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LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE… SUR LA TÊTE !
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Les grow-shops français seraient-ils dans le collimateur de la justice ? Dans le plan gouvernemental de lutte anti-drogue pour la période 2013-2017, l’un des objectifs était de lutter contre le développement de l’autoproduction de cannabis en indoor et des grow shops, ces magasins qui fournissent tout l’équipement nécessaire à la culture de la marijuana : ” Intensifier la lutte contre la cannabiculture en exerçant une surveillance particulière sur les canaux d’accès à la cannabiculture (magasins spécialisés, sites Internet, fret postal et express) “. Depuis deux ou trois ans, les contrôles policiers ou douaniers se multiplient dans les grow-shops et les autorités cherchent tous les prétextes pour obtenir la fermeture de ces établissements.
Au début, de l’année, une chaîne de 4 grow-shops du sud de la France a du fermer ses portes. Le prétexte était la vente de graines de collection. En France, il est possible de commercialiser ces graines sous certaines conditions mais elles ne peuvent pas être vendues dans les grow-shops, où l’on vend également du matériel de culture.
Malgré certaines avancées législatives, la répression contre la culture du cannabis continue dans toute l’Europe. Il y quelques mois, c’est la chaîne de grow-shops belge Terra Terra qui a du fermer ses 3 magasins. Ses gérants sont accusés de « facilitation à la culture et au trafic de cannabis »
Aujourd’hui, nous apprenons que plusieurs magasins français de la chaîne Indoor Gardens ont été perquisitionnés et leurs gérants interpellés. Dans le cadre d’une enquête préliminaire du parquet de Rennes pour “complicité d’infractions à la législation sur les stupéfiants et provocation à l’usage de stupéfiants “, le GIR de Bretagne et la gendarmerie, appuyés par une unité de la brigade canine, ont effectué des perquisitions, ce matin à 10 heures, dans quatre magasins de l’enseigne, à Rennes, près de Caen, au Mans et à Carquefou. Les perquisitions ont eu lieu simultanément dans les quatre magasins. Plusieurs personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
Source : softsecrets
Bien amicalement.
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Le projet de « contraventionnalisation » prochainement présenté à l’Assemblée Nationale, ne s’inscrit absolument pas dans cette logique progressiste
Tout est mis en œuvre pour que les réseaux mafieux ne perdent pas de leur importance. Les clients des grow shops sont avant tout des autoproducteurs qui ne veulent pas dépendre d'un dealer et enrichir un réseau mafieux dans la plus grande des l’hypocrisie.
Des bricoleurs qui manqueraient de loyauté !
La destruction de téléphones portables
Lors de sa garde à vue, l'un des collègues de François Thierry a reconnu détruire «tous les ans» ses téléphones portables. La procureur générale soupçonne le patron des stups d'avoir fait de même pour cacher des informations à la justice. «Elle se trompe», s'insurge Me Francis Szpiner, l'avocat de l'ex-patron des stups. Selon le conseil, en sept ans, le commissaire divisionnaire n'a cassé que deux fois son outil de travail, par accident, lors de travaux de bricolage. La seconde fois, le policier aurait remboursé l'institution.
Deux convois de drogue mal surveillés en février et en octobre 2015
Les «livraisons suivies» par la police nécessitent des semaines de surveillance et sont impossibles à effectuer de manière continue,
Le convoi avait plusieurs destinataires. Il provenait de nombreux fournisseurs, dont un seul d'entre eux concernait la juridiction de Lyon.
Le train de vie d'Hambli est, pour la procureur générale, démesuré pour un travail d'indic. Ne pas en avoir averti le parquet relèverait d'un manque de loyauté du policier vis-à-vis de l'autorité judiciaire.
Son cas ne serait pas une exception : dans le milieu du trafic international, prestataires et logisticiens peuvent se partager jusqu'à 30 % de la valeur de la résine de cannabis transportée.
Tout ceci illustre la forme de légalisation obscure qui règne en France.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l … 270749.php
Tout est mis en œuvre pour favoriser le trafic et les mesures sécuritaires servent bien de pare feu ou d'écran de fumée qui fonctionne sur l'électorat. En prime, on devrait s'en réjouir.
Les syndicats de police qui réclament ce projet de contraventionalisation devraient lire la presse avant de se rendre compte de leur complicité passive ou activement supposée par la justice.
C'est l'exemple parfait pour comprendre que nous ne sommes plus vraiment en démocratie.
Notre président dictateur général devrait y réfléchir surtout si il souhaite marquer l'histoire dans le bon sens. C'est pas les Phillipines, certes, mais c'est pas le Pérou.
C'est cette politique de prohibition qui a vocation à faire circuler au marché noir un cannabis de plus en plus chargé... Les petits cultivateurs, quand ils ont le choix ne cultivent pas tous de l'herbe très puissante. Tous les amateurs de vin rouge ne finissent pas à la gnôle.
Ils sont nombreux à accepter une forme d'acte de résistance en réglant par carte bancaire leurs achats en grow shop. C'est plus facile de chercher à traquer ces gens que les montagnes de pognon cumulées qui sont ré-investies dans notre économie.
A un moment donné, il faut comprendre qu'on ne saura jamais ce que l'on voit sous nos yeux.
Vu les soupçons qui pesaient sur ce ou ces pauvres fusibles, sa mutation à la sous direction anti terroriste montre que le secret défonce va jeter un voile pudique. Vous ne saurez jamais comment sont brassées ces montagnes de pognon, leur lien avec le pouvoir, nos lois notre économie, nos partis politiques.
L’empereur est nu ; on voit tout à travers les vêtements de la raie publique qui avait déjà perdu son froc.
Dernière modification par Mister No (28 septembre 2017 à 14:03)
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[ Forum ] Growshops et seedshops en France ?
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