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Tag'ada a écrit
Je me.posais une question en rapport avec notre situation et l'actualité relative au Levothyrox (traitement pour les problèmes de thyroïde).
Spoiler
Je me demande si, au vu du nombre de victimes de cet arrêté du 13 juillet, du nombre de témoignages recueillis ici ou ailleurs, il ne serait pas envisageable de constituer un collectif? D'étudier la possibilité d'un dépôt de plainte?
S'il est possible de se mobiliser pour des effets secondaires de médicaments (que je ne minimise pas), qu'en est-il de toutes les mises en danger relatives à cet arrêté?
Les situations de désespoir, le recours à d'autres drogues pour compenser et se soulager comme on peut, les souffrances, le mépris de certains soignants vis à vis de nous, l'incapacité à reprendre une vie normale qui pourrait pousser certains aux solutions extrêmes...
Je m'excuse d'avance si mon post est utopique, stupide ou que sais-je...
Mais pensez-vous qu'aucune action au niveau légal ou politique ne pourrait être envisagée?
Amicalement.
Dernière modification par Tag'ada (10 septembre 2017 à 21:43)
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Syam a écrit
Cette décision est une mise en danger caractérisée de la vie d'autrui.
Mais comme cet "autrui" faisait un détournement de l'usage du médicament, il me semble probable que cela ne puisse pas être reproché aux (ir)responsables de ce changement
Je suis d'accord avec toi Syam, en ce qui concerne le détournement de l'usage du médicament, l'état et les labos ne peuvent en assumer la responsabilité, propre à chaque consommateur.
En revanche, ce qui peut être reproché à l'état (à mon humble avis) sur la mise en danger de la vie d'autrui, est le fait que cette décision ait été prise sans préavis, la veille d'un week-end estival prolongé, sans que personne n'ai pu anticiper et trouver une solution à court, moyen ou long terme.
De plus, aucune communication préalable auprès des généralistes, des pharmaciens des infirmiers pour la mise en place d'un "protocole" d'urgence.
Dans le thread principal, combien de temoignages de personnes qui ce sont fait "jeter" par leur généraliste, hermétique à leur réelle souffrance et obligeant certains à se sevrer à la dure?
Tout ça par peur de devenir médecin-dealer, par ignorance de l'addictologie, ou par pure répulsion des patients devenus du jour au lendemain des drogués à leurs yeux?
Est-ce qu'un protocole de prise en charge en urgence, les déchargeant de leurs responsabilité pour prescription de codéine n'aurait pas été plus appropriée, le temps que chacun puisse se faire prendre en charge de manière décente?
Ont-ils pensé aux personnes utilisant le néo codion ou autre comme substitut depuis des décennies, pour ne pas souffrir du manque? Les dirigeants sont parfaitement au courant de cette utilisation de la codéine; interdire cette solution du jour au lendemain est un mise en danger de la vie d'autrui.
Ont-ils pensé aux personnes souffrant de douleurs chroniques, qui n'ont pas eu la possibilité de se rendre de suite chez le médecin pour une prescription en bonne et due forme? Combien de "souffrants-chroniques" se sont vu prescrire du doliprane et de l'ibuprofene au lieu de la codéine comme ils en avaient l'habitude?
Un rdv dans un centre anti-douleur est une solution pour eux, mais les délais sont longs et que faire en attendant?
La mise sur ordonnance de la codéine était prévisible et je doute que machine arrière soit faite.
Mais nous devrions étudier les recours possibles, et les dérogations qui pourraient être apportées à cet arrêté pour que certains usagers puissent continuer à s'approvisionner facilement.
Cet arrêté est sans nuance, donc injuste car il pénalise trop de personnes par rapport au nombre de personnes protégées.
La liste est encore longue à dérouler, et beaucoup de propositions pourraient être envisagées...Affaire à suivre...
Amitiés.
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Dernière modification par Ofélix khodo (11 septembre 2017 à 00:02)
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Dernière modification par Gilda (11 septembre 2017 à 00:13)
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Gilda a écrit
A mon avis, le seul argument audible pour le ministère de la Santé et l'ANSM serait celui des modalités de l’arrêté : décision prise sans préavis, sans information préalable pour les médecins et pharmaciens, sans dispositifs de transition, ayant généré des situations précaires et dangereuses pour les codéinomanes
Je suis d'accord avec ce point, c'est le seul angle d'attaque aujourd'hui pour se faire entendre, ou à défaut remarquer...
Pour la pétition, c'est dommage en effet qu'elle n'ai pas été relayée plus que ça...Je l'ai signée et partagée, mais étant peu active sur les réseaux sociaux, ça limite l'impact...
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Dernière modification par Funkanoïde (11 septembre 2017 à 01:12)
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Dernière modification par Neoneant (11 septembre 2017 à 04:45)
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pierre a écrit
D'ici qq jour je compte ecrire un article sur la brutalité de la décision du ministère de la santé, en utilisant vos posts. Nous pourrions demandé à cette occasion que le ministère de la santé revienne sur sa décision.
Je trouve que c'est une super idée! En plus, avec le nombre de témoignages, il y a matière à argumenter.
Je pense très simplement que le fait que nous soyons "invisibles" actuellement conforte les autorités sur la "sagesse" de leur décision...
A l'instar des victimes du Levothyrox, qui ont su alerter les médias après plusieurs mois d'observations des effets secondaires, pour mesurer l'ampleur de leur situation, je pense que nous n'avons rien à perdre à sortir de l'ombre.
Et qui sait, arriver à être reçus plus haut pour exposer les problématiques liées à cet arrêté et à sa brutalité??
En tous cas, merci Pierre, ainsi qu'à toute l'équipe du forum!! PA est une aide précieuse, et sans vous nous serions sans doute encore plus nombreux à être dans une situation plus que délicate...
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Dernière modification par Exa (12 septembre 2017 à 00:19)
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