[ Arrêt & Sevrage ]

Tous en sevrage?

coco95 a écrit

GBUNA a écrit

" tu n'as plus le choix maintenant c'est sur ordonnance"  eh bien si, j'ai une ordonnance de klipal ( pas grand chose mais bon) mais justement, c'est moins frustrant de savoir que je peux encore en avoir, je pète pas trop les plombs comme ça... 
C'est marrant ce week end, le fait de savoir que c'était interdit faisait que ça me tentait +, aujourd'hui je suis motivée, chaque heure qui passe sans en prendre me rend fière et pleine d'espoir , et je fais un grand fuck à ces boîtes en passant devant la cafetière

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ta de la chance si ta une grosse migraine un petit comprimé et ça passe malgré toutes ces boites tu tien le coup tu est très motivé continue. moi a la dure comme un homme lol.
la je suis en dépression j'arrive même pas à manger c'est trop dur.

Je suis d'accord avec sa. Si j'ai une migraine, je prends un comprimé, et je ne considère pas le prendre pour un manque mais que pour ma migrainé c'est tout. Je reste droit dans mon objectif. Aujourd'hui j'en ai pris un parce que migraine, et alors? Manque ou migraine c'est pas la même chose.

Bonjour à tous !

Comme vous je me sens totalement perdue et anxieuse (ce que je suis déjà par nature pour couronner le tout) et ça ne va pas aller en s'améliorant... J'avais suivi les polémiques du moment mais étant donné que les gouvernements précédents n'avaient jamais pris de mesures je pensais naïvement que ça ne changerait jamais et aujourd'hui je tombe de haut ! J'ai envie de pleurer depuis que j'ai lu la nouvelle tellement ça me stresse...

Je ne sais vraiment pas comment va se passer la suite, c'est si brutal que personne ne s'y est vraiment préparé (ni physiquement, ni psychologiquement surtout pour moi).

Étant consommatrice très régulière depuis environ 6 ans j'ai très très peur du sevrage. J'ai commencé par de très petites doses puis je suis montée régulièrement au fil des mois et des années. Heureusement ça fait deux mois que je suis repassée à des prises de 180 à 195mg max/soir et ça au moins 4 fois par semaine quand même (j'étais à près de 300 à 400mg déjà donc bon). Je sais que je ressens le manque au bout de 48h (difficultés à dormir, mal aux jambes) mais je n'ai jamais poussé plus loin de peur d'être vraiment mal... Moralité ça sera la surprise

J'ai très peur pour mon moral qui n'est pas très élevé (là encore moins), j'ai peur de retomber dans l'alcool que je prenais avant la codéine. Vraiment je ne sais plus quoi faire ni quoi penser. La codéine était une des rares choses à me permettre de tenir moralement, en plus de m'aider régulièrement pour de forte migraines.

Enfin voilà, grosse déprime et complètement perdue.
Un bon courage vous/nous tous !

Je pense qu'on va tous vivre des jours, des semaines, peut-être même une année de merde suite à ça. Il va falloir se soutenir moralement ! Depuis ce matin je suis dans un état désastreux, je n'ai même plus faim, alors une fois que le manque viendra j'imagine même pas surtout que je n'ai aucune réserve.

Après en parler au médecin, oui j'y pense pour éventuellement commencer un TSO ou autre comme je traite aussi mes migraines avec la codéine. Après je vis en campagne, je ne fais absolument pas confiance à mon médecin de famille qui soignent aussi mes parents. Et dans les villages les nouvelles vont vites... Je songe à trouver un autre médecin digne de confiance et qui saura comprendre mes soucis sans faux jugements hâtifs !...

Comme toi, j'aimerais aussi pouvoir diminuer progressivement. Au pire il y a toujours moyen de s'en faire prescrire ponctuellement, mais clairement nos consommations ne seront plus jamais les mêmes et c'est dur d'accepter de se voir retirer son libre arbitre...

Comme je disais au-delà de la période de sevrage physique c'est la suite qui m'angoisse et qui angoisse sûrement beaucoup d'autres personnes. Hors de question de devoir racheter une bouteille de Bourbon par semaine, quoi alors ? Effectivement, il va falloir aborder le problème autrement. On a tous nos soucis dans la vie, qu'on vit plus ou moins bien et si on en est venu là c'est pas sans raisons... Avec quoi soigner l'aspect psychologique du coup ? Enfin...

Fat_Bob a écrit

Salut,

Comme la plupart ici, le retrait de la vente libre m'a décidé à arrêter. J'étais à 2 boites de tussi par jour depuis 2 ans (300mg codé + 300 mg ethylmorphine). Vendredi soir les 15 derniers cachetons y sont passés. Samedi, pas trop de soucis, la nuit de samedi à dimanche j'ai du dormir 2 heures, la journée horrible, mal partout, jambes, dos, bide, tête, nez bouché, j'ai chaud, puis 2 secondes aprés j'ai froid ... Bref, cette nuit j'ai quasimment pas dormi non plus.

C'est ça le pire enfaite, être completement crevé mais être trop dans le mal pour pouvoir dormir.

Il est 7h du mat là où je suis, je m'ennuie donc je me suis dis que j'allais poster un petit message de soutient à ceux qui sont dans le même cas. Bonne chance, ce sera bientot fini ...

Tu es dans quel pays? C'est déjà l'heure de bosser chez toi la vache

Fat_Bob a écrit

C'est ça le pire enfaite, être completement crevé mais être trop dans le mal pour pouvoir dormir.

C'est exactement ça le manque d'opiacé......
Les gens lambda (et les médecins ) n'imaginent pas...Etre malade comme un chien et apathique, épuisé sans pouvoir fermer l'oeil ni rester allongé et incapable de se remuer non plus, en voyant les secondes s'égrainer sur la pendule durant des jours...

Quand on est malade souvent on dort et on reste au lit...Là, c'est impossible!

la ça va mieux physiquement j'ai plus de grosse douleur a part les jambe un peu lourdes et c'est la nuit que ça vien mais la journée ça va. moralement ca va mieux.
c'est le sommeil qui me perturbe le plus pour l'instant.

Sevragemaso a écrit

coco95 a écrit

la ça va mieux physiquement j'ai plus de grosse douleur a part les jambe un peu lourdes et c'est la nuit que ça vien mais la journée ça va. moralement ca va mieux.
c'est le sommeil qui me perturbe le plus pour l'instant.

Superbe ! Tu vas voir, ça va s'améliorer petit à petit, courage !

oui je me sens mieux plus les jours passe plus ça va même si c'est long faut s'occuper pour pas déprimer et toi ça mieux?

Sevragemaso a écrit

coco95 a écrit

Sevragemaso a écrit

Superbe ! Tu vas voir, ça va s'améliorer petit à petit, courage !

oui je me sens mieux plus les jours passe plus ça va même si c'est long faut s'occuper pour pas déprimer et toi ça mieux?

Mon 6e jour et je n'ai plus vraiment de soucis sur le plan physique et je commence à pouvoir dormir un peu par ci par là (même si je reste un peu KO quand même), j'ai plus trop de faiblesses dans les jambes non plus. Donc ouais ça va de mieux en mieux du coup ^^ Les premiers jours c'était vraiment dur par contre

les 3 premiers jours c'est intense après ça diminue au 4eme mais pour le sommeil ça va être plus long je crois tu dors bien la nuit ?

Dernière modification par coco95 (18 juillet 2017 à  18:52)

Bonjour à tous,

Je me présente, je suis consommatrice de codéine depuis un bon moment (avec quelques sevrages - toujours à la dure - à mon actif). J'ai 28 ans, cadre sup, un copain, des amis, madame tout le monde quoi, bien insérée socialement et professionnellement. La codé je suis tombée dedans par hasard car je cherchais des effets récréatif et un truc pas cher et facile a consommer. Je devais avoir 20 ans. J'ai par la suite de mon premier sevrage arreté pendant 1 an. Mon dernier sevrage date de fevrier 2016 - j'étais archi fière d'avoir décroché, mais j'ai voulu faire la maline (beaucoup de stress au boulot - déplacement pro constant - pourquoi pas en prendre pendant quelques jours? Tu parles, je suis retombée dedans aussi sec après 1 mois et demi d'arrêt). Bref j'en étais à 2 boites de pa****** par jour.

Bref, je voulais vous faire part de mon "expérience" vu que j'ai affronté deux sevrages a la dure depuis mon début de conso.
Je lis les topics depuis l'annonce de l’arrêté (même un peu avant car ça m'aide quand l'idée d'arreter commence à me tarauder). Du coup, n'ayant pas eu le temps de faire masse de réserve, je me suis dit "allez, on se relance dans un sevrage à la dure". Pour le coup, je suis un peu anxieuse car alors que je vais seulement passer la barre des 48h (sachant que le pic de manque est à peu près à 72h après la dernière prise), j'ai déjà passé une super sale nuit - jambes et bras qui bougent tout seuls, je crois que c'est le pire symptôme du manque. Je me suis fait arrêter pour la semaine malgré le taf que j'ai en ce moment. J'ai fait passer ça pour une sorte d’état grippal/gastro (ce qui n'est pas faux). N'hésitez pas à le faire si vous ne vous sentez pas d'aller bosser, votre santé c'est le plus important!

Pour vous autres qui en bavez, je pense à toi coco95, tenez bon! Le pire sera passé après 4/5/6 jours. Le sommeil mets un peu plus de temps à revenir complètement mais ça sera de moins en moins terrible. Et au bout de 15 jours, ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir toutes ces souffrances.
Je suis de l’espèce qui n'imagine pas être mise sous TSO ou prendre autre chose. Donc le sevrage a la dure c'est terrible oui, mais c'est faisable. Un peu d'immodium, d'ibruprofène ou paracétamol, du décontractyl (si ça soulage pas forcément les impatiences, au moins ça me met ko et je peux dormir quelques heures) et du donormyl pour s'assommer un peu la nuit. (ou euphytose si vous voulez du naturel)
Ecoutez de la musique, essayez de penser à autre chose (même si c'est très dur), je suis fumeuse et honnetement j'eclate le paquet par jour depuis l'arret mais je me le reproche pas. Chaque chose en son temps

Bref, désolée pour ce long message, ça fait quand même du bien de partager tout ça avec des gens qui peuvent comprendre...Donc merci à vous tous!

Bon courage à vous tous!

Sevragemaso a écrit

Sarina28 a écrit

Bonjour à tous,

Je me présente, je suis consommatrice de codéine depuis un bon moment (avec quelques sevrages - toujours à la dure - à mon actif). J'ai 28 ans, cadre sup, un copain, des amis, madame tout le monde quoi, bien insérée socialement et professionnellement. La codé je suis tombée dedans par hasard car je cherchais des effets récréatif et un truc pas cher et facile a consommer. Je devais avoir 20 ans. J'ai par la suite de mon premier sevrage arreté pendant 1 an. Mon dernier sevrage date de fevrier 2016 - j'étais archi fière d'avoir décroché, mais j'ai voulu faire la maline (beaucoup de stress au boulot - déplacement pro constant - pourquoi pas en prendre pendant quelques jours? Tu parles, je suis retombée dedans aussi sec après 1 mois et demi d'arrêt). Bref j'en étais à 2 boites de pa****** par jour.

Bref, je voulais vous faire part de mon "expérience" vu que j'ai affronté deux sevrages a la dure depuis mon début de conso.
Je lis les topics depuis l'annonce de l’arrêté (même un peu avant car ça m'aide quand l'idée d'arreter commence à me tarauder). Du coup, n'ayant pas eu le temps de faire masse de réserve, je me suis dit "allez, on se relance dans un sevrage à la dure". Pour le coup, je suis un peu anxieuse car alors que je vais seulement passer la barre des 48h (sachant que le pic de manque est à peu près à 72h après la dernière prise), j'ai déjà passé une super sale nuit - jambes et bras qui bougent tout seuls, je crois que c'est le pire symptôme du manque. Je me suis fait arrêter pour la semaine malgré le taf que j'ai en ce moment. J'ai fait passer ça pour une sorte d’état grippal/gastro (ce qui n'est pas faux). N'hésitez pas à le faire si vous ne vous sentez pas d'aller bosser, votre santé c'est le plus important!

Pour vous autres qui en bavez, je pense à toi coco95, tenez bon! Le pire sera passé après 4/5/6 jours. Le sommeil mets un peu plus de temps à revenir complètement mais ça sera de moins en moins terrible. Et au bout de 15 jours, ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir toutes ces souffrances.
Je suis de l’espèce qui n'imagine pas être mise sous TSO ou prendre autre chose. Donc le sevrage a la dure c'est terrible oui, mais c'est faisable. Un peu d'immodium, d'ibruprofène ou paracétamol, du décontractyl (si ça soulage pas forcément les impatiences, au moins ça me met ko et je peux dormir quelques heures) et du donormyl pour s'assommer un peu la nuit. (ou euphytose si vous voulez du naturel)
Ecoutez de la musique, essayez de penser à autre chose (même si c'est très dur), je suis fumeuse et honnetement j'eclate le paquet par jour depuis l'arret mais je me le reproche pas. Chaque chose en son temps

Bref, désolée pour ce long message, ça fait quand même du bien de partager tout ça avec des gens qui peuvent comprendre...Donc merci à vous tous!

Bon courage à vous tous!

Salut Sarina, merci pour ton témoignage. Par curiosité, si tu n'avais pu t'acheter de codéine après ton premier sevrage (ou second), tu aurais tenté un autre produit ? Ou tu te serais fait à l'idée ?
Pareil pour les clopes, mon buraliste a arrêté de me demander ce que je voulais >.<

@coco95 : Je suis au 7e jour aujourd'hui, enfin à 17h pour être précis ça fera exactement une semaine sans y toucher.
Le sommeil est pas au top, non, mais j'arrive à dormir un peu par ci par là. J'ai utilisé un donormyl cette nuit, c'était une mauvaise idée, je tolère pas trop ce truc (sueurs froides toute la nuit, je me suis réveillé toutes les 10minutes pendant 3-4h je crois).
Je vais essayer la mélatonine, il parait que c'est pas trop mal.
Pour les jambes par contre, je suis désolé mais j'ai été très chanceux de ce côté là, en gros depuis le 3-4e jour je n'ai plus vraiment d'impatiences / fatigue (un peu, mais pas problématique). J'ai été épargné d'une horreur visiblement.

ah c'est super tu as eu de la chance niveau jambes c'est tellement dur la nuit tu bouges dans ton lit sans cesse ça fait du bruit et réveille mes freres parfois. mon dernier jour c'était samedi j'ai pris 2 comprimé de néo codion je le compte comme un jour de sevrage ou non?

@SevrageMaso (haha j'adore ton pseudo, j'avoue on doit être un peu maso sur les bords) Honnetement, et même si je suis contre la façon dont cet arrêté a été mis en application - à l'arrache - sans prendre en compte la panade dans laquelle ça allait mettre des milliers de personnes (voir des milliers de personnes qui n'ont jamais connu le manque, ne savent pas ce que c'est et vont se retrouver dans une situation extreme physiquement et moralement), si je n'avais pas eu la possibilité d'en reprendre aussi simplement, je ne l'aurais pas fait.
Je suis plutôt partisante du "bah si y'en a plus, y'en a plus". Je vivais très bien mes sevrages psychologiquement. D'ailleurs ma première "rechute" c'est parce qu'on m'a donné du "tu*****" quand j'ai été malade, j'ai même pas demandé, et j'avoue je me suis laissée tenter.

A part la cigarette (et très peu l'alcool, genre juste en soirée) rien ne trouve grace à mes yeux. Sauf la codé.


Je voulais pas double poster mais je dois ajouter pour coco95 qui a l'air de vivre le truc assez mal pour le moment, si tu déprimes c'est normal, pleure si t'as besoin, mais dit toi bien que c'est dû au manque, à l'épuisement, et que ça va passer. A mon dernier sevrage j'en ai chouiné des journées entières (et la part moment ça me reprend déjà), t'as l'impression que tu vas mourir, que tu souffres plus que jamais, et que rien ne sera plus jamais pareil, mais c'est FAUX. C'est le manque qui fait ça.
Par contre, conseil général, je conseille pas même les "micro dose" quand on est en plein sevrage à la dure, enfin c'est mon point de vue, mais j'ai toujours l'impression que ça prolonge l'effet de manque.
Si vous avez des personnes de confiance, parlez des difficultés que vous rencontrez, se plaindre ça fait du bien et vos (amis, compagne/compagnon, famille) sont la pour ça. Perso ma meilleure amie et mon chéri sont au courant et c'est aussi pour eux que je me bats car ça les rendaient tristes de me voir gober mes petits smarties tout les jours...Et les gens sur le fofo sont là aussi, tous ont l'air super et compréhensifs.

Bien à vous tous, et gardez courage! :)

Sarina28 a écrit

@SevrageMaso (haha j'adore ton pseudo, j'avoue on doit être un peu maso sur les bords) Honnetement, et même si je suis contre la façon dont cet arrêté a été mis en application - à l'arrache - sans prendre en compte la panade dans laquelle ça allait mettre des milliers de personnes (voir des milliers de personnes qui n'ont jamais connu le manque, ne savent pas ce que c'est et vont se retrouver dans une situation extreme physiquement et moralement), si je n'avais pas eu la possibilité d'en reprendre aussi simplement, je ne l'aurais pas fait.
Je suis plutôt partisante du "bah si y'en a plus, y'en a plus". Je vivais très bien mes sevrages psychologiquement. D'ailleurs ma première "rechute" c'est parce qu'on m'a donné du "tu*****" quand j'ai été malade, j'ai même pas demandé, et j'avoue je me suis laissée tenter.

A part la cigarette (et très peu l'alcool, genre juste en soirée) rien ne trouve grace à mes yeux. Sauf la codé.


Je voulais pas double poster mais je dois ajouter pour coco95 qui a l'air de vivre le truc assez mal pour le moment, si tu déprimes c'est normal, pleure si t'as besoin, mais dit toi bien que c'est dû au manque, à l'épuisement, et que ça va passer. A mon dernier sevrage j'en ai chouiné des journées entières (et la part moment ça me reprend déjà), t'as l'impression que tu vas mourir, que tu souffres plus que jamais, et que rien ne sera plus jamais pareil, mais c'est FAUX. C'est le manque qui fait ça.
Par contre, conseil général, je conseille pas même les "micro dose" quand on est en plein sevrage à la dure, enfin c'est mon point de vue, mais j'ai toujours l'impression que ça prolonge l'effet de manque.
Si vous avez des personnes de confiance, parlez des difficultés que vous rencontrez, se plaindre ça fait du bien et vos (amis, compagne/compagnon, famille) sont la pour ça. Perso ma meilleure amie et mon chéri sont au courant et c'est aussi pour eux que je me bats car ça les rendaient tristes de me voir gober mes petits smarties tout les jours...Et les gens sur le fofo sont là aussi, tous ont l'air super et compréhensifs.

Bien à vous tous, et gardez courage! :)

Merci pour ta réponse. Ouais j'ai raisonné de la même façon, l'aide de proches a beaucoup aidé, j'aurais eu beaucoup de mal sans je pense (la sensation d'être en train de mourir xD). Et même genre concernant l'alcool (ou autres produits facile d'accès, pétards&co), j'en prend presque jamais (soirée) et en général je regrette bien d'y avoir touché (car ça m'empêche de dormir et je passe 3h à vomir), j'aime pas ça du tout.
La codéine j'appréciais car tu n'avais pas l'impression de perdre quoi que ce soit intellectuellement aussi (même si, c'est pas vrai du tout, bonjour les partiels sous codéine, la mémoire est pas au top). J'espère ne pas avoir de difficultés psychologiques trop prononcées après coup, pour le moment en tout cas, je regrette rien et je me sens plutôt fier de moi lol (je voulais arrêter depuis septembre dernier, jamais eu le courage)

Sarina28 a écrit

@coco95 That's the spirit! Il faut se dire que c'est un mauvais (genre très très mauvais) moment mais que ça va passer! T'as fait les 3/4 du chemin faut pas lâcher!
Je te comprends pour la nuit, c'est horrible de pas réussir à dormir à cause de ces engourdissements bizarres - tu as essayé l'euphytose ou la mélatonine comme en parlait Sevragemaso? Ca pourrait aider peut être?

@Sevragemaso haha je vois le truc, moi je vis un vrai cauchemar après trois taf j'ai jamais aimé l'effet de la fumette. Je suis d'accord que l'effet de la codé était moins "physique" et qu'on gardait le "contrôle".

Par contre autre chose, faut quand même relativiser et ce dire qu'à part la montée fort agréable de la codo (mais qui dure pas non plus des siècles) la codo ça nous aidait à être juste "normal". Donc la vous redécouvrirez ce que c'est de se sentir bien "normalement" et je te rejoins sur la fierté, tu peux et tu dois être fier, l'oublie jamais!
A ce qui parait c'est équivalent à un sevrage d'héro, donc matez comme vous êtes courageux!
(heureusement c'est pas à la trainspotting xD)

Vu tout ce que je raconte je me demande bien pourquoi je suis retombée dedans! A croire que je suis un peu neuneu xD

en fait j'ai essayé le donormyl et le nova nuit mais ça change rien je dors maxi 1h par nuit la j'ai grave des cernes ça fait peur lol c'est le manque et les douleur qui fait que j'y arrive pas.

Sarina28 a écrit

coco95 a écrit

Sarina28 a écrit

@coco95 That's the spirit! Il faut se dire que c'est un mauvais (genre très très mauvais) moment mais que ça va passer! T'as fait les 3/4 du chemin faut pas lâcher!
Je te comprends pour la nuit, c'est horrible de pas réussir à dormir à cause de ces engourdissements bizarres - tu as essayé l'euphytose ou la mélatonine comme en parlait Sevragemaso? Ca pourrait aider peut être?

@Sevragemaso haha je vois le truc, moi je vis un vrai cauchemar après trois taf j'ai jamais aimé l'effet de la fumette. Je suis d'accord que l'effet de la codé était moins "physique" et qu'on gardait le "contrôle".

Par contre autre chose, faut quand même relativiser et ce dire qu'à part la montée fort agréable de la codo (mais qui dure pas non plus des siècles) la codo ça nous aidait à être juste "normal". Donc la vous redécouvrirez ce que c'est de se sentir bien "normalement" et je te rejoins sur la fierté, tu peux et tu dois être fier, l'oublie jamais!
A ce qui parait c'est équivalent à un sevrage d'héro, donc matez comme vous êtes courageux!
(heureusement c'est pas à la trainspotting xD)

Vu tout ce que je raconte je me demande bien pourquoi je suis retombée dedans! A croire que je suis un peu neuneu xD

en fait j'ai essayé le donormyl et le nova nuit mais ça change rien je dors maxi 1h par nuit la j'ai grave des cernes ça fait peur lol c'est le manque et les douleur qui fait que j'y arrive pas.

Mon pauvre! Je sais ce que c'est, le pire c'est que tu veux dormir mais t'y arrives pas. Parce que le corps tiraille dans tout les sens. Cette nuit j'ai essayé de relever les jambes (genre j'ai mis un oreiller en dessous, ça aide la circulation, essaie ça au pire) Tu fais quoi pendant tes insomnies du coup? Tu tournes dans ton lit?
Donc si on compte depuis samedi, ça fait 4 jours, t'es encore en plein dedans. Tu vas voir tu vas kiffer quand tu verras que les symptômes diminuent.

oui je bouge dans tout les sens j'écoute de la musique en essayant de dormir mais j'y arrive pas quand je vois que tout le monde dors et pas moi ça me met en rogne. oui 4 jours c'est déjà beaucoup mais faut encore pas mal de temps pour être normal donc la patience il en faut beaucoup.

coco95 a écrit

Sarina28 a écrit

coco95 a écrit

en fait j'ai essayé le donormyl et le nova nuit mais ça change rien je dors maxi 1h par nuit la j'ai grave des cernes ça fait peur lol c'est le manque et les douleur qui fait que j'y arrive pas.

Mon pauvre! Je sais ce que c'est, le pire c'est que tu veux dormir mais t'y arrives pas. Parce que le corps tiraille dans tout les sens. Cette nuit j'ai essayé de relever les jambes (genre j'ai mis un oreiller en dessous, ça aide la circulation, essaie ça au pire) Tu fais quoi pendant tes insomnies du coup? Tu tournes dans ton lit?
Donc si on compte depuis samedi, ça fait 4 jours, t'es encore en plein dedans. Tu vas voir tu vas kiffer quand tu verras que les symptômes diminuent.

oui je bouge dans tout les sens j'écoute de la musique en essayant de dormir mais j'y arrive pas quand je vois que tout le monde dors et pas moi ça me met en rogne. oui 4 jours c'est déjà beaucoup mais faut encore pas mal de temps pour être normal donc la patience il en faut beaucoup.

Haha, t'es cool déjà, tu restes au lit. Moi perso je sors fumer à chaque fois que je m'ennui d'essayer de dormir ( donnant des envies de meurtre autour de moi )
J'ai d'ailleurs découvert une émission amusante durant ce temps perdu : to catch a predator (le droit américain dans toute sa splendeur, mais c'est super drôle)

Dernière modification par Sevragemaso (19 juillet 2017 à  13:45)