[ Arrêt & Sevrage ]

Cosmic blues

salut laguêpe

merci aux anims (oui m^me celui m'a bannie 2 jours lol)

de ri1

j'espère qu'ils vont me sauver !

je vais essayer de moins lire psycho actif pour essayer de penser à autre chose que le sevrage, la codeine, la ministre ,  parce que je n'avancerai pas

a bientot , jespere que ton rdv csapa fonctionnera bien

c'est normal de se sentir pourrie, l'oublie pas
même si tu rechutes, c'est un processus habituel aussi, plus tu vas t'acharner plus tu auras de chance de t'en sortir.
perso j'ai rechuté 2x cet été et la deuxième fois c'était le déclic car tous mon sevrage a été foutue en l'air et là j'ai compris que c'était plus possible. Alors j'ai tout foutu au chiottes.

Je vais te parler de mon expérience, depuis mardi je suis totalement clean et je suis vraiment déprimé. Contrairement aux deux premières tentatives d'arrêt je ne suis plus "émotif". C'est à dire que dès que j'entends un truc nostalgique (ex: musique) mon coeur ne commence pas à fondre comme un gros fragile les larmes aux yeux. Cela est un symptome. Car crois moi pour me faire avoir les larmes aux yeux il faut y aller.
Ce n'est pas toi qui est au bout du rouleau, mais toi qui est altéré par la diminution des dosages ou autre arrêt. Il faut bien comprendre ça, que tu fais partie d'un système et que tu n'es pas maîtresse de tes sensations. Très loin de là.  Il faut vite se changer les idées. J'ai compris que tu avais des activités/familles, c'est des atouts/inconvénients; Mais tu vas pas les foutre dans la benne à ordure et tu n'en as pas besoin haha

Quand j'ai envie de me vider la tête je vais taper quelques brasses/crawl à la piscine...e t'assure que quand tu essaie de ne pas de te noyer (ahaha) et d'aller le plus vite possible, ton cerveau a même plus le temps d'être pourris par des mauvaises idées. Tu te concentres sur une activité. Un petit footing, le sex ça aide, si t'as un conjoint ...que tu le sens bien..tu verras que ça peut aider...une activité intense. J'ai essayé la méditation en manque, c'est non-non pour moi.  Faudrait que j'essaye  counter strike global offensive, dès fois ça va me mettre dans un état de transe geek? Insulter des russes au micro en calant quelques headshots ça doit être pas mal.

Héhé , bref, revenons à tes moutons. Au CSAPA.
j'espère que tu trouveras une bonne équipe là bas, qui te jugera pas. Mais ne t'attend pas à trouver l'atlantide avec sylvain duriff lors d'une randonnée. Le travail sur l'addiction reste un défi personnel.
Si tu veux passer au sub, il n'y aucun soucis. Si tu veux tout arrêter , c'est un choix personnel aussi.

allé la guepe
a bientot
histoire que je te re-bannisse très vite

re

eh bien moi je pleure aujourd'hui, ca faiasit des annees que je n'vais versé une larme pour quelques raisons que ce soit .  Alors ça me fait bizarre de retrouv er cette emotion là !

Sinon l'ai je bien quoté ? mode Line Renaud

Merci de tes explications, je me frite pourtant sur des forums "politiques" depuis des années ; mais le votre j'ai du mal, sans doute ausi les effets du sevrage !

Tiens je vais y retourner chez les fachos et ils vont comprendre qui c'est qui commande !

ath qui n'a plus d'amis et qui est fachee avec toute sa famille sauf ses filles mais c'est pas mes copines !! non mais ! fau!t ranger sa chambre à un moment!

merci de m'aider a occuper ce dimanche apres midi !

Salut la guêpe

De rien pour le ban, on était 4 sur le coup ^^

T'as vu ça tout ce monde pour toi :) bon tu n'as pas l'air de l'avoir mal pris et tu prends en compte le pourquoi du comment du ban, et tant mieux ..

Lors d'un sevrage tu te retrouves avec un chamboulement d'endorphine, de neurotransmetteurs et d'hormones...

Le corps, et le cerveau ont pris l'habitude de fonctionner sous produit et d'un coup tu chamboules cet équilibre par l'arrêt du produit, voulu ou non hein ca le cerveau s'en fou

Il faut que cet équilibre chimique se refasse et c'est la ou tu te retrouve déprimé, énervé à fleur de peau, ect

Comme mes collègues te l'ont déjà dit pour stabiliser c'est soit tso, soit patience..

Avec le temps y aura des jours meilleurs et des rechutes mais ca se stabilise au bout d'un moment (entre 6 mois et 2 ans) c'est long et ca demande de s'accrocher ..

Allez sans rancune et on t'aime bien tkt pas :)

Sufenta

Qu es ce que tu n'as pas compris, comment citer ou le sevrage ?

Si c'est citer te prend pas la tête, tu remets juste le nom de la personne et tu réponds ..

A tout le monde qui lira :

Ce matin je me suis réveillée de bonne humeur" on va dire et puis paf plus de café ! alors je me décide à aller prendre un expresso + un verre d'eau ! au PMU en bas de chez moi, je suis restée environ une demi-heure à écouter ce que racontaient les types au comptoir .....  Ensuite je me suis remise à lire (ce que je ne faisais plus depuis le 14 juillet   sur les actualités du monde .  D'habitude les breves de comptoir me faisaient plutot marrer, enfin je m'en foutais un peu, pour les actus je lisais pleins d'articles de journaux differents,  mais désormais comment vais-je  supporter tout ça sans le filtre de la codéine ?

Ca vous fait ça à vous aussi ?

Bon c'est quand même le signe que le sevrage s'opère, c'est bien ou mal je sais pas et pour la 1ere fois je n'ai pas eu les jambes qui ont dansé la samba toute la nuit !

Je pense souvent à vous tous même si je ne parle que de moi 'c'est parce que je ne sens pas assez compétente pour donner avis ou conseils) mais  je vous souhaite une bonne journee !


cath qui se démerde pour ne pas avoir à quoter

Laguêpe a écrit

A tout le monde qui lira :

mais désormais comment vais-je  supporter tout ça sans le filtre de la codéine ?

Ca vous fait ça à vous aussi ?

Alors là, La guêpe tu n'as même pas idée à quel point je te comprends.
C'était ma hantise, le fait de savoir que sans tel ou tel médoc je ne parvenais plus à supporter certaines choses, certaines personnes, certaines situations faisaient que là, à mon "dernier" sevrage c'était une de mes hantises...

Comment je fais faire pour continuer telle chose?
Comment je vais faire pour ceci et cela?

C'est très angoissant, on peut se sentir devenir comme une "merde", et être mise à nu.
A poil, sans repère...

Bah sache que ça passe, mais ça ne passe pas aussi facilement, il y a des choses (habitudes, personnes) que peut-être tu devras accepter de laisser, puis au contraire, il y a des moments où tu devras fournir un petit effort, de toi-même, pour continuer d'avancer.

L'effort, c'est aller vers quelque chose, vers quelqu'un, vers quelque chose qui va te permettre ensuite de sortir complètement de tout ça...  vers ta guérison.

Ce n'est pas que de la codéine qu'on doit se sevrer, c'est de bien plus que ça.

Moi sans mon médicament il m'était devenu impossible de faire certaines choses, au départ, à l'arrêt, j'ai essayé, mais j'ai rapidement compris que je me faisais du mal pour rien, alors, non seulement j'ai du perdre l'habitude de faire cette chose, mais aussi, en faire le deuil....

J'avais un blog, et tintouin, sans mon sub, ça m'était devenu impossible d'y aller, pour aller écrire des articles, tout m'était devenu insupportable, rien qu'en me rendant sur mon blog. Ma vision des choses a progressivement changé, et aujourd'hui je me demande si c'était bien moi qui écrivait sur ce blog...

Puis progressivement je me suis tournée vers de nouvelles choses, pour ma part, j'avoue que ça à été assez long, et ce n'est pas terminé. J'ignore si pour la codéine ça le sera aussi long, mais n'empêche que chaque petit pas, chaque jour est une étape, une victoire.

Rien que lorsque tu acceptes que les choses ne seront plus pareilles, c'est une victoire, rien que tu acceptes de lâcher telle chose, parce qu'aujourd'hui tu vois les choses différemment, c'est une victoire, et lorsque tu oses te tourner vers quelque chose de nouveau, c'est une victoire...

Des angoisses comme celles de ce matin, il y en aura probablement d'autres, mais sache qu'elles te sont utiles aussi afin que tu puisses te poser les bonnes questions, afin que tu lâches certaines habitudes qui ne te seront peut-être plus utiles pour la suite etc....

Bref, afin que tu te sèvres.
Si les angoisses sont trop envahissantes, il existe quelques médocs qui peuvent t'aider, et je te laisse voir cela avec ton médecin.

Mais n'aie pas de crainte.
C'est "normal".

Love,
Bonne Journée Laguêpe.

Dernière modification par Anonyme9404 (31 juillet 2017 à  09:26)

Laguêpe a écrit

C"est ma question du 31 juillet à 9h38

Je ne pense pas non...Car pour avoir enduré des douleurs trés violentes parfois, même si c'est indescriptible et que le ressentis est propre à chacun, la douleur du manque est insidieuse, continue, lancinante et surtout, tu demandes toujours si elle va s'arreter un jour...Chez certains, oui, elle finit par s'arreter et chez d'autres non et ils sont obligés de palier un jour ou l'autre à cette souffrance, à ce manque qui fait que la vie n'est plus la vie...Alors, soit ils retombent dans leurs peché mignon, soit ils trouvent autre chose pour combler que ce soit chimique ou non...Une chose est sûre, on ne peut pas bien vivre avec cette sensation de manque continuelle, donc soit elle passe, soit il faut compenser..Un choix à faire par chacun, suivant son cas perso...Mais, tout ça sans vouloir aller trop vite non plus, perso, ça a mis des années...Et je m'autorise des récréations

Dernière modification par Mascarpone (31 juillet 2017 à  09:44)

Bien est-ce que nous sommes un peu des chochottes ? Ou qu'on aurait un peu les chocottes?

Bien je pense simplement que nous avons tous des peurs, et nous sommes tous un peu des chochottes, cela dit, nos peurs et ne maux ne se manifestent pas là, où forcément celles et ceux des autres le feraient, idem pour le côté chochottes...

Un beau mec des bâtiments, même si solide soit-il, ne tiendrait pas longtemps là où nous, nous saurions le faire. J'en connais Un, et j'avoue qu'ils ont une certaine force d'esprit, et de caractère, je l'ai déjà vu aller quand même travailler, alors que pas forcément bien...

Mais au soir venu, ça devient juste du n'importe quoi, et ainsi de suite depuis des années. Comme si ces journées étaient de grosses frustration, et qu'au soir venu, il attrape/consomme tout ce qui pourrait apaiser ces frustrations, et son mal-être.

Donc c'est avant tout personnel. Tous différents.

La chance qu'il ne soit pas qu'accro aux opiacés, il fait du jonglage, mais sa vie à l'heure actuelle n'est pas des plus agréables non plus...

Et puis l'absence de peurs peut se manifester différemment, certains s'acharnent à aller bosser dans des trucs qui ne leur conviennent pas, par peur de "perdre", par peur de la survie. Par peur de paraître faible...

Alors qu'en ce cas, dire NON serait être fort...

Certains sont des chochottes dans le sens, qu'ils ont peur de perdre les apparences et le paraître qu'ils matiennent en vie depuis des années, voir même ils s'acharnent à le faire tenir, et à l'entretenir.

Et pourtant, ça apparaît comme être solide, et fort, et ne pas avoir peur que de se maintenir dans une espèce de volonté qui ne fait que maintenir l'illusion d'être fort d'un point de vu extérieur.

Donc reconnaître sa souffrance, ce n'est pas être une chochotte.
Et je crois que c'est pour cela aussi que les "drogués" ne sont pas aimés.
On "représente" une certaine souffrance non reconnue...

C'est mon point de vue, ce n'est pas forcément une vérité.

Désolée, j'ai l'impression d'avoir encore un peu tout mélangé dans mes propos.

Dernière modification par Anonyme9404 (31 juillet 2017 à  10:58)