Envie de reprendre pour de mauvaises raisons.

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Buzzhippie femme
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Inscrit le 09 Oct 2017
8 messages
Bonjour,
Tout d'abord je voudrai m'excuser par avance si j'ai mal choisi mon titre ainsi que le préfixe de ce post mais étant nouvelle sur psychoactif (du moins inscrite depuis 15 minutes) j'ai eu un peu de mal à trouver quelque chose de correspondant à mon problème, donc n'hésitez pas à me réorienter vers un autre forum s'il semble plus adéquat.

Bon alors, pour commencer j'ai 20 ans et j'ai commencé à consommer il y a  4 ans, dans des conditions assez mauvaises. En fait à l'époque j'ai vécu de très durs instants à la chaîne qui m'ont conduite à un état dépressif, qui m'a fait perdre près de 15 kilos en trois mois (tendance boulimique qui a commencé à s'installer)... Entraînant donc de fortes angoisses, des crises de paniques, une peur généralisée pour me rendre en cours et affronter le regard des gens ainsi que la pression due à l'arrivée du bac.
De ce fait, un soir pour me remettre d'aplomb une amie à moi m'a convaincue de venir en soirée avec elle et deux autres amis. J'ai accepté avec un peu de réticences et quelques heures plus tard, contre toute attente je gobais mon premier para. S'en suit les réactions basiques d'une première fois: extase, sentiment de liberté, empathie etc... Bref en comparaison à ce que je vivais depuis un moment, ça a été une sorte d'echappatoire et de là j'ai commencé à en prendre plus de 3 fois par semaine/week-end mais toujours en "dose raisonnable". Je suis ensuite passée aux Ecsta, et j'ai essayé pas mal d'autres trucs entre temps (speed, c, spice, champis..) mais jusque là j'avais encore jamais ressenti de descente, j'avais donc un regard biaisé et naïf sur le fait de taper...
En tout cas durant cette période j'ai pu arrêter toutes ces m*rdes que sont les anxio et anti dep, ce qui m'a redonné confiance en moi.
Après avoir obtenu mon bac, fait le festival de dour et en ayant consommé massivement jusqu'en décembre, j'ai commencé à entrevoir les descentes, devenant de plus en plus difficiles à gérer pour moi, hypersensible que je suis et grosse angoissée de base. J'ai donc réduit progressivement et depuis, donc 2-3 ans plus tard je n'en prend plus que rarement et parfois de la C si l'occasion se présente.
J'ai par contre repris beaucoup de poids, ce qui me déprime fortement -passer de 42 à 56 kilos c'est pas très cool- (je bois de très grosses quantités d'alcool, ce qui n'aide pas pour le moral ni pour le poids..) et maintenant je dois faire face à de gros problèmes familiaux que je peine à gérer.
J'ai l'impression de revenir à cette période où j'allais mal, j'ai pourtant obtenu une licence avec facilité, depuis je cherche du boulot mais en vain je n'ai que des petites missions intérim et me sens de plus en plus inutile au sein de la "société" et dans mon entourage. Je me sens clairement ridicule, et l'envie de retaper me reprend très souvent, ce qui m'effraie car je ne suis pas stable et assez forte en ce moment pour gérer çà...
Je sais que c'est très brouillon et que ça part dans tous les sens mais si vous avez des petits conseils ou autre pour que je remonte un peu la pente, j'en serai ravie, parce que je veux pas retomber dans l'engrenage des médocs mais je sens que je commence à perdre pied face aux aléas de la vie.

Bref j'angoisse beaucoup et je ne sais pas vers qui me tourner.
Merci de m'avoir lue et désolée si ça vous a paru stupide.

Dernière modification par Buzzhippie (09 octobre 2017 à  22:17)


"Les fous ont le privilège de tout dire sans offenser personne." Erasme
"Esclave de corps, d'esprit libre" Sophocle

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jaimelefenouil femme
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Inscrit le 29 Oct 2017
28 messages
Coucou,

Déjà je ne sais pas quelle taille tu fais mais tu as un poids tout à fait normal voire mince.
Cela dit, réduis quand même l'alcool, quitte à augmenter la bouffe et l'eau à côté. Tu te sentiras beaucoup mieux.

Ensuite concernant ta tentation de reprendre ; étant dépressive depuis 3 ans avec des symptômes physiques d'anxiété généralisée, j'ai tendance aussi à voir les drogues empathogènes comme une "lueur dans la nuit".

Ce qu'il faut absolument que tu te dises, c'est que cette perception est trompeuse, dictée non pas par ta conscience mais par un moi malade/accro. C'est comme avec la boulimie -> cette envie irrépressible de manger qui te prend, n'est pas une "vraie" envie de manger, mais ton esprit qui t'induit en erreur.

Je sais que c'est difficile de dissocier à ce point ses envies immédiates de son "moi profond" ou de la "voix de la raison"...on peut y arriver avec des lectures, de l'entraînement, de la méditation, mais je te conseille quand même d'être guidée, que ce soit par un proche de confiance ou par un professionnel (d'expérience perso, même si c'est plus cher, je te conseillerais de t'orienter vers un hypnotiseur + que vers un psy ; l'hypnotiseur agit sur tes mécanismes inconscients, tes schémas profonds de réaction aux choses, il peut "désamorcer" des réflexes comme l'envie de fumer et de manger, l'appel de la drogue, etc.)

Donc déjà, trouve quelqu'un au plus tôt. Et en attendant, au quotidien, et entre les consultations, essaie de te remémorer comment tu faisais pour prendre du plaisir avant de tomber là dedans (là aussi l'hypnose peut servir ; mais essaie déjà par la mémoire). Par exemple moi quand j'étais ado j'adorais marcher dans un domaine naturel autour de ma ville, au lever et au coucher du soleil. Essaie donc de te remémorer ces choses simples qui te procuraient du plaisir, et de les reproduire. ça peut vraiment te faire un bien fou et te remettre dans une logique saine.

Voilà, tous ces conseils ne sont peut être pas "professionnels", j'ai pas non plus une expérience de fou en addictions (et j'espère ne pas en acquérir davantage ^^), mais j'espère que cela te donnera au moins des pistes. N'hésite pas à revenir ici nous tenir au courant.

Très bon courage
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Merci pour tes très bons conseils. Tatami

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Tatami femme
Psycho junior
Inscrit le 09 Jul 2017
266 messages
Salut Buzzhippie,
Ton principal problème, à traiter rapidement avec l'aide d'un spécialiste, est celui de l'angoisse qui te fait atrocement souffrir au quotidien, te paralyse, t'empêche d'avancer.

Il serait opportun de prendre un rdv avec un psy afin que dans un premier temps il t'aide à canaliser et à diminuer tes crises d'angoisses multiples ! C'est primordial.
Ensuite, tu pourras entamer une thérapie pour te guérir. Il est super important que tu te fasses aider.

L'alcool que tu consommes en grandes rasades, pour te désangoisser n'est VRAIMENT pas la solution idéale bien au contraire, c'est un vrai ennemi pour toi et un faux ami, il en devient le problème,, car c'est vicieux, il te supprimés  tes angoisses durant quelques instants donc inconsciemment, on le déguste en guise d'anti-dépresseur, et peu de temps après il nous fait ''deguster'' en multipliant nos craintes, stress, insomnies, fatigue, tristesse... bref tout l'arsenal de douleurs inhérentes  aux dépressifs  est démultiplié à cause  de  l'alcool donc si tu n'es pas alcoolo-dépendante, tu peux tenter de ne plus du tout en consommer, même pas une goutte ! sad , si je peux me permettre de te donner ce conseil, essaye de ne plus du tout en consommer, c'est dans ton cas, du moins je le pense vraiment, la première chose à faire. Si tu es dans l'action tu t'en sortiras, sincèrement, mais il faut agir sur sa vie, pas à pas pas en effectuant des sauts de cabri ou de géant mais pas à pas.
Tu t'apercevras très très vite que tes angoisses seront moins prononcées et ainsi, ton quotidien sera moins difficile à supporter, tu auras moins peur d'entreprendre les démarches pour soigner  le mal-être qui te ronge, dès que tu auras stoppé ne serait-ce que la gestuelle de ''t'enfiler'' de grandes rasades, espérant par la rapidité, la vitesse et la brûlure du passage de l'alcool dans l'oesophage, faire disparaître en une bonne gorgée l'angoisse présente...
C'est le serpent qui se mort la queue, de toute façon, donc on a pas trop le choix, si on veut s'en sortir, étant dans nos situations (i.e. consommateurs et en mal-être), la consommation d'alcool est à bannir de nos vies. boulet

En parallèle, il me semble important que tu te fasses aider par un addicto dans un CSAPA qui t'aidera à gérer tes consommations de produits et surtout/également par un psychiatre qui t'aidera pour te sortir de ta dépression.
À démêler ta situation, tes différents problèmes, et pas à pas tu t'en sortiras car tu ne seras plus seule, il est important que tu obtiennes des aides thérapeutiques.
Prends soin de toi et oublie l'alcool pour le moment  fache-non-non gerbe demon1
Tiens nous au courant Buzzhippie et si je ne suis pas claire, redondante, etc... tu voudras bien me pardonner, c'est à cause de mes insomnies depuis des mois je ne dormais pas des masses, ou si peu et mal mais actuellement, depuis lundi, là c'est l'enfer, je ne dors plus du tout big_smile sad
La bise à toi, tu vas t'en sortir, crois en toi et aux aides thérapeutiques ! smiley-gen013
Tatami

Vous pouvez échapper à la critique, en ne disant rien, en ne faisant rien, en ÉTANT RIEN !

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Ah, le diktat du poids pour les personnes de sexe féminin...

C'est étrange quand je lis les réponses qui t'ont été données, j'ai l'impression qu'elles sont complètement à côté de la plaque ?

Je me trompe ? Ou c'est moi qui lit mal ( ou qui interprète mal ) ?

Personnellement, je comprends que tu es passée par une période de boulimie, et j'imagine que tu allais te faire vomir après avoir dévalisée le placard et le frigo, vu que tu as perdu du poids pendant cette période.

Mais que tout cela est derrière toi, et qu'il serait dommage que ce processus se réinstalle par rapport aux kilos que tu as pris ces derniers temps.

Je comprends que passer de 42 kilos à 56 doit être assez perturbant. JE me permets de relativiser un peu car si tu trouves que 56 kilos, c'est trop, 42 kilos, c'est franchement pas assez wink

N'hésite pas à tenter de commencer à marcher. Une petite activité physique va te permettre de transformer un peu de graisse en muscle et avec une alimentation équilibrée axée plus particulièrement sur les légumes, tu devrais revenir à 3-4 kilos en moins, ce qui te ferait un poids de 51-52 kilos, qui me.parait tout à fait acceptable.

Je me permets de te parler de poids car j'ai la sensation en te lisant que c'est très important pour toi.

Félicitations pour ta licence super  Tu as beau relativiser, ce n'est pas donné à tout le monde d'en décrocher une ( et je fais parti de tout ce monde ).

Je t'engage à relativiser le fait que tu ne trouves pas immédiatement un travail dans la voie de tes études ne signifie aucunement que le futur ne t'appartient pas.

Je te ferais remarqué qu'il faut du courage pour accepter des missions pour lesquelles tu parais sur qualifiées par rapport au diplôme que tu as réussi à obtenir.
Tu n'es pas du tout inutile pour la société ( j'imagine que tu as une éducation axée sur la réussite par le travail ? ).
D'ailleurs, philosophiquement parlant, nous pourrions débattre de la légende urbaine qui tend à dire que sans travailler l'Homme n'est pas utile pour la société.

Par contre, si tu penses cela, je t'engage à t'investir dans des associations caritatives ( il y en a à la pelle ) pour les humains ou les animaux, tant que tu n'as pas de travail fixe et quand les,missions d'intérimes se font rares ( tout en gardant du temps pour chercher du boulot ).

Ça te permettra de voir du monde, d'avoir une vie sociale ( qui semble compter pour toi ) et de pouvoir communiquer avec d'autres personnes que ton entourage proche.

JE pense qu'un suivi s'impose. Et je te conseille de demander à ton généraliste s'il connaît un BON psychiatre afin de mettre le suivi en place le plus vite possible.

Comme tu ne souhaites consommer ni benzodiazepines, ni antidepresseurs, il suffira de le,préciser au psychiatre. Il respectera ton choix.
Mais les médicaments ( que tu ne souhaites pas prendre pour éviter de prendre encore des kilos, j'imagine ? ) ne peuvent être qu'une béquille, l'important est que tu puisses exorciser ce qui te t'angoisse par la parole.

C'est un excellent moyen pour que tu réussisses à passer cette mauvaise passe.

Rassure toi, nous en avons tous et l'automne est une période particulièrement propice. Alors si se rajoute de gros problèmes familiaux, ce que tu ressens est totalement normale.

Et comme les produits t'ont aidé par le passé, ou que du moins ton cerveau a conservé l'association : drogues = évasion, l'envie de consommer refait surface.

Rassure toi, je ne trouve absolument pas tes questionnements stupides. Ils sont même salvateur et prouve que tu ne souhaites pas que la situation actuelle perdure.

La Vie est difficile, et plus particulièrement pour les personnes sensibles et humaines qui développent de plus en plus souvent de l'angoisse.

Un peu d'aide extérieure te fera le plus grand bien.

Et tu peux toujours venir discuter sur le forum de l'association, il n'y a aucune raison pour que l'on t'oriente ailleurs roll

Prends soin de toi Buzzhippie ( sympa le pseudo ),


Reck.

PS : Si tu peux passer par la case présentation à l'occasion, c'est toujours sympa de pouvoir la lire.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Buzzhippie femme
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Inscrit le 09 Oct 2017
8 messages
Bonjour à tous !
Tout d'abord merci beaucoup pour vos réponses suite à mon post, je ne pensais pas en recevoir et étais un peu déçue parce que je ressentais vraiment la nécessité d'avoir des avis extérieurs sur ma condition.

Je n'étais pas revenue sur le site depuis car pas mal de choses à gérer, pour la plupart dues aux problèmes familiaux, financiers et "alcooliques".

Mi octobre j'ai été voir mon médecin généraliste afin de lui parler de mes soucis d'angoisse (liés d'une part à ma sensation d'inutilité et d'autre part à ma prise de poids) il ne m'a pas vraiment aidée, m'a demandé si je voulais une prescription pour du nordazepam que j'ai refusé. Je suis donc repartie bredouille et un peu dépitée...
Après çà j'ai passé de nombreux jours à boire énormément d'alcool, à prendre par ci par là un peu de coke en soirée, pensant que ça me soulagerai, ce qui était faux une fois de plus. J'ai décidé d'arrêter de boire depuis maintenant une semaine et demi, et de ne plus prendre de c (qui entre nous, ne me procure aucune sensation sympa, si ce n'est de boire encore plus.) en prenant soin de réduire progressivement ma conso.

Ce qui m'a motivée n'a finalement pas été en premier lieu l'idée de perdre du poids, même si ça reste très important pour moi, mais mes réactions quand j'étais alcoolisée. Je devenais de plus en plus violente une fois ivre, m'engueulant autant avec des inconnus qu'avec mes proches, voulant en venir aux mains alors que d'ordinaire je suis peaceful avec les gens. Quand le lendemain on me racontait ce que j'avais fait ou dit, j'avais honte et je ne me reconnaissais plus, j'étais vraiment dégoûtée de devenir quelqu'un d'aussi antipathique une fois les nombreuses bouteilles ingurgitées.

Je pense que le fait de me sentir nulle part à ma place ces derniers temps et de le contrer par la conso excessive d'alcool n'a fait qu'augmenter la colère que je gardais en moi. J'essaie donc de tenir le coup sans boire, même si je dois l'avouer c'est très dur, ayant des amis qui consomment à chaque fois que l'on se voit.

Ça fait donc plusieurs jours que je les évite parce que je ne me sens pas assez forte pour dire non et je sais que même en leur expliquant mon point de vue ils auront tendance à m'inciter gentillement à prendre "juste" un verre, pensant que c'est bon pour moi.

Donc voilà, encore une fois c'est un peu fouillis mais je vous répond du tac au tac après avoir lu vos conseils qui sont tous intéressants ou même très pertinents. Merci beaucoup à vous, je reviendrai sûrement d'ici une à deux semaines faire un petit bilan de la situation salut

Dernière modification par Buzzhippie (19 novembre 2017 à  14:06)


"Les fous ont le privilège de tout dire sans offenser personne." Erasme
"Esclave de corps, d'esprit libre" Sophocle

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jaimelefenouil femme
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28 messages

Buzzhippie a écrit

Ça fait donc plusieurs jours que je les évite parce que je ne me sens pas assez forte pour dire non et je sais que même en leur expliquant mon point de vue ils auront tendance à m'inciter gentillement à prendre "juste" un verre, pensant que c'est bon pour moi.

Bah dis donc, vive les amis ! Ils sont au courant que tu as un souci assez sérieux et que ton arrêt de l'alcool n'est pas juste une petite détox tranquille ? Si non il faudra le leur dire si tu souhaites retourner vers eux ; si oui ils ne sont pas très compatissants/responsables pour des amis...

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Buzzhippie femme
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Inscrit le 09 Oct 2017
8 messages
Merci d'avoir répondu aussi rapidement jaimelefenouil, je voulais d'ailleurs te remercier pour tes précieux conseils, j'essaie de trouver un hypno dans ma région mais je ne sais pas si je pourrai me le permettre ou si une partie sera prise en charge par la secu après avis médical.
Sinon j'espère que tes problèmes d'angoisse chroniques se sont stabilisés depuis, je sais ce que c'est et c'est très dur à vivre, surtout quand on comble ce sentiment avec la drogue...

Pour en revenir à mes amis, je pense qu'ils pourraient comprendre si je leur expliquais en détail le pourquoi du comment, mais le problème vient en grande partie de moi.
Ça fait tellement longtemps qu'on se voit et qu'il ne se passe pas un seul moment sans que l'on associe ces instants à l'alcool et j'avoue que du coup la tentation sera bien trop forte si je suis avec eux et qu'ils consomment auprès de moi... Je ne me sens vraiment pas prête à vivre cette situation et ça m'angoisse rien que d'y penser, ce qui n'aide pas car j'ai vraiment besoin de soutien pour réussir à arrêter.

Bref, j'espère que j'arriverai à surmonter tout çà... On croise les doigts !

Bon courage à toi en tout cas super

"Les fous ont le privilège de tout dire sans offenser personne." Erasme
"Esclave de corps, d'esprit libre" Sophocle

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sud 2 france homme
problème traitement
Inscrit le 14 Oct 2013
2032 messages
dE VRAIS AMIS si tu as un problème d'alcool devraient justement tout faire sauf te proposer un verre et te dire "ça va te faire du bien..."   Après à toi de voir à quels "amis" (dans une vie on en a pas une foule de VRAIS amis) tu peux confier tes problèmes....

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Speedmicha homme
Psycho junior
Inscrit le 04 Aug 2017
233 messages
Salut Buzzhippi, courage.
J'ai eu le même problème avec mes amis, ils n'ont pas compris ma démarche.

Heureusement j'avais aussi des amis non consommateurs.
Sinon c'est vite la solitude.
Garde la pêche et bois de l'eau fraîche.

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Buzzhippie femme
Nouveau membre
Inscrit le 09 Oct 2017
8 messages
Alors salut à tous,

Aujourd'hui le réveil a été un peu dur, le moral dans les chaussettes et l'envie de boire des 8h n'ont pas du tout aidé à me lever dans des bonnes conditions.

J'ai un entretien pour un taff en tant que serveuse (quelle ironie) dans une heure, et tout ce dont j'ai envie c'est de boire là.

Ensuite je suis sensée voir un ami revenu de Pau que je n'ai pas vu depuis 3 longs mois, ce qui me perturbe vachement parce que j'ai vraiment peur de céder si on se capte. J'ai de l'alcool chez moi, je sais où il se trouve et c'est pas une bonne nouvelle.

Ça fait une heure que je me ronge les ongles en me disant "rien qu'une bière, c'est pas grand chose, c'est pas comme si t'allais te boire du rhum ou du sky" et ça m'énerve de penser çà parce que je me sens tiraillée entre la raison et l'envie.

Je me dis que je vais partir plus tôt pour mon entretien histoire de m'aerer et de me changer les idées, mais il fait un temps de chien et je rêverai de rester calée chez moi à me mettre bien.

Là c'est dur, vraiment, et putain ça me rend folle de pas pouvoir décompresser avec cette solution parce que justement elle est mauvaise.

Bref je tiens, je tiens le temps que ça dure et qui vivra verra comme on dit.

"Les fous ont le privilège de tout dire sans offenser personne." Erasme
"Esclave de corps, d'esprit libre" Sophocle

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jaimelefenouil femme
Nouveau membre
Inscrit le 29 Oct 2017
28 messages
coucou BuzzHippie,

Merci pour ta gentille réponse !

Concernant l'hypnothérapie, ce n'est pas remboursé et généralement assez cher.

Ton profil ne dit pas où tu vis (et c'est pas plus mal si tu as comme moi peur d'être identifiée ^^) mais si tu es en banlieue parisienne, je connais un hypnothérapeute excellent et adorable qui propose des tarifs réduits (40 la séance contre 70 tarif classique) pour les étudiants et demandeurs d'emploi.

Bon courage pour ce soir ; c'est peut-être un peu rude mais si vraiment ça t'angoisse, reporte le rdv !

Mieux vaut faire les choses quand on se sent en confiance et à l'aise, sinon le moment sera de toute façon gâché (comme quand on prend de la drogue, ahaha). Et mine de rien, surtout quand on a le cerveau un peu chamboulé par les substances et qu'on apprend à se méfier de soi-même, c'est très difficile de savoir ce dont on a vraiment envie, au fond.

Paix sur toi

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