Bonjour,
Tout d'abord, je tiens à me présenter rapidement car je n'ai pas le courage de passer par la case présentations (Si ça t'ennuie, je commence le sujet après les "**********"):
Je vis dans le Sud-Est de la France, j'ai 25... bientôt 26 ans et je suis un employé de bureau de 1m75 pour 58kg.
Une ex-conquête m'a fait découvrir la
MDMA à 23 ans lors d'un
festival Techno hivernal qui fût pour moi une des expériences les plus importante de ma vie. L'impression de découvrir un "secret" sur la vie, qui était pour moi jusqu'alors un péché impardonnable. Mais par amour et dé-diabolisation du produit, je me suis tout de même laissé tenté. Sans regrets à ce jour.
La suite fût assez rapide en terme d'évolution quand je me suis retrouvé célibataire et libre comme l'air juste avant un festoche Psytrance/Techno/D&B prévu depuis quelques semaines dans ma ville.
Nouvelle perche sans "brides", s'en suis un enchaînement de soirées et
festivals, toujours axé Psy, Prog et Techno (mais jamais de Free). J'ai eu une période très "chargée" en
MD à raison d'une perche par semaine durant environ trois mois, ce qui m'a poussé à augmenter ma conso de
weed pour la
descente et petit à petit, pour pouvoir bien m'endormir tous les soir. La
weed est restée, le soir seulement, mais Molly m'a lassé.
Des nouvelles connaissances expérimentées et surtout, mes lectures sur ce forum où j'écris ces lignes aujourd'hui, m'ont permis de m'aventurer à toutes sortes de nouvelles expériences, tout en restant modéré sur les dosages (RdR oblige) et la fréquence des prises.
Cela m'a permis de découvrir, pas forcément dans cet ordre, les
Taz (car la
MD je connaissais déjà bien, même si c'est pareil), Le
1P-LSD (seul et en
Candyflip), du "LSD-25" (en tous cas, le vendeur le jurait), de l'
AL-LAD, le
2C-B une fois sans conviction, nos bons vieux
Champis, le
Speed (bof), la
Coke (bof) et la
Salvia.
*******************
La soirée peut com... mal finir !***************
Si j'écris ces mots, c'est pour obtenir une réponse au sujet de ma santé suite à un incident après un trip au
champis le week-end dernier. D'où le titre du sujet.
Vendredi dernier, rien de prévu après ma journée de travail, ma copine (oui, depuis j'en ai trouvé une quand même !), sa sœur et mon meilleur ami n'ont rien à faire du week-end. Ils se laissent convaincre de passer la soirée avec dans leur ventre, 3 grammes chacun des
Psylocibe qu'ils ont vu grandir puis sécher depuis quelques semaines lors de leurs visites chez moi. Les filles avaient bien mangé,
mon pote et moi n'avions rien mangé depuis le midi. Nous avons bu notre infusion vers 22h30.
Je ne ferais pas de trip-report ici, bien que celui-ci serait sûrement très amusant et plein de bonnes choses car tout s'est parfaitement passé jusqu’à la
descente, mis à part quelques confusions mentales en fin de trip.
Tout s'est bien passé sauf au moment où j'ai raccompagné au rez-de-jardin la frangine de ma copine (qui dormait depuis 45 minutes sur le canapé) après
mon dernier pétard de weed et une demi pomme bien juteuse.
Lorsque je me suis relevé de ce qui servait de lit à ma chérie, il me pris une vilaine envie de vomir (je suis facilement sujet à la gerbe, mes débuts avec la
weed était très souvent accompagnés d'un bon nettoyage de chaussures). J'avais pour projet d'aller à la douche avant de me coucher. En bas des marches, je fais la bise pour dire au-revoir et ma tête se met à tourner. Comme lorsque l'on se relève d'un coup et qu'il faut attendre quelques seconde avant de retrouver son équilibre et une vue claire. Très habituel chez moi. Parfois, je m'assoie pour que ça passe; ce que j'ai fait tout en appuyant ma tête sur mes mains et mes coudes sur la tables... Il est 4h30 du matin.
L'instant d'après qui m'a paru durer quelques secondes, je me suis réveillé face à mon radiateur, joue contre le sol et ma copine en cris et en larmes, vu de côté. J'était étalé au sol de ma salle-à-manger, engourdi, complètement étourdi, les voix des filles étaient étouffées et la lumière très assombrie. J'entend parmi les sanglots de ma copine, sa sœur qui appelle les secours, ce qui me fait réaliser que cela fait bien plus de quelques secondes que je suis inconscient. J'ai très chaud, je transpire et me redresse en disant plusieurs fois que "ça va", que "je suis là, je suis revenu", ce que transmet ma belle-sœur à l'opérateur des urgences avant de raccrocher. Ma copine très choquée me repousse et se recroqueville sur elle-même alors je tente de la calmer doucement.
Je me remet sur pieds doucement et leur dit que j'ai à nouveau envie de vomir. J'ai presque retrouvé mes esprits et on discute calmement de ce qu'il s'est passé...
Sa sœur me dit que lorsque je me suis appuyé sur mes coudes, j'ai basculé doucement sur le coté puis me suis complètement raidi sur la chaise. Littéralement en planche à 45° contre le dossier et le bord de l'assise, les pieds au sol. Puis elle n'a pu qu'accompagner ma chute sur le coté en hurlant le prénom de ma chérie pour la sortir du sommeil et lui venir en aide. Réveil agréable pour un naufragé seul au monde sur une île déserte depuis plusieurs années, mais pas pour elle...
Je suis resté là, en bougeant quelques fois mes membres pour me tourner sur les cotés, la poitrine serrée et immobile, sans respiration apparente durant les deux plus longues minutes de la vie de mes anges-gardiens. Elles ont eu les gestes réflexes adéquats pour me protéger et me sauver.
Merci à elles.
Après le débrief, la suite s'est terminée par le rejet de cette si merveilleuse pomme, que nous avions partagé, dans la pièce d'à coté où j'ai également enfin pu prendre cette putain de douche !...
je ressort tout NEUF ! Je remonte rejoindre les filles qui se sont résigné à faire le lit pour la frangine, je fait une blague de mauvais goût du genre "Hé, on roule un
joint ?!" pour les détendre un peu. On refait un débrief de la soirée et fin de soirée puis on va se coucher quelques heures jusqu'au matin.
Au réveil, tout va bien. Mon pote qui était rentré chez lui sans encombre comprend qu'il y a eu un souci et prend des nouvelles mais tout va bien. Tout sauf peut-être le souvenir bouleversant de cette fin de soirée horrible qu'on pu vivre les filles et dont je me sent un peu responsable.
Plusieurs questions me viennent :
-Savez-vous pour quelle(s) raison(s) la nuit se soit fini comme ça ?
Le fait d'être à jeun est finalement bel et bien une connerie (vu le trip des filles). Le seul intérêt fut une montée explosive des 3g de
Psilocybe Cubensis en 20 minutes.
-Pensez-vous que mon malaise est à cause d'une hypoglycémie ?
-Pourquoi mon corps était-il entièrement crispé et tendu ? Ma respiration coupée ?
-Surtout, est-ce directement lié à la consommation des
champis ? De la
weed ? Des deux ?
Je vous remercie de m'avoir lu (en entier pour les courageux).
Merci pour votre aide.
Dernière modification par Arkan (25 octobre 2017 à 21:36)