Dernière heure de gloire pour la codéine?

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Tag'ada femme
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Mascarpone a écrit

Mais il n'est pas dentiste et il faut parfois se méfier des anti inflammatoires qui risquent de "faire flamber" l'infection...

Ce que dit Mascarpone est important! En effet, la prise d'ibuprofene ou de cortisone n'est pas recommandée si vous ne savez pas à quoi est liée votre douleur dentaire!
En cas d'infection ou de début d'abcès, il ne faut jamais prendre ces médicaments en première intention au risque d'amplifier l'infection en quelques heures, et donc la douleur!
J'ai un lourd passif dentaire, et je me suis déjà fait avoir par ces 2 médicaments au cours d'une infection silencieuse...qui est devenue très bruyante du coup!
Je me permet simplement de vous mettre en garde, en connaissance de cause.

Courage à tous!!

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Tag'ada femme
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yoshinabis a écrit

Ben a part les antibio et les anti inflammatoires de type cortcoidien (auxquels je n'ai plus droit à cause du diabète à présent) rien ne m'a soulagé...
Le premier pour traiter l'infection et le deuxième pour stopper la douleur du à l'inflammation en quelques heures...

En effet, les corticoides sont efficaces mais seulement si associés à un antibio. Comme l'ibuprofene d'ailleurs dans certains cas. Leur utilisation seule aura l'effet inverse de celui attendu!
C'est pour cela qu'il ne faut pas les prendre en auto médication si suspiscion d'infection.

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PsyAgentDouble femme
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@ Fredfenriz et à classer dans les perles de la médecine.
Perso j'ai partagé mes expériences avec ma mère quand j'avais arrêté. Ma mère avait soit disant arrêté aussi..


Donc ma mère a 62 ans. Elle a survécu à un cancer du sein, un cancer des poumons et une tuberculose. Elle a une dégénération des poumons qui va la tuer dans 10ans max....elle est en plein divorce.
Si j'avais pas la tête soigneusement enfoncée dans mon propre cul, je l'aurais appelé, demandé si elle avait replongé...
Elle a été hospitalisée pour déshydratation.
Elle a parlé du manque de codéine au médecin interne...sous mes conseils en plus...
Hier quand je suis entrée dans sa chambre, j'ai entendu un type lui dire " si vous vouliez mourir fallait le faire pendant votre cancer! Quand je penses aux enfants qui meurent tous les jours et vous ce que vous faite de votre vie après le cancer..." chuis entrée en claquant la porte.
Ce matin ils l'ont transféré dans l'unité fermée pour les cas psychiatrique...des fois qu'elle s'enfuie....

J'ai envie de vomir et c'est pas seulement le manque...

Dernière modification par PsyAgentDouble (23 juillet 2017 à  11:54)


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Tag'ada a écrit

yoshinabis a écrit

Ben a part les antibio et les anti inflammatoires de type cortcoidien (auxquels je n'ai plus droit à cause du diabète à présent) rien ne m'a soulagé...
Le premier pour traiter l'infection et le deuxième pour stopper la douleur du à l'inflammation en quelques heures...

En effet, les corticoides sont efficaces mais seulement si associés à un antibio. Comme l'ibuprofene d'ailleurs dans certains cas. Leur utilisation seule aura l'effet inverse de celui attendu!
C'est pour cela qu'il ne faut pas les prendre en auto médication si suspiscion d'infection.

J'ai jamais dit le contraire ^^


240 g de chocolat noir cassé en morceau.
    60 g de beurre.
    6 œufs jaunes et blancs séparés.
    60 g de sucre et une pincée de sel.

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Mascarpone homme
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PsyAgentDouble a écrit

Elle a parlé du manque de codéine au médecin interne...sous mes conseils en plus...
Hier quand je suis entrée dans sa chambre, j'ai entendu un type lui dire " si vous vouliez mourir fallait le faire pendant votre cancer! Quand je penses aux enfants qui meurent tous les jours et vous ce que vous faite de votre vie après le cancer..."
Ce matin ils l'ont transféré dans l'unité fermée pour les cas psychiatrique...des fois qu'elle s'enfuie....

J'ai envie de vomir et c'est pas seulement le manque...

Et ça continu...Alors Syam....Tu crois toujours que c'est moi qui suit pessimiste et négatif quand je dis que les médecins compréhensifs et compétents au sujet des problèmes d'addiction aux opiacés ne sont pas légion? wink

Quand je lis des trucs pareils, je vous jure que je m'en prendrais bien un ou 2 comme ça pour les shooter quelques mois avec une bonne héro ou même rien qu'à la morphine pour les relacher après comme des merdes...Qu'ils voient un peu ce que c'est que d'endurer le manque...

Putain de morale de merde! Si vous saviez à quel point je conchie ces gens! Mais, merde! Quand bien même? Qu'est ce que ça peut leur foutre qu'on se défonce? On dirait que c'est leur vie et leur santé qui est en jeu.....Ca me rend dingue...Et, hélas, ça n'est pas d'aujourdhui....Combien de fois je suis ressorti de ce genre de cabinet de medecin en allant m'en coller un gros en leur honneur! Bande de sous merde tiens!

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Entièrement d'accord, même avec le vocabulaire employé !!! Reck.

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Tag'ada femme
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yoshinabis a écrit

J'ai jamais dit le contraire ^^

Je sais bien Yoshinabis smileJ'apportais juste une précision générale pour les gens qui liraient ce thread et qui ne connaisse pas les risques!

J'aurai du le préciser, je suis désolée!

drogue-peace

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Annabelle femme
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PsyAgentDouble a écrit

@ Fredfenriz et à classer dans les perles de la médecine.
Perso j'ai partagé mes expériences avec ma mère quand j'avais arrêté. Ma mère avait soit disant arrêté aussi..


Donc ma mère a 62 ans. Elle a survécu à un cancer du sein, un cancer des poumons et une tuberculose. Elle a une dégénération des poumons qui va la tuer dans 10ans max....elle est en plein divorce.
Si j'avais pas la tête soigneusement enfoncée dans mon propre cul, je l'aurais appelé, demandé si elle avait replongé...
Elle a été hospitalisée pour déshydratation.
Elle a parlé du manque de codéine au médecin interne...sous mes conseils en plus...
Hier quand je suis entrée dans sa chambre, j'ai entendu un type lui dire " si vous vouliez mourir fallait le faire pendant votre cancer! Quand je penses aux enfants qui meurent tous les jours et vous ce que vous faite de votre vie après le cancer..." chuis entrée en claquant la porte.
Ce matin ils l'ont transféré dans l'unité fermée pour les cas psychiatrique...des fois qu'elle s'enfuie....

J'ai envie de vomir et c'est pas seulement le manque...

Ignoble!
Renvoyez-moi tout ça au terminus des prétentieux, et pire encore.
Tu aurais dû lui casser la gueule

Pensées à ta maman et à toi
Plein de courage

Des bisous

Annabelle

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Caïn homme
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Pour moi la codé fonctionne bien contre la douleur. Durant mes crises de lombalgie (lumbagos pour parler comme tout le monde), je me disais au moins je vais pouvoir me défoncer avec un motif légal. Et paye ta boîte de néos en même temps que celle de x-Prim (prescrites par mon doc). J'avais moins mal, ou alors j'étais trop déchiré pour y penser, je dois à la vérité de dire que j'ai toujours apprécié de mélanger codé et alcool (de façon déraisonnable dans ma folle jeunesse, au point de me retrouver avec ma voiture sur le toit, à la sortie d'un tunnel).
Pour les râges de dents, je crois que malheureusement rien ne marche; A part les serrer (les dents) et attendre que ça passe (mais pour ça un coup de codé n'est pas du tout nuisible).
La deuxième mort, c'est effectivement celle à laquelle il est partout fait allusion. Deux morts, c'est horrible pour leurs parents (je le suis, je comprends) et pour leurs proches. Oui, mais si on compare au nombre de morts que fera cette mesure, en termes d'OD d'ud passés, ou revenus, à la dré. Ou même d'ud qui pètent un boulard... Sans compter les alcooliques... Ce n'est qu'un avis, de plus hypothétique.
Je souscris à l'analyse d'Elysa (de toute façon je l'aime comme une amie, comme beaucoup parmi vous). cet article. C'est pas si mal. Pardon de répéter ce que j'ai dit plus haut, mais un non-tox ne peut pas comprendre un tox, j'en suis persuadé. C'est comme expliquer à un mec ce que c'est que de sauter en parachute, tu peux lui donner une idée, pas forcément fausse, mais jamais la sensation, l'émotion ressentie.
Fredfenriz, à travers ta question tu as touché juste. Je pense que les codéin-addicts ne parlent pas de leur pratique, ou très peu. Justement à cause de ce que je viens de dire (un non-tox ne peut pas comprendre un tox), on garde le silence par peur du jugement. Je me souviens que quand je carburais aux néos (façon festive à l'époque), des mecs ou des nanas qui s'enquillaient des litres d’alcool fort, à ramper par-terre, me regardaient bizarrement quand je leur disais que j'avais pris une dizaine de néos. Bon le jugement était moins négatif que si je leur avais dit que je me shootais aussi à l'héro (mais ça je le gardais encore plus pour moi).
Il faut ajouter aussi que pour la codé, tu n'as pas le circuit que l'on trouve pour l'héro, la coke, le shit... Où on se renseigne entre conso sur les "bons" dealers, où on se regroupe pour acheter... Là, le dealer c'est le pharmacien et tu essaies de passer le moins de temps possible dans sa boutique pour qu'il oublie ta tête afin que tu puisses vite revenir.
Enfin, et j'en aurais fini de mon post de "remise à jour", je trouve que cette notion d'effet récréatif est difficilement définissable, pas plus qu'attribuable à tel ou tel prod plutôt qu'un autre. Bien sûr que j'ai pris de grosses claques d'héro, à être le plus heureux du monde pendant trois heures. Mais bon ça m'est arrivé aussi avec des néos et même avec du sub. Sauf que cet effet récréatif, euphorique, il finit par s'estomper. Et là soit tu l'acceptes, soit tu augmentes les doses. Mais la deuxième solution est le début d'un engrenage pour le moins piégeux.
C'est un truc qu'heureusement j'ai réussi à comprendre, quand l'effet euphorique n'est pas au rendez-vous, tant pis, je me contente de ce que j'ai, un bien-être, une amélioration incontestable par rapport à l'état d'avant la prise. ça je l'ai avec mon tso, et j'y tiens. Je vous souhaite de trouver une solution qui vous convienne comme j'ai trouvé la mienne. Je vous embrasse tous.

Dernière modification par Caïn (24 juillet 2017 à  15:01)

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J'adote ces réflexions! /Syam

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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PsyAgentDouble femme
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Et on ne pourra jamais expliqué à une non - mère ce que c'est que d'être mère !
Perso j'ai perdu un enfant alors qu'il était à peine vivant légalement. Je n'ose pas imaginer ma douleur si j'avais perdu cet enfant 15 ans plus tard alors qu'il a un nom, une identité, une odeur, etc...
Je préfère encore vivre une vie entière de sevrage plutôt que cette douleur là.
La mère de Pauline se culpabilise depuis qu'elle est enceinte parce sur c'est ce qu'on fait ! On a pas mangé comme il faut, on aurait dû pas abuser du bouton poussoir de la péridurale, on devrait produire plus de lait, être plus souriante, plus aimante, plus empathique, etc....
Elle aussi a la droit à sa souffrance morale, à être défoncée au xanax ou autre pendant que sa gosse perd les pédales...
Elle se réveille et le sevrage est méchamment dur !
Elle a du refaire 15 fois sa vie dans sa tête en changeant si ou ça, elle doit revivre la dernière dispute en permanence.
Nous on fait des trucs désespérés...on vole, on fouille dans les pharmacies des copains, on boit, on insiste à la pharmacie, etc...
Ba elle elle fait ça...c'est son désespoir face à sa douleur...

Et les deux gamins c'est pas des champions, merci bien, c'est des enfants ! Ils en avaient probablement rien à foutre de vivre ou mourir parce qu'ils avaient 15 ans. Moi à 15 ans je suis montée dans la voiture un inconnu juste parce qu'il m'avait fait un compliment et que j'en avais pas reçu depuis 10 ans!!! Je savais ce qui allait se passer mais j'en avais rien à foutre. Je voulais finir ma vie avec un type qui s'intéressait à moi plutôt que 60 ans plus tard seule et malheureusement!!!
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Tout juste! Ce ne sont que des enfants

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Laguêpe femme
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Syam a écrit

Gulz : "Bonjour, perso par chez moi aucune pharmacie n'a accepté de m'en vendre, du coup je suis passé au tramadol.skenan des dealos & un peu de rabla par dessus le marché"

On a sur PA un petit échantillon représentatif des personnes qui étaient dépendantes de la codéine en vente sans ordonnance dans les pharmacies.

J'ai prédit dès le départ ce qui se passerait, parmi ces personnes la codéine est nous le constatons remplacée majoritairement par tout ce qui peut s'acheter sans avoir besoin d'avouer la dépendance.
- Alcool (qui ne remplace qu'à moitié voire même ne remplace pas mais fait taire le problème).
Il est à noter que ce ne sera pas juste pour les jours de manque physique, ça remplacera une dépendance physique par une autre et débouchera sur l'alcoolisme.
- Médicaments obtenus "comme on peut" : au mieux de la codéine mais on voit à quel point les médecins préfèrent contre toute logique prescrire des choses plus dangereuses (tramadol, benzo, AD etc)
- Produits obtenus illégalement : héroïne de rue, skenan, au mieux codéine mais le plus souvent n'importe quoi qu'on peut trouver.
- Une partie va se diriger vers un TSO, dans notre échantillon elle est surreprésentée parce que nous connaissons bien le problème sur PA et avons exposé de façon honnête les avantages du TSO et surtout expliqué de façon honnête la gravité du sevrage sec.
- Des sevrages secs dont on sait qu'une petite partie va fonctionner, tous ceux qui échouent partiront vers une des autres options ci-dessus.
- Dans tous les cas une augmentation d'autres comportements à risques (comme la cigarette, un excès de junk food) et divers problèmes personnels (cette situation mènera sans doute à des ruptures par exemple).

L'impact comparatif sur la santé des divers choix sont presque tous plus dangereux pour la santé que l'était la codéine. Je rappelle par exemple l'hécatombe en France due à la consommation d'alcool, la mesure pour mettre la codéine sous prescription va causer à court terme des accidents de voiture qui auraient pu être évités, mais surtout à long terme toutes les maladies mortelles de l'alcoolisme. Pratiquement personne ne meurt de son addiction à la codéine, mais presque tous les alcooliques meurent de leur alcoolisme.

Tout se passe comme je l'avais anticipé et il clair que cette mauvaise règlementation sera responsable de nombreux décès à court, moyen et long terme. Mais bien entendu ce sera la faute de l'alcool, de l'héroïne, de la dépression... jamais de la loi.

Gulz : "pas envi de prendre de TSO"

Comprends-tu que tu es en train de mettre ta vie en danger, un danger bien réel, concret, celui de mourir... Juste parce que tu n'as pas envie de prendre un TSO?

Il est pas question pour moi de juger de ton choix. Si tu veux partir vers l'héroïne, je ne vais pas te faire la morale, chacun doit suivre son chemin. Par contre j'ai peur qu'en l'état ton choix soit fait sur un coup de tête émotionnel et pas sur une observation rationnelle de la situation. J'ai peur que tu sous-estimes les risques. Et que tu sous-estimes aussi les bienfaits du TSO.

Note que si tu survis à l'usage d'héroïne de rue (qui ne tue pas aussi souvent qu'on voudrait le faire croire pourvu de respecter avec soin les principes de RDR qu'on explique sur Psychoactif, mais encore faut-il se renseigner et appliquer de façon très sérieuse et les personnes comme toi, nouvelles là-dedans sont les plus exposées au danger) alors on peut prédire presque à coup sûr que ta consommation va augmenter et qu'un jour tu auras des difficultés pour t'approvisionner (pour raisons financières, légales ou simplement parce qu'on n'en trouve pas tout le temps et partout) ce qui risque de toutes façons de te mener à un TSO. La plupart des "junkies" modernes (qui n'ont souvent rien du cliché des junkies) s'en sortent mieux que leurs ainés des années 80 parce qu'ils ont presque tous un TSO pour être bien quand ils n'ont pas de came.
Conclusion tu es peut-être en train de te diriger vers un gros TSO pour éviter un petit TSO.

Quel que soit ton choix on est là pour t'aider à prendre le moins de risque dans la mise en pratique, pas pour juger ton choix.

Flex : "Je peux en effet accepté ce sevrage "forcé" mais je ne pense pas tenir physiquement et psychologiquement. Je souhaiterai descendre à 1 ou 2 bouteilles par semaines. Malheureusement je n'ai aucun moyen de me procurer de l'Euphon
J'ai cherché sur internet partout, et j'ai peur que cette envie brusque me pousse à vouloir voler ou meme falsifier des ordonnances, l'envie est trop forte..."

Il existe des tas de façons de se procurer de la codéine de façon illégales assez simplement. Comme les pharmacies en ligne basées dans des pays où la codéine n'est pas sous ordonnance par exemple. Néanmoins le forum Psychoactif n'a pas pour mission d'aider ou même d'encourager à faire des choses illégales. D'autre part un suivi médical est une bonne chose. Donc tu ne trouveras ici aucune information pour t'aider à faire des choses illégales. si tu le fais, c'est à tes risques et périls et sans notre aide, par contre quelle que soit la façon dont tu te procures les produits, on peut te conseiller pour les consommer à moindre risque.

Bref je ne saurais que t'encourager à consulter un médecin compétent et capable de te prescrire ce dont tu as besoin.
La première chose que tu as besoin c'est de comprendre que ton besoin ce n'est pas l'Euphon. C'est son principe actif : la codéine. Elle existe sous de nombreuses nombreuses autres formes.
Tu trouveras toutes les informations sur le forum. Dès lors que tu connaitras ces nombreuses formes il sera beaucoup moins difficile d'en obtenir une, sois certains que l'effet de la codéine ne change pas selon si elle est en sirop violet, en comprimé rouge ou en gélule blanche. Il faut juste éviter que la spécialité contienne d'autres produits inutiles ou néfastes, en particulier le paracétamol (ou alors il faut apprendre à l'enlever).

Les options :

(1) C'est pas facile mais il n'est pas exclu qu'un médecin accepte de prescrire de la codéine ou de la dihydrocodéine/DHC sos prétexte de douleur ou même de TSO. Pour la codéine, padéryl, tussipax, néocodion et plein d'autres existent en comprimés, sirop etc. Il m'est déjà arrivé de me faire prescrire 2cp de padéryl 4x/j pendant un mois pour des douleurs par exemple. Ce n'est pas l'AMM mais c'est possible de le prescrire pour la douleur quand même, dans mon cas j'avais expliqué que je ne supporte pas le paracétamol. Je ne te dis pas de mentir, moi je n'avais pas menti, je n'aime pas mentir. Mais j'admets que dans certains cas il est légitime de mentir, c'est à voir en ton âme et conscience. Pour la DHC le Dicodin est idéal, 2cp équivalent à une grosse dose d'euphon. C'est prescrit pour des douleurs et ça contient pas de paracétamol.

(2) Consulter un CSAPA et demander un traitement du substitution (TSO). En premier lieu la buprénorphine. Il n'y a aucune raison qu'il te soit refusé ce traitement, il suffit d'être dépendant aux opiacés pour pouvoir en bénéficier sans autre justification particulière, sans avoir à rendre de compte ou faire de mea culpa. Normalement il est prescrit sans jugement et sans complication (si on tombe sur un mauvais docteur qui fait la morale on s'en fiche on le laisse parler ondit qu'on a besoin d'opiacés et on a son traitement quand même). Ce traitement peut être donné anonymement et gratuitement si c'est au CSAPA, ou bien prescrit et récupéré en pharmacie avec la carte vitale ou sans.
Et même si l'euphorie est moindre par rapport à ta bouteille d'Euphon, c'est un traitement qui risque de te donner une certaine satisfaction. Que tu pourras utiliser comme tu le souhaites, comme par exemple 3 fois par semaine. Il y a des précautions d'usages etc qui te seront expliquées. On peut à terme si on veut mettre fin à cette consommation en programmant une baisse progressive des doses. Si le TSO buprénorphine échoue, il existe d'autres options, mais on va pas développer ici car il n'y a pas de raison.

(3) Obtenir illégalement les produits. On n'en parlera pas parce que je ne peux pas décemment conseiller ce genre de choses. Surtout que les manières légales sont efficaces. On a la chance en France de pouvoir bénéficier de TSO. Ce serait de la mauvaise foi de prétendre qu'on est laissés à l'abandon, et de nier que le TSO résout la plupart des problèmes efficacement. Donc il me semble qu'il n'y a pas de raison de vouloir obtenir des produits illégalement.

(4) Le sevrage sec et ne plus consommer. On en a longuement parlé, le sevrage sec est dangereux pour une personne dépendante, et peut mener à des choses bien plus graves que la consommation de codéine. Néanmoins il doit être mentionné parce que certaines personnes s'en sortent satisfaites.

Apparemment ton objectif est de continuer à profiter régulièrement des plaisirs opiacés ou bien de te sevrer.

Comme on a déjà largement abordé les bonnes façons de se sevrer (je t'invite à lire le fil de discussion), je passe à l'exploration de l'autre hypothèse : continuer à prendre du plaisir avec les opiacés.

[Voir mon message suivant pour le GUIDE]

Je continue avec les questions suivantes un peu plus tard!

Je lis tes post avec attention, je suis suprise de ta "pub" pour le bubrébrenompthine;  le penses que cest une bnne idée au tout début du sevrage, genre in a plus rien, las pharmaciens ne veulent rien entendre etc.

Vu la dare de l'arrété  on a été très nombreux à devoir se sevrer brutalement (putain que c’était dur !!!);

Bon là c'est mon cas, je le précise bien ! ne suivez pas mon exemple !  J' ai du appeler la nuit SOS médecin et rieb ne m'a soulagée des symptômes de manque. Aujourd’hui ca va à peu près mieux j'ai dormi 4h !!! au bout de 8 JOURS !!!  mon valium esr sur ma table de chevet et je n 'en ai pas encore pris ! Pas un!!!!!  un peu d’ibuprofène car je suis  percluse de courbatures ! et j'essaie de bie manger.

Mais je suis inquiète car le rdv chez l addicto est prévu le 14/08 et j'ai peur de recommencer à faire n'importe quoi d'ici là, sutout la nuit !! .  Si vous pouviez me conseiller  !!!

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Irish13 homme
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Hello,

Je ne sais pas si vous le savez où si cela va vous aider mais j'ai réussi à trouver une pharma en ligne ou ils vendent du novacetol sans soucie... Je viens passer commande pour une boîte pour mes mots de tête.

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carmen femme
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Néo j'ai été très émue par ton post.

J'ail'impression de me voir dans toute ton histoire. Merci

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Laguêpe femme
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Fredfenriz a écrit

Salut. Une question simple que je me pose depuis hier et que je pose à tout le monde ici. Anciens usagers, en sevrage ou encore sous codéine: étiez/êtes vous en contact avec d'autres usagers de codéine? Partagiez vous vos expériences?

Moi, à part ma mère qui en prend très occasionnellement, une brève copine qui en prenait très peu aussi et un petit vieux que je connaissais à qui j'en ai brièvement parlé une fois, jamais en 10 ans.

Inutile d'ouvrir un fil pour ça. Merci si vous répondez.

Exa, j'ai dit dès mon premier post que je ne dirai rien sur Pauline et sa maman (en en pensant pas moins...), je tomberai bien bas et ce serait contraire à l'honneur. On a pas besoin d'écrire ce genre de chose. Vu le métier de cette mère et du père, la vérité sortira un jour toute seule. On le sait tous. Je ne te blâme pas, je précise, je dis juste mon ressenti.

Amicalement, Fredfenrizzzzzz

J'ai commencé à en prendre, suite à une extraction de dents de sagesse ma^choire du bas qui a été tres difficile, le dentiste ne m'avais prescrit que du doliprane...  le pharmacien m'a donné des boites  de codo liprane paracétamol ça m' a plus soulagée.

Ensuite , j'ai eu des très gros problèmes perso (presque un truc post traumatique je ne sais plus comment on dit et à qui je n'en ai jamais parlé à personne). Et une amie qui croyait bien faire,  à qui je me plaignais de ne pas dormir  à cause de mes idées noires m 'a conseillé le codoliprane :"tu verras ça t'aider à dormir, tu penses plus qu'à des choses cool et le lendemain tu es en pleine forme pour aller taffer ".

Effectivement c'est bien ce qui c'est passé!  Mais mes problèmes ont empiré de plus en plus, je n'avais plus de solutions...etc  Donc j'ai augmenté les doses et au bout de 6 ans j'en étais à 2 à 4 boites par jour !!  je dois avoir un foie exceptionnel!!!...  Bon je ois faire les analyses !  je flippe un pei !

donc le sevrage, je vous raconte pas a été très brutal, heureusement j(ai rencontré, contrairement à certains ici, des toubibs formidables pourtant pas très informés ... Pourtant avec les moyens du bord sans opiacés ils m'ont empêché de le jeter par la fenêtre tellement mes jambes me faisiaent souffrit ! Encore merci à eux (SOS Yvelines).

Ce matin je n'ai pris qu'un valium et mes jambes restent sagement l'une à côté de l'autre sans bouger !! ouf !  Me reste à attendre le rdv avec l'addictologue du cspa  le14 /08  et on verra si il arrive à me sauver et a m'aider à Retrouver la vie un peu plus ou un peu moins merdique § bon je ne suis pas Baudelaire lol .

Si il y a des gens qui veulent discuter avec moi ...  on ne sait jamais .  J'ai déjà animé des forums sur le sujet des divorces conflictuels  !  J'ai fait ça pendant  ans !

Mais là c'est moi qui, autant que vous, qui va mal  !

Bien à vous !! n'oubliez pas les 3l d'eau /jour , la vit C et les bananes !!! :)

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carmen femme
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Salut
je suis nouvelle sur ce site mais pas nouvelle dans la consommation de codéine.

Je suis mère de 3 enfant et j'ai 32 ans. J'ai commencé la codéine à l'age 24 ans à cause de migraines.
Mon médecin généraliste m'en prescrit et depuis la seule fois ou j'ai pu m'en passer sur un longue période c'était pendant la grosse de mon 3 ème enfant.
Il m'a prescrit sur une durée de 3 ans 6 boites de codéines par mois renouvelable.

J'étais mère au foyer( un changement pour une personne qui était active avant d'avoir des enfants) c'était difficile. La codéine m'aidait avec la douleur et m'aidait à me supporter. Mais très vite j'ai commencé à aller voir un autre médecin car ma consommation a augmentait soit é boites par jours de dafalgan codéines.

J'en suis arrivée a prendre 3 boites par jour.
j'ai fini par faire une dépression et plusieurs tentatives de suicides et j'ai fini en hôpital psychiatrique.

Mafamille a décidé que je devais vivre avec eux et donc quitter ma région ce qui m'a obligé à me sevrer. Mais quelques mois plus tard j'ai replongé car j'ai eu accès au codoli sans ordonnance et de plus je me retrouvais sans maris et avec 3 enfants . Et depuis j'alterne entre codéine avec ordonnance et codoloprane sans ordonnance sauf que je ne peux plus en avoir en pharmacie sans ordonnance etdonc j'ai décidé depuis vendredi dernier d'arrêter totalement.

Le problème c'est que je ne me sens pas assez forte pour tenir . J'aimerai avoir des conseils surtout que je ne peux pas en parler à mon entourage ils ne comprennent pas et je ne veux pas leur faire revivre l'enfer .
merci

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Laguêpe femme
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Bernard33 a écrit

Je pense que c'est trop rapide, mais ya des costauds qui vont mieu(iks) d'e(iks) pliquer
Samedi 22, c'a fai t huit jours que je suis en clebard...
j'ai attendu le dernier moment pour aller a la pharmacie de mon village...et courage: merde ,elle ferme a 18h
je dis: je vais faire un tour...je vais a la ville ,pas loin et je passe en revue toutes les pharmacies (mentalement).
ok, celle la, mais je suis trop nerveu(iks) alors je bois une biere...
je deballe mon discours, simple, vrai, mais ma voi(iks) me trahis, je tremble, je n'ai pas vu de codeine depuis le 13...
le mec me dit : je comprends, je comprends ça...
je repars et je sens bien la boite dans ma poche arriere...voiture..
et je réalise alors du haut de mes 66 ans: je pleure comme un gamin

eh ben écoute, si tu veux on peut s'entraider e MP (j'ai 53 ans et suis une femme, en toiut bien tout honneur :).

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PsyAgentDouble femme
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" ma famille à décidé que je devais" quelque soit la fin de cette phrase, elle montre bien le problème...
T'as 32 ans! Je te suggère de faire un arbre généalogique et de pointer du doigt les " fous" de ta famille. Chaque fois qu'ils t'infantiliseront, te jugeront, prendront des décisions à te place, dis leur bien que les troubles psychiatriques, les dépressions, les dépendances, ont une origine héréditaire et génétique. Tu conclues par " par conséquent VOUS êtes responsables!"
En tant normal je prone la libre parole et la communication directe mais dans ton cas je ne pense pas que tu devrais leur en parler. Non pas que tu leur a fait subir quelque chose mais bien parce que j'ai peur qu'ils s'en servent pour te faire subir quelque chose.
Essai de trouver un médecin que ta famille ne connait pas... voir ça aux urgences ou au Sami
Et vois s'ils peuvent faire garder tes enfants, qu'ils servent à quelque chose...

Dernière modification par PsyAgentDouble (23 juillet 2017 à  15:12)


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PsyAgentDouble femme
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En fait pour Carmen et tous les autres et moi aussi:

Les troubles psychiques sont divisés en deux grosses catégories:
- les dérèglements neuropsychologique: dépression d'origine génétique, psychoses, predisposition à la dépendance ( on accroche plus vite qu'un autre) trouble du spectre autistique...
- les troubles du comportement : comportement qui paraît inadapté mais qui en réalité est adapté à des circonstances ou un environnement toxique ( victime d'abus, présence de pervers narcissique dans son entourage, famille trop exigeante, succession d'événements dramatiques, douleurs chroniques....ce qui entraînent dépendance psychologique, dépression, trouble alimentaire, cleptomanie,fabulation, suicide, trouble de l'humeur, etc......

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carmen femme
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Merci à toi

En effet je ne peux pas compter sur eux(ma famille).  Je vais voir un médecin demain mais je ne sais pas si je dois lui dire qu'il me faut un traitement de substitution ou si je lui dis que je veux diminuer les doses petit à petit.
En tout cas je vais passer une salle nuit. Je suis en train de faire à manger ça m'occupe après j'ai rien au programme. J'ai mal aux jambes, des tremblements aux mains ,je suis crevée, j’arrête pas de bailler.
J'ai déjà fouillé toute ma chambre à la recherche d' un comprimé de codéine que j'aurai oublié rien.
heureusement j'ai la clope.

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Laguêpe femme
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carmen a écrit

Salut
je suis nouvelle sur ce site mais pas nouvelle dans la consommation de codéine.

Je suis mère de 3 enfant et j'ai 32 ans. J'ai commencé la codéine à l'age 24 ans à cause de migraines.
Mon médecin généraliste m'en prescrit et depuis la seule fois ou j'ai pu m'en passer sur un longue période c'était pendant la grosse de mon 3 ème enfant.
Il m'a prescrit sur une durée de 3 ans 6 boites de codéines par mois renouvelable.

J'étais mère au foyer( un changement pour une personne qui était active avant d'avoir des enfants) c'était difficile. La codéine m'aidait avec la douleur et m'aidait à me supporter. Mais très vite j'ai commencé à aller voir un autre médecin car ma consommation a augmentait soit é boites par jours de dafalgan codéines.

J'en suis arrivée a prendre 3 boites par jour.
j'ai fini par faire une dépression et plusieurs tentatives de suicides et j'ai fini en hôpital psychiatrique.

Mafamille a décidé que je devais vivre avec eux et donc quitter ma région ce qui m'a obligé à me sevrer. Mais quelques mois plus tard j'ai replongé car j'ai eu accès au codoli sans ordonnance et de plus je me retrouvais sans maris et avec 3 enfants . Et depuis j'alterne entre codéine avec ordonnance et codoloprane sans ordonnance sauf que je ne peux plus en avoir en pharmacie sans ordonnance etdonc j'ai décidé depuis vendredi dernier d'arrêter totalement.

Le problème c'est que je ne me sens pas assez forte pour tenir . J'aimerai avoir des conseils surtout que je ne peux pas en parler à mon entourage ils ne comprennent pas et je ne veux pas leur faire revivre l'enfer .
merci

.

C est bizarrz ce que tu racontes, en 6 pers ne s'ets rendu compte de rien ! enfin je crois   biz à toi couage !

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PsyAgentDouble femme
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Ça fait une semaine que je suis en sevrage alors que j'accueille ma belle-mère à la maison. Mon copain m'a sorti aujourd'hui " dis donc cette migraine elle dure ma pauvre"
Plus on est proche d'une personne moins on voit les choses

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Laguêpe femme
Psycho junior
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PsyAgentDouble a écrit

" ma famille à décidé que je devais" quelque soit la fin de cette phrase, elle montre bien le problème...
T'as 32 ans! Je te suggère de faire un arbre généalogique et de pointer du doigt les " fous" de ta famille. Chaque fois qu'ils t'infantiliseront, te jugeront, prendront des décisions à te place, dis leur bien que les troubles psychiatriques, les dépressions, les dépendances, ont une origine héréditaire et génétique. Tu conclues par " par conséquent VOUS êtes responsables!"
En tant normal je prone la libre parole et la communication directe mais dans ton cas je ne pense pas que tu devrais leur en parler. Non pas que tu leur a fait subir quelque chose mais bien parce que j'ai peur qu'ils s'en servent pour te faire subir quelque chose.
Essai de trouver un médecin que ta famille ne connait pas... voir ça aux urgences ou au Sami
Et vois s'ils peuvent faire garder tes enfants, qu'ils servent à quelque chose...

Je suis entierement d'accord ! même les "amis" je m'en méfierais, si ils ne connaissent pas le truc de l addiction aux opiacéees, ils ne peuvent pas comprendre et aggraver ton moral....

cause ici avec des inconnus !

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Laguêpe femme
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402 messages

carmen a écrit

Merci à toi

En effet je ne peux pas compter sur eux(ma famille).  Je vais voir un médecin demain mais je ne sais pas si je dois lui dire qu'il me faut un traitement de substitution ou si je lui dis que je veux diminuer les doses petit à petit.
En tout cas je vais passer une salle nuit. Je suis en train de faire à manger ça m'occupe après j'ai rien au programme. J'ai mal aux jambes, des tremblements aux mains ,je suis crevée, j’arrête pas de bailler.
J'ai déjà fouillé toute ma chambre à la recherche d' un comprimé de codéine que j'aurai oublié rien.
heureusement j'ai la clope.

TU NE luis rien  tu commences par le debut de ton histoire, tu nr mens pas, tu n'as pas honte et si tu le souhaites tu viens nous raconter.  j' ai reperé sur ce site es pers tres competentes !! je dis ç, je ne dis rien!!

allez courage  on est là !

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Codeiman homme
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salut ...
pourquoi les personnes même intimes devrais sans rendre compte ..!
alors qu'on est bien.!
ma compagne idem ça lui passe au-dessus de la tête ,  j'ai pas encore vraiment fait de sevrage à part 2 jours ou j'ai été pris par l'illusion du médecin
mais si je dois faire un sevrage sec , je ferai fiction d'une grippe..!

prenez soin de vous personne ne le fera mieux que vous.....

Dernière modification par Codeiman (23 juillet 2017 à  17:05)


«"J'avance au feeling"....»

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Bernard33 homme
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36 messages
Carmen,
si tu veu(iks) qu'il t'aide, sois sincère, parle lui avec ton coeur, de ta vie, de tes douleurs...
la verité soulève l'émotion...c'est le moteur de l'entraide
laguepe
merci de tout coeur de cette main tendue...ma femme est jalouse, mais jalouse. et je l'aime

Dernière modification par Bernard33 (23 juillet 2017 à  17:03)

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carmen femme
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7 messages
MERCI A TOUS

ma famille pense que ce sont des migraines et j'ai même vu un neurologue qui m'a dit: " oh vous allez vivre avec ça toute votre vie. Il faudra probablement prendre des médicaments toute vote vie"  Donc mon entourage est habitué à mes sautes d'humeur (quand je n'ai plus de codéine) et à mes fatigues.

Le truc c'est que j'ai honte mais j'essaie de me motiver aux max pour demain et de ne pas montrer à mes enfants que ça ne va pas même s'ils on remarqué que j'ai froid

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PsyAgentDouble femme
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Oh oui le froid....
Mais ta famille peut pas garder tes enfants pour une semaine ? En urgence ? Ça sert à quoi qu'ils ont décidé que tu devais tout quitter pour aller chez eux?

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coddeine homme
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Et bonjour...

PsyAgentDouble a écrit

Non pas que tu leur a fait subir quelque chose mais bien parce que j'ai peur qu'ils s'en servent pour te faire subir quelque chose.

Je crois que tu viens de résumer en une phrase toute la problématique sociale associée à la consommation de stupéfiants ! Ca fonctionne tout pareil avec n'importe quel choix de vie "non-standard, d'ailleurs.

Pour ta mère, ça m'a foutu les boules... Des baffes dans la tronche et attaché à un radiateur du bâtiment "malades dangereux" ! Pour la méthode Mascarpone, j'y ajouterai un bon gros neuroleptique bien baveux, histoire de lui montrer ça aussi, en passant. Et fin de cure à la Naloxone !
N'oublies pas que même pétrie de culpabilités, tu reste une Psy, tu peux aller lui faire la leçon (pertinente en prime), gros yeux fachés, sourcils froncés sur la maltraitance. Le tout c'est d'y croire, d'incarner le personnage. Je suis sûr qu'il repartirait en rampant comme un merde jusqu'à son ordonnancier...

Aaaaah, les dents... Ca m'fait mal rien qu'd'y penser...
Et le froid, que tu as l'impression de porter en toi...

@Laguêpe
Essaye de ne pas trop forcer sur les benzos, même si je connais bien l'illusion (à mon sens) du bien que le Valiouf peut faire, j'ai l'impression de suivre les vagues de tes prises au nombre de lettres manquantes ou dans le désordre de tes posts... Ca marche un peu, on force la dose et... Je t'embrasse fort, ne pense pas que je secoue l'index, ça m'inquiète, c'est tout...

Des nouvelles d'Everwaen ? How'a you ?...

@Fredfenriz
Effectivement, c'est typiquement quelque chose qu'on cache. On sait trrrès bien que 9 personnes sur 10 vous rayeraient de leur vie une fois la conversation terminée. Pour ma part, je n'en ai parlé qu'à des amis chers, triés sur le volet, dont je savait que même s'ils seraient "embêtés" par la nouvelle, l'accepteraient par amitié, par compréhension et pour voir qu'ils n'avaient rien vu, donc que je n'étais pas susceptible d'aller voler leur mémé. [un peu alambiquée, cette phrase]
Certains consomment pleins de trucs, mais les opiacés, c'est presque ce que tu pourrais faire de pire avant de commencer à manger des petits chats vivants...

Je vous embrasse tous, lo siento grave...

Dernière modification par coddeine (23 juillet 2017 à  18:46)


Emplacement réservé à un aphorisme incroyable de finesse qui décrit tellement bien la profondeur de mon être...

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PsyAgentDouble femme
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473 messages
Ouais nan mais manger des petits chats c'est quand même extrême....perso je ne le fait que très rarement, seulement quand y a plus de chocolat.

Sinon j'ai retrouvé un cachet de klipal, qui date un peu....
J'ai craqué à 13h30 et l'effet dure toujours...il est limite handicapant...ça me rend toute molle et nauséeuse...
D'après mes souvenirs c'est quand on arrive à la fin du sevrage, que c'est la dernière prise forcée par la douleur... vous pouvez confirmer ?

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Laguêpe femme
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Codeiman a écrit

salut ...
pourquoi les personnes même intimes devrais sans rendre compte ..!
alors qu'on est bien.!
ma compagne idem ça lui passe au-dessus de la tête ,  j'ai pas encore vraiment fait de sevrage à part 2 jours ou j'ai été pris par l'illusion du médecin
mais si je dois faire un sevrage sec , je ferai fiction d'une grippe..!

prenez soin de vous personne ne le fera mieux que vous.....

fais gaffe aux symptomes:  munis toi e loperamide(
apres chaque selle liquid) puis tu diminues, avales des sachets de smecta, bouffes des bananes, de la vit C le matin et de l ibuprophene pour les douleurs.  Y a les tisanes aussi mais sutout 3 l de flotte et surtout pas d'alcool;

yout ces conseils bien syr sous le controle de plus diplomés que moi !!!!   sos medecins peut te prescrire du valium, ca aide ub peu mais bon


courage

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Silmarien femme
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Tellement de témoignages, dont pas mal qui mettent vraiment en rogne mad.

Re les gens! Histoire de fournir un peu plus le dossier des "anciens codéinomanes forcés de passer à un TSO à cause de l'ârrêté' : je prenais dans les 400mg de codéine par jour, j'ai rencontré mon addictologue pour la première fois, il m'a mise à 2mg de subutex par jour (il voulait au début me mettre au Dicodin - chose que j'espérais vivement pour être honnête -  mais on a pas pu parce qu'il y aurait apparemment une limite de prescription de 2cp/prise donc ça aurait pas été assez.. roll. punaise, la rage), ça fonctionne bien (même un peu trop fort peut-être)... ça comble relativement bien les symptômes du manque et y a définitivement un effet opiacé assez long.

Le souci pour moi, c'est que ça me donne une gerbe horrible, qui dure TOUTE LA JOURNEE après la prise. Je peux rien avaler sinon la nausée insidieuse de chaque prise augmente à fond et je gerbe tout ce que j'ai avalé.
Hey, d'un côte, j'ai beaucoup de poids à perdre donc ça devrait être "cool", mais en fait non, c'est horrible. J'ai rien pu avaler sans le régurgiter après depuis près d'une semaine, et j'ai constamment cette pu*ain de nausée. J'ai essayé de prendre un demi comprimé à la place du comprimé entier (donc 1 mg de subu, à la place des 2mg) en me disant que c'était peut-être la dose qui était trop importante, eh bien c'était très limite niveau soulagement des symptômes de manque tout en ayant toujours la même nausée, donc non. Je vais voir encore quelque jours si ça dure, mais si c'est le cas, je pense pas pouvoir continuer à en prendre hmm . Du coup je suis un peu perdue. Peut-être que je pourrai switcher sur le Dicodin et tenter le coup, même si les doses seront trop basses, je verrai avec lui j'imagine hmm .

Dernière modification par Silmarien (23 juillet 2017 à  18:09)

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