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injection intramusculaire: 68%
intranasale (sniff): 50%
intrarectale: 54%
par voie intraveineuse: 98% -100% avec une vrai disponibilité entre 21% et 66%
Normalement, si tout le cachet est injecté, la biodisponibilité de la BHD en IV devrait etre de 100%. Mais selon une étude de Nicolas Autier, seule une partie de la BHD est injectée, le reste étant dans les filtres, la cups, ou non dissous dans le liquide. Selon le dosage, le cachet (subutex ou générique), le filtre utilisé (cigarette, coton, stericup), la BHD vraiment disponible (qui arrive dans la seringue) est entre 21% et 66%. (https://www.psychoactif.org/forum/uploa … 938252.pdf)
orale (en avalant le cachet): 10%
en raison premier passage hépatite, la buprénorphine a une biodisponibilité orale très pauvre (10% de la voie intraveineuse) en cas d'ingestion
sublinguale (mis sous la langue): ~ 30%
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Dernière modification par Anonyme9404 (08 août 2017 à 13:30)
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je suis maintenant à 30 ou 40 mg par jour et je suis donc obligé d aller voir 3 généraliste différend et 3 pharmacie différente une vrai galère et un problème insoluble le risque avec le sniff et que tu augmente le dosage vaut mieux le prendre en sublingual.
Wow, j'imaginais même pas que c'était possible de faire autant de généralistes et de pharmacies sans que la CPAM ou l'ARS te tombent dessus. À mon avis, toi et tes médecins ne devraient pas tarder à avoir quelques rappels à l'ordre parce que la délivrance du sub est normalement très encadrée...
En tout cas tu devrais clairement passer à la méthadone parce que là tu fonces droit dans le mur, et le jour où les instances en charge du contrôle des délivrances vont prendre conscience de la situation les choses vont aller très vite et tu risques de te taper une bonne crise de manque des familles.
D'ailleurs, vu qu'a priori seul le médecin traitant (ou un médecin de CSAPA) peut prescrire de la bupré, tu passes ton temps à remplir les fiches de changement de médecin traitant ?
Après pour revenir au sniff, évidemment ça a son côté sympa, le geste, le mini-rush toussa toussa mais - de mon expérience et je vois que je suis pas le seul - ça finit par devenir une addiction gestuelle et comportementale (petit coup de mou, hop une trace) qui ouvre la porte à l'explosion des dosages journaliers, donc aux baisses trop rapides par la suite et/ou aux chevauchements d'ordo qui finissent par saouler les médecins, qu'ils soient généralistes ou de CSAPA. Et là bim, non seulement tu passes sous suboxone ou méthadone mais si en plus t'es suivi pour une autre addiction le toubib risque d'être bien moins sympa en ce qui concerne les ordos.
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Jacobson a écrit
La prise de sub est assez aléatoire au final , un matin tu le gardes 15 min sans rien avaler le lendemain tu avales par réflexe au bout de 5 min tellement que t'as la bouche rempli de salive et que t'as besoin de déglutir
Quand j'étais au sub, je ne m'empechais pas d'avaler ma salive quand je le faisais fondre sous ma langue (même si j'avais la bouche plutôt sèche à ce moment de la journée). Le cachet mettait bien longtemps à fondre par contre, c'est vrai que c'est tout de même assez contraignant (outre le goût auquel on finit par s'habituer même si il reste toujours aussi ignoble).
Pour en revenir au sujet initial, mon avis sur le sniff de sub est qu'il a un intérêt limité pour ceux qui prennent leur traitement de manière classique et régulière, voir dangereux pour la stabilité du traitement de par tous les éléments cités précédemment (biodisponibilité différente, ROA différente, durée d'action différente, et tout ce qui fait que le sniff apporte souvent une certaine irrégularité, voir pour certains une augmentation du dosage journalier).
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Si des personnes mentent à propos de leur consommation d'opioïde pour obtenir un tso ça n'est pas la faute du médecin. Le médecin fait avec les informations qu'on lui donne.
Et sans déconner...ça va bien de toujours taper sur les pharmaciennes et pharmaciens... Si une ordonnance rentre dans l'amm, c'est normal de la délivrer.
En outre, oui les Pharmaciennes et les pharmaciens tiennent aussi un commerce, ils ont cette idée saugrenue de vouloir rémunérer leurs employé.e.s et elles-eux-mêmes. C'est aussi un peu pour ça que je bosse. Les pharmaciennes et pharmaciens ne sont pas responsables de la logique capitaliste dans laquelle est plongée notre société.
À mon humble avis c'est à cette logique qu'il faut s'attaquer et pas aux individu.e.s qui se demerdent pour y maintenir leur nid.
Bonne journée.
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Dernière modification par jonp (19 août 2017 à 13:22)
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le mesusage de certain produits comme la codéine qui vient d être enfin retirer de la vente libre
Toi tu vas te faire plein de copains
Je trouve ça très hypocrite, un (ex ?)héroïnomane qui tiens le discours de moraline ambiant. Pour ma part, je préfère de la codé pharmaceutique à de la came de rue toute pétée, et, à choisir, je préfère que mon gamin de 17 ans se défonce à ça qu'à la came. Donc un partout, on est bien avancé.
Ton exemple ne prouve rien, la base d'une démarche scientifique, c'est de se méfier comme de la peste des cas particuliers. Pour le détournement du sub', je n'en sais rien, je connais trop peu le sujet, mais je vois bien que là, c'est du propos de comptoir.
edit :
je ai connu des cas où le pharmacien sur la même journée donner 10a 15 boîte de néo codion ou autre sans poser une seul question
Fais tourner l'adresse !
Dernière modification par thecheshirecat (19 août 2017 à 13:41)
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Dernière modification par jonp (19 août 2017 à 16:29)
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thecheshirecat a écrit
Pour ma part, je préfère de la codé pharmaceutique à de la came de rue toute pétée
Euh... autant je suis d'accord avec pas mal de trucs, autant cette phrase, je ne la comprends pas vraiment. Je sais pas d'où venait ton héro pour que tu la compares à la codéine. Ça a beau être des opiacés tous les deux, je les trouves incomparables à tous les niveaux. Enfin, si c'était le cas, les gens ne se seraient pas emmerdés et auraient préféré aller chercher un produit légal et facile d'accès jusqu'au mois dernier.
Après je dis ça mais je sais pas à quel point tu connais la came pour dire ça.
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Oui et c'est mieux d'être riche et en bonne santé que pauvre et malade...
jonp a écrit
j ai un fils de 24 ans et heureusement il ne fume pas et n'a jamais touché il a tellement vue sont père dans la mer de A cause de ces addiction être addict ces être esclave et cela m'a pris 20 années de ma vie je suis passer par de multiples cure ect et pour l argent j ai fait n importe quoi et cela m'a value une peine de 20 ans de réclusion criminelle enfin soit comment on peut préférez que sont gamin se défoncés à la codé plutôt qu à la héros et après tes dépendant à la codé et ensuite tu fais quoi vue que ces plus en vente libre je ne suis pas moralisateur mes juste réaliste et ces ce qui se passe aujourd'hui.
Si n'importe qui t'avais dit quand tu as commencé :
"Hey fils, la drogue c'est mal m'voyez, n'y touche pas c'est mieux"
Tu l'aurais écouté ? Moi personnellement, j'aurais rigolé et je serai allé vider mon gramme.
Les jeunes consomment quoi que tu en penses et en dises. Vaut mieux les aider à pas faire de la merde plutôt qu'à leur faire la morale.
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Dernière modification par thecheshirecat (19 août 2017 à 15:52)
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Dernière modification par jonp (19 août 2017 à 18:02)
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J'avoue me poser des questions à ce sujet. Le jour où j'ai pété un câble et ai décidé - sur les conseils d'une pharmacienne justement [bénie soit-elle au passage, parce qu'avec cet arrêté surprise j'aurais foutu une partie de ma vie familiale et professionnelle en l'air] - de passer sous buprénorphine, j'ai réussi à avoir un rdv dans la journée et je suis ressorti avec ma prescription. Pas d'analyse d'urine, que dalle.
Bon, après, j'ai dit au toubib que je tournais à 1,5gr de codéine par jour, que je préférais le tussipax au padéryl/néo-codion à cause de l'effet plus stimulant de l'éthylmorphine, que tous les pharmaciens de la ville me connaissaient, que je m'inquiétais pour mon foie, que j'en pouvais plus... Bref, il voyait clairement qu'il avait affaire à un "authentique" codéinomane.
Mais je me demande comment ça se passe pour les jeunes qui veulent une ordo sans être vraiment tombé dans les opiacés. Et d'abord, d'où leur viendrait l'idée ? Ils vont chercher des témoignages sur internet et s'en inspirent pour faire un laïus au médecin généraliste ?
En tout cas je ne serais pas étonné que les nouveaux arrivants en CSAPA - ceux qui ont été pris de court à cause de ce foutu arrêté du 13/07 - aient droit à un test urinaire à l'entrée, afin de distinguer les vrais addicts de ceux qui veulent simplement se faire du blé au marché noir.
Voilà, désolé d'avoir fait dériver la discussion (bon après y a pas tant à dire sur le sniff de bupré), mais jonp soulevait une question intéressante. Et sérieux, mec, pense vraiment à réduire la bupré, ou bien passer sous métha si t'as un moyen de locomotion, ce serait je pense le mieux.
thecheshirecat a écrit
Au risque de passer pour le balourd de service: un drogué heureux, c'est possible. J'ai été parfaitement bien dans ma vie jusqu'à cette saloperie d'arrêté. Et je ne suis pas le seul, je pense.
Excuse-moi mais je n'ai pas suivi ton parcours, trop de messages sur le topic consacré à l'arrêté interdisant la vente de codéine. Tu prenais combien de mg, à quelle fréquence et depuis combien de temps ?
Parce qu'il semblerait - d'après les témoignages que j'ai pu lire ici et là - que pas mal d'usagers parvenaient à garder un "rythme de croisière" pendant un certain temps, puis ont augmenté brutalement les dosages et les fréquences de prise à cause d'un événement traumatisant, le stress du boulot/militantisme/"besoin d'être tout le temps bien dans un cocon codéiné", de la famille à gérer...
Edit : Je me suis fourvoyé. En fait, y aurait pas mal à dire sur le sniff de buprénorphine.
Genre le temps avant de devoir en reprendre/se retrouver en manque, vu que chacun métabolise à sa manière, de façon plus ou moins rapide.
Pour donner mon exemple, je peux prendre mon traitement en sniff et tenir plus de 24h. Qu'en est-il de vous ? Qu'on puisse mesurer "l'amplitude" des fonctions métaboliques et (pour moi) voir en fonction de vos réponses et d'un petit calcul si je pourrais passer à une prise sublinguale toutes les 48h.
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