@ bazukero,
L'ami de Maxime habite en Tunisie, donc les
csapas, il n'y en a pas là-bas.
Maxime, savez vous si la Tunisie autorise la
méthadone ?
Voire un addictologue en France, bien sûr que c'est une super idée, soit en centre hospitalier, soit en
csapa comme proposé par bazukero. Mais des
csapas, il y en a de toutes sortes... Vous, il vous faut tomber sur le super bon qui accepterai de dialoguer du problème de votre ami sans votre ami dans un premier temps et de mettre en place un calendrier avec hospitalisation pour assurer le changement dans un deuxième temps. Je vous souhaite bon courage, mais déterminé on arrive à obtenir à peu près tout.
C'est la seule piste que je vois qui pourrait l'aider à sortir de cette dépression. Si vous sevrez une personne de son
Subutex alors qu'il est déjà en profonde dépression, c'est courir à la catastrophe en ajoutant une autre dépression sévère. D'autant plus que le
sevrage edu
Subutex dure longtemps.
La
méthadone existe pour éviter cette erreur entre autres. Une des particularité de la
méthadone est d'être carrément agréable les premiers temps Vous savez, trouver un état de bien être pour un être qui souffre profondément, c'est un électrochoc positif certainement plus thérapeutique que l'emprisonnement dans une clinique ou il va souffrir pendant un mois car rien en soulage bien du manque de
Subutex. L'avantage que nous avons en France est d'avoir le choix entre les deux,
Méthadone ou
Subutex.
Voilà, je vous ai expliqué le point de vue gagnant de la
Substitution qui permet de retrouver l'"envie de vivre, des envies et des projets, soulagé pour une durée que votre ami peut choisir, éventuellement à vie comme j'ai choisi pour moi même. Il n'y a aucune toxicité physique ou psychiatrique a prendre de la
méthadone tous les jours. Elle n'exclue pas un
sevrage en douceur plus tard, mais la priorité est d'apporter de la stabilité et de l'équilibre permettant de commencer un travail de fond.
Maintenant comment choisir l'addictologue ? Nous ne pouvons pas vous dire de but en blanc :"contactez le professeur Muchmou, ce n'est pas notre rôle.
Personnellement, j'ai rencontré les plus performants et sympathiques addictologues dans le milieu hospitalier et ai eu des déboires dans le milieu privé.
Il y a des gros CHU en province avec des services d'addictologie qui sont souvent aussi des centres
méthadone (traitement qui ne peut pas être prescrit par un généraliste sauf en relai d'une initiation faite dans un centre spécialisé) et un bon choix à Paris.
Je ne crois pas avoir d'autres conseils.
Cordialement
Fil