Dimanche, trouver la pharmacie de garde.... Combien de km vais-je devoir faire pour satisfaire mes besoins de tox? Après l'avoir dénichée (sans avoir à passer par la police!!!), je m'y rends expressément. Je dois spécifier que je suis une femme d'une trentaine d'années, bon chic bon genre et plutôt bcbg... (& on dit que l'habit ne fait pas le moine bref)
Je pousse la porte, je suis polie et avance avec un grand sourire. La femme derrière le comptoir me sourit également et me demande ce qu'il me faut. Mon cœur bat très fort car je connais les préjugés et n'aime pas y être confrontée. Quand ma première question fuse, je vois son visage virer au blanc:
<< 2
stéribox svp
-ah... je n'en ai plus...
- et bien donnez -moi un sachet de 10 microfines...>>
Là , la femme se déplace, ouvre un tiroir (n'importe lequel c'est certain) et me dit:
<< Désolée, je n'en ai plus!
- vous vous moquez de moi!!?? et comment font les diabétiques?
- eh ben ils vont à l'hôpital.>>
Je reste coi et ressors époustouflée... Ce n'est pas la première fois qu'elle fait le coup!!!
Il y a bien une association sur Épinal (88) mais pas de distributeurs. Il faut que je fasse 80 bornes si je veux une pompe neuve! Alors, comme je ne suis pas suicidaire et que je ne veux pas rouler la nuit, j'en reprendrai une déjà utilisée.
QUESTIONS:
Cette pharmacienne a t-elle le droit de refuser systématiquement la vente de seringue?
Comment empêcher certains toxs de prendre la seringue du voisin s'ils ne peuvent s'en procurer une neuve?
La pratique de ce métier n'induit-elle pas la pratique de la prévention en matière de santé; et ce sans préjugés?
Voilà ce à quoi j'ai dû faire face aujourd'hui et ça me désole!!!!
De plus, je ne suis même pas sûre que le distributeur de Nancy (54) soit encore opérationnel!!!!