; seulement elle s'y durcit et se dore.» Honoré de Balzac (1834)

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PsyAgentDouble femme
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ouais 'fin ça implique que c'est pas curable et ça perso ça me gave...

In a world full of hollow, i'm jumping jumping

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groovie
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Salut :)
j'espère que vous allez bien.

Contre toute attente je participe au topic car.. hier j'ai pris de la codéine ! Pour info : j'ai developpé une addiction au kratom, que j'ai arrêté le 25juillet, avec une rechute le 1 aout (15cp paderyl). Ah et le tabac au passage.

Donc hier j'ai pris encore une fois 15 cp mais pas dans un but récréatif mais thérapeutique :
Deux cp de paracetamol  (2g) et un petit phenergan pour éviter la grattouille. Mal partout aux épaules, dos, début de tendinite peut être et la tension physique lié au sport+rentrée. Vraiment j'étais bien mal. Cela fait quelques jours que ça monte hmm

et hier, Pouf ! mes douleurs ont disparus, 1 heure après c'était un vieux souvenir. Très efficace. Je n'avais pas pris d'opiacé depuis le 1aout donc ça a bien tabassé et je n'ai pas eu de manque psy ou physique aujourd'hui. Mon addiction était avec le kratom et pas la codéine, ce qui change tout , je ne tenterais pas la prise de kratom ça c'est certain. Et pour longtemps :)

  J'ai bien dormi, me suis remis à la clope pour la soirée car les deux vont ensemble héhé.. Une nuit très agréable , forcément.
Aujourd'hui j'y ai même pas pensé, ça faisait si longtemps que je ne prenais plus d'opiacé que mon quotidien a fait sans, comme si je n'avais rien consommé la veille... Aussi je trouve que le rapport gain/perte est très défavorable et quand tu arrives enfin à être clean sans PAWS physique degueulasse, tu as pas envie de retomber dedans ^^

Même si je prenais du kratom depuis des années,  je n'avais plus aucune raison d'en prendre... cette absence de nécessité ->  cela a facilité mon cold turkey et la reussite de mon sevrage.
J'ai tenté 3 voir  4 fois avant d'y arriver cet été...avoir le produit sous le nez était trop tentant pour moi.  Si on a plus envie de consommer , ça aide et je crois qu'à un moment je me suis senti prêt. Prêt à oublier cette petite poudre amer ^^ 

Avoir de la codéine comme ça chez moi ne m'attire pas , j'en ai pas mal et ce produit ne m'apporte pas le même plaisir. Quotidiennement les effets s'effondrent en moins d'une semaine.  Alors que si j'avais un petit kilos de kratom dans mon bureau je pense que je craquerais très très vite big_smile big_smile ! comme quoi l'addiction psy reste très intime
Ma première rechute avec la codéine , une semaine après l'arrêt du kratom,  fut catastrophique dans la progression de mon sevrage, j'avais l'impression de retourner au début. Ce petit désagrément m'a fait flipper hier, j'ai hésité longtemps avant d'avaler mes cachetons big_smile

Au final 1à 2mois après , ça me semble safe si c'est exceptionnel et "utilitaire" dans mon cas. Cependant je ne vais pas tenter "el diablo" et demain je vais voir mon doc pour faire un peu de kiné / traiter la douleur autrement qu'avec des médocs. Un petit anti inflammatoire, apprendre les bons gestes, les étirements utiles, etc. :)
bonne soirée à toutes et à tous.

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thecheshirecat homme
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Hey, vla groovie big_smile
Super intéressant ton ressenti, et content que ta dernière prise ne mette pas en danger ton sevrage au kratom. Qui finalement s'est fait assez rapidement, non ? Ca remonte à pas si longtemps mine de rien. Le PAWS de plusieurs mois, voire années, t'as pas connu du coup ?
C'est marrant les goûts et les couleurs quand même... par exemple, moi je trouve le kratom sympa sans plus, mais la codéine ne m'a jamais déçu, même après des années d'utilisation intensive et quotidienne. Je n'ai jamais perdu "la flamme", ca n'a jamais basculé dans l'augmentation incessante des doses, etc. Ca c'est un truc à comprendre : pourquoi certains se trouvent une dose de confort et s'en satisfont quand d'autres augmentent de façon exponentielle, à la recherche d'une euphorie perdue ...
Je me demande si le fait que j'aime encore la codéine ne fais pas obstacle à mon TSO. Il faudrait faire le deuil, et tant que j'arrive à en trouver, je ne le peux pas.
Tu avais donc de vrais effets type opiacés avec le kratom ? moi ca me fait un mix entre faible dose de tramadol et 3/4 xanax. Les effets sont là sans y être. J'aimerais bien vivre le kratom comme tu  as l'air de l vivre groovie :)

Foutu citron.

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groovie
Adhérent
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5107 messages

thecheshirecat a écrit

Hey, vla groovie big_smile
Super intéressant ton ressenti, et content que ta dernière prise ne mette pas en danger ton sevrage au kratom. Qui finalement s'est fait assez rapidement, non ? Ca remonte à pas si longtemps mine de rien. Le PAWS de plusieurs mois, voire années, t'as pas connu du coup ?
C'est marrant les goûts et les couleurs quand même... par exemple, moi je trouve le kratom sympa sans plus, mais la codéine ne m'a jamais déçu, même après des années d'utilisation intensive et quotidienne. Je n'ai jamais perdu "la flamme", ca n'a jamais basculé dans l'augmentation incessante des doses, etc. Ca c'est un truc à comprendre : pourquoi certains se trouvent une dose de confort et s'en satisfont quand d'autres augmentent de façon exponentielle, à la recherche d'une euphorie perdue ...
Je me demande si le fait que j'aime encore la codéine ne fais pas obstacle à mon TSO. Il faudrait faire le deuil, et tant que j'arrive à en trouver, je ne le peux pas.
Tu avais donc de vrais effets type opiacés avec le kratom ? moi ca me fait un mix entre faible dose de tramadol et 3/4 xanax. Les effets sont là sans y être. J'aimerais bien vivre le kratom comme tu  as l'air de l vivre groovie :)

Coucou ! :)
merci thecheshirecat pour ton message chalereux, c'est toujours un plaisir de te lire en tout cas ! merci-1 je ne pense pas te l'avoir déjà dit, voila qui est fait.

Pour l'instant oui, cela ne met pas en danger mon sevrage, de toute façon c'est non négociable. Même si je constatais un certain "retour en arrière", cela ne me rendrait que plus "extrémiste" sur mon rejet des opiacés. Je suis dans une phase comme ça..

Pourquoi est ce que je refuse de reprendre des opiacés régulièrement? cela tuerait dans l’œuf tous les sacrifices que j'ai fait. 1as pour reussir un concours..  cela nuirait à ma santé, mon bien être physique, mon bien être mental (plus de manque etc.) , affectif, mon avenir car j'ai 27 ans et toujours niveau bac or là je me suis lancé dans une formation niveau licence et professionnalisante..etc Bref , je le fais vraiment pour ma pomme tout cela. Et j'ai beaucoup de chance d'avoir eu la possibilité de prendre 1 mois pour moi cet été, à me sevrer, faire  du sport, voir mes proches. Je ne me serais pas vu faire les deux premières semaine de cold turkey au travail lol

Passé ce sevrage physique de moyenne intensité, voir faible, la 3ième semaine fut difficile, la quatrième aussi. Pic d'anxiété, aucune douleur ou presque.. c'était vraiment le kratom quoi. Ce truc marche pas mal avec le moral, c'est une sorte d'antidepresseur caché... et là j'ai redécouvert l'anxiété ! pour mon grand déplaisir. Tu as aucune raison d'être pourris et pourtant tu l'es. Arrivé à 1 mois j'étais quasiment clean et vers la 6/7ième semaine sans kratom, j'étais bon. Mon corps s'est pas encore totalement réhabitué a la vie sans downer, je reste un peu tendu mais... ça ira :) Juste une vague sensation de tension.

Pour les dosages, à mon avis j'ai toujours "mal" dosé la codéine ; surdosé pour être plus précis. A mon avis quand on tiens au produit , on le dose differemment. Les usagers thérapeutiques du kratom rapportent des doses bien inférieurs aux usagers récréatifs ex: (x<6g / jour) alors que dernierles UDs récréatifs montent jusqu'à 15...30g etc. J'aimais beaucoup la codé quand je l'avais découverte il y a 10ans, sans tolérance, naïf aux opis, sa petite chaleur, son euphorie , les sessions ménages arrachés lol Et le tussipax qui était plus joyeux que le padéryl aussi wink. Mais le kratom...c'est autre chose! c'est différent...plus subtil, moins physique...plus apaisant et authentique... moins euphorique et chaleureux, moins confortable/cocon protecteur. Le kratom a un coté "je reste clean, drogue de travail". Il manque la bonne pâte opiacé très "easy come, easy go" ou encore : " je suis sur mon petit nuage hihi".

Je me demande si le fait que j'aime encore la codéine ne fais pas obstacle à mon TSO. Il faudrait faire le deuil, et tant que j'arrive à en trouver, je ne le peux pas.

Pour moi c'est le plus dur , je parle du kratom mais pour moi c'est littéralement mort. Je sais que si j'en consomme, ce sera pas avant des années... Là où je veux en venir c'est que moi il m'a fallut du temps pour préparer ce deuil et vivre ma vie sans produit tous les jours, sans envisager une journée sans dope etc. Chacun son rythme, certains vont "quit" très rapidement,d'autres vont mettre des années... J'ai commencé le kratom quand j'étais en lambeaux après sevrage ghb, j'avais envie de reprendre toutes les drogues... alors j'ai choisi ce produit car il me servait de "valve" pour relâcher la pression.

Concernant les PAWS : ça dure des "années" quand on a pas de chance, quand on prend un produti fort. Cela reste un extrême dont moi aussi j'avais peur. Je voulais pas y penser. C'est horrible.
Alors j'ai oublié les PAWS. Mais au bout de 3, 4 semaines...je me noyais dans les effets PAWS. J'ai commencé à regarder les symptomes, que j'avais ignoré ...et finalement, de lire que d'autres personnes comme moi on ressenti ça (sur reddit ou psychoactif) ---------> je ne me sentais plus "isolé" ! c'était un grand réconfort :')

Pour moi avec le kratom, oui en moins de 2mois j'ai pu reprendre une vie normale merci-1 vu la longueur/effet de mon sevrage comparé aux autres UD. j'étais clairement dans le décile le plus "malchanceux". Quand j'avais des pics d'anxiété encore à la quatrième semaine, là j'ai vu que clairmeent j'avais consommé TROP et TROP LONGTEMPS. Vu que les autres, au même stade, étaient déjà parfois clean depuis quelques jours...

Aussi concernant ton deuil, pour moi le rejet a été fait assez tôt (env il y a 6 mois) mais après il faut "transformer l'essai" et ça m'a demandé un certain temps de maturation. Le plaisir lui n'est jamais parti, le kratom a une faible tolérance en général...et jusqu'à la fin je prenais mon pied... ce qui n'aide pas comme tu l'as observé big_smile
bonne soirée chers ami(e)s.


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psychic homme
Psycho junior
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bonjour,
article du quotidien du pharmacien

"
À la Une
Codéine sur ordonnance : la mesure qui fait tousser
Charlotte Demarti, Didier Doukhan
| 14.09.2017
Au début de l'été, un arrêté ministériel rendait la prescription obligatoire pour toutes les spécialités contenant de la codéine. Du jour au lendemain, les pharmacies se sont retrouvées avec des stocks de présentations conseil en attente d'ordonnance. Mais surtout, les officinaux ont été privés, sans véritable alternative, d'un important arsenal thérapeutique adapté au conseil antalgique et antitussif. Deux mois plus tard, état des lieux.
CodéDrill, Tussipax, Codoliprane, Claradol Codéiné, Humex Toux Sèche dextrométhorphane, Néo-Codion… Dans les officines, certaines stars du conseil ont pris cet été comme un « coup de vieux ». Précisément, depuis le 12 juillet, date à laquelle la ministre de la Santé Agnès Buzyn signait un arrêté à effet immédiat rendant tous les médicaments contenant de la codéine, du dextrométhorphane, de l'éthylmorphine ou de la noscapine disponibles uniquement sur ordonnance.

« De nombreuses présentations qui sortaient uniquement grâce au conseil officinal se retrouvent désormais coincées dans nos tiroirs en attente d'une hypothétique ordonnance », déplore une pharmacienne du Val-de-Marne. « Alors parfois, aux clients que nous connaissons bien, nous délivrons une boîte de Codoliprane ou de Sirop Humex Toux sèche sans le nouveau sésame de la prescription », reconnaît-elle. Un geste hors la loi ? « Oui. Mais nous prenons nos responsabilités. Ces médicaments sont précieux à notre conseil. En priver nos clients pour quelques mésusages marginaux me paraît exagéré. Sans compter que les laboratoires qui acceptent de reprendre les stocks commandés avant le listage sont rares… »

Que faire des stocks ?

Cette même mauvaise humeur et les mêmes questions sont exprimées sur le site du « Quotidien » : « Comme toutes les pharmacies, j'ai donc en stock et ne peux plus vendre des produits à base de codéine. Qu'est-ce qu'on en fait ? », s'interroge l'internaute Pascal R., pharmacien dans les Landes.

Comment en est-on arrivé là ? La réponse est à chercher du côté du purple drank. Les premiers signalements de mésusage de médicaments codéinés ont en effet été rapportés au réseau d'addictovigilance de l'Agence nationale de sécurité sanitaire et des produits de santé (ANSM) en 2013. L'agence avait adressé aux professionnels de santé en mars 2016 une mise en garde contre ces redoutables cocktails médicamenteux. La route vers la restriction de l'accès aux codéinés venait de s'ouvrir. Mais les choses se sont sans doute un peu emballées après que la mère de Pauline, 16 ans, décédée le 2 mai 2017 à la suite d'une overdose de médicaments à base de codéine, a lancé une pétition pour l'interdiction de cette « nouvelle drogue des ados ». Aux 50 000 signatures rapidement recueillies, s'est donc ajouté le paraphe d'Agnès Buzyn au bas de l'arrêté abolissant les conditions d'exonération à la réglementation des substances vénéneuses dont ces médicaments bénéficiaient jusqu'alors. C'était écrit : plus 1 milligramme de codéine ne sortirait des officines sans ordonnance.

Au-delà de l'aspect santé publique, la mesure fait aujourd'hui l'effet d'un couvercle sur les stocks des pharmacies. D'autant que, du côté des fabricants, aucune solution commune n’a été mise en place : « il n’y a pas eu de mot d’ordre sur l’attitude à adopter à ce sujet », confirme Daphné Lecomte-Somaggio, délégué général à l’AFIPA*. « Il n’y a pas eu de rappel de lots demandé au niveau des grossistes répartiteurs, et les reprises des unités sont à la discrétion les laboratoires concernés », développe-t-elle. Au final, les reprises d’invendus sont anecdotiques. Seule adaptation, les laboratoires ont jusqu’au 1er novembre pour se mettre en conformité par rapport aux règles concernant le conditionnement des médicaments à base de codéine.

Quelles alternatives thérapeutiques ?

Plus préoccupante que la question des stocks, celle des alternatives thérapeutiques mobilise les pharmaciens depuis l'annonce de la mesure. René Maarek, président de l'Union des pharmaciens de la région parisienne (UPRP), a ainsi adressé dès juillet un courrier à la ministre pour exprimer l'incompréhension face à la mesure et solliciter une entrevue. « Plusieurs problèmes se posent : d'abord celui lié à la prise en charge à l'officine des douleurs intenses. Les rages de dents ou les céphalées violentes se retrouvent au comptoir des pharmacies pour un soulagement rapide. Or depuis la mi-juillet, on ne dispose plus de l'arsenal conseil susceptible de les soulager. S'il ne nous reste plus que le paracétamol pour répondre à ces demandes, nous nous sentirons démunis. » Tel est le principal écueil de la mesure, estime le président de l'UPRP, mais ce n'est pas le seul. Également président de Pharm Addict, association de pharmaciens impliqués dans la prise en charge de la toxicomanie et des addictions, René Maarek craint que la population cible de la nouvelle réglementation, celle des jeunes utilisant la codéine à des fins « festives », ou celle l'utilisant pour stabiliser une addiction antérieure, échappe à l'interdit en s'administrant d'autres molécules, mais sans contact direct avec un professionnel de santé. « Que vont devenir ces patients avec qui nous avons tissé des liens et qui vont se procurer de nouvelles substances sur des marchés douteux ? » demande René Maarek à la ministre.

Lundi, un courrier du cabinet d'Agnès Buzyn accusait réception du message des pharmaciens. À suivre.

*Association française de l'industrie pharmaceutique pour une automédication responsable."

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charliz homme
Péripatéticien.
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Bon article mais ils oublient l'implication du Tramadol (sous ordonnance!) dans la mort de cette jeune fille.

Astronaute d'eau douce!... Bachi-bouzouk des Carpathes!..Mérinos mal peignés!..Ad hoc des prés !...Marmotte mal réveillée!...Végétalien!...

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prescripteur homme
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Bon article mais ils oublient l'implication du Tramadol (sous ordonnance!) dans la mort de cette jeune fille.

D'autant plus que son décès pourrait etre dû à un syndrome serotoninergique. En effet la codéine fait partie des opiacés à effet serotoninergique comme le Tramadol et leur association est donc à risque, en plus du risque d'OD.

Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Tatami femme
Psycho junior
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266 messages
Salut Groovie,
Bravo tu tiens le coup, c'est vrai que grâce à toi, le Kratom je n'en prendrais, je pense, jamais, car le fait qu'au bout de 4 semaines tu ressentes encore des symptômes de sevrage physique m'a fait grave flipper. Donc Thanks respect-2
J'ai l'impression que le Kratom est pire que la codéine en termes de souffrance à l'arrêt.
Bref, continues-tu à nager dans ta piscine olympique ? Ce serait dommage d'arrêter la natation, ça avait l'air de bien fonctionner sur toi.
Tu devais nous faire un retour sur ton sevrage en ''cold turkey'' du Kratom sous forme de journal de bord.
Pourquoi ne pas commencer à écrire des billets sur un blog, suis sûre que ça t'aiderait et que tu aurais beaucoup de lecteurs, commentaires encourageants,  c'est aussi agréable de te lire.
Ça équivaudrait à un travail ''psy'' mais pas face à un professionnel, face à nous autres les compréhensifs, compatissants.
Tu ne consultes pas d'addictologue, ça pourrait aussi t'aider. Mefie-toi du PAWS. Suis lourdingue je sais mais au vu de mon expérience suis restée des mois et des mois abstinente sans aucune prise et la dépression faisait que j'étais contrainte de rechuter la mort dans l'âme.
respect-2 bravo ne lâche rien tu as de beaux projets. Tu ne veux plus te gâcher. Tu désires ardemment réussir ta formation professionnelle, tu as un super objectif, la stimulation intellectuelle est ta meilleure béquille.
Concernant le Kratom, pour toi, la plante n'était pas trop hépatotoxique. Tu n'as jamais fait d'ictère par exemple ?
Force et courage Groovie et c'est cool de poster sur le thread. Concernant ta prise de codé, tu restes lucide, c'est rassurant et je pense qu'effectivement tu te surdoses d'où les effets mitigés quant à ton appréciation, c'est pas plus mal, si tu n'aimes pas, tu n'en prendras pas dans la continuité. C'est vain si ta pas de plaisir à la clef.

@Gros chat qui déchire yikes
Pour toi TCC la codéine c'est véritablement une grande histoire d'amour. Respect LOL, N'en fais pas le deuil, tu souffres même si tu minimises tes douleurs psy à chaque fois. Tu as le droit de ne pas aller et de poster quand tu as le blues, c'est pas nous autres qui allons te juger, et ça fait drôlement du bien de se savoir compris sans complaisance.
C'est vraiment dommage, tu es certain, que là où tu crèches, tu ne peux pas avoir de Dicodin. Insiste.
Tu ne peux pas en France, (car tu es limitrophe), te faire prescrire un TSO Dicodin pour 6 mois. Si ton addicto ou plutôt ton psy car tu es plus à l'aise avec lui te fait un courrier de recommandation ?. C'est utile, les recos dans la confrérie des addictologues.
Dautant que je pense que l'initiation de ton TSO Suboxone à mal démarré, tu as été contraint de renoncer à la Codé, tu as de ce fait généré une aversion psychique pour le Subu. D'entrée le goût citron t'a déplu ! Pourquoi continuer...
C'est dommage, mais ne perd pas ton temps, avec. En plus à chaque fois que tu y retournes, tu déprimes. Tu te fais trop de mal je trouve. Tu paies trop cher car à moyen terme, tu ne pourras plus supporter ces fluctuations d'humeur. Donc essaie d'y remédier avant qu'une grosse dépression ne s'installe.
Courage TCC.
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Tatami

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frimousse femme
codéinewoman
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mais la réponse de cette charmante ministre de la santé va être courte...
"en aucun cas je ne reviendrai sur l'arrêté pris du 12 juillet, amicalement"gerbe

Un rien suffit à ôter le bien être, comme à troubler la santé...

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psychic homme
Psycho junior
Inscrit le 27 Jul 2017
488 messages

prescripteur a écrit

Bon article mais ils oublient l'implication du Tramadol (sous ordonnance!) dans la mort de cette jeune fille.

D'autant plus que son décès pourrait etre dû à un syndrome serotoninergique. En effet la codéine fait partie des opiacés à effet serotoninergique comme le Tramadol et leur association est donc à risque, en plus du risque d'OD.

Amicalement

le tramadol peut être responsable à lui tout seul de ce syndrome

les opioides pouvant entrainer ce syndrome sont :le dextrométhorphane, le fentanyl, l'hydromorphone, l'oxycodone, la péthidine, le tramadol ;

il a été retouvé chez pauline du paderyl du klipal et du tramadol

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Tatami femme
Psycho junior
Inscrit le 09 Jul 2017
266 messages

prescripteur a écrit

Bon article mais ils oublient l'implication du Tramadol (sous ordonnance!) dans la mort de cette jeune fille.

D'autant plus que son décès pourrait etre dû à un syndrome serotoninergique. En effet la codéine fait partie des opiacés à effet serotoninergique comme le Tramadol et leur association est donc à risque, en plus du risque d'OD.

Amicalement

Merci Prescripteur, depuis ce matin, je suis en train de me ''scénariser'' ma consultation avec l'addicto, alors qu'il suffit que je lui dise, que je risque l'OD et la mort chaque jour, car j'associe les deux molécules, pas besoin de salamecs, que des faits scientifiques provenant d'un médecin pro.
(vive les économies grâce aux TSO roll).
respect-2
mur
Tatami


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charliz homme
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prescripteur a écrit

En effet la codéine fait partie des opiacés à effet serotoninergique comme le Tramadol et leur association est donc à risque, en plus du risque d'OD.

Salut prescripteur,

Cet effet serotoninergique de la codéine dont tu parles est un effet indirect général d'une prise de psychoactif ou quelque chose de plus précis ?

Si tu  pouvais préciser ou si tu as un lien vers un site pour que je comprenne mieux ça serais sympa, car je pensais que la codéine avais d'effet direct uniquement sur les recepteurs opiacés..
(et comme bcp un effet indirect sur d'autres neurotransmetteurs par 'désequilibre' mais j'ai l'impression que tu fais ici reference a un effet direct "comme le tramadol")


Merci!

Dernière modification par charliz (14 septembre 2017 à  12:53)


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Tatami femme
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Oui le 14 juillet 2017 on s'est tous fait embastiller ! demon1
Tatami

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Salut la compagnie,

J'espère que ça va pas trop mal vous toutes et tous. Ici ça mouais va.

Je vous fais un résumé.

J'ai vu l'addicto plus une de ses consoeurs. La consoeur était un peu là pour me convaincre de commencer plutôt le suboxone que la méthadone. Parce-que quand même la buprénorphine c'est moins contraignant.
Elle n'avait pas tort dans ses arguments. Mais le dégoût est au delà de la raison. Et c'est bien ça qui me fait chier. Je me tape pas le bordel des deux semaines par caprice.

Sinon je réfléchis, j'appelle demain, je confirme l'un ou l'autre tso.

Pour la méthadone on m'introduira à 10mg. Je pense que ça devrait plutôt bien couvrir le manque.

J'ai demandé pour le suivi psy. Elles m'ont répondu que d'abord on s'occupe de stabiliser le tso, ensuite, si je le veux, on s'occupe de remuer la pulpe.

J'ai rencontré l'infirmière qui s'occupera de moi, que je pourrais appeler tous les jours.

Et j'ai fais pipi dans un gobelet. Pour vérifier que je consomme bien, canabis et surtout opiacés.

Et rebelotte lundi pour vérifier qu'il n'y a plus d'opiacés.

Sinon ma vieille carlingue ne va pas trop mal dans l'ensemble.

Je vous salue bien les amis.

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Anonyme95 femme
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Parfait. Ton choix est fait, il n'y a plus qu'à commencer ce traitement, certes contraignant, mais qui semble être ta solution. Alors bon courage pour les premières semaines et tiens nous informés.

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prescripteur homme
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Salut prescripteur,

Cet effet serotoninergique de la codéine dont tu parles est un effet indirect général d'une prise de psychoactif ou quelque chose de plus précis ?

Si tu  pouvais préciser ou si tu as un lien vers un site pour que je comprenne mieux ça serais sympa, car je pensais que la codéine avais d'effet direct uniquement sur les recepteurs opiacés..

Bonjour,
C'est assez mal connu mais il semble exister à la fois un effet inhibiteur de la recapture de la serotonine et un effet de libération de sérotonine.
Le Tramadol a pour sa part un effet serotoninergique spécifique et peut donner un SS en sur-dosage sans autre médicament associé.

La codéine fait partie des opiacés "sérotoninergiques" mais est citée rarement et n'est pas "le pire" loin de là. Toutefois en association avec le tramadol elle peut faire "basculer".

Les opiacés sérotoninergiques les plus forts sont la Méthadone, l'oxycodone et le fentanyl. Par contre le morphine n'a aucun effet seroto et est donc l'opiacé à utiliser en cas de suspiçion de SS.
Il y avait aussi le Dolosal (Pethidine) qui, historiquement, est associé  aux premiers cas connu de SS avec les IMAO. (Etant anesthesiste je connaissais cette contre indication connue il y a très longtemps).

https://www.revmed.ch/RMS/2012/RMS-360/ … -en-Suisse

http://anesthesiology.pubs.asahq.org/ar … id=1934431

Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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psychic homme
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Tatami a écrit

car j'associe les deux molécules, pas besoin de salamecs, que des faits scientifiques provenant d'un médecin pro.
i

les logiciels d'aide à la prescription et à la délivrance des médicaments s'appuient sur la banque de donnée claude bernard et surtout sur le thesaurus des interactions médicamenteuses de l'ANSM

http://ansm.sante.fr/Dossiers/Interacti … (offset)/0

on peut voir avec ce lien les 4 niveaux de contrainte

et bien , une simulation tramadol / codeine n'engendre aucune réaction du logiciel , même pas une reaction de bas niveau comme "précaution d'emploi"  (vous pouvez tester en interrogeant un professionnel de santé )

donc, si l'on se réfère à ces documents officiels, il n'est pas interdit de penser que le tramadol est peut être  seul responsable du décès de pauline , c'est une éventualité

j'espère que la mère de pauline a mis autant de zèle à la recherche de l'origine de ce tramadol et qu'une enquête de police a été ouverte à ce sujet

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Caïn homme
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Les pharmaciens qui se préoccupent de leur stock... J'ai failli tomber de ma chaise en lisant le paragraphe là-dessus. C'est vraiment des épiciers ! On a un problème de santé publique qui touche des centaines de milliers de gens, voire des millions, et eux tout ce qui leur importe c'est de pouvoir écouler leur cargaison. On est vraiment dans une époque de marchands, de bizness. ça me débecte (peut-être aussi que ça fait boule de neige avec ce que je viens de lire sur le dossier cannabis) !

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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psychic homme
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prescripteur a écrit

https://www.revmed.ch/RMS/2012/RMS-360/Syndrome-serotoninergique-mise-au-point-et-revue-des-cas-annonces-en-Suisse

http://anesthesiology.pubs.asahq.org/ar … id=1934431

je ne lis pas l'anglais donc je n'ai lu que le premier lien pour la suisse qui fait état d'un cas à la codeine contre 19 au tramadol sur 102
1/102 pour conclure c'est difficile
en tout cas la revue prescrire ne reconnait pas ce syndrome pour la codeine

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prescripteur homme
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en tout cas la revue prescrire ne reconnait pas ce syndrome pour la codeine

Dans le cas suivant ce n'était pas prévu non plus et pourtant

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5565085/

Le SS est très mal connu, donc insuffisamment diagnostiqué. La codéine n'est certainement pas le pire des opiacés qui entrainent un risque de SS mais avec le tramadol le risque existe (et a été décrit) , ne serait ce que par interaction sur le métabolisme.

Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Ofélix khodo femme
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Les pharmaciens qui se préoccupent de leur stock... J'ai failli tomber de ma chaise en lisant le paragraphe là-dessus. C'est vraiment des épiciers ! On a un problème de santé publique qui touche des centaines de milliers de gens, voire des millions, et eux tout ce qui leur importe c'est de pouvoir écouler leur cargaison. On est vraiment dans une époque de marchands, de bizness. ça me débecte

Aaah Caïn, je réagis souvent comme tu le fais même si pas toujours un post pour le dire ! D'ailleurs c'est pas étonnant, avec une situation similaire : nos conjoints pas au courant !


Moi j'ai pas failli, je suis carrément tombée de ma chaise en lisant que le premier argument des pharmaciens  pour être entendus par la ministre soit  l'argument des stocks à écouler !

Tout va  vraiment dans le meilleur des mondes !

Loin de moi l'idée folle de me bercer d'illusions sur une révision possible de l'arrêté par la ministre. Pourtant...Ce cri du coeur des PHARMACIENS pas contents, leur désespoir bien pire que le nôtre cela s'entend, pourraient peut-être attendrir d'autres ministres, du côté de l'économie et des gros sous en général.

Le SOS des pharmaciens en détresse qui tremblent de faire faillite ne pourrait-il pas exciter quelques conseillers,émouvoir les financiers et autres ministres  en puissance qui voudraient lui piquer sa place à Madame Buffy.

S'ils en murmuraient quelques mots aux oreilles du président banquier, par Jupiter !

Amitiés psychoactives
Ofé

Dernière modification par Ofélix khodo (14 septembre 2017 à  17:51)

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psychic homme
Psycho junior
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488 messages

prescripteur a écrit

en tout cas la revue prescrire ne reconnait pas ce syndrome pour la codeine

Dans le cas suivant ce n'était pas prévu non plus et pourtant

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5565085/

effectivement  ici la codeine (sans avoir de risque de SS intrinsèque) parait etre l'élément déclencheur,  avec deux médicaments chacun  à risque de SS (AD + triptan) , la codeine a fait flamber le risque
apparemment ce tableau clinique n'a jamais été signalé en france à un centre de pharmacovigilance


une remarque toutefois, c'est une patiente de 70 ans donc les deux medicaments prescrits n'auraient pas du l'être car la venlafaxine est contre indiquée au delà de 65 ans et le triptan est contre indiqué chez la femme ménopausée
ça ajoute encore de l'opacité sur ce dossier

Dernière modification par psychic (14 septembre 2017 à  18:09)

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thecheshirecat homme
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839 messages
Coucou tout le monde :)
bon, Ophélie, je suis dégouté : j'avais refait un bon gros pavé pour répondre à tes questions complémentaires et là, plus de batterie, mon fichier texte effacé, et je t'avoue que j'ai pas le courage de tout refaire. Mais je vais essayer de me résumer.

Oph' a écrit

Juste deux ou trois détails et après je te laisse tranquille  : quand tu parles d'une grille de lecture fondamentalement idéaliste, de quoi parles-tu exactement ? De ton idéalisme ou du mien ?

Je parlais de ton idéalisme (sans en faire une critique, mais un constat), mais pas au sens où nous l'employons dans la langue courante. J'évoquais l'idéalisme comme courant philosophique, qui place les idées et la raison au dessus de tout. Pour (grossièrement) schématiser, il y a deux courants fondamentalement contradictoires en philosophie : le courant idéaliste (dont les représentants les plus célèbres sont Kant ou Descartes) et le courant matérialiste (Marx, Spinoza, etc) qui pose le primat des structures et du déterminisme. Nous pensons, comme je te le disais dans le message précédent, spontanément avec un système de pensée idéaliste (c'est d'ailleurs la philosophie implicite du néolibéralisme), et il est contradictoire d'essayer de comprendre un point de vue structuraliste ou matérialiste avec des présupposés idéalistes (que nous avons tous au demeurant, et dont il est difficile de se détacher).

Oph' a écrit

Je bloque un peu sur cette phrase...  Dans quel sens emploies-tu le mot passion ? Sens philosophique ? Sens étymologique ? Une vie sans addiction n'est-elle pas justement une vie sans passion, sans souffrance,  donc celle du sage ?

Les passions sont un des concepts fondamentaux de la philosophie de Spinoza. Là encore, elles ne désignent pas "la passion" comme on l'emploie dans le langage courant, mais plutôt "ce qui nous met en mouvement". Elles naissent des influences extérieures qui s'exercent sur nous (la rencontre avec la codéine, par exemple), et peuvent être joyeuse (si elles augmentent notre puissance d'agir et nous rendent heureux) ou tristes (si elles diminuent notre puissance d'agir). Pour Spinoza, les passions tristes nous dévorent et nous alienent, c'est le cas d'une addiction et surtout, elles sont très dépendantes de l'extérieur. Une vie sans passion, c'est à dire qui ne dépendrait pas de causes extérieures à nous même, dans cette philosophie, serait celle d'un homme vivant sous la conduite de la Raison. Et évidemment, il s'agit d'un objectif inatteignable, une ligne d'horizon vers laquelle on peut marcher mais qu'on atteindra jamais.

Oph' a écrit

Quand tu dis "la façon dont nous nous sommes construits", je présume que tu sous entends biologiquement, chimiquement et psychiquement construits avec tout ce que cela suppose comme interactions complexes

Tout à fait, on peut voir ça comme ça. Ce qui nous a déterminé, en fait.


Oph' a écrit

"Donc rien en elle te rend "esclave" de son emprise plus que d'autre chose". Indiscutable ?
Bien-sûr, c'est tout à fait cohérent et convainquant dans ce système de pensée et cette vision du monde

Toutefois ( pardon je suis coriace) l'ombre du doute demeure dans mon esprit  : " RIEN en elle ne me rend esclave" ? Rien, est-ce bien sûr, est -ce bien certain ?

Ce serait tout à fait déraisonnable de te dire que c'est certain, nous parlons de philosophie wink Il s'agit d'une grille de lecture du monde. C'est une vision des choses à laquelle j'adhère fortement, car tout ce que j'observe me semble aller en ce sens. Même si le tableau est en pointillés, sociologie, sciences physiques, médecine, économie ... tout me semble aller dans le sens du déterminisme intégral, et le fait que la molécule entraîne addiction chez les uns et pas chez les autres me semble plaider en faveur de ce point de vue. Mais je n'impose pas ma grille de lecture, je n'ai aucune légitimité à le faire. Moi, je vois les choses comme ça. Comment interprètes tu la Rat Park Experience ? Même si il y a des réserves sur le plan scientifique, elle me semble cohérente avec cette interprétation que ce n'est pas la molécule qui fait la dépendance. Dis moi si tu veux que je développe sur ce sujet.
C'est un peu casse gueule de mettre des mots sur tout ça, mais je fait de mon mieux wink


Tatami a écrit

et rassure-toi, JE considère que tes interventions ne sont ni agressives ou méprisantes. Cf le post de SNX relatant son TR relatif à sa session avec du Tramadol (au passage, moi aussi j'ai aimé le lire et je trouve son TR sympa également, intéressant et constructif).
Peut-être maladroit parfois, mais de là à remplir ta coupe et de la boire jusqu'à la lie, sincèrement tu es dur envers toi-même  fache-non-non certains sont hystériques parfois lol , c'est la faute au déterminisme...
...et la réponse de Syam sur l'autre thread, est je trouve disproportionnée et insultante. Voilà, je tenais à te rassurer TCC.

Merci beaucoup Tatami, ton message m'a fait beaucoup de bien au moral. Cette journée là a été particulièrement mauvaise, et le message de Syam m'a effectivement secoué, mais il n'avait pas tout à fait tord non plus, et j'accepte la critique. Je pense que j'ai été très maladroit sur ce coup là, effectivement, et qu'il l'a perçu comme une tentative de rabaisser Snx, sa réaction était donc légitime. Internet est parfois dur à manier, le non verbal manquant, il faut prendre des précautions, et cet épisode malheureux a eu le mérite de me faire une piqûre de rappel sur le sujet wink

Tatami a écrit

Pour toi TCC la codéine c'est véritablement une grande histoire d'amour. Respect LOL, N'en fais pas le deuil, tu souffres même si tu minimises tes douleurs psy à chaque fois. Tu as le droit de ne pas aller et de poster quand tu as le blues, c'est pas nous autres qui allons te juger, et ça fait drôlement du bien de se savoir compris sans complaisance.

Et ... encore merci Tatami, tu as bien cerné mes problématiques. Tes messages me touchent énormément. J'avoue avoir du mal à partager les moments de souffrance, surtout quand je lis ou entends des gens qui douillent plus que moi. Je suis comme ça dans la vie aussi, une sorte de "pudeur" qui des fois serait dispensable. J'ai tellement l'habitude de me battre seul, de prendre sur moi...quitte à m'user un peu des fois, oui.

Tatami a écrit

C'est vraiment dommage, tu es certain, que là où tu crèches, tu ne peux pas avoir de Dicodin. Insiste.
Tu ne peux pas en France, (car tu es limitrophe), te faire prescrire un TSO Dicodin pour 6 mois. Si ton addicto ou plutôt ton psy car tu es plus à l'aise avec lui te fait un courrier de recommandation ?. C'est utile, les recos dans la confrérie des addictologues.

En fait, je suis en déplacement pour le travail actuellement. Je vais rentrer début octobre en France, et là j'engagerais un suivi addicto digne de ce nom, et réclamerais du Dicodin. J'y réflechis beaucoup, mais je ne peux pas faire grand chose pour le moment. J'ai déjà convenu avec mon addicto le suivi de mon dossier, je cherche actuellement un CSAPA dans ma ville qui pourra prendre le relai. L'addicto est réglo avec moi, on a des divergences sur la suite et mon dosage, mais on parle en bonne intelligence globalement. Mais je n'insiste pas trop vu que ce n'est que temporaire, j'ai trop de chose sur lesquelles je dois me battre en ce moment bien plus urgentes que ça. Je suis monté à 6mg de moi même, j'ai deux prescriptions d'avance donc stock, je ne suis pas en manque physique, donc j'arrive à fonctionner tant bien que mal. Le pétard et le stilnox me sont d'un grand soutien.

Tatami a écrit

Dautant que je pense que l'initiation de ton TSO Suboxone à mal démarré, tu as été contraint de renoncer à la Codé, tu as de ce fait généré une aversion psychique pour le Subu. D'entrée le goût citron t'a déplu ! Pourquoi continuer...
C'est dommage, mais ne perd pas ton temps, avec. En plus à chaque fois que tu y retournes, tu déprimes. Tu te fais trop de mal je trouve. Tu paies trop cher car à moyen terme, tu ne pourras plus supporter ces fluctuations d'humeur. Donc essaie d'y remédier avant qu'une grosse dépression ne s'installe.

Je pense aussi que cet équilibre est beaucoup trop précaire. Je regrette beaucoup la stabilité que m'apportait la codéine. Je réflechis beaucoup à la suite. Je ne veux pas d'un sevrage, pas maintenant en tout cas. Ma dépendance aux opiacés ne me dérange pas, elle ne m'a jamais dérangé, et je n'aime pas prendre des décisions aussi importante pour ma vie sous la contrainte, donc en France je vais me battre bec et ongles pour trouver une solution qui me satisfasse, quitte à mentir et tricher si c'est nécessaire. Je ne vois pas pourquoi je jouerais dans les règles si les règles sont absurdes.
Tout ça est éprouvant, usant, mais c'est aussi une belle leçon de vie. Il faut rebondir, je me demande juste encore de quel côté ^^ Si mon rapport à la bupré continue de se dégrader, ce sera métha, dicodin ou alors une solution gérable moins conventionnelle. On verra, je ne me ferme aucune porte pour l'instant. J'attends avec impatience le retour de Gentle Iron sur la méthadone (au passage gentle, je suis ravi que tout se passe bien pour l'instant à St anne, continues à te battre, ne lâche pas le morceau ! par contre, ils abusent un peu sur la quantité de pisse demandée, j'ai connu des flics moins zélés). Je n'exclus pas non plus de me satisfaire du suboxone, il faudra voir comment ça évolue, mais je veux donner sa chance à cette molécule jusqu'au bout.

Je te remercie beaucoup pour tes messages, encore une fois. Tu vises très juste et ça fait réellement chaud au coeur, tu n'imagines pas.

Caïn a écrit

Les pharmaciens qui se préoccupent de leur stock... J'ai failli tomber de ma chaise en lisant le paragraphe là-dessus. C'est vraiment des épiciers ! On a un problème de santé publique qui touche des centaines de milliers de gens, voire des millions, et eux tout ce qui leur importe c'est de pouvoir écouler leur cargaison. On est vraiment dans une époque de marchands, de bizness. ça me débecte (peut-être aussi que ça fait boule de neige avec ce que je viens de lire sur le dossier cannabis) !

Caïn, j'approuve à 80000%, j'ai déjà souligné ce comportement consternant à de nombreuses reprises. L'époque est pathétique, et ses acteurs tout autant. Le plus ironique, c'est que si changement il y a (et je n'y crois plus vraiment, pour peu que j'y ai jamais cru), ce sera à cause de ça.


@Groovie, merci pour ta réponse très complète, et merci pour le compliment du début, je suis touché smilej'apprécie aussi beaucoup tes posts, même si je ne commente pas toujours.
C'est extrêmement intéressant ce que tu as développé dans ce post. Je comprends mieux l'intérêt que tu portais au kratom, plus subtil effectivement, on ne cherche tout simplement pas les mêmes choses dedans : tu l'as pris pour ce qu'il est, je l'ai pris pour ce que j'aimerais qu'il soit (de la codéine wink ).Mais je suis heureux d'avoir eu l'occasion de tester cette plante, que je n'aurais pas forcément tenté sans l'arrêté, et j'y ai trouvé un vrai réconfort lors de mes quelques sessions. Je constate que beaucoup des sevrages cold turkey réussis ont pour point commun que les personnes ont une motivation très forte, un objectif important pour eux qui justifie l'arrêt (pour toi, il s'agit donc de ta formation - je te souhaite de t'épanouir là dedans, ça peut extrêmement stimulant sur le plan intellectuel). C'est bien que tu ais réussi à surmonter l'épreuve du PAWS, même si je constate que ça n'a pas été une partie de plaisir... Le fait d'en avoir conscience et de savoir que d'autres usagers vivent la même chose doit être d'un grand secours, en effet.

C'est une problématique, celle du deuil, qui me semble extrêmement importante. Je ne l'ai pas fait, ne sait pas si je le ferais un jour, je vais suivre mon chemin sans forcer les choses... en fait, j'ai clairement le sentiment que céder à l'injonction au sevrage, dans mon état d'esprit actuel, me mènerait à la catastrophe à coup sûr. Je me demandais à un moment si le "conditionnement particulier" du kratom pouvait faciliter le rejet, mais en y réflechissant je m'enfilais des comprimés de padéryl ou de néo par poignée (17 en une gorgée, yolo) ce qui n'était pas glop non plus.


Désolé pour le pavé les gens, je suis navré de vous imposer des posts comme ça ^^' j'ai pas beaucoup de temps en ce moment, mais j'essaie de tenir le rythme, d'où le tir groupé ! merci pour l'information sur le danger de SS de la codéine, même minime, c'est toujours passionnant d'en apprendre plus sur le sujet. Est ce la norcodéine qui a un effet sur la sérotonine, vu que la codéine est partiellement métabolisée en morphine qui elle n'a pas de risque de SS, ou je suis à côté de la plaque ?

Reputation de ce post
 
Très beau résumé et exemplairement sensible à la parole de l'autre. Neoneant
 
Merci pour ces développements lus, relus, hautement appréciés. OPH

Foutu citron.

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charliz homme
Péripatéticien.
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200 messages

thecheshirecat a écrit

Les passions sont un des concepts fondamentaux de la philosophie de Spinoza. Là encore, elles ne désignent pas "la passion" comme on l'emploie dans le langage courant, mais plutôt "ce qui nous met en mouvement". Elles naissent des influences extérieures qui s'exercent sur nous (la rencontre avec la codéine, par exemple), et peuvent être joyeuse (si elles augmentent notre puissance d'agir et nous rendent heureux) ou tristes (si elles diminuent notre puissance d'agir). Pour Spinoza, les passions tristes nous dévorent et nous alienent, c'est le cas d'une addiction et surtout, elles sont très dépendantes de l'extérieur.

je pense qu'une dependance, en periode de consommation, nous rend hyper ('augmentant puissance d'agir et rend heureux') - c'est plutot le manque qui est "triste" . Non ?
Dès lors, une dépendance est une passion entière avec ces 2 pôles dont tu parles.


Astronaute d'eau douce!... Bachi-bouzouk des Carpathes!..Mérinos mal peignés!..Ad hoc des prés !...Marmotte mal réveillée!...Végétalien!...

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MIAOU44 femme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 14 Nov 2016
601 messages
Bonjour

Effectivement faire le deuil de la sensation de bien être est le plus difficile.

Perso j'ai réussi le deuil de l ivresse procurée par copine codeine. Mais pas du tout pour le côté anxiolytiques.

Mon sevrage prend une bien mauvais tournure. Mais au fond de moi j'ai toujours su que la reprise du boulot serait compliqué sans codeine.

Je suis tellement mieux avec que sans... Et maintenant que je n'ai plus à conduire pour mon nouveau job...Ben franchement j'ai du mal à voir pourquoi je devrai m'en passer.

Je suis plus efficace et plus agréable avec la codeine. Je n'ai plus d'angoisse et je gère mieux mes émotions.

Et je trouve également ma relation au produit plus saine. C'est une béquille.

Maintenant je ne veux pas retomber dans l'addiction physique. Donc je vais essayer de me limiter à mes 3 comprimé du matin qui me permettent d'affronter la réunion du matin. Et pas tous les jours. Juste quand c'est trop le bordel.

Merde tout ça pour ça. .. Et va falloir accepter de le dire à la psy du csapa. ...

Le deuil d'une vie sans pression. ..utopie dans ce monde pourri ?!

Bises Mia

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Ofélix khodo femme
Nouveau membre
Inscrit le 07 Sep 2017
36 messages
Pour (grossièrement) schématiser, il y a deux courants fondamentalement contradictoires en philosophie TCC

Et si,TCC, nous étions les héritiers partagés ( du moins certains d'entre nous), psychiquement, divisés, indécis, bipolaires en somme, de ces mouvements contradictoires ? (que je suis loin de maîtriser aussi bien que toi).
Dommage pour le pavé perdu mais nous n'avons pas perdu au change avec le post nourri, dense, généreux offert à la place. Merci pour ces apports qui invitent à la réflexion

Rat Park expérience

IL est très tentant en effet, à la lumière de ces expériences de considérer l'addiction sous l'angle socio-politique, comme étant davantage le problème de sociétés fragmentées, disloquées, que des problèmes d'individus. De les regarder comme étant le résultat de l'ultra moderne solitude dans les sociétés déconstruites. 

Dans les sociétés humaines dont il est illusoire de penser qu'elles ne sont pas précaires naissent des individus qui à un moment de leur existence se révèleront incapables de renoncement pulsionnel, en raison de prédispositions naturelles, biologiques, génétiques, psychiques ( et pourquoi pas métaphysiques ? ).  Peut-être auront-ils été ensuite insuffisamment conditionnés à renoncer à la satisfaction de la pulsion.

Si l'on accepte de voir les choses de façon plus valorisante à l'égard de la personne addict, alors il devient légitime de penser qu'elle est davantage capable,  que le commun des mortels, de s'affranchir de la morale, de l'interdit, de s'en émanciper par la transgression, quitte à mettre sa vie en danger...L'addiction, en tant qu'opposition au principe de réalité pourrait alors apparaître comme un plus et non un moins...Comme une vertu.

C'est proche de l'autodérision, que je m'égare dans de spécieuses hypothèses 


Décidément Buffy n'aime pas les pétitions, tant mieux pour les consommateurs de Lévothyrox!

Dernière modification par Ofélix khodo (15 septembre 2017 à  15:56)

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frimousse femme
codéinewoman
Inscrit le 09 Sep 2017
109 messages
hello les gens!
il y a quelque chose que j'ai du mal à comprendre..
j'ai de la morphine j'ai essayé d'en prendre un peu plus que ma posologie mais je n'ai pas eu d'effets euphoriques et ça n'a quasi rien fait sur mes douleurs ..
mais ce matin je me suis fait 8 codo (filtrés) et la je ressens la chaleur le bien être 
pourquoi les codolipranes qui sont censés être beaucoup moins fort que la morphine pure agissent mieux sur moi  ??

Un rien suffit à ôter le bien être, comme à troubler la santé...

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charliz homme
Péripatéticien.
Inscrit le 11 Jun 2017
200 messages
@frimousse

Une question de biodisponibilité selon voie d'administration et de métabolisation ?

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