Metha reduite à  2mg mais alcoolisme depuis des années

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citizene
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Bonjour, l'homme qui est mon compagnon depuis un an est sous methadone depuis 8 ans et il en est maintenant qu'à  2 mg par jour donc quand je l'ai rencontré cela ne m'a pas angoissé particulièrement. En revanche ce qui est dur à  surmonter c'est son fort alcoolisme que j'ai difficilement décelé au début, car c'est un doux qui au pire de son état va déprimer mais n'est pas violent ou agressif, il sait jouer le type sobre et il me disait quand on en parlait que c'était une passade. Depuis nous en avons souvent reparlé et dans une grande tristesse car il est en fait alcoolique depuis presque "toujours" dit-il, depuis des années sans avoir réussit à  s'en défaire. Il a arrêté l'héroine mais depuis huit ans il prend sa metha, en diminuant.. mais + beaucoup d'alcool... Le problème est qu'il m'avoue qu'il se drogue depuis si jeune que si il arrête l'alcool il finira par le remplacer par autre chose, c'est ce qu'il ressent, que ce sera plus fort que lui ce besoin de se "faire planer". Mais il en est désespéré et veut trouver une solution. Je lui ai même dit que je préférais carrément qu'il fume des joints toute la journée plutôt que de continuer à  se détruire le foie avec l'alcool qui aura une fin malheureusement prévisible, d'autant plus qu'il a eu une hépatite C plus jeune.... :s Suite a de nombreuses discussions, car il veut se libérer de l'alcool mais se retrouve souvent plus faible que lui, il a pris rendez-vous avec beaucoup d'espoir chez une psy qui pratique l'hypnose . Moi j'essaye d'être forte pour lui mais je me sens complêtement perdue...! On s'aime et il tente des choses qu'il n'avait pas tenté avant alors je le soutiens mais j'ai peur de craquer si ça ne fonctionne pas.
Est-ce que quelqu'un aurait vécu une expérience similaire? ou une réussite avec l'hypnose? J'ai besoin de retrouver un peu d'espoir et en même temps je veux rester réaliste. Merci à  ceux qui me répondront car je me sens bien seule, c'est dur d'en parler autour de soi!

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sativa67 homme
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Bonsoir citizen ...

Il arrive que lorsque l'on est sous methadone depuis très longtemps que l'envie de retrouver des sensations de "défonces" se fasse ressentir ..car la methadone n'apporte quazi aucun plaisir lorsqu'on est stabilisé ...

De nombreux usagers vont donc se faire des p'tits extras , avec de l'alcool , du cannabis , de la coke , ou tout autre produit qui pourra les "entamer" un tant soit peu  ...

Å¡Peut être devrait il songer à  remonter un peu sa metha , au moins le temps de stopper sa conso d'alcool ?
C'est très difficile de conseiller qq 'un par l'intermédiaire d'un tiers , et même lorsqu'il s'agit de sa femme oui de son époux..

Il serait bien qu'il aille consulter un addicto pour essayer de régler son problème d'alcool ...

JE suis mal placé pour parler de ce probleme , car moi l'alcool , ça n'a jamais été mon truc ...mais une chose est sur , tu dois évirter de la culpabiliser , il faut essayer de le soutenir , car cette démarche s'il l'entreprend (arreter l'alcool) risque d'être longue et pénible et celà  même pour toi ...

Sa copnsomation d'alcool est elle très importante ?? boit il tous les jours ?? quel type d'alcool ? de la bière ou du wisky ??  peut etre n'est ce qu'une passade , peut etre ... ou peut etre pas ...

Quoi qu'il en soit , ici tu trouveras des oreilles attentives quazi toujours pretes à  te réconforter si ça ne va pas .. mais pour le problème de ton homme , seul lui peut faire quelque chose ...

Pär contre , mon expérience me fais te conseiller de lui dire de demander à  son addicto (celui qui lui prescrit la metha) de lui remonter sa metha ...s'il arrête l'alcool, les benzo peuvent aider mais attention de ne pas s'y accrocher .... ça n'est pas tellement mieux que l'alcool ...

Le meiux c'est que lui vienne sur le forum pour en parler si ça lui dit ...

mon avis c'est qu'il doit remonter sa metha , et remplacer l'lacool par un peu de cannabis ou des benzo (tout en restant raisonnable ...
A t'il parlé de son problème d'alcool à  son addicto  ??

Courage ... et bon il a la chance d'avoir un e femme qui l'aime et qui va pouvoir l'épauler ... ça ce n'est vpas donné à  tout le monde ...

Sur ce bonne soirée à  toi et tiens nous au courant de la suite ...

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citizene
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Merci beaucoup, ça fait du bien d'avoir une réponse smile
Son médecin (du centre de désintox) est au courant, il lui a (enfin) tout dit franchement car avant il mentait sur sa consommation d'alcool, ne lui a pas proposé d'augmenter sa methadone (je lui en parlerai d'ailleurs merci pour l'idée ) car il se voyait déjà  la diminuer...il pensait que l'Amour viendrait à  bout de tout ça mais évidemment ça n'a pas tenu dans la durée. notre histoire prend un triste départ mais je vais l'épauler et tout faire pour l'aider ( ou jusqu'à  l'épuisement....on verra bien c'est pour ça que ça me fait du bien d'en parler)
Son médecin l'a mis sous anti-dépresseur depuis deux semaines et le souci : il est moins "mal" mais il a encore plus envie de boire, maintenant il boit même les fonds de bouteilles quand je suis sous la douche et me l'avoue en pleurant. pff je suis là  pour l'aider mais je sais que seul lui peut se battre et mentalement il voudrait mais n'arrive pas à  tenir plus de deux jours et là  il a gravement augmenté :s Je ne pense pas qu'enlever les dernieres bouteilles qui trainent dans la cuisine soit La solution, je ne veux pas qu'il le prenne mal, qu'il pense que je n'ai pas confiance mais en même temps quelqu'un qui est dépendant vous dit lui même de ne pas lui faire confiance dans son addiction; je ne sais plus comment agir en fait. en tout cas je lui ai dit de prendre son anti-dépresseur au coucher et pas la journée ( pb : il peut boire comme il veut à  son travail, du pastis en particulier mais du "concentré" pb de taille...et c'est là  bas qu'il boit le plus de la journée :s)
Parfois je me demande si ça l'aide que je le soutienne ou si ça l'incite à  boire encore plus car il culpabilise par dessus et souffre de me voir pleurer ( eh oui parfois je craque hein sad ) alors parfois il m'a menti en me disant qu'il avait peu bu puis il m'avoue qu'il a beaucoup bu et qu'avant de rentrer il s'est arrêté sur le bas côté pour faire une sieste dans sa voiture.
Je sais que pas grand monde peut m'aider et qu'écrire tout ça est triste mais si je n'en parle pas à  vous qui connaissez le problème de l'addiction et qui ne jugez pas alors je n'ai pas grand monde pour me confier, c'est si difficile pour moi...
Merci de m'avoir répondu et donné votre avis ça me fais quand même du bien smile
Il va bientôt voir cette psy qui fait de l'hypnose et j'espère de tout mon coeur que ça va aboutir à  une amélioration.
Merci, à  bientôt !

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filousky homme
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Bonjour Citizen,
Sativa t'a bien alerté sur le fait que les conseils par personne interposée ne sont pas facile, mais c'est toi que l'on peut éventuellement aider. Le problème de ton homme a été le mien dans un autre ordre. J'ai pris ma première cuite à  12 ans Dans ma famille, l'alcool était là , à  l'apéro, à  table, et en digestif. Donc, j'ai picolé jeune. Pour faire rapide, dans les 80, je me suis accroché à  l'héro. Après un sevrage à  la dure en 1989, je me suis mis à  boire massivement pour fuir, dormir, oublier. Et c'est l'alcool que j'ai du chasser en dernier (pas vrai, le tabac a suivi). Les psys que je voyais ne s'intéressaient pas à  ma consommation d'alcool et je trouvais cela bien bizarre. En vrai, j'étais en danger de mort (Gamma GT à  3000). J'ai stoppé tout alcool en 1989 et ai eu le temps de réaliser combien c'était sur sa base que j'avais commencé ma destruction. Je me sentais horriblement seul avec mon drame de fond de bouteilles. Saches que ce sentiment de solitude est terrible avec l'alcool. Alors, il a déjà  ton soutien et c'est une grande chance. L'alcool une drogue très dure. On peut mourir aussi bien de sa consommation par overdose que de son sevrage. L'idée serait peut être de faire passer le problème d'alcool sur le devant plutôt que de se focaliser sur le moins de méthadone possible. Ah les bienfaits du sevrage ................ C'est bien pour la morale et mauvais pour le moral !!!!
Maintenant, je suis substitué à  la méthadone, mais à  60 mg, pas 2 mg. Et, après avoir passé 8 ans substitué correctement, j'ai réussi à  ne jamais retourner gouter un verre. J'affirme même que je vis les meilleures années de ma vie "substitué". Peut être que nos soignants en addictologie n'ont pas pris la mesure du problème qu'est le besoin d'ivresse. Nos soignants cherchent à  nous aider à  vivre sans aucun produit, bien qu'il soit admis que la maintenance opiacée fonctionne bien pour certains. Donc, peut être une suggestion plus soutenue que celle de Sativa : remonter la methadone avec l'accord du soignant. La loi de 70 m'empêche de raconter ma vie heureuse.
très bon courage à  toi.
Fil

Dernière modification par filousky (13 janvier 2010 à  08:44)


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citizene
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Merci Fil de me faire part de ton expérience et un énorme bravo d'avoir réussit, car je vois bien en ce moment l'importance et la gravité du problème de l'alcool, et pour lui s'en passer c'est comme quelque chose d'irréalisable, ça fait partie de lui...il m'a même dit qu'à  côté de l'alcool, arrêter l'héro a été trop facile finalement.
c'est fou en plus la résistance qui se produit avec le temps, il peut boire des litres et ne se comporte même pas comme quelqu'un dont on peut dire " il a trop bu", il n'y a que ses yeux qui le trahissent et parfois hélas l'odeur d'alcool qu'il se traine et qu'il s'efforce de masquer, ou les coups de déprime qu'il va avoir une fois trop alcoolisé.
Il peut avoir bu toute la journée du fort, arriver à  la maison, dormir une petite heure puis boire deux ou trois bières et être "en forme", blaguer, mettre et débarrasser la table, m'aider, sortir se balader, même jouer au scrabble et me battre! et tout est comme ça c'est encore plus flippant car il boit pour se sentir "normal" ou un peu planant mais rien qui ressemble aux témoignages que j'ai pu lire de certains alcooliques...
C'est donc plus difficile car "ça ne l'empêche de rien faire" la plupart du temps, ni de travailler( au contraire c'est ce qui le "booste" me dit_il), ni d'avoir une vie de couple ou même de conduire correctement.
Il s'est hélas habitué à  fonctionner avec ça donc je sais que ça va être un défi énorme d'autant plus que ce foutu alcool fait tellement partie de la "culture", tout le monde boit en toutes occasions, une soirée entre amis, une après midi pour jouer de la guitare entre potes, en famille etc...il aimerait arriver à  réduire et ne se voit toujours pas comme un alcoolique qui doit arrêter totalement car reprendre un verre serait reperdre le contrôle...il voit la psy demain, j'espère qu'elle est bien et qu'il va se passer au moins un petit déclic dans sa tête, je ne supporterais pas d'attendre qu'il en tombe malade pour devoir arrêter. Il me dit avoir la volonté mais pas la force qu'il faut pour tenir et je l'ai vu souvent essayer depuis qu'on est ensemble mais il ne tient pas, et quand il se lâche c'est pire qu'avant maintenant.

Et pour toi comment ça s'est passé? Comment as-tu fait pour y arriver? Si tu peux prendre un peu de temps pour me raconter bien sûr, car ton message me fait déjà  tellement plaisir et conforte les conseils de Sativa pour augmenter la méthadone.
Comment t'es tu sentit, as tu souvent recraqué? et comment tu le vis maintenant?quand tu t'y retrouves confronté?
Ton parcours pourrait m'apporter beaucoup pour pouvoir l'aider et mieux comprendre encore.

Mais je ne veux pas abuser non plus de ton temps, et je te remercie déjà  de m'avoir apporté ton message qui me redonne de l'espoir. Pour l'instant il ne veut pas vraiment s'intéresser aux forums ou aux associations, mais je pourrais, quand on en parle et quand il rencontrera des difficultés ( car il rencontrera hélas de grosses je m'y prépare), mieux le comprendre et lui faire part de ton parcours, et je sais qu'au moment voulu ça l'aidera aussi.

Merci encore pour ton message, qui m'aide beaucoup et à  bientôt j'espère. smile(Je vous tiens au courant des suites du rendez vous de demain chez la psy hypnothérapeute)

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prescripteur homme
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Il semble en effet y avoir deux pbs

Le 1er est le fait que son "traitement" actuel (incluant methadone, alcool, cannabis etc..) est insuffisant pour calmer son mal etre (ou du moins qu'il a besoin de l'acool pour y arriver). je pense en effet qu'à  tout prendre la Methadone est la moins toxique des solutions et qu'il vaudrait mieux qu'il prenne une dose adequate de Methadone. La substitution de l'alcool à  la Methadone eqst tres frequente (par exemple apres sevrage de la methadone,"substitution" par un alcoolisme) donc ce n'est pas etonnant du tout.

Le 2eme est qu'il ne semble pas y avoir de "traitement de fond" de son mal etre. En effet les produits psychotropes (methadone, alccol) apaisent la douleur psychique mais ne la guerissent pas (parfois bien au contraire notamment avec l'alcool).
C'est comme si on traitait une fracture uniquement avec des antalgiques, sans faire de platre ou de chirurgie.
C'est pourquoi une psychotherapie est utile. mais comme le soulagement n'est souvent pas immediat l'association à  la Methadone est utile.
L'hypnose peut agir plus rapidement donc c'est a priori interressant.
Mais au dela de la psychotherapie c'est toute la modification du mode de vie qui guerit le mal etre. Tu as donc un rôle à  jouer, notamment  en lui apportant ton amour,. Mais comme qui aime bien châtie bien il ne t'est pas intertdit de fixer  des limites et par exemple de l'envoyer cuver son alccol en disant affectueusement mais fermement "regarde toi, tu n'as pas le droit de m'imposer ce spectacle". Ceci peut contribuer à  lui fairre prendre conscience de son alcoolisme, ce qui ne semble pas etre le cas.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (13 janvier 2010 à  12:48)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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filousky homme
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Comment cela s'est passé ? Long et pénible avec un soutien parental, médical et sociétal (si ça se dit)  de première qualité. Alcool. Ensuite bedots et acides. Ensuite, arrêt du bédot vers 25 ans et passage vers les opiacés en IV. Vers 30 ans (après 5 ans d'analyse bizarre) sevrage de tous les prods en Hosto. A la suite de cela méga dépression avec crises d'angoisses. Là  j'ai direct biberonné 18 mois fermement (whisky dès le lever). Quand j'ai été très très mal (Gamma GT >3000), je me suis fait hospitaliser + post cure à  plusieurs reprises jusqu'au déclic final que j'ai recherché dans le développement personnel. C'était il y a 20 ans ! Depuis, je n'ai bu qu'à  deux ou trois occasions et ce fut pas beau à  voire. Quand j'ai vécu une période difficile il y a10 ans, je n'ai pas touché à  l'alcool mais aux bons opiacés. Bon choix, mauvais choix, des fois on choisit pas. N'empêche qu'aujourd'hui, j'ai plutôt la banane ! Tout ça prend du temps et le début t'es indiqué par prescripteur.
Bien à  toi
Fil

Dernière modification par filousky (13 janvier 2010 à  13:31)


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The Turtle
Banni
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Bonjour citizene,

Je vais essayer de ne pas répéter ce qui a déjà  été dit..
Ton récit concernant ton conjoint ressemble à  beaucoup de celui d'UD ou ex que j'ai pu rencontrer moi y compris.
A mon avis, et celui de mon ex psy -connu en désintox-Il s'agit d'un phénomène de compensation.

En fait, après substitution à  un produit, les effets positifs de cet arrêt ou diminution s'estompent et on ressent souvent voir toujours cette envie de planer d'où de se défoncer.

Certains commencent par les drogues "illégales", puis finissent par l'alcool qui est une drogue légale mais par pour autant moins dangereuse.
D'autres, commencent par l'alcool, puis se tournent vers d'autres drogues.

C'est un cercle bien vicieux, d'où l'importance de la thérapie, de parler. Peut importe à  ce stade par quoi il a commencé puisqu'une défonce reste une défonce.

Dans un ancien centre connu à  Rennes, le calcul était vite fait, 9 ex UD arrivaient ivres pour leur RDV méthadone.

Toujours par ce phénomène de compensation (ce manque de plénitude).

J'en ai fait l'expérience à  maintes reprises: héro, coke, sevrage, puis alcool… Et rebelotte, et ce dans tous les sens.
Bref, je suis plutôt d'avis comme les autres forumer t'ayant répondu, que ton ami devrait plutôt augmenter sa métha que se saouler tous les jours...mais plus facile à  dire qu'à  faire..

Pour se sevrer de l'alcool, si ton conjoint est volontaire pour cette démarche, surtout que d'après ce que tu racontes, il paraît dans une phase de déprime (effet secondaire de l'alcool qui est le meilleur anxiolytique et à  la fois un super dépresseur..), il faudrait (comme déjà  expliqué) qu'il voit un alcoologue qui n'a pas la même approche qu'un généraliste ou toxicologue.

Le sevrage est dur et dangereux (delirium tremens), il faut donc un accompagnement sérieux.

Voilà  voilà , bon courage et une dernière chose: si tu peux lui faire remarquer qu'il boit sûrement trop, pas trop de morale, cela à  mon avis doit venir de lui.

P.S: Il y a d'excellents alcoologues très pédagogues donc tu seras certainement toi aussi aidée en temps que conjointe.
Soit rassurée!


Courage,
lolotte

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citizene
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Merci prescripteur pour ce message plein de bon sens.
Je l'ai souvent renvoyé chez lui car il en a un, mais quand il est seul c'est encore pire. Il y a quelques temps je lui ai même dit d'y rester plusieurs jours, de faire le point, de se retrouver, et même d'écrire sur papier tout ce qui lui passait par la tête pour "évacuer" et je sais par expérience que ça peut être libérateur même si ça ne change rien à  nos problèmes.
Il l'a fait, ça a été très dur pour lui d'être seul mais il a réussit à  écrire et il en était très heureux d'ailleurs, mais cela n'a pas bien sûr changé grand chose mais surtout le souci c'est que lorsqu'il se retrouve seul, il boit bien plus que quand il est avec moi et finit par se complaire dans son malheur et son alcool. C'est de plus en plus dur pour moi de l'envoyer "cuver ailleurs" quand on aime on devient idiot et c'est ce qui m'arrive, je préfère qu'il soit chez moi dans un état correct même si je sais bien qu'il boit trop, plutôt que chez lui sachant qu'il va se déchirer encore plus la tête et en plus déprimer alors qu'il est certes alcoolisé quand il vient me voir mais heureux...
Avant, quand on était ensemble, il pouvait ne rien boire pendant le week end, sans que ce soit "dur" même si il m'a dit qu'il y pensait souvent et je le voyais souvent comme déconnecté c'était les moments où il luttait contre l'envie.Mais j'ai et il a l'impression que depuis le traitement d'anti-déprésseur il boit beaucoup plus et n'arrive même plus à  faire ça.
c'est pour ça que je suis venue en parler avec vous car j'ai envie à  la fois de le soutenir et de lui dire "ne viens me voir que si tu es prêt à  ne pas boire" ou pire " si tu n'es pas alccolisé" ce qui équivaudrait à  ne plus le voir du tout ? ou à  le voir "mal" et la tête ailleurs ce qui ne sert qu'à  gâcher nos moments passés ensemble..mais au fond je sais qu'il va falloir passer par là , ça m'angoisse beaucoup.
C'est aussi pour ça que j'attends qu'il entame l'hypnose pour changer un peu d'attitude et être plus ferme.Tant qu'il n'aura pas fait pas ce pas, si je m'ennerve en lui disant maintenant stop pour aujourd'hui, il finit par me dire après avoir été comme absent pendant toute la soirée : je craque j'en bois juste une...dans ces moments là  avant j'arrivais à  le "détourner" en lui faisant penser à  autre chose, en faisant plein de choses mais maintenant ça ne fonctionne plus comme ça et je n'ai pas le courage à  ce moment là  de lutter ou pire de le renvoyer chez lui ( en plus c'est loin ) mais si ça continue au même rythme ensuite je finirais bien par le faire, par épuisement et pour lui, en espérant qu'il ne s'enfonce pas plus et que ça le fasse réagir...de toute façon on tiendra pas comme ça éternellement et je veux l'aider à  s'en sortir même si pour ça je dois devenir plus dure avec lui ensuite.
Je vais en tout cas lui parler ce soir d'augmenter la methadone en espérant que son médecin accepte car il a pas l'air bien impliqué, mais si il ne comprend pas je crois que c'est moi qui vais aller le voir et je repartirais pas tant qu'il aura pas compris! Menfin on en est pas là , je lui en parle ce soir en espérant qu'il ait vite un rdv et demain c'est l'hypnose. Un premier vrai pas en avant, je croise les doigts.
Merci encore, c'est bon de se sentir moins seule et perdue.

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citizene
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Merci Lolotte,
tout ça me fait bien peur, mais je vais m'accrocher et encore en reparler avec lui, et peut être voir un alcoologue car ce medecin du centre me parait "léger" de ce côté là .
Merci!, je vous tiens au courant :)

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The Turtle
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Je t'en prie, si tu veux des conseils pour démarches pour voir un alcoologue rapidement, les RDV étant souvent long, n'hésites pas..
Tu sais ici, sur ce forum, on m'a beaucoup aidé, alors si à  mon tour je peux faire de même..

Bien à  toi,
lolotte

Dernière modification par lolotte (13 janvier 2010 à  14:15)


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citizene
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Pardon Fil de t'embêter encore mais question à  la fois bête et importante : que faire lorsqu'une crise de manque ou besoin insupportable de boire se produit ? As-tu trouvé des petits trucs pour ces moments là ? C'est ce qu'il n'arrive pas à  gérer une envie si forte que c'est comme une énorme angoisse et il ne sait pas quoi faire à  ce moment là  et je ne sais pas quoi lui répondre :s moi je dis des trucs débiles genre : mange quelque chose que tu aimes, va prendre l'air, fume une clope, concentre toi sur autre chose, etc...sachant bien que comparé à  son manque tout ça est ridicule
La réponse du médecin : un quart de Lexomil sauf qu'il l'a fait mais qu'après il craque quand même et bonjour le mélange.
Le développement personnel, qu'est ce que tu entends par là ?
Réponds moi si tu le souhaites, je ne veux pas d'assaillir de questions et finir par te "saouler" wink si je puis dire!
@ plus et encore merci!

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citizene
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Lolotte,
les médecins alcoologues se trouvent dans quels centres? car lui est "suivi" à  l'hopital dans un centre de désintox où tout est compliqué pour les rendez vous, il voulait voir la psy du centre et leur agenda est si chargé et désorganisé qu'elle l'a reporté deux fois c pourquoi je lui ai trouvé cette psy-hypnothérapeute en dehors mais connais tu un site qui répertorie les centres concernant uniquement l'alcool? car j'ai trouvé des centres près de chez nous mais tous concernent la toxicomanie en général donc si c'est le même programme ça risque de le décourager, quoique je me dis qu'un autre médecin plus impliqué serait mieux, ne risque t(on pas de le renvoyer à  son centre?

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citizene
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Ah j'ai trouvé un centre près de chez nous : centre medico-social spécialisé en alcoologie, tabacologie et cannabis, 3 médecins y travaillent, pourquoi pas?
Je vais suivre ton conseil Louloute et les appeler aussi dans la semaine voir combien de temps pour un rdv etc... et on va parler de tout ça, il m'a dit qu'il veut y arriver et qu'il est prêt à  voir d'autres médecins que dans son centre alors on va voir tout ça.
Encore une fois : Merci à  vous tous qui me répondez et m'aidez, c'est une bouffée d'oxygène :)

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filousky homme
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Vas tout doux Citizene,
Pour répondre à  ta question précise sur ce que je faisais quand .................. ça craque. Et bien je craquais et me mettais à  l'envers. A la fin, j'en ai eu tellement marre de me mettre mal avec de l'alcool, j'avais tellement une mauvaise image de moi même que je me suis fait une belle overdose d'héro dont je me suis réveillé trois jours plus tard en réanimation et en ralant de m'être raté. Pathétique ? Pas tant que cela ! Le fait de frôler la mort m'a, à  plusieurs reprises, fichu un sacré coup de patate, comme animé par un sentiment de surpuissance d'avoir survécu. Alors, je ne peux pas conseiller ce qui a fonctionné pour moi, ce serait juridiquement très grave.
Donc, je n'ai pas de solution miracle comme faire un tour ou s'en griller une pour penser à  autre chose. Le manque d'alcool = angoisse. Donc si angoisse, faut supprimer cette dernière et carboniser la source une fois identifiée. Alors, ça m'est facile à  écrire, à  l'aise chez moi des années après. Je crois bien qu'il faut que chacun puisse atteindre son propre point avant de guérir
Le développement personnel est l'expression qui englobe à  peu près toutes les techniques de psychologie comportementales développées depuis les années 70/80 aux USA particulièrement autour de l'université de Paolo Alto en Californie. Dans les 80 et 90 en Europe, plusieurs organismes ont entrepris de diffuser ces techniques à  travers des séminaires payants et plutôt bien ficelés. C'est de la psychologie très "pratique" que j'ai trouvée très utile pour sortir de l'état dépressif dans lequel j'étais après tous les sevrages. Ce n'est pas bon pour une personne en grande souffrance et anxieuse mais plutôt en période de reconstruction lorsque l'on est en recherche de motivations ou de clés pour se débarrasser d'une blessure qui fait mal, pas pour entreprendre un sevrage. Encore un point : j'ai fait deux post-cures pour l'alcool dont une dans un établissement que j'ai trouvé super (trois mois) pour se reconstruire une base.
C'est aussi vrai que les médecins que j'ai connus pour mes dépendances opiacées n'étaient pas du tout performant vis à  vis de l'alcool, connaissant mieux le us et coutumes des toxicomanes que des alcooliques alors que ce sont parfois les mêmes !
Bon courage à  toi et à  ton amoureux qui a bien de la chance. Tu sais, c'est horriblement difficile de ne pas écrire de conneries lorsque l'on ne sait pas à  qui s'adressent nos mots.
Fil

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The Turtle
Banni
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Pour ta question citizen,

Bon tu as apparemment trouvé, il s'agit de CSSA (Centre des soins spécialisés en Alcoologie), mais le nom peut varier d'une région à  une autre car ce peut être aussi un service spécialisé en alcoologie dans un hôpital.

Pour la rapidité du RDV, je te conseille d'y aller enfin ton conjoint ou tous les 2 et demander en urgence  à  voir un(e) infirmier(ière) du centre ou du service , où on peut tout déballer.
Y expliquer qu'il y a urgence, "je veux m'en sortir mais ne peux attendre X temps…".
Logiquement, la personne à  l'écoute, ayant l'habitude, et voyant quelqu'un qui va mal va donner un 1er RDV avec un alcoologue rapidement, en proposant en attendant de se voir de manière quasi quotidienne ou hebdomadaire.


"(...)ne risque t on pas de le renvoyer à  son centre?"
En  aucun cas un alcoologue ne renverra ton ami vers son centre de soins en toxicomanie, les rituels se ressemblent, la dépendance aussi, mais ce ne sont pas du tout les mêmes soins à  prescrire.

Maintenant, il faut être prêt et expliquer pourquoi ça ne peut plus continuer comme ça, s'il est toujours volontaire.
Lui a la chance de t'avoir et c'est déjà  une excellente raison de diminuer ou arrêter (perso, ne suis pas pour l'abstinence totale, c'est un vague débat, mais bon il faut y passer quelques temps.)

Par contre, je te préviens que certains centres privilégieront directement le sevrage en hospitalisation, d'autres en hôpital de jour, d'autres à  la maison avec une réduction de l'alcool jour par jour ou semaine par semaine  bien calculée.
Mais au moins, il décidera et en connaissance de cause fera son choix ou vous le ferez ensemble.
Et s'il n'est pas prêt, lui averti, tu pourra lui rappeler qu'il peut être aidé au moment voulu...

Bien à  toi

Dernière modification par lolotte (13 janvier 2010 à  20:03)


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citizene
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Bon, le moral remonte doucement, je vais essayer de moins me focaliser car c'est sûr que tout ça ne se fera pas en un jour, loin de là !
Fil ce que tu racontes est loin d'être pathetique, ça démontre bien l'intensité et la gravité de ce qui peut se passer et m'incite encore plus à  ne pas minimiser sa détresse actuelle et à  venir et à  continuer de ne pas le culpabiliser plus qu'il ne se culpabilise déjà  lui-même. C'est important de prendre la mesure de tout ça.
On a bien parlé hier soir, je suis même étonnée de voir que ça le rend vraiment heureux que je m'intéresse tant à  ça et que je veuille l'aider. Bien sûr je lui montre aussi que je suis très réaliste sur ce problème car je ne veux vraiment pas qu'il se sente trop "poussé" par moi et qu'il sache que j'ai conscience que ça va être très dur, car c'est "pour lui" qu'il doit faire tout ça, même si bien sûr je rajoute beaucoup d'huile au moteur qui commençait à  gripper!
Hier soir il a fait ce qu'il ne faisait plus depuis un moment, il a bu deux cocas dans la soirée! ( je ne m'emballe pas pour si peu mais c'est bon signe quand même)
Il a admis qu'il était vraiment alcoolique et est ok pour voir aussi un alcoologue.Lolotte, tes infos sur la façon dont peuvent s'organiser les consults dans les centres d'alcoologie m'ont permis de réaliser que ça lui sera indispensable et il est donc aussi convaincu! Merci. Ce sont des petits pas mais des pas importants qui enclenchent un processus en tout cas.
Là  il est partit à  son rdv chez la psy-hypnothérapeute et cet après-midi ( coup de chance) il a son rdv chez le medecin de son centre et il va lui parler d'augmenter la méthadone. ( Bizarrement il me dit que parfois il l'oubliait et que "pour voir l'effet" ( genre..) il en prenait double dose le lendemain et que ça lui donnait la sensation de vouloir boire encore plus : je pense que c'est certain que si il fait ça et boit derrière ( consciemment hein) ça doit avoir un effet un peu planant non? comme de prendre les anti-dépresseurs en buvant...bon on a rit mais je lui ai dit que là , c'était cherché quand même et certainement si il monte la dose mais sans boire direct derrière ( ex : avant de se mettre au lit comme il fait maintenant pour les a.d. ça devrait être différent...)
Bon, c'est pas gagné mais grâce à  vous j'ai de bons conseils pour au moins avoir la sensation de bien faire les choses : augmenter la metha + voir une psy + hypnose, + centre d'alcoologie + prise des médocs le soir. Je pense c'est bien pour attaquer en tout cas il avait jamais tenté tout ça avant! A suivre...
@ bientôt et toujours merci à  vous d'être là !!

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filousky homme
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Bon courage à  toi citizene ! Bien sûr que ce qui se passe est quelque chose de très important. Vous avez tous les deux bien du talent et de la détermination, alors je crois bien que cela le fera pour vous !
Fil

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citizene
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:) Merci Fil,
je me met en tête que quel que soit le résultat et le temps que ça prendra ce qui compte c'est qu'il veut "être libre" et qu'il est prêt à  tenter des choses et à  s'accrocher. Le rendez-vous de ce matin s'est bien passé, ça a été une prise de contact très bonne, il fera l'hypnose à  partir de la semaine prochaine il est motivé pour y aller et pour le centre d'alcoologie. Je lui ai parlé du forum et il s'y mettra peut-être en tout cas il est bien motivé ça fait plaisir à  voir même si je sais que ça peut "retomber" l'essentiel est que quand ça retombe ça ne dure pas trop longtemps, on verra bien.
A + :)

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citizene
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Dur dur hier, comme quoi le répit est toujours de courte de durée...Vous devez déjà  trop bien connaitre tout ça, je pense que vous m'avez énormément aidée et que je vais me rediriger vers un forum ou une assoc qui traitent plus de l'alcool. Hier ça a été déchirant, ce qu'il me dit, son mal être et ses mots désespérés et son regard qui me tordent les boyaux, ce "mal" qui reprend le dessus et qui lui dit : "après tout, tu aimes ça alors si tu dois  foutre ta vie en l'air et en crever acceptes-le et ça sera plus facile" Je m'étonne moi-même de la force que j'ai dans ces moments de ne pas lâcher et pleurer aussi et d'arriver à  lui faire ressortir un résonnement différent et qui le conduit à  retrouver espoir, car il en a pour l'hypnose et le centre et si il doit pour se "sauver" tout plaquer et partir très loin (comme il le dit) je lui ai fait comprendre qu'il valait autant d'abord passer par une vraie désintox et une vraie prise en charge médicale pour l'alcool et surtout pour sa dépression. Après, si il doit partir à  l'autre bout du monde pour se sentir bien je serais contente pour lui, même si je ne peux pas le suivre comme il le voudrait mais bon , on en est pas là . Mais je sais bien que son amour pour moi si fort et beau soit-il ne fais pas le poids devant ça. Ensuite il dit qu'il veut recommencer à  être heureux en entendant cet oiseau qui chante le matin, et que ça fait longtemps qu'il ne ressent plus rien de l'entendre.Il s'en veut que notre bel amour ne suffise pas à  lui donner ça, je sais bien que ça n'a pas de rapport et que l'amour ne résoud pas ce genre de mal. Bref je passe sur le reste, sur ce moment si triste, si dur. Je sais que si je n'étais pas là  il se laisserai encore plus sombrer. Je l'ai rassuré sur le fait que je ne me perdrais pas à  vouloir l'aider et l'aimer, je me suis moi-même sortie d'une dépression qui a duré tant d' années, et même si j'en garde un côté sombre, l'instinct de survie qui est en moi maintenant me sauve avant que je tombe et je le sais cet instinct là  reste le plus fort désormais.
Mais aujourd'hui je pleure, j'ai mal, il souffre tant à  l'intérieur, il voudrait tant...
Mercredi on doit aller au centre d'alcoologie ( enfin si il me revient en bon état...) j'espère que les médecins là -bas seront plus compétents que le sien. Il ne lui conseille pas de remonter la metha il lui dit de d'abord essayer tout le reste avant et a réussit à  le convaincre.
Bon, j'arrête là , encore une journée qui commence pour moi avec cette boule dans ma gorge et les larmes qui coulent toutes seules, avec ces spasmes terribles.
Vous en faites pas, ça va aller quand même, je ne lâcherai pas avant d'être épuisée de toute façon. C'est injuste tout ça ! la première fois que je vis un amour si beau, le premier qui me donne envie de "construire" des choses, de vivre des choses avec, et c'est pareil pour lui... wah ça à  l'air génial tout ça sauf que...ben oui sauf que le mal qui le ronge pourrait nous écraser, détruire ce bel espoir de s'en sortir qu'il a depuis qu'il a rencontré l'amour, nous détruire, le détruire et détruire ce bel espoir que moi aussi j'avais entrevu, d'être enfin simplement "bien". Moi non plus j'avais pas connu ça, et je m'étais déjà  perdue des années avec un homme schizo, méchant et polytoxicomane, mais j'étais jeune et pleine d'espoir irraisonné et il m'a entrainée bien bas avec lui. Je ne me laisserai plus couler comme ça, mais cette fois c'est si différent. J'ai vraiment pas de bol, ou je suis inconsciente je sais pas. Condamnée à  souffrir, quand je vois tous ces playmobils qui ont l'air heureux eux, non ils ne le sont pas tous mais quand même, y a des gens heureux qui se posent pas de questions, et ça roule. J'ai un couple de voisins comme ça, ils sont équilibrés, toujours joyeux, ils vont se marier etc...pourquoi c'est si impossible pour moi de connaître ça?? Le karma? pff mais je l'aime tant mon homme, c'est une belle âme, un écorché mais un fragile, un gentil, intense et doux, sentimental et sensible, perdu, triste au fond de lui mais il me fait si bien rire aussi et on est si bien ensemble. On est "connectés" il y a quelque chose en plus, et un bien être à  être avec lui que je n'explique pas. Je ne peux pas encore me résoudre à  perdre espoir, je ne veux pas! Et je ne pourrais pas l'abandonner de toute façon même si on doit en arriver à  se séparer, je suis la seule qui sache tout ça, à  ce point.
Mais je dois me préparer à  en baver et à  peut-être devoir me sauver moi si tout s'écroule. En général, c'est moi qui arrive à  soutenir les autres, là  c'est moi qui craque. Et j'aime pas étaler mon désespoir et pourtant c'est ce que je fais ici, et je pense que vous avez d'autres soucis. Je ne veux pas abuser de votre solidarité et sympathie, alors je vais arrêter de m'étaler et me reprendre, et surtout essayer de reprendre le cours de ma vie qui est en "stand by" en ce moment et ce n'est pas bon, je dois zapper un peu là  Moi qui essaye toujours d'apprécier les petits bonheurs simples de la vie je commence à  me refermer et perdre le peu de joie de vivre que j'arrivais à  entretenir jusque là .J'avais mis des années à  me reconstruire et  j'ai quand même peur maintenant de me re-éteindre.
J'aime pas parler comme ça alors je vous laisse, je repasserais de temps en temps vous donner des nouvelles, vous m'avez donné des clés et des conseils précieux et je vous remercie encore.
C'est un grand merci même car ça ne doit pas être facile de parler de ce qui vous est arrivé et de donner de votre temps pour aider les autres.
Alors bravo et prenez bien soin de vous wink
Je donnerais quelques nouvelles.

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Salut citizene,

Même si je ne suis pas intervenu pour cause d'absence, j'ai lu les interventions par ici. Comme l'a dit Fil, va tout doux, ne perds pas patience... Ce que je retiens de ton dernier message c'est ceci :

citizene a écrit

...mais je l'aime tant mon homme, c'est une belle âme, un écorché mais un fragile, un gentil, intense et doux, sentimental et sensible, perdu, triste au fond de lui mais il me fait si bien rire aussi et on est si bien ensemble. On est "connectés" il y a quelque chose en plus, et un bien être à  être avec lui que je n'explique pas. Je ne peux pas encore me résoudre à  perdre espoir, je ne veux pas!...

Ton homme a beaucoup de chance de t'avoir et tu sembles avoir beaucoup d'amour pour lui aussi. "Vous êtes si bien ensemble", c'est ce qui compte. Même s'il trébuche, je pense que ces démarches sont un premier pas qui a beaucoup d'importance. Au risque de paraître bien banal, une addiction ça ne se "règle" pas en un jour. Protège-toi malgré tout, je pense que c'est important car il a sûrement besoin de toi et que tu sois forte...

N'oublies pas que ce forum est fait aussi pour servir de soupape de décompression donc sois rassurée, tu ne dérange en rien, bien au contraire. Et tu peux compter sur tous ceux qui t'ont répondu et d'autres encore pour t'aider et parler avec toi wink

Même s'il tombe des gouttes de pluie, essuie-les vite, j'espère que tu verra le soleil de la journée...


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages
@ citizene : dans ton dernier écrit, ton amour est si sincère ................... Wao ! Sur que tu dois bien te blinder et que comme je t'ai déjà  dit c'est long et plein de pièges décourageants. C'est le plus gros écueil de cette aventure, l'envie d'abandonner. Mais comme un plus un, ça fait pas deux mais bien plus, mets toi sous une couette pour craquer au chaud et reprends ton souffle. On a tous besoin de repos.
Bien à  toi
Fil

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citizene
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Inscrit le 11 Jan 2010
16 messages
Merci Alain Will et Fil pour vos messages, (c'est beau ce que tu dis Fil : que un plus un ça fait pas deux mais bcp plus...!)
Et oui une journée sous la couette comme ça fait du bien! smileJ'ai juste du mal le lendemain des jours où il me décrit si dramatiquement son mal être et son manque d'espoir même si il veut essayer : il va falloir que je m'y habitue car dès qu'il part je me "relâche" et c'est dur dur. Et je ne voudrais pas qu'il ne se confie plus en voyant dans quel état ça me met ensuite, ça va être un gros défi ça.
Bon il va rentrer, je vais sous la douche et essayer de ressembler à  un être humain normal, ça va mieux ce soir et lui a l'air bien aujourd'hui. Allez on relativise et on y va.

Bon week-end, je pense à  vos messages et vous envoie de belles pensées.

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NABIL73
Nouveau membre
Inscrit le 21 Feb 2010
35 messages
Bonjour a toi citizen.Juste te dire que je vie la meme chose  que lui avec l alcool j'ai 25 ans mais j'en ai biberonné des bouteilles je boie encore tout les jours,je n arrive pas a m'en empecher,je boie pour me sentire bien,pour cacher mon mal etre,etc...
Comme lui cette dependence me ronge enorment.Si tu veut mon avis je pense que ton compagnon devrais passé par un sevrage hospitalier et se ne sera pas facile il passera des tres mauvais moment   
Mais sinon il n'y arriverai pas.si sa peut te consoller j ai un amis qui est passer par le meme stade que ton compagnon qui aujourd'hui est totalement sobre qui me racontais avoir passer des moment horrible insurmontable si il ne c'etait pas hospitaliser .Maintenant il est sobre,il adore sa nouvelle vie,il prend soin de sa fille,et ne changera sa pour rien au monde !!!
J'espere que cela peut t aider!

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synchro
anarchaotique
Inscrit le 15 Apr 2009
1705 messages
salut citizen.. je vais encore me faire des ennemis, mais j pense pas vraiment comme les autres...

Donc il gere bien l alcool, il travail bien, t aide a la maison, est présentable, bien integré socialement professionnellement et sur tous les plans possibles...

Tu ne dis pas qu il a le foie usé, ou que sa santé lui recommande d arreter de boire...

Il souffre d un profond maletre et sa défonce lui permet de se soulager et de ne pas faire de betises plus grosses... Alors pourquoi lui demander d arreter quoique se soit? C'est un coup à  ce qu il soit malheureux, triste et sobre....

L important c'est la vie que mene la personne, pas ce qu il y  a autour.. par exemple là  j ai l impression que s il ne t en aurait pas parlé tu ne t en serais meme pas apperçu de ses problemes  quotidiens de depêndences... Ce n est pas parce que toi tu serais fiere qu il arrete, qu il faut le pousser à  arreter sinon il va surement se retrouver face à  ses maux sans rien pour le soulager.. ET tout ça pour quoi?

Le truc qui m interpelle c'est que pas une seule fois dans tout le sujet tu as dit qu il avait envie d arreter lui, pour lui... S il essaye d arreter juste parce que tu lui demandes, ou pour ne pas te decevoir ça peut ne pas etre bon, ni pour toi ni pour lui, c'est reculer pour mieux sauter

Dernière modification par synchro (22 mars 2010 à  03:47)


Je ne sais pas où je vais. Oh ça, je ne l'ai jamais bien su.
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus... roll
(La Rue Ketanou.)
Intel dual ou extrem kore

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages
Détrompes toi Synchro, ton intervention est bien utile ! Le rappel que nos consommations nous appartiennent et qu'un argument moral ne doit venir s'immiscer là  dedans est important. Merci pour ça ! La souffrance que j'ai vécue avec l'alcool influence mes écrits sur ce forum. Je suis pas très pote avec l'alcool, mais le respect est une vertu à  développer.
Bien à  vous
Fil

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citizene
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Inscrit le 11 Jan 2010
16 messages
Bonjour à  vous! Et merci pour les autres messages qui datent de mars, depuis je n'étais pas revenue sur le site.
Il s'est passé beaucoup de choses depuis et j'espère des bonnes pour vous. Pour mon chéri ça a été très compliqué, il a d'abord fait un voyage seul qu'il souhaitait faire depuis longtemps et j'ai accepté en pensant qu'il en avait besoin et que c'était une bonne chose.Son ex psy qui n'a pas réussit à  lui faire de l'hypnose...l'avait aussi encouragé à  le faire en lui disant qu'il devait le prolonger, qu'il pensait ne pas avoir assez vécu plus jeune et que donc c'était le moment de s'éclater et de profiter, même de me tromper car s'il ne me disait rien y aurait pas de mal bref il a bien suivi ses conseils....bien sur je ne pensais pas qu'elle irait jusque là  hum... Enfin il a fait son voyage, s'est "éclaté" bien comme il faut, bourré du matin au soir et du soir au matin pendant plus d'un mois, il a complètement arreté la methadone ( seul point positif puisque ça va maintenant) et il a fait beaucoup de grand n'importe quoi et le choc pour moi a été très très Dur.Il est revenu en miettes, avec une semaine de retard, je l'ai mis dehors quelques jours plus tard quand il m'a appris tout ce qu'il a fait là  bas, car bien sur il veut tout me dire ce n'est pas un calculateur. Je crois que j'aurais préféré qu'il le soit, même aujourd'hui c'est pas évident pour moi de me sentir bien.
Donc quand je lui ai dit de partir il a vécu comme un clochard à  dormir dans les caves de mon immeuble "pour m'entendre d'en dessous" et la journée il trainait dans un jardin public.Il m'a dit combien il m'aimait et était malheureux et je suis allée le chercher quelques jours plus tard car je m'inquiétais trop pour lui. Notre reconstruction a été très dure... Il a quitté son travail qu'il avait depuis plus de dix ans mais c'est mieux car c'est là  bas qu'il buvait le plus et il n'arrivait plus à  suivre, il s'est planté en voiture ( alccool) il est miraculeusement sortit indemne ( voiture morte) et sans blesser personne, plus quelques nuits où il n'est pas rentré pour boire toute la nuit en errant dans les rues et les bars, il a même une fois perdu la voiture ( j'ai tourné en scooter dans une grande ville tout un après midi pour la retrouver pleine de pvs à  un endroit où il ne se rappelait pas du tout l'avoir laissée..) et j'en passe...
Moi j'ai abandonné, je n'essaie plus de l'aider à  arrêter comme il me le demandais, ça va mieux pour l'instant il boit moins mais a toujours besoin d'au moins ses canettes de bière tous les jours, je le laisse, et je râle uniquement lorsqu'il va trop loin et qu'il est trop à  côté de la plaque ou qu'il doit conduire, ou bien lorsqu'il recommence à  "mal délirer" qu'il me dit des choses terribles comme parler de se laisser mourrir dans son alcool ou de tout quitter et tant pis si rien de ses rêves ne se réalisent, car au moins il ne rendra personne triste...
j'ai décidé que je ne l'écouterais plus dans ces moments de mer** car c'est moi qui me bouffe ensuite. On en a discuté, je lui ai dit que je ne voulais plus entendre ça, que s'il voulait parler de ces trucs sordides il avait des copains ou même qu'il avait qu'à  reprendre un autre psy mais moi je suis saturée d'écouter ses plaintes et ses mauvais délires, ou alors il part, vraiment, car moi j'ai trop donné.
Finalement c'est une bonne solution car depuis il a l'air mieux. Moi aussi ça me soulage de prendre ça avec plus de distance.
On verra bien maintenant comment ça continue. Je vis au jour le jour, c'est curieux de voir comment l'amour est toujours là . Mais je suis prête aussi à  le voir partir. Je suis donc mieux dans ma tête vis à  vis de tout ça. J'ai arrété de l'écouter et de faire la psy, de lui chercher des solutions, de vouloir l'aider, le remotiver, lui trouver un sport, etc... on partage de bons moments du coup, on profite plus de la vie et comme on dit carpe diem. On verra bien où on en sera dans quelques temps, je ne veux plus me prendre la tête, il le sent et peut être que c'est ça qui fait qu'il se remet doucement en place.
Quoi qu'il en soit, je me suis rendurcie, et j'en ai eu assez de souffrir pour lui et avec lui, même si je suis toujours là  et que je l'aime. S'il me dit qu'il veut aller en cure je ne cherche plus moi même des centres, je dis "c'est bien, bonne décision" et je le laisse faire lui même.
Je sais que l'alcool est un dur problème, si on arrive à  se "gérer" en quantité ça va, le plus dur c'est de ne pas se laisser aller à  trop boire.
On verra bien, il y a plus grave, et je vous souhaite à  tous plein de bonnes choses.

Merci de m'avoir permis de m'exprimer quand ça allait mal, c'est tellement important d'avoir un site comme celui là  pour pouvoir échanger ces choses là .
Bonne continuation à  vous! et de belles pensées à  tous.

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
j'ai trouvé un site qui parle de ce que tu connais bien : l'accompagnement d'un "malade chronique" je te met le lien:
http://www.proximologie.com/a-propos/no … cles.shtml
tu verras que ce qui t'es arrivée, l'epuisement, la lassitude, etc...est qq chose de connu chez l'entourage de malades difficiles (rendus difficile par leur maladie)  par l'absence d'aide extérieure
tu as très bien fait de prendre tes distances avec son probleme, car mélanger soi et l'autre n'aide personne!! je suis bien contente de voir comment ta prise de conscience  a été bénéfique pour vs deux!!!

l angoisse est le vertige de la liberté

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citizene
Nouveau membre
Inscrit le 11 Jan 2010
16 messages
Bonsoir vous tous!
Je sais ça fait bien longtemps...et je pensais souvent à  venir vous donner des nouvelles et ce soir je le fais.

Pour résumer je vous mets déjà  les grandes lignes de ce qui s'est passé, par ordre d'importance :

- pancréatite aigüe il y a quatre mois, une alerte un mois plus tard mais passée heureusement en quelques jours de diète et abstinence.Il sait qu'il peut y passer à  la prochaine crise.

- nous étions "séparés" depuis plusieurs mois, trop de souffrances et je ne pouvais pas l'aider comme il me le demandais car chaque victoire sur l'alcool etait suivie d'une rechute encore plus grave, je ne savais plus quoi faire ni comment l'aider, et j'ai pensé que si il souffrait moins "à  cause" de notre relation triste" il s'en sortirait peut-être mieux, qu'il ferait ce qu'il veut malgré qu'il le souhaitait tout en souhaitant tout le contraire, mais devant son angoisse à  vivre seul et sa détresse, je l'ai laissé rester dans mon appartement, ensemble. Je ne le laisserais pas tomber et je l'aime toujours mais lui est perdu dans son esprit donc, je n'espère plus, j'ai fait le deuil de notre amour et je veux maintenant juste l'aider à  s'en sortir.

- je l'ai accompagné aux urgences psychiatriques le 27 aout car il semblait vouloir mourir en buvant, il se détruisait très fort depuis une semaine suite à  deux mois d'abstinence et la perte de son nouveau boulot et m'a demandé de l'aide alors on y est allés. Ce fut infernal cette journée mais enfin un bon psy qui nous a conseillés qu'il aille en clinique psychiatrique ( car il a fait sa demande pour une cure dans un centre et pas de place avant deux mois... )

Il est actuellement dans cette clinique psy, il se reconstruit, il va beaucoup mieux.Je continuerais de l'aider même si notre couple n'en est plus un, je suis son Amie et le resterai.

Il compte en sortant se faire aider du Baclofène, qui donne de très bons résultats, amène dans 76% des cas à  l'indifférence et pas seulement sur l'addiction à  l'alcool, mais d'autres addictions lourdes.
ce médicament est de plus en plus prescrit et je pense que son action sur les autres dépendances pourraient peut-être vous intéresser, je pense que beaucoup sont déjà  au courant.
Informations entre autres sur www.baclofene.org certains étaient polytoxicomanes et ont réussit. L'idéal étant de le commencer après un sevrage car l'effet est plus rapide.
Il y a d'autres docs sur internet montrant des imageries précises de cravings dans le cerveau vis à  vis de la cocaine : le cerveau de la pers. traitée au baclofene reste indifférent à  la vue de cocaine alors que l'autre est "dans le rouge"... alors ne pas idéaliser ou se précipiter mais s'informer peut peut-être en aider beaucoup.
Je ne tiens pas à  déclencher un débat là  dessus, simplement, ceux que ça intéresse pourront peut-être s'y intéresser plus en profondeur.

Je remercie une fois de plus tous ceux qui m'avaient tant soutenue à  l'époque, quand je relis vos messages, je suis très émue encore et si avez le temps donnez-moi de vos nouvelles?

Chaleureuses pensées à  tous.

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citizene
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Inscrit le 11 Jan 2010
16 messages
PS : sur ce site, je vous conseille de lire en priorité dans les témoignages, celui de Gertrude ( ex polytox ), Pascal Gramme ( ex accro codeine, ad et alcools ) et Christophe ( ex accro ad, alcools).

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