Bon, quitte à passer pour un fou, autant y aller franchement. Désolé si un topic similaire existe, je ne l'ai pas trouvé.
Les rêves en tous genres dans mes nuits ou mes siestes sont un des bonheurs de ma vie, avec l'extase musicale. Une drogue que je sécrète moi-même, un plaisir, une joie, des expériences incroyables. Pour moi, la nuit, c'est (c'était?) quasi du non-stop. Une nuit blanche est une nuit de gâchée.
Bref, je souhaite partager ici quelques unes de mes expériences, quelques uns de mes trips. Si vous souhaitez faire pareil, c'est ici. Je comprendrai votre réticence sinon, les rêves étant souvent une part intime de soi-même.
[Je précise que les deux posts qui suivent sont issues d'une conversation en MP avec notre ami Syam. Je me permets car il avait ouvert justement un topic à mon attention. Et je le remercie encore pour ses réponses développées et excellentes. Des posts frais viendront peut-être. Et comme je suis honnête, j'ai tronqué (et corrigé...) certains passages, ne souhaitant pas livrer certaines infos ou réflexions trop personnelles, ainsi qu'un rêve spécifique décrit dans un très long post et demi que je préfère garder privé]
[Salut Syam. Merci pour ton attention. Je me lance]
Depuis tout petit j'ai toujours fait des rêves fantastiques, fous, loufoques, bizarres, très complexes ou simples comme une image.
Je ne vois pas ce que tu entends par pratique dans les rêves. Ça ne se contrôle pas (quoi que...). Je me couche et puis c'est tout. Même dans les siestes diurnes je fais des rêves incroyables. A moins que tu parles de pratique "dedans" les rêves. La j'ai pas mal à te parler.
Pareil pour le rêve lucide. Je ne suis pas tout à fait sûr de comprendre de quoi tu parles. Enfin si, peut-être. Je n'ai jamais rien lu sur les rêves, comment ça marche, ça ne m'intéresse pas. Et je suis sûr qu'en comprenant ne serait ce qu'un peu, ça détruirait ces expériences magnifiques qui font le bonheur de ma vie. Car dans la vie éveillée, je ne suis pas toujours un rêveur. Un idéaliste froid parfois.
Bon, je ne te fais pas attendre plus. C'est parti pour le fond des choses.
Par quoi commencer. En matières de rêves récurrents, je n'en ai fait qu'un, tout petit, une trentaine de fois peut-être. Il s'agissait pour moi de sortir de la seule pièce allumée de la maison remplie de toute la famille pour monter les escaliers faire un besoin. En haut, un personnage bien connu né il y a paraît-il 2017 ans, bourré de stigmates, sanglant. Je redescends les escaliers en courant, rentre dans la pièce familiale, essaye de leur expliquer, personne ne m'entends. Je continue à courir sur place, jusqu'à sentir une main dans mon dos. Réveil, sentiment réel d'avoir eu une main qui me touchait, frissons à l'endroit exact.
Ce rêve [a] certainement contribué [depuis très jeune] à me détourner de tout monothéisme […], à devenir païen. Bref c'est une autre histoire, même si cela a souvent une place dans mes rêves actuels (enfin ceux que je faisais avant que la
codéine annihile tout, après les avoir boostés).
Allez je dois faire du vrac. Rêves lucides? Si tu entends par là savoir pertinemment qu'on est dans un rêve, oui, ET avoir le pouvoir (pas toujours efficace) de les stopper quand ça part en vrille POUR MOI, quand je sais que ça va devenir VRAIMENT hideux, oui. Je ne fais plus de vrai cauchemar depuis très longtemps. Quand je rêve lucide, où parfois je me fous carrément de la gueule des humains, êtres, créatures ou ETs présents, je sens quand ça va mal partir, je le sens dans mon dos (de mon rêve ou réel, pouvoir du à mon rêve d'enfance?). J'arrête le rêve c'est tout, je dis non. Parfois je me réveille, parfois je retombe dans un autre rêve, et ça peut durer des heures.
J'ai tout fait. Rêves ou je me collais à mon plafond, dans les coins, rampant jusqu'à la porte fermée, la traversant "matériellement" avec des frissons de bonheur indescriptibles, dans une béatitude, un bien-être et une sensation de réel incroyable, visitant mon appartement comme ça, passant au dessus d'un proche regardant la TV... retour dans mon corps pas du tout comme les cas connus de NDE, pas du tout haletant, reprenant son souffle, juste apaisé et heureux.
Rêves d'avant "la faute", historiques, naviguant dans le monde primordial, ou tout était beau, simple, pur (et si naturel sur le plan sexuel), dans une Italie belle et magnifique (mon autre moitié d'origine, je suis vénète de par mon père, Verona ville magnifique) à la manière des peintres du Quatrocentto (et un peu aussi à la manière du dessinateur officiel des Jéhovah). J'ai parlé à Caïus, qui m'a dit qu'il reviendrait sous une autre forme. A Octavius, pour lui dire de ne pas envahir la Judée, ce qui a eu des conséquences énormes comme chacun sait. Sourd comme un pot l'Augustus. Vu les travers de Traianus (rêves moins plaisants que je stoppais parfois), et les délires sadiques et psychopathes de "petites sandales" et de son général équidé.
Rêves dans toutes les époques. Une fois j'étais en l'an 650 à peu près, à l'époque de l'anarchie mérovingienne, dans mon propre village, à l'époque. J'avais pour mission d'aller à Metz (capitale d'Austrasie), prévenir Chilpéric X d'un complot qui se tramait. Rêve en [temps réel], les gens de mon village dans une merde, propre et figuré, tremblants de peur d'un nouveau raid d'un comte taré qui considérait ses terres comme sienne. Mon village étant sur une colline, j'ai descendu à pied celle-ci sur un sentier merdique, pieds nus, habillé seulement d'un truc rêche, [c'était long]. La colline que je descendais dans la vie éveillée en voiture tous les jours, méconnaissable.
Une fois dans la ville en bas, méconnaissable tout autant, je cherche et rentre dans une auberge pour me renseigner. Regards haineux, gens frustes et sales, un moine horrible entre dans le boui-boui et me reconnait tout de suite comme un "gentil" (marqué sur mon front?). Je détalle mais je finis pas bien loin, à deux doigts d'être enfourché sûrement, je le sais et le sens "dans mon dos". Le rêve devient lucide (en plein rêve parfois oui), je dis stop, réveil, clic. Fini.
Le seul rêve que j'ai fait deux fois. J'ai pas été plus loin la fois d'après, je me suis fait traité "de disciple du malin" (la traditionnelle
stigmatisation des monothés face au païens) par un charretier au dents pourris à qui j'avais demandé de m'amener à Metz. Je lui ai dit que je me cassais de ce "rêve mission" et que Childéric machin pouvait crever. Il a rien pigé, il connaissait même pas son roi. J'ai décidé de m'envoler devant lui histoire de l'impressionner, il a halluciné. J'ai vogué tranquille jusqu'à ma maison, le temps historique s'accélérant exponentiellement jusqu'en 2002. La seule fois ou je suis vraiment rentré dans mon corps d'ailleurs, la seule fois ou je me suis vu au pieu. Réveil plein de sourires, voir limite hilarant, haha.
Voilà pour des exemples de rêves historiques précis. J'en ai fais de plus complexes, toutes époques, j'ai été chez le Duc de Lorraine en son château du Commercy, vassal de l'Empereur, rentrant victorieusement du siège de Vienne, se plaignant amèrement du mépris du roi soleil, à qui il devait aussi hommage pour une partie de ses terres. Il savait que ses terres finirait annexées, il savait comment, problème de descendance, problème des évêchés, du roi polonais détrôné Stanislas à qui on donnerait une grande part de ses terres en échange de la main de sa fille à Louis XV, juste sa vie durant, [puis] retour à la France ensuite. Bref il savait tout et était incapable de n'y rien faire. Le Duc me reconnaît comme "voyageur" d'un coup et me demande si je pouvais pas aller au XVIII ème pour changer quelque chose. Je lui ai répondu que ça ne marchait pas comme ça [je suis un voyageur des songes, pas du temps…]. Il était d'une tristesse infini, mon Duc. Je l'ai quitté comme ça. J'avais des larmes aux yeux, à mon réveil.
Bref, on est déjà long là, et je ne sais pas si tu peux prendre du plaisir à lire tout ça. Toutes les époques te dis je, ou presque (jamais rien au delà d'avant la WWII, hormis l'époque réelle de mes rêves, ceux-ci jamais historiques, d'un tout autre acabit, tu vas voir). Je vais abréger. Courtisan au Second Empire, juin 1870, je suis à une revue d'Offenbach, je réussis à approcher l'empereur pour lui dire que tout va mal se terminer avec la Prusse. Je commence à développer les évènements d'un futur proche, mais on me pousse, on me jette comme un malpropre, Persigny tout rageux, l'Empereur au loin avec ses éternels yeux mélancoliques et voilés que j'entends me dire gentillement "je sais ce que vous êtes". Clic, bye.
Au XIIIème siècle, Béziers, avec [ce taré d'Amaury], (Dieu reconnaîtra les siens), qui veut qu'on bute tous les Cathares. Aucune envie de faire ça, je respecte bien plus les "Albigeois" que ces malades "officiels". A cheval, je tourne bride en gueulant "allez tous vous faire foutre!!" (expression qu'ils n'ont absolument pas pigé, haha). Poursuite, je m'envole avec mon Pégase, je dis stop et me revoilà dans mon lit bien au chaud, content d'avoir niqué ces fanatiques papistes.
And so on, and on... on arrête là pour les rêves historiques, cher... [Oui, je lis trop de livres d'histoire]…
(...)
Dernière modification par Fredfenriz (28 juillet 2017 à 20:37)