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FunkyHunk a écrit
Toujours pas dormi,
Je suis obligé de réfléchir ou de regarder sur l'ordi pour savoir quel jour on est. Je suis littéralement coincé à Samedi.
Contrairement à ce que je disais plus haut, le blackout est énorme. J'ai eu plusieurs coups de fils, vu plusieurs photos dans mon téléphone... perturbant.
Le pire c'est que c'est antérograde, je peine à me souvenir ou j'étais Vendredi et même la semaine passée. J'avais d'ailleurs vécu la même chose lors de ma période d'addiction au Xanax mi-2017.
Expérience traumatisante pour ma part, sûrement parce que ce BZD n'est pas adapté aux redroppeurs comme moi (mais y a t'il un BZD adapté à ça ?).
Je dirai que le plus risqué, c'est d'avoir ce comportement quand on est "comme moi", c'est à dire sur un terrain psycho pentu.
J'ai pris des risques, mais quand je déconne, ça n'arrive qu'une fois. Maintenant je sais, et ce produit sera une substance de secours.
(Je reste en revanche très perturbé par le ressenti, totalement anxiogène ! Je le suis d'autant plus que dans l'article Wiki dédié https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_ … C3%A9pines , le Clonazolam est défini comme "anxiogène" ! Un anxiolytique qui fait angoisser ?! )
Je suppose l'Etizolam plus adapté à mon cas,
haha le fait de pas se souvenir des jours avant la prise ça m'étais arrivé avec une bonne surdose d'etizolam des familles
Ca doit quand même être vachement mauvais pour le cerveau les benzos pour provoquer des pertes de mémoire pareilles
Dernière modification par splinK (13 février 2018 à 17:53)
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Je pense que les BZD ont avantageusement remplacés les barbituriques,
C'est probablement la meilleure "invention" pharma de ce siècle.
Lolilol... La meilleure invention pharma de ce siècle je dirais au pif la pénicilline, bref les trucs qui empêchent qu'une infection à la con vienne pourrir en 3 jours une personne saine.
Les bzd ont l'avantage par rapport aux barbituriques d'avoir une dose récréative qui sera toujours inférieure - même de façon minimale - à la dose létale, ce qui n'était pas le cas des barbituriques qui envoyaient les gens à la morgue parce qu'ils augmentaient sans cesse leur dosage et qu'arrivé un stade... bim t'es mort.
Je suppose l'Etizolam plus adapté à mon cas,
Mec, tu ressors d'une belle merde causée par ton irresponsabilité vis-à-vis d'une benzo certes puissante, mais à demi-vie assez longue, et là t'as à peine atterri que tu songes te lancer vers l'étizolam ?!
Navré pour le langage mais elle va jusqu'où ta connerie là ?
T'as connu l'addiction au xanax, ben dis toi que l'étizolam c'est à peu près pareil, mais en plus fort.
Sauf que le xanax t'avais quand même un garde-fou, des prescriptions... Alors que si t'accroches à l'étizolam ta seule limite sera celle de ton compte en banque. Et quand je vois les prix pratiqués, y a moyen de se foutre dans la merde très, très vite, pour très, très longtemps.
J'ai connu l'addiction à l'étizolam pendant quelques mois. Arrivé au CSAPA on me croyait pas quand je disais que j'étais dépendant à cette molécule, parce que les tests employés ne repèrent pas les thiénodiazépines. Finalement, grâce à quelques recherches et l'aide de Prescripteur, j'ai été pris en charge. Et le sevrage a été douloureux. Pourtant c'était pas mon premier avec les benzos, mais c'est le seul où j'ai du combiner benzos à demi-vie longue + neuroleptiques (tercian). Et malgré le traitement j'ai morflé niveau moral (parce que l'étizolam procure une certaine euphorie), niveau musculaire (courbatures de fou)...
C'est la seule molécule qui m'a fait faire refaire le devant de ma bagnole sans que je sache comment c'est arrivé. C'est la seule benzo que je trimbalais toujours avec moi, dans une fiole ; la seule qui me faisait trembler si je ratais une prise comme seuls les prods bien GABAergiques savent le faire. T'aimes redropper ? L'étiz est faite pour toi, mais faut être prêt à assumer les black-outs derrière, les crises de nerfs si t'as pas ta dose, tout ça...
Alors désolé pour le ton très cru de ma réponse, mais vu la merde que t'as fait dernièrement avec le clonazolam et ton passif avec les bzd, fais une pause avec cette classe de produits. Laisse retomber la tolérance, contente toi d'un dosage qui t'évitera un quelconque syndrome de sevrage si t'as trop poussé sur la durée, confie ton étizolam à un pote quelques temps...
Navré pour ce déversement de rage mais j'ai vraiment merdé et morflé avec l'étizolam, et là je te vois, même situation que moi il y a quelques années maintenant...
Je m'inquiète pour toi, vraiment.
Quelle que soit ta décision, sois prudent.
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Dernière modification par FunkyHunk (14 février 2018 à 20:12)
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Dernière modification par Yellowtree (15 février 2018 à 23:09)
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Je gobe ça comme des smarties
je me suis retrouvé au milieu d'une départementale avec un bouquet de jonquilles à la main (???). Loin, vraiment loin de la soirée.
Il pleuvait à torrent, manteau, chaussures, veste, chemise, téléphone... tout était inondé.
. Alors j'ai eu envie d'aller dormir dans un mélange de boue et de ronces.
Risible, surprenant, inquiétant, je ne pense pas m'être mis en danger en tout cas.
Euh??? Tu te mentirais pas un peu?
Stay safe (ou "stay sage" comme corrigerait mon T9) poto
Dernière modification par Agartha (19 février 2018 à 18:23)
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Dernière modification par Cobe (19 février 2018 à 18:50)
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Dernière modification par Mecrupulent (23 février 2018 à 21:57)
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J'ai bien aimé l'Etizolam, mais l'évidence c'est que je ne sais pas m'arrêter. Alors je crois que les BZD et moi... ça va être compliqué.
Comme je disais, et comme le plussoie Mecrupulent, si t'as des problèmes d'anxiété/insomnie/effet rebond relatif à tes consos précédentes, le prazépam est ton ami.
J'ai vraiment fait de la merde avec les benzos pendant deux ans, et j'ai réussi (comme pas mal j'ai l'impression) à me stabiliser avec cette molécule, en laquelle je ne vois que des avantages :
- demi-vie très longue, donc pas d'effet rebond ou presque ; parmi les benzos c'est clairement une des moins addictogènes ;
- effet qui monte lentement, donc assez peu de craving, contrairement à l'étizolam qu'on peut gober comme des smarties (et je parle même pas de quand t'achètes 1 gramme en poudre et que tu te fais une dilution avec du PG ou de l'alcool, là ça devient n'importe quoi) ;
- facile à se faire prescrire quand on a un passif assez lourd avec les benzos ;
- comme c'est light et que la conso compulsive est "difficile" avec cette molécule, les risques de faire des conneries et de se taper des black-outs sont vraiment limités. Pour avoir perdu quelques mois de mémoire à cause de consommations de BZD bien badass je peux t'assurer que ça fait du bien de retrouver la mémoire, de pas avoir à remonter trois chapitres en arrière quand tu lis le soir parce que t'étais complètement perché la veille...
- des boîtes de 40 comprimés de 10mg, donc mettons que tu te fasses prescrire 4 cachets/jour pour une durée de 21 jours, ça fait 84 comprimés, et comme les pharmaciens ont l'obligation de délivrer au moins la quantité prescrite et qu'ils ne veulent pas s'emmerder à ouvrir une boîte pour te filer 4 pauvres comprimés, tu te retrouves avec trois boîtes, donc 120 comprimés (36 de plus que prescrit), ce qui permet d'augmenter ponctuellement le dosage au besoin sans avoir besoin de retourner voir le toubib. C'est pas du pousse à la consommation, juste un moyen pratique de passer une sale période sans avoir à harceler le prescripteur ;
- un effet pas du tout euphorisant, plutôt sédatif même, donc avec une prise à 20h tu sais qu'à 23h tu seras relaxé, ça évitera les angoisses/insomnies...
Après c'est sûr le prazépam c'est pas l'éclate niveau effets, mais quand tu veux continuer à consommer des benzos pour des raisons médicales et t'éloigner petit à petit des grosses défonces aux BZD à demi-vie courtes ou aux benzos RC qui te niquent la mémoire ça reste IMHO la meilleure solution. Rien n’empêche comme le fait Mecrupulent de faire des extras, mais au moins avec le prazépam t'as un filet de sécurité. Et ça c'est important.
Tant que tu n'arrives pas à gérer ta conso
Autre avantage des benzos prescrites, c'est que si tu te sens "faible" vis-à-vis d'une molécule tu peux demander à la pharmacie (ou au prescripteur mais je trouve ça plus chiant) de faire une délivrance fractionnée. Dans un premier temps et si tu te sens pas à l'aise avec le changement de molécule c'est pratique.
C'est ce que je fais avec le subutex quand je sens que je suis dans une période de mal-être où je risque de surconsommer (des fois je demande carrément la délivrance à la journée). Ça évite les conneries et ça montre qu'on arrive à ne pas "craquer", à repérer ses faiblesses et à se responsabiliser.
Voili voilou, j'ai encore fait le prosélyte pour le prazépam, mais quand je lis que tu comptes lâcher les benzos pour retourner vers les opiacés... ben je me permets d'insister. Lourdement mais j'assume.
Porte toi bien
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il me tarde de tester mes batch de 0,25 de Flubromazolam pour comparé
C'est pas compliqué :
- clonazolam = amnésiant si surdosé
- flubromazolam = amnésiant par nature
Attends toi à de sacrés trous de mémoires avec cette molécule.
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Après personnellement je pèse 105 kilos et j'ai un grosse tolérance à l'alcool et une assez bonne aux benzos aussi.
Le poids on s'en fout un peu quand on parle de pas mal de prods. La grosse tolérance à l'alcool et aux benzos "aide", l'anxiolyse sera moins puissante, la sédation idem... mais l'amnésie, elle, sera bien là.
car mon père est infirmier aux urgences donc il sait très reconnaître une personne sous l'emprise
Vue l'heure, ptet que ton père n'était pas non plus hyper vigilant, pas en mode "boulot", et encore moins en ayant en face de lui son propre fils prodé. Refais la même à 14h et tu nous en reparles :)
Je testerais le mois prochain le Flubromazolam mais tout seul le week end sans soirée, dès le vendredi
Au contraire, un sitter serait peut-être le bienvenu. Tu peux t'affaler sur le canapé et t'endormir comme un bébé, tout comme faire un paquet de conneries et n'en garder aucun souvenir (au hasard, t'endormir dans une mauvaise position, bloquer la circulation sanguine d'un membre et en perdre l'usage, chose qui hélas arrive).
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Dernière modification par ff4life (06 mai 2019 à 11:39)
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Terson a écrit
Cela dit ça m'a servi de leçon. C'est fou comme on peut avoir l'impression d'être sobre alors qu'on est totalement déchiré sous BZD.
OMG la nuit dernière je me suis 5 6 plug avec un mélange de seresta lexomil clonazolam etizolam et sûrement d'autres trucs. Ben j'ai passé une super nuit... j'avais juste oublié que le lendemain matin j'avais un rdv ORL. C'est mon beau père qui m'a emmené il veux pas prêter sa voiture ben pour ce jour la heureusement.... je me rappelle peu de la journée mais il paraît que je parlais doucement, j'étais incompréhensible... perchée quoi... je ne sais pas si j'ai repris quelque chose mais je plane et hier j'ai fait une putain de grosse connerie je ne sais pas comment je vais arranger ça....
J'ai fais une grosse merde ca va être chaud a payer d'autant plus qu'il me faut un appareil auditif, j'apprends hier que j'ai perdu 40% de mon audition (je savais que j'avais des problèmes j'ai déjà été appareillée) mais 40% ça craint je m'en rend compte que maintenant.
Bref j'ai fais de la merde...
Bien a vous
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