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Donald Trump s'apprête à déclarer l'état d'urgence nationale pour les opiacés, stupéfiants qui font des ravages en termes d'addiction aux Etats-Unis. En 2015, 142 Américains seraient morts chaque jour d'une surdose d'opiacés tels que le fentanyl, soit davantage que le nombre de victimes d'accidents de la route et d'homicides par balle réunies.
Donald Trump s'apprête à se réunir avec ses plus proches conseillers pour déclarer un état d'« urgence nationale » concernant la crise des opiacés, stupéfiants qui font des ravages en termes d'addiction et des dizaines de milliers de morts par an aux Etats-Unis.
« Nous allons avoir une grande réunion sur les opiacés demain », a affirmé le président républicain mercredi à des journalistes à la Maison Blanche. « Nous allons avoir une réunion importante (...) pour déclarer l'urgence nationale qui nous donnera les moyens de faire ce que nous ne pouvons pas pour l'instant », en permettant notamment de débloquer des fonds, a-t-il assuré.
2 millions d'Américains dépendants
On estime qu'environ deux millions d'Américains sont désormais dépendants aux opiacés, une catégorie de stupéfiants englobant des médicaments analgésiques délivrés sur ordonnance et l'héroïne, souvent mélangée avec des substances de synthèse.
Le 45e président américain avait déjà reconnu en août que la situation sanitaire provoquée par la crise des opiacés relevait d'une situation d'urgence nationale, mais n'avait alors pris aucune décision formelle.
Une commission spéciale qu'il a mise en place sur l'addiction et l'abus d'opiacés avait également conclu que déclarer une telle situation devenait "urgent".
« Votre déclaration renforcerait (les prérogatives) de votre administration pour prendre des mesures audacieuses et forcerait le Congrès à se concentrer sur le financement (...) pour s'attaquer à ces pertes humaines », avait notamment suggéré la commission.
142 décès par jour
Toujours selon elle, 142 Américains sont morts chaque jour d'une surdose d'opiacés tels que le fentanyl en 2015, soit davantage que le nombre de victimes d'accidents de la route et d'homicides par balle réunies.
D'après une estimation du New York Times, ce sont 60 000 personnes qui sont mortes d'overdoses d'opiacés aux Etats-Unis en 2016, dont le chanteur Prince, une augmentation de 19% par rapport à 2015.
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Source : ouest-france
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Bien amicalement.
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développer de nouveaux "painkiller" non addictif
C'est ce qu'il va se passer pour moi clairement, depuis l'année dernière on est capable de produire des opioïdes a actions ciblée : https://en.wikipedia.org/wiki/NFEPP
Toute l'analgésie des opioïdes sans les effets annexe, un monde sombre qui nous attend
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Terson a écrit
développer de nouveaux "painkiller" non addictif
C'est ce qu'il va se passer pour moi clairement, depuis l'année dernière on est capable de produire des opioïdes a actions ciblée : https://en.wikipedia.org/wiki/NFEPP
Toute l'analgésie des opioïdes sans les effets annexe, un monde sombre qui nous attend
Ah bon ? Je vais peut-être dire une grosse connerie mais il me semble que c'est le même sous-récepteur qui est responsable de l'analgésie et du plus gros de l'accoutumance puis addiction. En gros qu'il est théoriquement possible de réduire significativement l'euphorie et la dépression respiratoire mais pas la dépendance.
Je pense que si on développe une molécule anti-douleur sans addiction un jour, ce ne sera pas un opiacé. Leur mode d'action est tellement naturel/"basique", le neurotransmetteur concerné implique forcément les effets "secondaires" que l'on connaît.
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Dernière modification par Tatami (28 octobre 2017 à 16:04)
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Tatami a écrit
Jai lu que :
D'ici la fin de l'année, l'Institut Pasteur démarrera des essais cliniques sur la nouvelle molécule, dénuée de tous effets secondaires l' ''opiorphine'' un anti-douleur efficace.
Il n'y aurait pas de dépendance, pas d'augmentation de la pression artérielle, ni de dépression respiratoire.
En outre, la molécule, dénuée de dépendance donc, n'a pas le même mode d'action que la morphine, en effet, au lieu de se fixer sur les récepteurs des endorphines, elle se fixe, elle s'oppose à leur dégradation. Elle agit uniquement que quand il y a doyleur, et il en faudrait beaucoup moins que de morphine.
Ça fait presque quinze ans que Catherine ROUGEOT de l'Institut travaille sur les pouvoirs de cette molécule !
Superbe espoir, même si cette info, je ne l'ai pas trouvé dans un journal sérieux et que le ou la journaliste parle de Morphée comme étant une déesse ^^.
Tatami
Eh bien ce serait une très bonne nouvelle, même si très utopique. Vu l'incapacité du corps pharmaceutique a inventer de nouvelles molécules, je pense que l'on ne verra pas l'arrêt des opiacés de si tôt
Si on peut supprimer la douleur sans effet secondaire, sans plaisir, sans dépendance, sans tolérance, sans risques, je signe! Et même si seulement deux de ces concepts sont sollicités, tous en même temps c'est presque un soma, rêvé par Huxley dans sa dystopie célèbre (le meilleur des mondes). Après dans son roman, le soman était polyvalent, ce n'était pas qu'un antalgique mais aussi un calmant, une drogue du travail, un antidepresseur etc.
Pour Trump, l'addiction est une faiblesse, les usagers sont dans une situation de déchéance et les psychoactifs sont des fléauts qui ne devront être toléré que dans un cadre médical.
ça ne m'étonnerait pas qu'ils considèrent, dans un cadre intime, les personnes sous TSO ou consommateur régulier comme étant des êtres inférieurs (cf: la théorie des petits chevaux). Sa vision et son intérêt reste pragmatique cependant : moins de mort, moins de badbuzz.
Si l'approche pragmatique du moment n'est plus X mais Y , cela ne m'étonnerait pas qu'il s'adapte aux nouvelles méthodes donc moins de pénalisation et plus de médicalisation. Surtout si ces methodes plus "douces" ont un impact economique positif, en réintégrant les usagers dans un contexte professionnalisant etc. Donc au final je doute que trump soit assez stupide pour reproduire les erreurs de duterte, surtout qu'il y a beaucoup de "caucasiens" et de ruraux dans les victimes d'overdoses. Et que la guerre contre la drogue est au bout du rouleau, dans ce pays, contrairement à la France.
Si encore c'était un problème des communauté noirs ou des femmes. Mais non, il s'agit aussi du cœur de son électorat, car derrière chaque usager gravite des familles entières.
Les votants et les autres ont toujours pris trump pour un imbécile, irréfléchi, un guignol. Il a finit par exploser Hillary Clinton et maintenant qu'il est au pouvoir, on reste sur la même veine, on a juste remplacé l'étiquette "bouffon sans impact" par "danger public ambulant".
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