Caïn a écrit
je crois que j'ai plus souffert de la peur du manque que du manque lui-même.
Salut Caïn,
Comme je connais bien cette sensation. La peur du manque m'aura fait faire bien plus de conneries que le manque lui même.
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Dernière modification par adebisi2 (27 juillet 2017 à 18:23)
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Petit conton a écrit
Hello les psychos
Ne vous dites vous pas que parfois le manque peut venir d'un élément extérieur , de l'environnement
Que l'arrêt de l'héroïne à un moment donné si il est anxiogène peut favoriser le manque ?
Oui, il y a de ça...Mais crois moi, c'est aussi réellement physique et c'est bien ça qui fait des opiacés le diable dans la tête de nombreuses personnes...Honnêtement, j'ai parfois ressenti de trés violentes douleurs...à te jeter par la fenêtre tant tu souffres...Mais les affres du manques sont vraiment incomparables, car quelles que soient les douleurs, soit elles t'occupent à 100%, à donf, soit elles finissent par t'épuiser et tu tombes de sommeil...Avec le manque, ce sont tes nerfs qui sont mis à rude épreuve, tu souffre insidieusement et tu ne peux ni dormir, ni courir ou te dépenser physiquement...Tu boues littéralement intérieurement comme une cocotte minute prête à exploser...Et ça dure, et ça dure...Tu es conscient de chaque quart de seconde qui te paraissent durer des jours..Et le pire dans tout ça, c'est que tu sais, ton corps sait, ton cerveau sait, qu'il existe un remède miracle, une panacée qui ferait disparaitre tes souffrances en 10 secondes...A mon avis, rien que ça, ça en fait une douleur incomparable à toutes les autres...Pire encore qu'une torture , car si on te pose la main sur une flamme, tu sais que si tu enlèves ta main, tu auras moins mal, mais ce qui est brulé est brulé, tu souffriras donc des séquelles de ta brulure...Avec le manque et les opiacés, non seulement tu ne souffriras plus du tout, mais en plus tu ressentiras un plaisir, un soulagement et un bonheur incomparable...
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Dernière modification par Caïn (03 janvier 2019 à 17:53)
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Caïn a écrit
Et une question, est-ce que ce que je décris correspond à ce que l'on appelle "le syndrôme des jambes sans repos" ?
Selon moi, pas du tout....Pour moi, c'est d'ailleurs le truc le plus insupportable du keum physique : J'ai toujours eu beaucoup de mal à expliquer cette sensation insupportable à ceux qui ne connaissent pas et, entre autre, aux toubibs
Tu ressens en permanence une tension intolérable dans les membres (car, chez moi, il n'y a pas que les jambes), un besoin de t'étirer toutes les 10 secondes et des étirements qui sont vains et ne soulagent même pas 2 secondes...Autant dire que quand tu essaye de dormir, c'est totalement impossible...Moi, j'assimile ça à de la tension nerveuse ++++ qui se répercute dans les bras et les jambes, aucune douleur vraie, mais une nervosité physique insupportable...Le seul et unique truc (en dehors du catapressan) qui me soulageait une vingtaine de minutes (tout au plus), c'était de me plonger dans un bain trés chaud (je me rappelle certaines nuits où j'ai pu prendre 5 bains entre 22h et 6h du mat....Sales souvenirs...Je me serais flingué parfois si j'avais été seul...
Amicalement
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Bref sinon je trouve ça étrange que chez certains ça soit invivable et que ça passe "mieux" pour d'autres.
Pourtant ça n'est pas toujours vrai mais ça peut l'être. En fait moi je pense que ça dépend énormément de la conso.
J'ai longtemps été usager occasionnel. A cette époque j'avais du mal à piger le phénomène du keum. Sauf que mon expérience de l'héro, elle était différente. Avec 1/4 de G, c'était bon pour le week-end. Et la semaine je m'en passais sans problème (même si je crachais pas dessus si l'occase se présentait). Dès le moment où ma conso est devenue quotidienne, ça a été une autre histoire. Même en restant sur des dosages bas. Au début OK ça allait, je faisais des breaks. Mais quand les breaks se sont raccourcis au point de disparaître, ça a été autre chose dans la tête (physiquement ça allait).
ça se joue sur une capacité de contrôle, mais dès que tu la perds, le keum est inévitable. Même si tu continues de te mentir à toi-même en te disant que ça ira.
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Dernière modification par StOo (22 mars 2019 à 11:33)
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Mascarpone a écrit
Crampe et jambes sans repos sont 2 choses vraiment différentes.
Les crampes ça fait mal, les jambes sans repos, non...Ca n'est pas de la douleur du tout, mais une sensation insupportable et inexplicable pour qui ne l'a jamais ressenti...
Et pour moi, c'est vraiment le summum dans tous les symptômes de keum que j'ai pu ressentir...D'ailleurs, c'est aussi LE truc, qui provoque une insomnie totale durant des jours...S'il n'y avait que les larmoiements, les éternuements, le froid, les suées,les maux de dos, de bide, la chiasse, perso, j'aurais toujours décro sur un pied les doigts dans le nez , mais les membres qui tirent et cette sensation de surtention mélée à une gigantesque fatigue, pour moi c'était le comble du mal être et de l'insupportable...
je suis présentement en sevrage de morphine je déteste ce mot alors je vais dire en descente et c'est exactement la même chose que toi Mascarpone c'est juste les jambes pour l'instant
Hyrda
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