Je peux parler de mon expérience car je prends du débridat depuis longtemps quand j'ai très mal aux intestins (colon irritable). 20mg 1 à 3 fois par jour maxi n'ont jamais procuré chez moi le moindre effet s'approchant de la
codéine.
Quand j'ai fini mon
sevrage dégressif de la
codéine en
CSAPA, l'addicto m'a demandée d'arrêter de prendre du débridat pour ne pas polluer mon
sevrage. J'ai donc pris un autre médoc totalement nul et inefficace et donc j'ai fini par ne plus rien prendre.
Quelques mois après la fin du
sevrage dégressif, j'ai eu une grosse crise de douleurs intestinales à me plier en 2. Quand j'en ai parlé à mon addicto, elle s'est trouvée gênée de m'avoir demandée d'arrêter d'en prendre. Elle m'a confirmée que je pouvais reprendre ce médoc dont je n'ai jamais abusé, qui ne m'a jamais procuré aucune sensation du type
codéine.
Depuis, il m'est arrivée d'en prendre 2 ou 3 fois et ça n'a même pas déclenché une envie de
codéine chez moi, ça a juste soulagé mon bide.
En me renseignant sur le net, j'avais vu il y a quelques mois qu'une étude décrivait un cas documenté médicalement du passage de l'
héroïne au débridat à des doses énormes. Sinon, il y a en effet quelques personnes qui évoquent l'aspect récréatif à fort dosage.
C'est vrai qu'à 10mg la
trimébutine est en vente libre mais si vous avez envie d'en avaler 1 ou 2 boites pour ressentir un petit quelque chose, vous allez vous retrouver toute la journée aux toilettes car le débridat a un effet légèrement laxatif (à 20mg) qui doit s'accroitre avec la dose prise.
Franchement, j'ai du mal à croire que le jeu en vaille la chandelle...