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après il se peut qu’il fractionne ta délivrance à la semaine ou la quinzaine .. je sais que c’est ce qu’ils aiment faire qd le mois est trop vite pété ..
Dans l'absolu ça ne me gêne pas, tant que j'ai un dosage supérieur à la normale me laissant de la marge pour surconsommer comme AD au besoin.
mais si tu as régulièrement des idées noirs il y a peu être qlq chose à faire ..?
Sauf que c'est assez récent, donc j'ai peur d'avoir droit au discours "c'est les jours qui raccourcissent, une cure de vitamines et ça ira mieux". Mais c'est pas ça et je le sais (ce qui ne m'empêche pas de faire une cure de vitamines, ça fait jamais de mal). C'est dommage, j'ai pas réussi à avoir le rdv avec le psy avant celui avec le toubib, ça aurait pu donner quelques indications thérapeutiques.
Si tu es dans une grande ville, tu peux assez facilement aller pécho 3/4 B8 in the street.
J'y ai pensé, puis je me suis rappelé que j'habitais en Ariège et que les grandes villes là-bas c'est 10 000 habitants grand max. Département roi pour choper de la weed, mais pour le reste, nada.
Merci en tout cas pour vos messages, ça me réconforte un peu.
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Dans le pire du pire des cas, tu peux monter sur Toulouse pour toper ton sub' dans la rue.
Sale idée, j'ai pas un kopeck en poche et le simple fait d'aller dans une grande ville suffit à faire bondir ma conso d'anxiolytiques.
Après, je pense qu'un toubib pas trop con comprendra la situation. Ce sont des choses qui arrivent, non ?
Il risque surtout de se marrer parce qu'il m'avait dit qu'en X années de carrière il avait jamais vu un patient baisser un dosage de TSO/anxio/AD en période hivernale parce que c'est trop éprouvant pour les nerfs et que du coup il croyait pas du tout à ma tentative de baisse réelle à 4mg. Et là je vais me pointer en disant "coucou, j'ai consommé 28j de traitement en 13 parce que ça va pas. Et faut remonter le dosage en sus, parce que je veux pas d'AD".
Mais non, il est pas con, il sera compréhensif je le sais, mais ça risque d'être chaud pour lui de gérer un patient jusque là sans histoire capable de monter à 20mg/j pour calmer des pulsions dépressives mais qui ne veut pas d'AD.
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Dernière modification par Anonyme9404 (06 décembre 2017 à 10:31)
Voilà pourquoi je trouve vraiment déguelasse que de laisser des gens sous traitements sans rien du tout... le refus des médecins, ou des pharmaciens de dépanner est pire que tout, alors que la souffrance issue du manque, commence à apparaître !
Ta pharmacie te laisse dans la dèche tant que tu n'as pas de nouvelle ordo ? Change alors.
De ma période de consommation de codéine, j'ai forcément mon avis sur les pharmacies "drogués-friendly" et celles qui te refusent la délivrance d'une boîte tout en te lançant un regard noir.
Au final j'ai trouvé une pharmacie compréhensive (et toute l'équipe, des amours je vous jure) qui me vendait 2/3 boîtes de Tussipax à chaque fois parce qu'ils savaient que de toute façon j'irais m'en procurer ailleurs, et m'évitaient du coup la tournée de toutes les pharmas du coin (et j'habite pas Paris hein, donc parfois c'était 20 bornes pour aller chercher une boîte). Ce sont eux qui petit à petit m'ont parlé des TSO, m'ont orienté vers un médecin généraliste qui me ferait la prescription sans faire tests urinaires et compagnie, et depuis c'est chez eux que je viens au moindre souci.
Pas de jugement, on est dans une relation de confiance, ils m'ont dit eux-même que jamais ils ne me laisseraient dans la merde et ils ne m'ont jamais fait faux bond. Donc franchement, si t'as un souci avec ta pharmacie actuelle, cherche dans ta mémoire d'ex-codéinomane celle dans laquelle t'étais le mieux accueilli, où tu te mangeais le moins de remarques désobligeantes... et oriente toi vers celle-là.
Ce que je dis est assez redondant avec ce que j'avais rédigé sur un autre post, mais j'insiste vraiment là-dessus. Une bonne pharmacie, de bons pharmaciens (et préparateurs of course) avec une bonne mentalité, ça aide énormément du point de vue psychologique (soutien moral, t'es considéré comme un patient malade et non comme un sale junkie) et matériel (dépannage, suggestions sur les dosages).
Par contre, si le tien fantasme sur le fait que tu puisses revendre une partie de ton traitement, sur qu'il va être retissant à augmenter le dosage.
Je suis pas dans sa tête, mais je doute qu'il m'imagine dealant des boîtes de bupré dans mon bled de 900 habitants. Mais avec mon passé à problèmes (sevrage de cathinones, de benzos, puis de tabac, puis re-benzos et maintenant opiacés) il craint le détournement. Et il me l'a dit : l'utilisation actuelle que je fais de la bupré est effectivement un détournement, c'est pas fait pour ça. Mais si c'est une béquille à tenir durant quelques semaines il est okay, même s'il nie l'effet antidépresseur de la BHD (alors que pas mal d'études vont dans ce sens).
D'après ma pharmacienne, les médicaments serait homogènes ( principes actifs + excipients ) et il est tout à fait possible de peser pour ne prendre qu'une partie du comprimé.
Alors là tout le monde m'a sorti l'inverse : que les comprimés étaient certes sécables mais que le dosage n'était pas homogène.
J'aurais tendance à croire ta pharmacienne parce que je trouverais étrange que des labos clandestins de RC parviennent à sortir des comprimés de machin-bidule-azépam homogènes et que des labos tout ce qu'il y a de plus officiels n'y arrivent pas.
En ce qui concerne la réduction en poudre, je t'avoue que ça m'ennuie de ressortir ma balance "spéciale RC" - un peu peur de la madeleine de Proust pourrie - et que j'ai un peu peur des pertes (quand tu écrases le comprimés, quand il en reste sur la coupelle de pesée)...
Quant à la question déprime passagère ou dépression, je réponds joker. J'aurais tendance à penser à une déprime saisonnière méchamment assaisonnée de graves remises en question.
On verra de toutes façons demain ce que le psy en pense. L'option AD ne me plaît pas, à cause de la durée de traitement justement, et le fait que mes problèmes ne sont pas gérables que par des médocs.
C'est un mélange de questionnements existentiels, de mésestime de soi et de choix à faire qui me pète à la figure ; donc un peu de réflexion et de travail sur ma personnalité devrait normalement suffire.
Mais d'un autre côté il y a des moments où je flippe vraiment. Hier par exemple vers midi j'ai un gros coup de déprime qui m'est tombé sur le coin de la gueule sans raison aucune, à avoir envie de se jeter sous un bus scolaire et tout le tintouin. Ça a duré toute l'aprèm et aucune réflexion interne ne m'a permise de relativiser et reprendre le dessus. C'est ce qui me fait peur. Faudrait pas que ce genre de situation m'arrive au volant ou en affûtant un objet tranchant.
Par contre, pour ce qui est du stress et de la colère, un moyen qui fonctionne pour faire baisser ces sentiments négatifs est d'investir dans un sac de frappe ( des couvertures font l'affaire QI tu n'as pas les moyens financiers ).
Quand tu sens que tu montes en pression, quelques minutes à frapper te permettront de la faire redescendre et d'extérioriser au lieu de les renfermer et de jouer à la cocotte minute.
Pour ça j'ai une hache et quelques hectares d'arbres à couper donc inutile de faire l'investissement. :) Il est normal que la colère s'exprime (et elle le fait très bien chez moi), le souci c'est plus de laisser la place à l'expression de sentiments joyeux, chose que je n'arrive actuellement pas à faire.
C'est plutôt une mauvaise appréciation de ce que tu es qui serait en cause dans ce cas précis.
Je te conseille d'en discuter à l'occasion avec ton psy.
Oui, c'est le gros souci et je pense que ça va occuper une bonne partie de mon entretien demain.
En ce qui concerne l'hypnose et compagnie, j'ai clairement pas les moyens, mais j'ai la chance d'avoir un rdv gratuit dans quelques jours avec quelqu'un qui s'exerce à la fasciathérapie, ça devrait déjà à détendre le corps, et par là l'esprit.
Merci beaucoup à tout les deux pour vos réponses, franchement ça m'aide.
PS : j'ai cafouillé dans les champignons verts, je voulais remercier Baiala pour son témoignage et Reck pour ses conseils, toujours utiles. Vous les méritez amplement à mes yeux.
Anonyme6408 a écrit
Quand tu dis que c'est gérable jusqu'au 5ème jour, ça va le sommeil ? Je veux dire, j'imagine que tu dois avoir l'esprit pas mal occupé par la bupré, que tu dois craindre (quoique maintenant tu sembles habitué) l'arrivée du manque, que du coup ça doit détourner ton attention de pas mal de choses...
Salut Noyer, :)
Bien contrairement à beaucoup d'autres personnes, au niveau du sommeil, ça se passe plutôt bien les 4 premières nuits, je m'endors bien, et je me réveille bien...
Sauf qu'au 4ème matin, je sens que tout de même je serai comme en surchauffe, mais c'est pas encore physique, dans le sens que cette surchauffe ne me met pas en suée.
Je sens que le manque arrive le 4ème jour, au petit matin.
Les nuits peuvent en revanche se raccourcirent, par exemple si habituellement je dors 9 heures, là, je dormirais 8 heures (au 1er jour), puis 7 heures ( 2 et 3ème jour), puis 6 heures (4 et 5ème jour), ensuite, il devient quasiment impossible de fermer l'œil les jours d'après...
Seulement quelques heures par çi et là, et ce, durant plus d'une semaine.
Ce que je dis est assez redondant avec ce que j'avais rédigé sur un autre post, mais j'insiste vraiment là-dessus. Une bonne pharmacie, de bons pharmaciens (et préparateurs of course) avec une bonne mentalité, ça aide énormément du point de vue psychologique (soutien moral, t'es considéré comme un patient malade et non comme un sale junkie) et matériel (dépannage, suggestions sur les dosages).
Bien tu expliques clairement ce que j'expliquais dernièrement sur mon blog....
Donc je suis tout à fait d'accord, et en ce moment et plus que jamais, j'en prends conscience qu'une bonne relation avec le personnel de la santé est OBLIGATOIRE pour s'en sortir.
J'en suis même à me demander si tout ces problèmes que je vis actuellement, ne serait pas issue de ces cristallisations (blocages, refus systématique etc.) du personnel de la santé, rencontrés. M'enlisant dans cette situation répétitive, où n'importe quel pervers s'en nourrirait.
Je ne suis pas le genre de personnes qui accusent autrui, j'en ai vraiment pas cette habitude, je me remets toujours en question, mais là, force est de constater en effet, qu'il y a un blème quelque part, et comme je le dis aussi, il y a jamais de fumée sans feu..
Je pense en effet qu'il était temps pour moi de changer tout ça, changer de pharmacie, puisqu'en effet, elles ne me voyaient pas du tout comme une personne malade, mais simplement comme une JUNKIE, elles ne m'ont jamais fais confiance, malgré toutes ces années.
Partant de ça, elles ne pouvaient pas être objectives dans leurs décisions.
N'importe quelle autre pharmacie m'aurait dépanné, mais pas la mienne.
C'est dire à quel point je pouvais pas compter sur elle.
Dans tous les cas, tu as l'air d'avoir trouvé du bon personnel, et ça me dit qu'il y a quand même des personnes compétentes, que j'espère je trouverais moi aussi.
Puisqu'en plus si je retire le mépris, et les refus systématiques, j'ai eu le droit à bien d'autres erreurs de leur part, comme celui de n'avoir aucun stock, mais vraiment rien...
(Alors que je venais tous les mois aux alentours des mêmes dates, avec le même dosage ... c'est dire l'intérêt qu'elle me portait, même 6 ans plus tard...)
Une bonne pharmacienne, n'oublie pas ces patients de longues dates; avec un dosage similaire, chaque mois, c'est juste pas possible, elle n'est donc pas attentionnée, parce qu'elle s'en fout totalement.
Ou bien alors n'avoir que des 0.4, et devoir donner le bon dosage n'était même pas possible (selon elle) en certaines circonstances, et qui était la perdante ? Moi, bien évidemment...
J'ai toujours excusé ses erreurs, sans jamais broncher, mais là, je suis dégoutée, puisqu'elle en revanche n'a pas eu ce reflexe vis à vis de moi, alors que moi aussi, je fais des mauvais pas. Moi, on me les pardonne pas....
C'est bête de ma part d'avoir attendu quelques choses d'elles, comme quelque chose de naturelles.
Tout comme moi, je l'ai été envers et avec elles.
Bref.
Sinon, oui durant les 4 ers jours, je pense qu'à ça, qu'à la buprénorphine, mais surtout au RDV, et la peur permanente qui m'angoisse, me stress que mon médecin me refuse. Cette angoisse, cette peur est systématique lorsque j'ai plus rien...
Peur par exemple qu'il ne soit pas là, peur qu'il en est marre etc.
Ce qui fait qu'outre le manque qui s'installe, je panique, je stress et j'angoisse.
Durant plusieurs jours, je vais ruminer cela.
J'essaie de me rassurer, mais j'y arrive pas, c'est plus fort que moi, cette angoisse est toujours là, et pourtant, il ne m'a jamais envoyé chier, et il ne m'a jamais refusé, c'est complètement injustifié de ma part, je comprends pas trop pourquoi cette crainte, angoisse et stress intenses.
Pis dés que je réussis à avoir mon traitement, là je ressens une joie très intense, un relâchement de toute la tension accumulée de ces 5 derniers jours, par contre, c'est l'inverse une fois les boites en main, c'est juste incroyable ce que je ressens de "bon" et d'agréable....
Voilà, merci beaucoup Noyer pour ton témoignage, et tout et tout.
Bises à tous,
Baiala.
L'irréprochabilité doit s'appliquer aussi, pour Personnel de la Santé.
Ainsi que la Transparence....
Dernière modification par Anonyme9404 (07 décembre 2017 à 09:31)
Anonyme9404 a écrit
Sinon, oui durant les 4 ers jours, je pense qu'à ça, qu'à la buprénorphine, mais surtout au RDV, et la peur permanente qui m'angoisse, me stress que mon médecin me refuse. Cette angoisse, cette peur est systématique lorsque j'ai plus rien...
Peur par exemple qu'il ne soit pas là, peur qu'il en est marre etc.
Ce qui fait qu'outre le manque qui s'installe, je panique, je stress et j'angoisse.
Durant plusieurs jours, je vais ruminer cela.
J'essaie de me rassurer, mais j'y arrive pas, c'est plus fort que moi, cette angoisse est toujours là, et pourtant, il ne m'a jamais envoyé chier, et il ne m'a jamais refusé, c'est complètement injustifié de ma part, je comprends pas trop pourquoi cette crainte, angoisse et stress intenses.
Pis dés que je réussis à avoir mon traitement, là je ressens une joie très intense, un relâchement de toute la tension accumulée de ces 5 derniers jours, par contre, c'est l'inverse une fois les boites en main, c'est juste incroyable ce que je ressens de "bon" et d'agréable....
Si ça peut te rassurer (un peu ) J'ai toujours été comme ça quand j'étais accro...Comme quoi, il est évident que le mental joue pour une énorme part dans la résistance au manque physique...Ce que tu décris là, c'est exactement ce que j'ai toujours vécu avec les opis quand j'étais addict...Ne serait ce que quand je bouffais des néo tous les jours, en général j'étais trés prévoyant, mais il est , bien sûr, arrivé des fois où je me levais le matin en rade...Et là, je m'imaginais les pires scénarios possibles pour que je n'obtienne pas ma dose (ce qui, bien sûr, n'arrivait jamais...) C'est aussi pourquoi, j'ai toujours préféré avoir de la came en réserve dans un tiroir, plutôt que dépendre du bon vouloir ou autre d'un dealer, ou de risquer la possibilité d'une pénurie ou d'une descente de keufs et ce, même quand je n'étais plus vraiment accro, rien que pour ma tranquillité d'esprit...C'est aussi la raison pour laquelle j'ai toujours défendu la légalisation et le libre arbitre des usagers plutôt que la prohibition et le gendarme de la loi derrière mon cul...Même des années après, je me sens toujours "fiévreux" quand un gramme (par ex) se termine et qu'après je n'en aurait plus si jamais (même dans 6 mois) me prenait l'envie d'un extra... Ne plus en avoir, suffit à me donner, parfois, une envie irrépressible de taper alors que je n'y penserait plus durant des mois si il me suffisait d'ouvrir un tiroir pour m'en enfiler...
Et comme tu dis, combien d'entre nous pourraient témoigner que dès le produit dans la poche, 50% du manque se volatilise comme par magie et on se sentirait presque près à attendre 2 heures de plus
Dernière modification par Mascarpone (07 décembre 2017 à 15:00)
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Mas a écrit : Et comme tu dis, combien d'entre nous pourraient témoigner que dès le produit dans la poche, 50% du manque se volatilise comme par magie et on se sentirait presque près à attendre 2 heures de plus
C'est exactement ça ! :)
Il m'arrive qu'une fois les boites en main, et la grosse joie passer de me dire :
- Oué en faites ça va là !
(pas en manque..)
Lorsque je suis dans l'attente du RDV médecin, j'ai également la crainte et l'angoisse aussi de me dire que le jour où celles-ci disparaîtront, c'est là qu'en effet il va se passer quelque chose, c'est là que le médecin va me jeter, t'sé... Au moment où je m'y attendrais le moins, quoi !
Donc c'est comme si ces angoisses, et ces peurs m'arrangeaient bien.
Très étrange...
J'sais pas si vous voyez ce que je veux dire ?
C'est réel.
C'est un peu comme être superstitieuse.
Dernière modification par Caïn (07 décembre 2017 à 17:08)
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"Je prends ma bupré chaque jour à 14h et l'ai oubliée à la maison, vous est-il possible de m'avancer la dose du jour sur présentation de l'ordo ? Je régulariserai ensuite avec le médecin."
Voyez la réponse et si vous sentez qu'on est prêt à vous laisser en chien sur place passez à la suivante, jusqu'à trouver la bonne.
* Mais avec des usagers relativement réglo quand même, parce que le coup de la perte du mois de traitement trois fois dans l'année, même avec la meilleure volonté du monde le pharmacien il va commencer à avoir des doutes et c'est un coup à jeter le discrédit sur toutes les personnes sous TSO.
C'est bien cet afflux de message sur ce thread, ça m'a presque permis d'oublier que mon rdv avec le psy demain (enfin aujourd'hui du coup...) dont j'avais vraiment besoin a été annulé et qu'il n'y aura pas de remplacement avant la fin de l'année. Des fois j'ai vraiment envie de me coller un pruneau...
Sinon, oui durant les 4 ers jours, je pense qu'à ça, qu'à la buprénorphine, mais surtout au RDV, et la peur permanente qui m'angoisse, me stress que mon médecin me refuse. Cette angoisse, cette peur est systématique lorsque j'ai plus rien...
Peur par exemple qu'il ne soit pas là, peur qu'il en est marre etc.
Ce qui fait qu'outre le manque qui s'installe, je panique, je stress et j'angoisse.
Durant plusieurs jours, je vais ruminer cela.
J'essaie de me rassurer, mais j'y arrive pas, c'est plus fort que moi, cette angoisse est toujours là, et pourtant, il ne m'a jamais envoyé chier, et il ne m'a jamais refusé, c'est complètement injustifié de ma part, je comprends pas trop pourquoi cette crainte, angoisse et stress intenses.
Ah ouais quand même... Donc vu mon état actuel je vais pas m'amuser à espacer les prises. Si c'est pour avoir toujours l'idée en tête et arriver à me concentrer sur rien, je vais finir par prendre la voie rapide, monter à 160 jusqu'à enculer un camion chargé d'hydrocarbures.
Déjà que suite à la "petite" contrariété concernant le psy j'ai tapé 16mg de bupré et que je dois tenir jusqu'à mardi à 4mg/j, on va éviter les conneries.
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J'ai envie de dire, pas de chance pour le Norset. C'est apparemment un raptus anxieux que tu as développé ( un des pires, si ce n'est le pire des effets secondaires indésirables puisqu'il pousse au suicide ).
Quand à moi, c'est le Stablon qui en avait été la cause.
Dans de pareil cas, une seule solution... Stopper net le traitement et joindre le toubib pour l'informer de cet effet indésirable.
Ah mais je l'ai fait au rdv suivant, et là il a limite remis mes dires en question, disant que ça ne pouvait pas venir de l'AD parce que ça faisait peu de temps que je le prenais, ou qu'alors ça n'avait fait qu'avancer un acte que j'aurais fait le lendemain (et pense à ramasser le peu d'estime de soi qui traîne au sol en partant)...
Je l'aime bien comme toubib mais là je l'ai trouvé franchement limite, à me dire que "si on lit les notices des AD, on ne prend plus d'AD". Okay, les notices sont garnies mais là on parle pas de démangeaisons...
De toute façon je n'ai aucune envie de retourner vers un AD, la TS et le dialogue qui s'est ensuit avec mes proches m'ont permis de comprendre ce qui ne tournait pas rond chez moi, du coup une psychothérapie me semble plus adaptée qu'un traitement médicamenteux qu'on commence tel jour et dont on ne sait jamais quand il s'arrêtera.
Donc je vais retourner lui casser les couilles à maintenir un dosage de bupré haut le temps de passer en 2018, pour ensuite redescendre assez vite vers mon dosage initial.
Dernière modification par Anonyme9404 (10 janvier 2018 à 07:32)
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