Codéine m'a sauvé (alcool/cig./héroïne...) APPEL A TEMOIGNAGE

Bonjour

Je ne sais pas si ça compte, si c'est pas le cas merci de supprimer mon post.

Alors que j'étais au bord du burn out, dans une dépression majeure pas encore diagnostiquée, j'avais des pensées suicidaires très concrètes.

Et si je ne me suis pas suicidée c'est que j'ai consommé de la codeine en auto médication. Cette molecule a calmé mes angoisses et à beaucoup mieux fonctionnee que tous les benzodiazépines qui ont pu mettre prescrites par la suite.

Pourquoi n'ai je pas été chez un médecin?  Car à ce moment j'étais trop dépressive pour faire la démarche. Et c'est sur PA que j'ai réalisé à quel point j'étais mal. J'ai alors entamé un suivi auprès de mon généraliste puis d'un psychiatre.

La codeine m'a sauvée la vie. Elle aurait été sous prescription à  l'époque , je ne serai probablement plus de ce monde.

La décision de mettre TOUTE la codeine sous prescription est une catastrophe. La forme (sans laisser le temps aux addicts de se retourner) est en plus cruelle.

Bon courage à tous

Bises Mia

Dernièrement la codeine m'a permis de ne plus consommer d'alcool, je ne bois quasi plus meme le we, un verre de rosé et j'en ai marre..
Cela m'a sorti des crises de boulimie que je faisais, en calmant mes angoisses et en modérant mon appétit je mange maintenant normalement, sans crises et sans angoisse.
J'ai pu arrêter également les somnifères, les anxio et les AD...

Je voulais essayer d'arrêter la code depuis un moment me sentant stable sur l'alcool et la nourriture et mieux dans ma tête globalement mais j'aurais apprécié pouvoir décider toute seule et avoir cette soupape de sécurité au cas où je me sentais mal un jour de pouvoir consommer si besoin meme après des mois d'arrêt... la on a décidé pour moi et je ne pense pas etre la + à plaindre car j'avais bcp limité mais combien sommes nous dans mon cas? Des Madame tout le monde qui se faisait un petit trip léger pour supporter ce monde?

N'hésitez pas à faire une liste des risques que la codéine vous a permis de réduire (conduites en état d'ivresse, pratique à risque, tendances suicidaire etc), une liste aussi complète que possible.

La codéine m'a aidé a sortir des soirées coke/alcool/MD/Jesaispastroquoi quasi quotidiennes avec les dépenses qui vont avec puis quelques années plus tard d'une depression morbide accompagné de Troubles anxieux généralisées et de phobie social après une tripotée d'anti depresseurs, benzodiazépines, antipsychotiques n'ayant apporté que effets secondaire et dépendance.

Je ne prend plus de codéine quotidiennement depuis 6 mois, commencé a 120mg/j(CWE Klipal), pic a 220mg (paderyl),sevrage progressif au tussipax jusqu'a 60mg/j et à l'euphon, je n'ai pas réellement eu d'addiction physique malgré une prise quotidienne sur 1 an et demi, je n'ai jamais cherché la grosse défonce avec, plutot une forme de zenitude me permettant de me concentrer, d'être joviale, sociable, motivé, retirant l'anxiété maladive qui me caractérise. L'arrêt n'a pas été des plus horrible mais il n'a pas été très agréable non plus et l'envie d'en prendre me trotte parfois dans la tête car elle m'a  grandement aidé dans ma recherche d'emploi à l'époque et que je me retrouve de nouveau dans cette situation. Elle m'a aussi sorti de longues journées d'ennui qui auraient pu m'être très préjudiciable si j'aurais eu a faire autre chose.

J'ai été initié a la codéine par le Klipal 60mg prescrit pour une angine a mes 15 ans (10 ans déjà T.T), j'ai découvert les comprimés sans ordonnance ne voulant ni sirop ni ergix dans ma pharmacie pour le transporter dans mes poches il y a maintenant 7 ans, la mode du lean m'a fait testé l'euphon sans jamais vraiment apprécier autrement que pour mon sevrage progressif et pour les fonds de bouteilles.

Je comprend la mise sous ordonnance, même si je suis contre toute politique prohibitionniste, elle tombe assez violemment, la prescription d'un opiacé pour troubles psychiatrique me semblant assez compromise, et étant plus simple de récuperer du Tramadol ou du Dicodin que de la codéine sans paracétamol, et voyant les prix sur le DW, je pense que je peux dire adieu a la codéine, qui reste ma molécule préféré.

Dernière modification par pueblo (14 juillet 2017 à  18:30)

La codéine m'a permis de gérer la douleur terrible de la mort de ma mère, emportée par un cancer. Pendant le dernier mois, puis quand j'ai su la nouvelle, et dans les semaines qui ont suivi, la codéine m'a permis de tenir le coup psychologiquement. De rester digne  et de garder l'envie de vivre.

Ma copine est tombé en dépression peu après cet évènement. C'est une chose terrible que la dépression. Pour la soutenir, pour qu'elle s'en sorte, pour qu'elle tienne, je devais avoir du courage, de la force, de la joie de vivre pour deux. C'est écrasant. La codéine m'a permis, là encore, de tenir le coup, et de faire ce que je devais faire et que je n'aurais peut être pas eu le courage de surmonter sans elle. Là encore, la codéine a été une béquille inestimable, qui m'a permis de l'aider à remonter la pente.

Enfin, ma consommation d'alcool, qui était assez importante sans être une réelle addiction, a été littéralement balayée par la codéine. Je me suis imposé l'abstinence totale, qui a très bien fonctionné, et sans regret. Au quotidien, la codéine était INFINIMENT plus facile (et moins coûteuse) à gérer que l'alcool.

Cette loi me plonge, comme beaucoup de français, dans des tourments que vous, législateurs irresponsables, ne pouvez même pas imaginer. Un sevrage est un processus long et complexe, qui nécessite de la volonté et surtout, du temps. Tout le contraire de cette loi, en somme, adoptée dans la précipitation pour réagir à un fait divers certes regrettable, mais anecdotique au regard des souffrances et détresses qu'elle va engendrer.

Ma contribution:

J'ai plus de 50 balais et pas bien loin de 30 ans de codéine dérrière moi...Je n'ai aucun problème de santé si ce n'est des douleurs de vieux comme tout le monde arrivé à un certain âge.Je n'ai pas consulté un toubib depuis plus de 10 ans, sauf pour un bilan sanguin l'année dernière et tout va bien.

A 15 ans je goutais à l'héroine, à 17 j'étais addict à 3 shoots/jour + une douzaine de néo codion le matin quand j'étais en rade de came et qu'il fallait bien aller bosser...Pendant de nombreuses années, la codéine m'a déjà beaucoup aidé rien que pour ça (aller bosser, ne pas faire de connerie du genre vol,prostitution, agression ou même suicide quand j'étais en manque d'héroine et que je n'avais ni plan ni argent).

Les TSO n'étant pas dispo à l'époque, le seul repli pour  garder une vie un tant soit peu équilibrée, même en étant accro à l'héro, c'était la codéine du néo codion.

En 1990, j'ai rencontré l'amour et pour elle, j'ai décidé de mettre un frein à ma conso d'héroine (elle ne m'a rien demandé, mais je voyais que je lui faisait du mal), j'ai donc réduit ma conso d'héroine pour commencer en compensant avec une boite de néo codion/jour jusqu'à arreter totalement l'héro 2 ans aprés...Je prenais alors, 15 néo codion/jour...
En 10 ans environ, j'ai diminué petit à petit, jusqu'à plus rien aujourd'hui depuis un peu plus de 5 ans...

A la fin, je n'en prenais plus que 3/jour en 2 prises et je vous jure que je l'ai quand même senti passer quand je suis passé de 3 à 0...Physiquement j'entends, et aussi psychologiquement...Vivre plus de 30 ans sous codéine ça ne passe pas comme une lettre à la poste quand on arrète...Et moi, j'ai eu tout mon temps pour diminuer tranquillement les doses, sans pressions d'aucunes sortes...Je n'ose imaginer si votre arrété, Madame la ministre, était tombé alors que j'étais encore accro...C'est simple, sans exagérer, je crois que je me serais jeté de mon 8eme étage!

Déjà, parce que j'aurais trouvé insupportable une telle intrusion dans ma vie que, malgré des années d'héroine depuis le plus jeune âge, j'avais réussi à équilibrer sans jamais causer de tort à qui que ce soit, mais aussi parce que rien que le fait d'y être contraint aurait fait foirer toute la volonté que je pouvais avoir de me sevrer un jour.
Il y a les TSO me direz vous, oui, mais la codéine tout en étant fort peu toxique à long terme (pour ne pas dire pas du tout dans mon cas) réussissait à me procurer, même à faible doses à la fin, un minimum de plaisir, ce que les tso, bien plus addictifs (quand on ne prend plus que 5 néo/jour) ne sont pas sensés apporter si on ne les détourne pas.

De plus, me retrouver aprés près de 20 ans loin de ce milieu dans des centres où des toxicos encore en plein dedans eux, risquaient (bien involontairement, il m'aurait suffit de les voir) de me redonner des envies de revenezy, plus le fait, vu le métier que je fais et où je vis, de me retrouver (secret médical ou pas en ce qui me concerne) catalogué comme un "paria", non merci, madame la ministre!

Je connais pas mal de gens dans mon cas que votre mesure va complètement mettre en vrac, vous risquez de chambouler des vies Madame, et pas qu'en bien croyez moi!

PS: Je précise que je ne bois pas une goutte d'alcool, que je ne consomme pas de cannabis ni aucune autre drogue (et qu'en dehors de la codéine il y a 5 ans, ça fait depuis 1991 que c'est ainsi)

Dernière modification par Mascarpone (16 juillet 2017 à  08:27)

C'est triste de la part d'un pharmacien de pas conseiller un codéiné sans paracetamol tel que Tussipax, car pour le foie c'est mauvais à termes...

J'ai commencé la codé de manière récréative, puis j'ai rapidement stoppé.
Quelques mois après, j'ai vécu une très sale période au niveau personnel et scolaire, et je suis tombé en dépression. Les cachetons prescrits (Benzo et compagnies) me défonçaient juste et me rendaient trop out pour réfléchir ou penser.

Finalement, je me suis rapidement tourné vers la codéine pour surmonter ces soucis. Aujourd'hui, je m'suis sorti de la dépression et des envies morbides, grâce à la codéine qui me permettait de reprendre gout à la vie, au travail, et m'a permis de décrocher finalement un diplôme et un petit boulot pour les vacances. J'étais sur la voie de la diminution de mes dosages, j'avais prévu de faire ça sur 6 mois pour être confortable et profiter de mes vacances pour me calmer un peu.

Mais bon, le gouvernement semble savoir mieux que moi ce qui nous convient, et quand il nous convient..

Courage à toutes et à tous

Bonjour à tous,
pour ma part, je souffrais de dépression chronique quasiment depuis mes 17 ans, avec des traitements médicamenteux lourds et changeants qui me rendaient totalement amorphe, étrangère à moi même ou malade à crever, selon que je les tolérais ou non. J’enchaînais les séjours en HP, les passages de psy en psy, sans que rien ne change, j'avais toujours ces envies de mourir, cette apathie abominable, ce dégoût de soi, cette cassure de toute volonté, cet enfer de rumination dans la tête etc etc ....et bref, la codéine que j'ai découvert lors d'une rage de dent m'a donné immédiatement une telle pèche, une telle joie de vivre que dans l'année qui a suivi, en ne prenant plus que cela,  j'ai réussi a arrêter tout le reste, tous les anti dépresseurs ainsi que les anxiolytiques et les somnifères attenants,  et au final, ma vie a enfin pris la bonne direction !

je me suis mise au sport (edit du 22 juillet : comment ai-je pu l'oublier? j'ai aussi ARRÊTÉ de fumer !! ça fait deux ans maintenant), j'ai osé vivre mes passions, j'ai osé accepter un poste à responsabilité dans ma boite alors que jusque là, je ne m'en pensais pas capable (au passage, mon patron aussi va le sentir passer, l'amendement ministériel, moi qui faisais le travail de trois personnes sous codo !), j'ai réussi à enchaîner les stages à l'étranger alors que jusque là, me déplacer au-delà d'un périmètre de 5 km autour de ma maison me collait des angoisses et je pourrais continuer des heures comme ça !  je me suis trouvé des copains, des potes, j'ai fait des fêtes (à 30 ans ! j'ai pu enfin vivre mon adolescence sur le tard !) j'ai construit des choses, et surtout, la sensation d'être heureuse, enfin et ce, tous les jours ! un miracle !!!! cC'est pour dire, j'en ai tellement bavé avec cette foutue dépression qu'il n'y'a pas eu un matin ces dix dernières années où je n'ai pas remercié le ciel d'en être sortie !
j'avais fini par me convaincre qu'au final, tout ce dont j'avais besoin c'était cette petite béquille pour aider un peu,  que j'étais née avec ce truc "en moins" qui fait qu'on arrive pas à fonctionner normalement, que tout est plus dur, plus loin, plus long, plus difficile pour nous, née avec les piles à plat déjà direct, à la base quoi et la codeine a été la pile artificielle rechargeable à volonté parfaite. un véritable Pace maker...

bref, ça m'a littéralement arrachée à l'enfer qui durait depuis mon adolescence...je savais que c'était sans doute pas l'idéal surtout aux doses où je les prenais mais punaise ! c'était toujours moins pire que les merdes que je m'enfilais avec la bénédiction des professionnels de la santé et qui me bouffaient la tête, toujours moins pire que de vivre une demie vie, avec l'apathie et l'envie de crever chevillée au corps H24 et surtout, ça m'a donné une vie !!! une vie dont je suis contente aujourd'hui, réussie à tout point de vu (selon mes critères, évidemment). Et la question désormais qui me hante, comme beaucoup d'entre vous : vais je pouvoir continuer à assumer cette vie que j'ai construite avec la codéine, sans la codeine? j'espère que je me suis assez consolidée depuis pour en être capable mais le spectre de la dépression que je pensais effacé à jamais est revenu tout à coup me hanter et c'est vraiment ça le pire pour moi ! parce que je supporterai pas de le revivre. Plus jamais ça.
Voilà pour mon témoignage, en espérant qu'il ait bien sa place ici (je suis nouvelle sur ce forum, je suis venu suite à l'arrêté anti codeine et je suis tombée directement sur ce post !) bonne journée et bon courage à tous !

Dernière modification par DoumDoum (22 juillet 2017 à  07:51)

Codeinoman depuis plus de 15 ans en mode récréatif , les bienfaits de la codéine sont incommensurable...! je suis jamais malade , toujours ou presque de bonne humeur , une femme superbe une vie sexuelle magnifique (c'est elle qui le dit ma femme pas la codé lol) ,travailleur "les 35 heures aux oubliettes"...je ne bois pas ! j'imagine que la codéine n'y est pas pour rien..! franchement sans exagérer pour moi la codéine c'est la pilule miracle...! la codéine n'est pas égoïste mais généreuse on est heureux , on a envie de se tourner vers les autres... je lui dirais jamais assez merci à Madame , Codéine je t'aime ...

bonne nuit...

Dernière modification par Codeiman (22 juillet 2017 à  01:15)

Bonjour j'ai par chance un magnifique docteur qui me préscrit de la codeine, sans cela je serait déja en train de boire de l'alcool ou de me shooté au canabis ou aux exta, la condition et que je ne doivent pas dépassé 3 comprimé par 24h00, donc oui la codeine ma sauvé la vie, je suis dégouter de me dire que quand mon medcin va partir je me retrouverais sans rien, comment puis je faire le jours ou mon medcin ne sera plus la ? Je suis vraiment triste de cette arrêté du gouvernement, cela à détruit des millier de personnes, l'héroïne et 1000 fois plus pire que la codé et je pense que l'héroine et bien plus adictive que la codé, pour avoir arrêter la codé plusieurs fois c'est très dure les 10 premiers jours après cela va mieux même y'a toujours un petit manque, mais la codeine ma délivré de toute mes adiction, si vous avez des solution pour s'en  faire préscrire je suis toute ouïe, qu'est ce q'un TSO ?? Cordialement

Crépuscule a écrit

qu'est ce q'un TSO

un TSO est un traitement de substitution aux opiacés (heroine, morphine, codeine, oxycodon...) c-a-d un  traitement médical pris pour enlever les effets du manque lié à une consommation d'opiacés.
En France, la buprénorphine et la méthadone sont les molécules principales utilisées en TSO, même si certains usagers ici présents (queqlues francais et plus de suisses) peuvent avoir une substitution à la morphine.
La codéine, lorsqu'elle était vendue sans ordonnance pour certaines formes, servait de TSO "bas seuil", c-a-d que les usagers pouvaient auto gérer sans médecin pour couvrir des moments de manque à un autre opiacé (cf post Mascarpone plus haut)

c'était un déterrage.... mais très intéressant de lire ces témoignages que j'avais raté

Dernière modification par plotchiplocth (26 novembre 2019 à  07:08)

Ocram a écrit

Crépuscule a écrit

Crépuscule 

Bonsoir,

Je pense que le mieux et le plus simple c est de préparer la suite avec ton médecin traitant actuel.

Il pourra faire suivre ton dossier et parler avec un de ses confrères pour que ta situation sois la plus confortable possible pour toi.

C est à mon sens la solution la plus viable, plutôt que de commencer à tomber dans des pratique interdite qui seront une grande source de stress...

Plein de courage.

Ocram

Merci pour vos encouragement, enfaite cela fait déja un mois que je n'ai pas pris de codeine, j'ai eu beaucoup de sevrage à la codeine, mais à chaque fois je recommence à en prendre car si je prend pas de codé j'ai besoin de m'évader et si c'edt c'est pas la codé c'est autre chose , et puis je me dit tant que cela reste raisonnable et puis je préfère cela que de boire de l'alcool, j'ai une autre question, histoire d'économiser ses comprimés j'ai vu que le jus de pamplemousse blanc pouvais augmenter les effet, pensez vous que le jus de pamplemousse rose peut fonctionner avec une moitié de comprimé car on le trouve bien plus facilement ? D'habitude je prend 2 fois 1 comprimé et demie, Sinon j'ai du pamplemousse blanc mais je devrais le présser ? , je tiens à tous vous remercier pour vos super message.

Amicalement

La codéine m'a permis de guérir d'une douleur affreuse au ventre, de maux de tête (quand bien même on la déconseille)...

Il faut faire lire la lettre d'Artaud aux pharmaciens et docteurs qui disent que "c'est de la DROOGUE". Il devrait y penser à plusieurs fois avant de sortir leurs conneries.

Certes la codéine m'a donné d'une certaine façon un certain goût pour les opiacés... Et certes il m'est arrivé de faire un black out - en prenant de l'alcool et du Valium.

J'aimerais bien en avoir comme anxiolytique. Ça m'éviterait le Valium. Mais ils préfèrent leurs saloperies de médicaments psychiatriques...