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ff4life a écrit
petit récipient compte-goutte en verre pour stocker le liquide (la GBL dégrade le plastique).
WAOW Et ce "léger" détail ne "vous" (les usagers de GBL) fait pas flipper plus que ça?
J'y connais que dalle, mais franchement, moi, ça me calmerait direct...J'ai rien compris? Ou bien?
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Dernière modification par groovie (08 octobre 2017 à 09:06)
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Je pense que l'alcool c'est à peu près pareil sur la durée du trip si tu ne redose pas sans cesse non? A moins, bien sûr, d'avoir ingurgité une trés grosse dose d'un coup, auquel cas la redescente sera plus longue...
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mas a écrit
En plus, en y réfléchissant après, je me suis dit que l'acide qu'on a tous naturellement dans l'estomac est pas mal corrosif aussi...
c'est ça , c'est pour ça que le produit est pas trop mal digéré par l'estomac même si il rend les sels moues voir semi liquide.
Cependant pour les muqueuses intermédiaires, il vaut mieux diluer pour ne pas brûler tous les tissus intermédiaire (palais, oropharynx, laryngopharynx, oesophage etc). Sous forme pur, ça picote bien!.
Après je m'en suis déjà mis dans le cul et ça passe, dilué là encore.
mas a écrit
Je pense que l'alcool c'est à peu près pareil sur la durée du trip si tu ne redose pas sans cesse non? A moins, bien sûr, d'avoir ingurgité une trés grosse dose d'un coup, auquel cas la redescente sera plus longue...
Oui, par contre la marge d'erreur du ghb/gbl est plus faible, il faudrait que l'alcool soit distillé à un très haut degrés pour que les produits se rapprochent en terme de risque.
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Mascarpone a écrit
WAOW Et ce "léger" détail ne "vous" (les usagers de GBL) fait pas flipper plus que ça?
J'y connais que dalle, mais franchement, moi, ça me calmerait direct...J'ai rien compris? Ou bien?
Haha, ouais effectivement ça peut paraître assez flippant quand on lit ça, mais quand on sait que le coca-cola agit pratiquement comme un décapant pour la rouille, on essaie de relativiser. Le polyéthylène à haute densité, lui, arrive à "résister" au GBL. Idem pour le verre. J'avais stocké une petite quantité (environ 1 à 2 ml) dans une petite fiole en plastique tout simple et 1 minute après le contact entre le produit et le matériau, la surface intérieure du flacon a commencé à devenir toute blanche comme si elle était enduite de vapeur. Du coup je suis immédiatement passé au verre
Dernière modification par ff4life (09 octobre 2017 à 01:25)
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groovie a écrit
Personnellement je pense que, déjà, le ghb peut avoir des effets négatifs sur le systeme gaba si on en abuse.
Complètement. C'est même extrêmement probable, je pense. Les syndrômes de sevrage au GHB et à la GBL sont réels et documentés (voir ici et ici). Ils ont l'air de s'apparenter très fortement au sevrage associé à l'alcool et aux benzodiazépines. Bref, le GABA dans toute sa puissance.
Je consomme personnellement de l'alcool uniquement à l'occasion de soirées, à savoir peut-être une fois par mois, voire deux, depuis plusieurs années. Du coup la GBL serait utilisée uniquement à ces occasions-là. Oui, il existe un risque de dépendance c'est sûr, comme avec n'importe quelle substance psychoactive. Mais je prends en considération que l'éthanol est une toxine qui produit des métabolites cancérigènes, alors que la GBL se dégrade en dioxyde de carbone et en eau. Il n'y qu'à voir les effets de l'éthanol sur le corps en lendemain de soirée pour se rendre compte que c'est une sacré toxine. Consommée responsablement, à des doses "sûres" (tout est relatif), sans associer l'alcool ou un quelconque autre dépresseur du SNC, en espaçant les prises, je pense pas que la GBL soit pire. À voir avec le temps, évidemment.
Dernière modification par ff4life (09 octobre 2017 à 01:44)
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Dernière modification par ff4life (10 octobre 2017 à 01:22)
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sensation d'inconfort physique, c'est quasi impossible à décrire. Comme une brûlure sans chaleur.
Si tu montes en dosages ou que tu t''en tapes des tonnes tu verras , ce que je ne te souhaite pas^^
ptet que c'est dû aux impuretés dans le produit, qui sait..
À vrai dire j'ai pas trouvé mon "sweet spot" encore, je dose au pifomètre de précision. C'est-à-dire que je prélève la moitié de la pipette en verre, et je répète, selon les effets, en attendant un peu moins d'une heure. C'est ce que j'ai fait la dernière (et unique fois) et ça s'est révélé tout à fait concluant. Si je sentais la fatigue m'envahir j'aurai arrêté immédiatement. Je me laisse une certaine marge de manœuvre, on va dire.
faudrait que tu sache quelle est le volume de ta pipette, le gbl/ghb au pifomètre ça fait peur comme concept. ^^
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faudrait que tu sache quelle est le volume de ta pipette, le gbl/ghb au pifomètre ça fait peur comme concept. ^^
Le récipient lui-même a une contenance de 5 ml, mais la pipette... bonne question. Je vais prélever une pipette entière dans un récipient gradué pour voir dès que j'atteinds 1 ml, puis 2 ml. Ça sera déjà plus précis !
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Dernière modification par Richard Horpe (15 octobre 2017 à 15:36)
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RH a écrit
Comme déjà exprimé, j'ai toujours trouvé l'idée d'un "safe spot" un peu étrange. S'il aide au début, ensuite il vaut selon moi mieux parler de fourchette puisque de nombreux paramètres entrent en ligne de compte, comme le fait d'avoir mangé, la fatigue, l'effet recherché et l'état psychique, le redrop, etc.
Yes tu as bien raison, je pense que réutiliser l'expression "safe spot" n'est pas judicieux de ma part, j'aurais du parler de "zone de confort" qui prend en compte tous les paramètres que tu évoques. Au même dosage, certains trips sont mieux que d'autres. Sinon personellement, a part quand j'étais addict +++ je ne re-drop jamais le gbl, seulement le ghb (2doses, 3? jamais ou presque)
oui et pourtant des amis préfèrent l'alcool : plus long, convivial etc. Les goûts et les couleurs
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Dernière modification par Richard Horpe (15 octobre 2017 à 17:19)
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Dernière modification par Richard Horpe (15 octobre 2017 à 18:26)
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J'ai quelques souvenirs de mes crises délirogènes ; je me croyais dans Shutter Island, victime d'un complot, ou alors je voyais des banderoles dans les airs avec des messages, ou je me voyais mort et en visite au paradis, éjecté à chaque fois et la souffrance reprenant le dessus.
Oh que oui...je vois très bien..
yes perso j'ai été pris en charge au début des hallucinations, injection de plusieurs ampoules d'haldol. Puis rien. Pendant des jours. Moi je croyais que les gens étaient des acteurs et que tout ceci était une farce, donc j'étais plutôt dans Truman Show mais quand j'ai commencé à avoir les hallucinations là je me suis inquiété...quelque secondes avant d'y croire.
On peut être incroyablement blessant avec sa famille et ses proches pendant cette période de sevrage; J'avais tenté d'éloigner ma copine et ma famille en vain.
C'est toujours difficile pour moi d'avaler toutes les conneries que j'ai faite dans cet état. J'ai encore des blessures qui suintes, être un fils indigne je l'assume mais blesser une femme est pour moi un tabou absolu. J'ai pu revoir ces personnes et elles m'ont pardonnés , cependant il reste en mois cette peur, la peur de faire du mal.
Ce sevrage m'a mis plus bas que terre, j'avais touché vraiment le fond. J'entends encore le *bong* du cul de la marmite. Le bon coté du truc c'est que ça m'a apporté beaucoup d'humilité. Plus de vêtement, plus d'amis, plus de copine, plus le droit de sortir, plus le droit de consommer son tabac ou son insuline, plus le droit de voir le soleil, plus rien. Seul avec toi même , abrutis par les traitements, traité comme un moins que rien. Est ce que c'était l'enfer? loin de là , un patient s'était énervé contre moi quand lors d'une distribution de traitement j'avais déclaré que "ici c'est un peu comme une colonie de vacance". Bon je ne pouvais ni lire, ni parler, ni me concentrer, ni rester en place #extraPyramidal... mais c'est comme ça.
J'aurais pu éviter ça de bien des manières, j'ai du le chercher car au final je n'avais pas laissé le choix à ma famille , qui a beaucoup souffert de cet épisode c'est pourquoi il n'y aura jamais de deuxième sevrage. Non je pense que l'HP c'était facile, le plus dur a été de retourner à une vie "normale". Après la grosse phase de déprime propre au sevrage, qui est particulièrement sournoise d'ailleurs. Reconstruire un ego brisé, un orgueil, reformer son esprit oui tout le monde le fait. Mais je voulais en faire quelque chose de plus fort, de différent...et depuis j'ai une relative paix intérieur et une grande assurance. Beaucoup étaient inquiet "groovie tu es moins jovial, moins insouciant" mais je l'assume. J'ai été triste de quitter les autres patients, eux leurs maladies ne s'arrêteront pas forcément comme mon sevrage, comme par miracle au bout de quelques mois, cela me fait beaucoup de peine.
Je peux comprendre, ça m'a coûté deux internements en HP plus un voyage en institut psychothérapeutique pour dépression les mois suivants. Par contre les autres patients, une fois la vague passée, ne comprenaient pas ce que je faisais là. Je lisais, je faisais du sport, j'étais tout à fait cohérent...mais ils ne m'avaient pas vu enfermé avec camisole les trois ou quatre premiers jours.
Tu as très bien fait, beaucoup se suicident lors de la phase dépressive qui survient après la phase aiguë du sevrage. Tu avais toute ta tête après le sevrage?? ou tu as mis des semaines/mois avant de redevenir toi même un peu? perso j'ai sauté à pied joint dans les phases maniaques alors ça a du me toucher pas mal, heureusement que c'est temporaire. Mais au final j'ai accumulé pas mal de pourritures en moi , j'aimerai voir un psy mais ce n'est pas remboursé.
En conclusion je dirais que pour ALCOOL VS GHB : gros avantage d'un Gholic face à un alcoolique c'est que son produit il ne l'a pas partout, partout, partout. Partout. Sans compter la pression sociale (il boit pas????? ) ça c'est horrible. AU moins dans les teufs entre usagers , on respecte le non, le consentement
Par contre on sait "c'est quoi un sevrage d'alcool " et pas de GHB. D'où les travaux comme ceux de Porrata; Sinon en terme de difficulté dans l'addiction, les deux se substituent très bien Ayant fait un sevrage de kraotm, après des années de conso quotidienne, c'était du pipi de chat honnêtement..
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Dernière modification par Richard Horpe (15 octobre 2017 à 19:10)
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Ce genre d'expérience laisse extrêmement perplexe et modifie, comme tu le décris, un pan entier de ta perception du monde ; un peu comme un système philosophique que tu viendrais de découvrir.
Oui. L'expérience de la folie ou de la démence est très enrichissante, tant pour soi que pour la compréhension du caractère instable de notre conscience, la fragilité de notre lucidité et des tas de choses extraordinaires...cela va bien au delà d'un trip psychédélique mais il faudrait être fou pour inviter une personne à franchir ces portes là. Surtout qu'il peut s'agir d'un aller simple. Le jour où il y aura un boutton on/off, je prend mon ticket!
Dans lles témoignages de sevrage ghb , j'ai lu toute sorte de récits d'UD... des types dans la rue entrain de se branler, nue, sur des voitures...un qui était attaché sur un lit et qui pensait naviguer sur le nil...l'expérience n'est pas forcément traumatisante.
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