Désolé pour mon trop court silence, je faisais une sieste
tramadolDonc
@ tatami
@miaou44
@ mascarpone
D'abord oui le passage au
tramadol/
lyrica + un peu de
Valium (j'ai pas pu résister après quelques jours, officiellement le
doc m'a dit : ce sont des relaxants musculaires)
Ça a été radical.... Après un mois de douleur sciatique +
sevrage trop rapide auto imposé car pas de solution en vue + journée de 48, 72 heures + hyper panique. C'est arrivé comme le paradis, mais vraiment le paradis, la paix et vers la sérénité... Une semaine de dêbauche paisible et sublime, le repos, le sommeil, La Grande Paix Du Corps et de l'Ame enfin donnée par une certaine déesse (Morphée je pense...)
Donc oui le
tramadol j'adore... Heureusement que je n'avais jamais connu ça...
Puis au bout d'une semaine de tant de plaisir et de bonheur jamais vécu j'ai trouvê ça louche...
Alors mon naturel parano etc, etc, je me suis inquièté...
Bêtement je croyais que 37,5 c'était la dose de codé, et comme j'en prenais 10 par jour avant le 15 juillet, je me suis dit, vu les semaines de tortures, reccommençons un
sevrage scientifique sur les
bases fournies par les spécialistes et qui ont fait leurs preuves, 10 % en moins tous les quinze jours.
Donc 10 codos par prises de 40mg, donc 5 fois par jour, ça fait 5
tramadols cinq fois par jour... Et puis des fois un sixième... Car 37,5 c'est pas 40...
Et miaou m'a aidé dans le calcul des équivalences morphiniques et là pas étonnant que j'étais bien : j'étais à des doses astronomiques de codé que je n'avais jamais atteintes (à 10 codos par jour, en période de crise, même avec douleurs c'est dodo quand même au bout, même si seulement 5 heures - un luxe maintenant ) et sur le côté
sérotonine j'avais même pas capté que ça existait ce truc... Avant cette recherche...
Et là mascarpone m'a engueulé et remis sur le droit chemin...
Voilà le problème d'un cocktail que je ne maîtrisais pas, des molécules nouvelles inconnues de mon bataillon (prégabaline, c'est magique aussi et comme je lisais pas l'ordonnance j'ai fait des "erreurs" antidoloristes, hop, une pilule de plus chaque fois que le remal se repointait...)
Alors qu'avant la codo c'était presque innocent, un peu au dessus du seuil thérapeutique quand les circonstances physiques l'exigeaient, mais si raisonnable les autres fois â 160mg, régulier depuis deux-trois ans (montée progressive et classique tout de même... Ne le sachant que maintenant)
Effectivement le
tramadol me réussit car j'ai un féroce terrain dépressif, et j'ai commencé la migra codo après un deuil où la prise d'
AD et de benzos se sont révélés obligatoires - et petite cruauté ordinaire : même pas le médecin et le pharmacien m'avaient dit : attention ! pas de
sevrage brutal de ces jolies molécules....
Donc
sevrage violent avec migraines infernales sur des jours et des jours et la migra qui était occassionnelle est devenue constante... Et le pharmacien m'a dit, prenez du codo c'est moins cher, pas de café, vous dormirez mieux. Mais de toute façon, ma bourse et ma déesse m'y auraient mené "naturellement", et puis il était vraiment gentil et humain, sérieusement dit sans ironie ni sarcasme)
Ce n'est que sur PA que j'ai découvert l'effet anxiolotique reconnu de la codé... Dont instinctivement mon cerveau avait identifié les bénéfices...
Maintenant je fais gaffe et je lis l'ordonnance et je ne dépasse pas ma prescription... Et dans deux mois, si
csapa foiré, centre anti D replein, podologues et rhumatologues et sourcilologues du quatrième cil gauche sans résultats, je vais voir le
doc avec ma cmu flambant neuve... Dites moi docteur, là je me sens bizarre j'ai regardé sur internet, depuis que j'ai arrêté le trama je me sens... Bizarre... Est- ce qu'il n'y aurait pas un
sevrage ? Pourtant j'ai respecté les doses (enfin, c'est à dire entre nous entre Pa depuis une semaine maintenant...)
Depuis j'ai appris que le trama c'est beaucoup plus violent et difficile â sevrer... Qu'il faut vraiment faire attention... Juste parceque pour mon médecin la codé c'est tabou... Et passer d'un opiacé léger â un cocktail chimique hyper violent et agressif et plus dur encore à sevrer c'est normal...
Le benzo c'est sain pour mon docteur, la codé c'est le diable pour lui... Je me rappelle sa phrase pendant la rédaction de l'ordo et le coup d'oeil spécial que les spécialistes de la morale savent reconnaître : "dites moi, vous n'avez pas d'addiction, n'est-ce pas ?" Ce n'était pas compassion mais inquisition avec ce mot "spécial" et "particulier" si ciblant... et surtout ce ton... Ce ton très particulier qui change et qui se remarque si bien quand on est trop sensible et qu'on à l'habitude... Et puis ce coup d'oeil... Ah ce coup d'oeil de celui qui est proche de faire un truc vicieux et qu'on ne reconnaît que toujours trop tard... Mais après les premières fois on le reconnaît ce coup d'oeil de la boulangère qui refile de la fausse monnaie, de l'employée administrative en centre de formation qui ne me dit pas que je suis convoqué chez le grand chef, et que je reçois un courrier de menace de représailles pour non présentation à une convocation...)
Bref...
Moi : si, je fume, et depuis quelques jours, beaucoup plus pour me réveiller et dès que j'ai des crises de panique j'arrête. C'est possible d'avoir des
AD aussi ? ( car là j'étais tellement mal, la disparition de la codé, le trauma deuil qui remonte comme par hasard)
Docteur : "oui je crois que c'est une bonne idée". Donc benzo +
AD, réponse classique artillerie lourde en réponse â un truc bénin en comparaison... Et
tramadol, inconnu ou presque, et soulagement car j'avais vu le mot apparaître sans approfondir la chose...
Car dans mon cerveau je ne connaissais que migra pronto codo, et comme ça marchait, c'était la panacée... Même pas curieux du reste...
Bref je pensais que c'était un truc comme la codé mais sans le nom (j'ai vu seulement sur la boite une semaine après qu'au lieu du jaune niveau 1 de la migra c'est orange niveau 2.)
Donc passage de quelque chose maîtrisé à n'importe quoi inconnu et ingérable par manque d'expérience et vraiment innocence de novice qui ne sait même pas ce qu'il fait car même le corps médical (celui de mon
doc) expédie au suivant, et je voyais qu'avec mes larmes et mes questions je l'embêtais ce bon docteur... Même pas un kleenex tendu...
J'avais tout de même remarqué "lyrica" sur l'ordo que par contre j'avais repéré ici dans ce thread et qui serait très efficace pour gérer le manque... Et ça je l'avais intégré à la perfection, et le voir apparaître comme ça pour "la gestion des douleurs neuropathiques" j'en pleurais presque de joie et de soulagement...
Oui maintenant c'est gérable...
(erreur... Mais ça c'est pour dans deux mois, là l'urgence c'est ne pas être en crise de manque et louper un rendez vous pôle emploi, radié, banni d'allocs, et en un mois â la rue pour factures impayées, loyers impayé, internet impayé... Déjà que j'ai eu le gaz coupé deux ans (vieille maison, donc chauffage, cuisine, eau chaude, douche = mega facture de gaz) et huissiers au cul, repli sur la banque de France pour dossier de surendettement...
Et tout ça comparé à aujourd'hui c'était "le bon temps".
Donc tout et n'importe quoi plutôt que de louper un rdv vous par cause de crise de manque (j'ai encore du mal à employer l'expression usitée car je me sentirais imposteur de parler de quelque chose que je ne connais pas mais que je voyais arriver gros comme un trainspotting et déjà que je suis douillet et violemment philosophiquement et physiquement autant antidoloriste ;-) qu'antimoraliste)
Merci a mascarpone pour sa sainte colère "d'engueulade" à ce moment lâ, ou simplement sa réaction rapide et une réponse appropriée...
Avec les calculs d'équivalence de miaou, tous deux m'ont probablement sauvé la mise avant qu'il ne soit trop tard...
@ Cain
Oui je crois bien aussi que c'en est une sacrée une... Mais je suis resté poli car je crains un peu les modos et la nouvelle sensibilité appelant à se modérer et s'autogérer respectueusement. Rappel nécessaire car maintenant il faut s'entre aider et ne plus être HS ou répandre sa rage à tous vents et être plus constructifs... Surtout avec tous les loustics qui commencent à noyauter le thread... Apparaissent deux jours pour faire diversion de parasites et lancent sur des fausses pistes, puis disparaissent aussi subitement... Sans donner de nouvelles.'. pour revenir un mois plus tard avec un regain de nouvelles idées brainstormées..
Et puis les attaques personnelles nominatives... Référence à Desproges réquisitoire : si je dis à monsieur qu'il est un con, est ce un con ou de la diffamation?
Mais la ministre... Je n'en pense pas moins... Et j'ai même un ou deux autres mots en tête... Et pas jolis jolis et qui me font même rougir de l'âme rien qu'à les prononcer dans ma tête... Et dans mon imaginaire Michaux quelques actes d'insoumission style invasion de Paris par les vikings, Berlin par l'armée rouge, Okinawa par les américains... Tout ça sur une seule personne/caste... Et pour parfaire le tout : quelques supplices à la Caligula en cerise sur sa gâtée du bulbe rien que pour elle...
Mais comme je sais me modérer maintenant ;-) je les garde pour mes rêves êveillés personnels... Et je n'utilise que des références classiques et pour me rassurer j'encaustique ma guillotine au bois si ancien, et j'affute bien son couperet en respirant profondément... Ça aussi c'est un acte de
méditation...
La respiration et la concentration dans l'action c'est aussi typiquement zen.
Et je corrige aussi les fautes le plus possible pour que ce soit lisible en y revenant constamment pour faire propre...
Oui je me modère.
...Sauf dans la longueur, je ne pensais pas que ça finirait en roman ce témoignage
tramadol... Ce sera un post pour les insomniaques alors... Si c'est déjà demain matin, toutes mes excuses aux sous dosés... Neoneant est bien pénible quand il n'est pas HS, n'est-ce pas ? (+ coup d'oeil ironique ;-)
Dernière modification par Neoneant (29 août 2017 à 06:02)