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Dernière heure de gloire pour la codéine?

Neoneant a écrit

L'ordonnance date du 27 juillet. donc de plus de 10 jours... Est ce que ça peut paraître encore plus louche ?

Question  : est ce qu'il est possible de me rendre â une autre pharmacie et de prendre le risque (bien sur sans présenter la carte) ou est ce que toutes les pharmacies sont reliées entre elles ?

et la jouer au culot si pris en flag et on me dit, mais vous l'avez présentée la semaine dernière à la pharmacie de... Et dire, ah mais je crois qu'on s'est mal compris, c'est pour renouveler le flector, le gel antalgique, vous voyez j'ai une sciatique.

Je suis prêt à le faire mais encore capable d'attendre une réponse...

Heureusement la nuit porte conseil.

Merci aux connaisseurs !

bonjour,
au niveau de la pharmacie pas de probleme, s'il n'y a pas de DP on peut présenter la carte vitale, s'il ya un DP présenter une attestation de droit papier pour avoir quand même le tiers payant, si vous ne savez pas si vous avez le DP, entrez dans une autre pharmacie avant et demandez  si vous avez un DP en présentant votre carte vitale, le seul truc qui peut paraitre louche c'est l'ancienneté de l'ordonnance car quelqu'un qui sort de chez le médecin avec de tels médicaments c'est qu'il en a besoin de suite , mais le pharmacien n'a aucune raison de refuser
par contre ça peut tilter au niveau de la secu deux ordo identiques datées du même jour  effectuées sur deux pharmacies differentes, mais il faudrait que le phénomène se répète, sur une fois ça bougera pas

Mwé...Ca c'est la théorie...Pardonne moi, mais 35 années sous opis non stop et franchement, je pétais la forme...Le seul moment où j'en ai chié c'est quand j'ai arrété....Et depuis, même si j'en suis arrivé au même point (le bonheur en moins, sans) je ne me sens ni mieux , ni moins bien...

Je l'ai vu passer sur le forum je sais plus où. Ils ne parlent que des jeunes qui veulent s'éclater...pas de nous

Spoiler  : victoire. pour ceux qui veulent sauter le préambule et passer directement au dénouement  mission pharmacie  code name "piège à cons" (un glorieux hommage pour les connaisseurs)  jusqu'à la partie trip report (en majuscule, 5 secondes de roulement plus bas)

@PAD, pour ses conseils de manipulation et de dérivation, probablement le contact quasi quotidien avec ta tarée (si c'est politiquement correct d'utiliser ce terme) de chef t'ont permis d'exercer des techniques de guérilla héritées du front national de libération du Vietnam (pour faire court on ne peut plus dire Vietcong car c'est péjoratif et incorrect, un groupe canadien en à fait les frais, la communauté canadovietnamienne ou vietnamocanadienne est très sensible - FNLV donc, dommage j'aime faire long)  spécialistes dans l'art de ne pas attaquer de front (sauf une fois, tragique erreur stratégique). Donc pratiquer l'art du "piège à cons" du FNLV ...  c'est très scientifique cette notion, historiquement correcte et ce n'est pas un gag, et je crois que contre tous les cons maillons des tenants de la chaîne de l'arrêté, chaîne qui malheureusement n'en finit pas de s'allonger, maillons qui n'en finissent pas de s'ajouter, les piéger est une réaction saine - à condition toutefois de rester poli, courtois et charmant devant eux et d'éviter de déplier sa guillotine portative et surtout de s'en servir. Rester dans la démarche de la résistance passive mais néanmoins active... Tant qu'on sait se retenir on est encore équilibriste sur le fil mince, très mince entre éthique de la survie en milieu hostile et carnage généralisé. Si seulement je savais vomir sur commande parfois sur ces gens, mais je n'ai pas encore appris cet art martial digne des grands maitres.  

@exa pour sa remarque concernant l'absence de compassion de certains pharmaciens quand tu es en crise et que tu portes tous les stigmates de la souffrance... Effectivement plus tu parais en chier plus il y a de l'acharnement contre toi, c'est le mécanisme classique de la cruauté ordinaire... Les poules font de même... Pour aucune raison un jour une poule donne un coup de bec à une autre poule, puis une autre poule fait de même sur la pauvre première poule, et ainsi de suite, sans raison toutes les poules du poulailler font de même jusqu'à ce que la pauvre poule becquetée, déplumée, périsse... L'homme est pareil... Ça aussi ce n'est pas un gag, c'est sérieux et véridique, les fermiers et les psychanalystes - si rarement les deux vont ensembles que c'en est jouissif (oui, fermiers et surtout Yves Prigent peuvent témoigner). Donc depuis le 13, malgré la réduction radicale de moitié (j'avais du augmenter les doses comme par hasard deux semaines avant pour un enchaînement de tendinites cervicales (donc migraines) suivie de sciatique magnifique, j'ai appris à me rendre de plus en plus présentable, me couper la barbe pour ne plus avoir l'air d'un terroriste moderne, d'un révolutionnaire castriste (qui aurait pu être victime du complot le plus ridicule de l'histoire du monde : lui administrer une substance par la voie cigaro-orale pour lui faire perdre son broussailleux système pileux... Est ce un canular de propagande qui a la vie dure ou une réalité historique ? ) Bref la barbe fournie n'étant plus de mise, réduisons là comme un hipster (quelle honte !), coiffons nous (non mais quelle cocotte !) habillons nous le plus proprement possible (les derniers vêtements de secours des grandes occasions du malheur). Et avant chaque pharmacie, 5 minutes de méditation profonde, d'abord pour reprendre son souffle car bizarrement on est très fatigué et on transpire beaucoup. Et surtout, surtout, pendant ce temps de préparation se forcer â sourire comme un idiot (alors que d'habitude on a une tronche de photo d'identité ou le sourire est un délit à l'image des cons sérieux et des sérieux cons maîtres de la fausse république. Et bizarrement ce sourire forcé pendant 5 minutes produit quelque chose de singulier, de pure physiologie, d'abord ça exerce les muscles du visage  qui n'ont plus l'habitude, et puis ça les crampe un peu et c'est parfait... On commence même à croire qu'on est heureux... Les zygomatiques ont pris le pli. Ça y est, ça veut dire qu'on est prêt. Après 60 pharmacies en trois jours, le 15, 17 et 18 juillet, 45 refus, le métier de la fausseté commence à rentrer. On pourrait presque être un homme politique. Ça doit être aussi comme ça qu'ils sont coachés à tromper leur monde.

TRIP REPORT
Donc le moment tant attendu (si certains s'y intéressent encore, et n'ont pas abandonné l'espoir d'un truc rigolo à lire ou tragique ou rassurant, ou inquiétant, ou passer le temps, mais là décidément c'est trop long et pas marrant du tout, où il veut en venir le néonéant ?)
L'arrivée à la pharmacie pour renouveler une ordonnance, "le piège à con est amorcé" ... Mais le piégeur peut se retrouver le piégé... Et en dépit du trac maintenir la pratique "respiration 5 minutes + 5 minutes de sourire de fou" comme le cliché politiquement pas correct de l'idiot du village dans le bus (arrêt pile à côté de la pharmacie, donc pas de crise de transpiration)

Puis j 'ai un gros doute, est-ce que le con ,finalement ce n'est pas déjà  moi ? Puis je me reprends vite : je souffre donc je suis donc je n'ai rien à perdre.

J'entre dans la pharmacie, tout de suite c'est mal barré, au comptoir ce n'est pas ma petite vieille décrépite et souffrante que j'espérais, mais un de ces demi-vieux, le type même (même si la physiognomonie est une science dépassée, caduque et basée sur des principes moraux hautement déplorables et qui a fait bien des dégâts) du pharmacien qui m'a refusé les pronta migra du 15 au 18. 

Deux petits vieux que je vais être dans une vingtaine ou trentaines  d'années font la queue... Et l'un d'eux me parle et je ne comprends rien de ce qu'il dit et je suis rongé d'angoisse mais l'entraînement reprend le dessus comme un art martial, le corps avec ses réflexes de survie que la raison est incapable de suivre, j'hoche la tête, souris comme si je comprenais ce qu'il raconte, mais faire semblant semblant, pseudo pseudo est un concept que j'ai intégré depuis romain gary (concept nébuleux mais qui me va très bien, mais ce post est déjà bien trop long pour expliciter la chose), et surtout respirer, respirer et l'art de la guerre de sun tzu que j'ai tant lu me revient en un maître mot : "adaptation"...

Et le miracle se produit, pendant que je fais semblant de bavarder avec quelqu'un que je ne comprends pas en ne parlant pas mais en faisant comme si j'étais heureux de discuter avec un être humain et plein de compassion alors que tout au fond j'étais mort de trouille, et je me disais mais quel con, quel con je suis, l'adrénaline faisait son possible pour me faire fuir, mais j'étais tétanisé... Bref le miracle, au comptoir à la deuxième caisse comme sortie du néant une pharmacienne me fait signe d'avancer, elle est d'âge avancé elle aussi, n'a pas l'air d'une psychotarée à tête de chienne hargneuse comme il semble y en avoir une dans chaque pharmacie. Bingo ! Je reprends espoir, et, très poli, souriant, "bonjour c'est pour une ordonnance"

Et en trois secondes tout dégénère et reprend un tour mal barré... Je ne sais pas si les pharmaciennes ont des super pouvoirs, si ce sont des professionnelles de ça, si son âge 3/4 avancé lui confère une extrasensorialité visuelle, mais l'ordonnance que je croyais vierge de chez vierge ne l'est pas en fait. La superpharmacienne parvient à détecter quelque chose de très fin, de quasi invisible, si invisible que c'est presqu'en filigrane, impossible de voir exactement ce que c'est, c'est vraiment, vraiment quasi indétectable et surtout indéterminable...Et elle hésite, elle hésite, elle hésite,  et finalement conclue que c'est probablement l'ordonnance elle même... Et  après ma "franche" réponse, que non c'est la première fois, je commence tout de suite à bavarder (comme vous pouvez lire, je suis un spécialiste de cet art mineur), à faire diversion (car l'art de la diversion est aussi un principe Sun Tzu)  et j'embraye pour la distraire sur le script de Psyagentdouble,  (sous  licence Créative Commons, j'imagine)  un peu récrit...  que c'est ma conjointe qui m'a forcée à voir le docteur la semaine dernière, et que je n'aime pas les médicaments, mais que là j'ai vraiment mal, et que je ne sais pas où est ma carte vitale et que la chère et tendre est partie en vacances... Et en baissant la voix, pour jouer la comédie, et pour faire en sorte semblant semblant que les autres clients n'entendent pas, "en fait les antidépresseurs c'est parce que j'ai des problèmes de couple, et que c'est un peu tendu en ce moment, vous comprenez?, les antidouleurs ça me fait peur, mais je vais les prendre quand même sinon mon amie qui est infirmière va me faire une crise, alors je les prends au cas où, mais le gel de massage, ça oui, j'y crois je vais l'utiliser. Et le docteur m'a parlé du lyrica pour ma sciatique et les nerfs et avec ça ça sera plus facile avec ma petite amie. Vraiment je ne sais pas où est ma carte vitale mais j'ai mon carnet de santé si vous voulez..." et je lui montre le machin bleu,,antiquité que l'on se voyait procurer à la naissance dans l'un peu moins moche temps et que les anciens connaissent peut être très bien. Ça l'a fait rire. Mais elle a fait un fichier sur son ordinateur et je ne sais pas pourquoi, paranoïa naturelle, j'ai donné une fausse adresse.

À partir de là tout est allé très vite, elle m'a tout donné, me suis inquiété faussement   pour l'anti dépresseur , mais que ça allait aider mon couple. Elle a scanné l'ordonnance, m'en fait  un double pour que la joigne à la feuille de soin que je n'enverrai pas. Je ne connais pas les circuits ordonnances et les procédures. Je ne suis pas tenu d'être fidèle à une pharmacie, je crois, et de toute façon pour me rassurer il y a marqué renouvellement trois mois... 
Mais normalement juste les ad. Les autres médocs sont prévus pour 5 jours. C'est ce que m'a dit la première pharmacienne morale de la première pharmacie (qui à l'époque refusait de me délivrer plus d'une boite de codo)
 Si ça se trouve j'étais con dès le début et je me suis fait prendre au piège de son discours et de sa hargne déguisée en mépris dêguisé en professionnalisme...
Mais c'est vrai que je ne comprends rien à l'écriture du docteur... 

Et je je suis parti en disant à la seconde pharmacienne de la seconde pharmacie que je la reverrai dans un mois pour les ad. Mais je ne reviendrai pas. Dans un mois c'est le csapa.

BILAN - QUESTIONS
pour ceux qui savent et qui ont eu la patience et le courage d'arriver jusqu'ici, oui, courage, c'est la fin du post...

Ce n'est pas de la codêine mais du tramadol 37,2
Je ne sais pas l'équivalence avec 120 mg de codéine avec le produit.
Je sais qu'il y a de la sérotonine dans le tramadol et que c'est déconseillé avec les ad (risque de syndrome serotinergique)
Je sais que le sevrage au tramadol est encore plus délicat mais je fais gaffe jusqu'à ce que je connaisse la correspondance "parfaite"
J'ai encore un léger stock de migra pronto et je prends 40 mg au petit déjeuner... 
Quel est l'équivalence de  80 mg de codéine pour  le trama à 37,2 ? Je vais regarder sur le convertisseur.
Je suis prudent et surtout conscient que syam parlait de grand risque de polytoxicomanie pour les codéinomanes qui n'ont plus leur produit de base, je dirai de norme...
De toute façon j'ai prévu dans mon programme de ne pas prendre les ad avant septembre si nécessaire et peut être pas du tout
Avec  un peu de chance le csapa m'offrira une autre solution...
La demande d'ad au docteur était un prétexte pour avoir d'autres choses en complément de la sciatique pour enfin dormir un peu... (la diminution des cachets,  plus uniquement la  prise migra pronto cafeiné du 13 au 27 juillet m'ont fait bien peu dormir et j'ai besoin d'un peu de répits et de repos... Là je parviens à dormir 6h, puis je reste éveillé 48h, puis je dors 10h et je reste éveillé 50h... Mais j'ai de moins en moins mal, et j'ai l'impression de retrouver un rythme et le moral est bon (sûrement la serotonine trama y est pour quelque chose...

Dernière modification par Neoneant (09 août 2017 à  22:20)

Salut à tous, vos témoignages sont vraiment touchants à lire, et vos conseils précieux.
Je voulais poser une petite question : y'a besoin d'une carte vitale pour aller en CSAPA ?

J'hésite à prendre rdv mais mes parents recoivent mes relevés de mutuelle etc.. Je peux pas me permettre de faire d'erreur cette fois.
Etant donné que le sub n'a aucun effet récréatif pour moi j'aimerai bien accéder à une autre molécule, et chasser le dragon à ma fenêtre le soir en cachette avec de la came de mauvaise qualité me rend vraiment nostalgique de la bonne époque de la codé 

Courage et merci d'avance

Bonjour à tous :)

Je me présentai il y a peu en vous disant mon addiction à la codéine (depuis 8 ans il me semble).

J'ai envie d'écrire sur comment j'ai vécu l'arrêt du 12 juillet, ou j'en suis aujourd'hui et une ou deux questions plus technique.

Mon addiction a connu des haut des bas (de consommation), dans le meilleur (ou le pire) des cas j'ai pris jusqu'à 450 mg/jour.

depuis quelques mois j'avais diminué parce-que je m'étais rendu compte que augmenter les doses ne procurai pas plus de plaisir, mais plus de désagrément.. je vous passe les constipations et autre joyeuseté.

Donc, je me suis stabilisé à 3 cachet de codo le matin, le midi et le soir. (180mg)

Quelques jours avant l'arrêté, le site web ou je faisais habituellement mes commandes (8 boites par commande) depuis des mois bloque la dernière commande et bloque tous les produis contenant de la codéine sur son site web.. ma réaction à été de faire directement le tour des pharmacies pour me faire un stock de 10 boites auquel je ne toucherai pas et d'acheter 3 ou 4 boites en plus pour ma conso journalière.

Une semaine après ça, l'arrêt de la délivrance sans ordonnance tombe, j'ai 12 boites d'avance.

dès le lendemain, je me restreins à 2 codo le matin et 2 codo le soir, pendant quelques jours, puis je passe à 1,5 et à 1 le soir et 1 le matin (aujourd'hui).

les baisses se font sentir pendant 2 jours mais sinon ça va, il me reste 7 boites encore pour essayer d'arrêter sans trop me faire de mal.

Je compte passer progressivement à 1/2 puis à 1 tout les deux jours, en continuant d'espacer les prises.

Je prends 1/2 xanax (0.25) le soir si je sens que j'ai besoin de faire une bonne nuit, j'essaye de ne jamais en prendre 2 jours de rang.. parce-que le xanax c'est une sacré merde aussi.

Côté bien-être et santé, ça va.. beaucoup de personne disent que si on en prends ça vient forcement d'un manque, de quelques choses à combler... en fait pas du tout me concernant donc j'imagine que pour d'autre c'est pareil, j'ai jamais aimé les généralisations. J'ai un mental très fort, une vie qui me comble, enfant, femme.. bref rien à redire. la codéine a un effet particulier, ça nous rends "encore" meilleur, comme si tu pouvait être un "meilleur" toi même avec un cachet, alors pourquoi s'en passer si c'est en vente libre ? (et je vais y revenir).

Voilà, je suis juste donc en train de "redevenir" une personne plus banal... plus "normal". :)

Maintenant mon point de vue sur tout ça.. Alors moi je suis en colère, enfin quoique j'étais en colère parce que ça commence à passer avec le temps. Les heures suivant l'arrêté, j'ai été en colère contre l'état, les ministres : "ma liberté !" pestai-je dans mon coin, puis.... j'ai commencé à lire la réaction de tout un tas de pharmaciens (notamment sur twitter) qui se moquaient littéralement et avec mépris de tout les gens qui allaient souffrir et beaucoup souffrir surement dans les prochains jours.

et là pour moi ça à été un petit choc. en fait oui, je vais peut être en baver pendant quelques semaines ou quelques mois, mais de la faute de qui au final, pas l'état, mais des pharmaciens et labo qui ont un jour cru bon de rendre ces médicaments libre... et savaient pertinemment que beaucoup de gens tombaient dans la dépendance.

Tout ces pharmaciens qui on pris mon argent tout en sachant très bien que je venait "prendre ma dose" et qui maintenant me crache dessus ! Je n'ai qu'une chose à leur dire : Pour qu'il y ai un toxico comme moi, il faut un dealer.

Aujourd'hui, je pense que l'état a fait le bon choix, beaucoup trop tard.. et que les labo/pharmacie, son responsable qui plus est, en ayant pris une masse d'argent considérable.

Bon, j'ai pas tout lu dans ce thread mais je crois que ma pensé tranchera peut être avec la majorité, mais voilà c'est mon ressenti aujourd'hui.. J'ai été choqué par la réaction des pharmacies, qui nous vendaient la drogue le jour d'avant et là venait nous faire la morale et nous rire au nez, bref !

Bon, question :

Ma prise de codéine a commencé pour régler des problèmes de migraine, et l'arrêté du 12 juillet n'a pas arrêté mes migraines (c'est con ça).

J'ai vu mon médecin qui m'a donné du .... dafalgan.. (surpise..) codéiné. Sachant que mes migraines sont VRAIMENT très douloureuse voir, incapacitante, est ce que je peux en prendre "normalement" alors que j'arrête la codéine progressivement d'un autre côté, et quand je serait entièrement sevré, est ce que je peux encore en reprendre de façon "normale" ( 2 max toutes les 6 heures) ?

Deuxième question... Quand je serait clean, est ce que je peux prendre un jour comme ça deux ou trois cachets pour un petit effet temporaire ou c'est "NO WAI !"

Troisième et dernière question.. le passage de un ou un demi cachet de codo matin et soir à l'arrêt se passe comment ? quel est la meilleur approche (arrêt total ? prise plus espacé ?).

biz et bon courage à tous.

Bonjour,

Bon, question :

Ma prise de codéine a commencé pour régler des problèmes de migraine, et l'arrêté du 12 juillet n'a pas arrêté mes migraines (c'est con ça).

J'ai vu mon médecin qui m'a donné du .... dafalgan.. (surpise..) codéiné. Sachant que mes migraines sont VRAIMENT très douloureuse voir, incapacitante, est ce que je peux en prendre "normalement" alors que j'arrête la codéine progressivement d'un autre côté, et quand je serait entièrement sevré, est ce que je peux encore en reprendre de façon "normale" ( 2 max toutes les 6 heures) ?

Deuxième question... Quand je serait clean, est ce que je peux prendre un jour comme ça deux ou trois cachets pour un petit effet temporaire ou c'est "NO WAI !"

Troisième et dernière question.. le passage de un ou un demi cachet de codo matin et soir à l'arrêt se passe comment ? quel est la meilleur approche (arrêt total ? prise plus espacé ?).

Difficile de répondre de façon précise.

Pour la question 1 le daffalgan codéiné fait partie de la prise de codéine (et de paracetamol si tu en prends par ailleurs, par exemple dans le codoliprane= ne pas dépasser 4 g/j de paracetamol)) et donc il faut raisonner globalement en ajoutant la codéine du daflagan à celle du codoliprane, et bde même pour le paracetamol. A moins que je n'ai pas bien compris ta question ?

Pour la question 2, la reprise est possible mais entraine le risque de ne pas pouvoir s'arreter après quelques jours. Toi seul (aidé éventuellement d'un pro de santé) peut évaluer ce risque (notamment en fonction de ton sevrage).

Pour la question 3 ce sera comme tu le sens. Espacer si le sevrage est difficile (et/ou prendre une fraction de verre où a été dilué un cp effervescent (qui peut se garder 24 h).

Amicalement

Annabelle a écrit

Bizarre
Vu hier :
" Les Inrocks- Société- Ils racontent comment ils sont devenus accrocs à la codéine"
-  6 août 2017 -

http://www.lesinrocks.com/2017/08/06/ac … -11971385/

Et...
"Désolé, cette page n'existe pas"

Salut ! :)

Voilà le copié-collé de l'article des Inrocks depuis le cache de Google :
https://www.psychoactif.org/forum/t2615 … .html#divx

et du coup j'en profite, voilà aussi un article dans Grazia :
Face à la chasse aux opiacés, les accros sont désemparés

...d'où l'intérêt d'un couple ouvert...

Contente de te lire. Et pour la cire de babybel glaçon pas eau chaude!

Pour la libido...achète toi un lait ou une huile corporelle. Tu te masse le corps le soir après une douche.
Ça permet de se reconnecter sois même et ça excité les capteurs de ta peau qui vont envoyer un shouya d'ocytocine.

Au bout de 2 ou 3 jours tu devrais déjà avoir un mieux.

@ Tatami

En effet la page ne s’ouvre pas
i’ai pu lire les commentaires de l’article sur la page Facebook des Inrocks ce matin
Pas tous, car il y en avait watt mile.
Et pas longtemps car ils l’ont vite supprimée (cette page), le temps que je descende acheter le journal...
Je ne sais pas pourquoi
Mais en gros c’était:
Outrage général par rapport à la rapidité de l’application de cet arrêté à la con
Comme nous tous ici

@ Gilda

Merci!

@Elisa

Contente de te lire!
Ça faisait un bail


Kisses
Anna

Dernière modification par Annabelle (09 août 2017 à  20:30)

qu'on soit un peu tristoune c'est normal...on est à la fin d'une grande phase de notre vie.
certes la prise de codéine ou d'opiacé ne va pas s’arrêter pour tout le monde mais on sait que nos rituels, notre liberté, nos habitudes, tout ça c'est finit.

Puis c'est les vacances, l'été, les rues sont quasi déserte, y a plus de bus (alors qu'ils augmentent le billet ces c%%%%%%rd ) et il fait grisouille et on est fatigué de tous les remue-ménage qu'on a vécu et qu'on vit encore depuis un mois.

Je ne pense pas qu'on parte en dépression;..du moins pas déjà.

La dépression c'est pas de la tristesse...c'est du rien. Alors oui le rien c'est triste mais le fait qu'on soit là à s'écrire, ça montre que globalement ça va pour le moment.

@Nelson

déjà sache que:

t'es re là!!!!!

ensuite...Je te conseille d'appeller le 15.

Ensuite t'as deux options:

Option1: Tu parles d'un sevrage qui tourne mal:
carte sur table: t'es en manque, tu souffres, tu te déshydrate, tu deviens un danger pour toi-même et t'as fait des démarches infructueuses auprés du Csapa. Tu n'hésites pas à exagérer, c'est le moment de jouer la dame aux camélias. T'es dans une bonne démarche en ayant appellé le CSAPA et il suffit de lui dire que tu as conscience que c'est problématique, que tu es toxicomane, que tu as fait les démarches mais que c'est l'été et que tu ne reçoit aucune aide et que tu as besoin de ta doses de codéine car tu te déshydrate et te dénutrit (dit lui que tu accuses une perte de poids de plus de 30% en moins d'un mois, c'est la définition même d'une perte de poids dangereuse, de dénutrition et de déshydratation. Bonus si tu lui dis que tu as perdu 3,5kg en un jour... c'est la déshydratation.

Option 2: Loin d'être la meilleure! franchement j'hésite à la taper mais bon..chuis partie...
Un jour j'ai fait une méga migraine. J'ai demandé à mon copain d'appeller les pompiers car je me sentais partir dans l'inconscience. Quand les ambulanciers sont arrivés ma machoire était trés lourde et je n'arrivais pas à articuler. Je ne pouvais pas marcher. Sur place on m'a demandé mon nom et prénom...j'ai bien mis 10 min à les sortir quant à l'adresse, toutes les adresses que j'ai pu avoir se sont mélangées. J'ai vomit plus d'une fois.
Ils m'ont fait une perf d'opiacé, je crois que c'était du Naramig et je suis sortie avec une ordonnance pour du tramadol et du biprophenide.
Si tu te sens de simuler ce que j'ai vécu, tu peux peut être avoir ta chance, mais il faudra bien préciser que tu as pris la dose max autorisée d'anti-inflamatoire (moi j'avais prit 5 ibuproféne, 6 g de paracetamol, une demi boite de codo, le tout en l'espace de 3h tellement cette douleur était intense et tellement que je ne pouvais pas me lever, ils ont du me pomper l'estomac ) Parce que sinon ils vont opter pour des anti-inflamatoire. Et dit bien que tu as déjà prit 2 zomig pour éviter qu'ils te refilent un triptan.
Normalement ils n'auront plus que de la codéine à te refiler.

Mais je te conseille réellement la première option.

Dernière modification par PsyAgentDouble (09 août 2017 à  21:44)

@Tatami

Je me pose exactement les mêmes questions et je me suis faite exactement les mêmes réflexions. Et pourtant on s'est pas concertées. Donc oui il doit y avoir du vrai là-dedans.

PAD a raison aussi.

La période estivale n'aide pas et c'est pas évident de "digérer" tout ça de toute façon. Même en étant en confort d'opiacés.

Quand mon amie d'enfance est décédée il y a deux ans, je suis restée un an à quasi pas sortir de chez moi. Et pourtant j'étais sous opi je me faisais même des extras de temps en temps.

Et elle a raison aussi sur le fait que c'est différent de la dépression. La tristesse on est plutôt abattu en fin de journée alors que la dépression on est abattu le matin et un peu mieux le soir.

Mais le début est similaire. Il y a quelques jours j'ai vraiment cru que j'entamais ma quatrième dépression, mais en fait non. Je suis juste triste.

À surveiller quand même, la dépression c'est encore plus douloureux que la tristesse et l'un peut facilement engendrer l'autre si on n'y prend pas garde.

Donc prenez soin de vous +++ :)

@ Nelson : c'est navrant et révoltant de voir ce que certains subissent... pfff

Mascarpone a écrit

Ouai, ben en parlant de ça, un corps humain ou pas, c'est jamais qu'une usine chimique et franchement; moi, je vois pas où est le problème de balancer des opiacés quand yen a besoin...Ras le cul de votre morale à 2 balles! C'est trop demander de pouvoir profiter des molécules éxistantes dans la nature si on en a besoin (envie)? Cette morale à 2 balles commence vraiment à me gonfler mais d'une force...

Salut Mas,

Si j'ai bien compris (si j'suis à côté de la plaque tu pourras m'envoyer chier)  j'suis assez d'accord avec toi sur le fait qu'on se fait une idée parfois fausse du fonctionnement du corps et qu'on diabolise à tord et à travers les opioïdes et particulièrement les opiacés.
Si stopper la douleur lorsqu'elle est particulièrement intense ne soigne pas le mal, c'est vrai, cela évite un stress inutile au corps. Cela n'empêche évidemment pas de faire soigner le mal en parallèle.
La diabolisation des opioïdes empêche le corps médical de s'en servir comme anti-dépresseur, alors que face à l'échec de certaines molécules, c'est une très bonne option. On peut traiter la douleur psychologique de la même manière que la douleur physique. Ça soulage la douleur mais ça ne résout pas le problème.
Dans certains cas de douleurs chronique, on peut envisager des traitements à vie, malgré la dépendance (on ne reprocherait à un diabétique de dépendre de son insuline...).

Ensuite, je te rejoins aussi sur l'aspect non médicale, le plaisir c'est cool et je crois que chacun est libre de le trouver où il veut (avec le consentement des gens que ça implique, hein !). Il y a une limite artificielle séparant l'alcool du reste des drogues et je m'étonne toujours de l'hypocrisie général ou le déni général, j'sais pas trop.

Mascarpone a écrit

vous saviez à quel point je vous emmerde vous, et votre société d'abrutis bien rangés....Pour la peine, à la 1ere occas je m'en mets plein la tronche à votre santé! Moi, la "normalité" telle que vous la conçevez, metro boulot impots dodos, je la conchie, mais d'une force...Vous êtes conscients, bande de pathétiques humains, qu'on finira tous dans le trou? Ca me débécte de plus en plus...Je ne sais pas si c'est l'âge, mais plus ça va, plus je me rends compte que tout ça c'est de la merde en barre..Tout ce que vous savez faire, c'est faire chier le monde et si vous couriez aussi vite que je vous emmerde, vous seriez champions du monde...A la bonne votre de la part de Mas

Mouais, t'y serais pas aller un petit peu fort sur le coup de gueule là? Faut pas te faire des coups de sang comme ça! Aller pépé Mas, on va aller s'en mettre plein la tronche et ça ira mieux après.

Trêve de plaisanterie, bonne nuit Mas !