Du Bouddha Blue à Brest

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champi vert84champijaune0cxhampi rouge0
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Une alerte au Bouddha Blue

https://www.pourquoidocteur.fr/Articles … nt-toxique

Avec , comme d'habitude, des commentaires ineptes en plus.

Un jeune Français sur deux qui meurt dans un accident de la route a consommé du cannabis, ou une de ses dérivés, et la consommation de cette substance est souvent associée à des troubles psychiques, comme la schizophrénie

48% des jeunes de 17 ans ont expérimenté le cannabis, donc à 18 ans 50%,  des jeunes conducteurs ont expérimenté le cannabis. Le risque d'accident mortel, sous l'influence du cannabis, est multiplié par 1,8 (source OFDT) , personne n'en discute. Mais c'est loin de l'alcool (multiplié par 7 au moins) et de l'association alcool-cannabis (multiplié par 16).
Mais l'influence du cannabis ne dure que 12 heures au maximum et, donc, la plupart des jeunes "ayant consommé du cannabis" ne sont plus sous influence. Mais une Loi abusive permet de les condamner comme tel !!

Pour la schizophrénie, il semble en effet qu'il y ait un risque accru mais ce point est encore en discussion. Si le THC et surtout certains cannabinoides de synthèse semblent augmenter le risque, le CBD a , lui, un effet antipsychotique. Donc, plutot que d'accuser "le cannabis" il serait plus intelligent de voir comment on peut consommer du cannabis en réduisant les effets secondaires, ce qui semble tout à fait possible.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25314586
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4033190/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24605939/

Cet article montre une fois de plus que la désinformation et la répression menant à la consommation de substances non contrôlées est plus dangereuse que le cannabis.

Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mister No homme
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Sur le lien que tu as publié, cannabidiol est un tag de l’article dont le but serait de mettre en garde contre l'usage des cannabinoides de synthèse. mur
Celui qui ne connait pas le sujet fait forcément l'amalgame. sad
Les journalistes ne le connaissent pas non plus, c'est suspect... demon1
Non en fait c'est de la désinformation spectaculaire. demon1

https://www.femmeactuelle.fr/sante/news … ites-46178

Sur cet article, on ne trouve même pas le terme "cannabinoides de synthèses"... ils préfèrent s'inquiéter du CBD.
Les alertes et les hospitalisations ne portent pas sur la consommation de cannabis, mais bien de cannabinoides de synthèse potentiellement mortels.
Deux exemples de presse en carton ou corrompue.

48% des jeunes de 17 ans ont expérimenté le cannabis, donc à 18 ans 50%,  des jeunes conducteurs ont expérimenté le cannabis. Le risque d'accident mortel, sous l'influence du cannabis, est multiplié par 1,8 (source OFDT) , personne n'en discute. Mais c'est loin de l'alcool (multiplié par 7 au moins) et de l'association alcool-cannabis (multiplié par 16).
Mais l'influence du cannabis ne dure que 12 heures au maximum et, donc, la plupart des jeunes "ayant consommé du cannabis" ne sont plus sous influence. Mais une Loi abusive permet de les condamner comme tel !!

Pour la schizophrénie, il semble en effet qu'il y ait un risque accru mais ce point est encore en discussion.

Il ne s'agit pas d'alerter sur les dangers du cannabis, mais sur les dangers des cannabinoides de synthèse chez un public mal informé. Même la presse est à côté de la plaque.

À Brest, des jeunes ont été interpellés. Ils sont soupçonnés d’écouler les fioles de cette drogue.

Le "buddha blues" est un liquide pour cigarette électronique aux effets dévastateurs. Cette nouvelle drogue composée de molécules de cannabis de synthèse hautement toxiques préoccupe les autorités du Finistère.

En effet, quatre jeunes soupçonnés d’écouler des fioles de ce liquide ont été interpellés dans la région. Des élèves mineurs d’un centre de formation de Brest ont été victimes de ses effets dévastateurs début décembre. La police a été alertée par le chef de l’établissement. Les enquêteurs ont identifié un jeune importateur de 17 ans et trois revendeurs.
Qu’est-ce que le buddha blues ?

De couleur bleu turquoise et achetées une dizaines d’euros sur le darknet (la plateforme illégale du web), ces fioles de 10 ml ont des effets instantanés et effrayants, rapporte Europe 1. "En peu de temps, certains tombaient dans des phases de paranoïa, de démence profonde, de perte de repères. Certains ont dû être hospitalisés, des jeunes filles ont été paralysées. Une défonce totale. C’est très très puissant (…)" a expliqué le patron de la brigade des stupéfiants du Finistère, Gilbert Cadiou.

La composition de ce liquide pour cigarette électronique est encore méconnue. Cette drogue contiendrait une concentration de 95% de THC, le principe psychotrope du cannabis. Les fioles ont été saisies afin d’analyser en détail leur contenu.

C'est absolument faux, il ne s'agit pas de THC ni de cannabis.
C'est de la désinformation ou de la nullité journalistique dans le meilleur des cas.
L'idée ici c'est de relier le cannabis et ses composés à des vagues d'OD de molécules de synthèse.

Dernière modification par Mister No (29 décembre 2017 à  12:13)


Just say no prohibition !

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champi vert84champijaune0cxhampi rouge0
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Je faisais mes propres recherches sur le sujet mais tu as répondu avant moi. J'ai complété mon post, avec des conclusions qui, je pense, sont en accord avec les tiennes.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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ElSabio homme
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Bonjour,


Comme souvent, rien de neuf sous le soleil de la prohibition, de l'ignorance saupoudrée de réflexions anxiogènes et agrémentée de raccourcis plus que douteux.





Bien amicalement.


« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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Mister No homme
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Je te remercie du partage, c'est effarant.
Les deux articles postés salissent la profession de journaliste.
On sous-traite l'info en Corée du Nord.
C'est dans ces moments là que l'on réalise que notre démocratie est aussi menacée par ces opérations de désinformation. hmm

Pas d'alerte sanitaire pour notre jeunesse, un vague de désinformation pour camoufler l'échec des politiques corrompues...
rien ne doit bouger, circulez, il n'y a rien à voir.

Dernière modification par Mister No (29 décembre 2017 à  12:17)


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Recklinghausen homme
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Salut,

Mais quel est donc l'âne bâté qui a pondu ces inepties ?

Cette personne mélange tout et n'importe quoi et raconte... N'importe quoi !!!

Le Buddha n'a rien à voir avec le cannabidiol.

Il s'achète sur internet et non sur le dark net.

Et il n'est pas légal en France puisqu'il contient du 5F- ADB aka 5F - MDMB - Pinaca

Les gamins vont être mis en examen pour trafic de stupéfiant car le principe actif de cette préparation est classé stupéfiant depuis le,mois d'avril 2017.

Avant, c'était du 5F - AKB48 mais son ban chinois a fait qu'il a été remplacé.

Le 5F - ADB est un Noid puissant et il suffit d'un dosage un peu trop important pour déclencher les effets secondaires indésirables cités dans l'article.

Pourtant ce produit est réputé pour avoir de ( très ) faible concentration en Noids...

Il n'est pas non plus censé être consommé par des adolescents wink

Mais ce n'est pas un motif raisonnable pour écrire des bêtises comme je l'ai lu dans cet article.

Quand on ne maitrise pas un sujet, on s'abstient de le commenter... Ça évite de passer pour un imbéciles !!!

Reste que les enfants qui ont eu la mauvaise idée de revendre ce produit, qui n'est pas destiné à la consommation humaine, devrait prendre un bon avocat.

Revendre des stupéfiants dans une école n'est généralement pas bien vu par les juges et encore moins par les Procureurs de la République.

Il serait bien de stopper la désinformation pour ne faire que du scandale... C'est stupide et inutile !!!

Tout ça parce que la consommation de cannabis ne devrait plus être assimilé à un risque de faire de la prison ?

Je trouve au contraire que cette idée de dépénalisation est une excellente idée.

Et dépénalisation ne signifie pas incitation à la consommation, comme le sous entends à demi mots l'inculpé qui a rédigé ce pseudo article.


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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splinK homme
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Une fois de plus, ça prouve que les "journalistes" ne creusent pas des masses leur sujet.
Ca me rappel une fois à la télé, y'avait eu une saisie de 4-MEC, la journaliste arrêtais pas de dire "4-MCE", c'est un détail, mais quand tu parles d'une drogue si tu es même pas capable de vérifier que le nom que tu donne est le bon, ça laisse présager du reste quand c'est des articles qui sont censés êtres plus recherchés (la preuve ici).

Dernière modification par splinK (29 décembre 2017 à  16:47)

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FunkyHunk homme
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J'ai vu cet article aussi,

Moi ce qui m'a un chouilla interpellé, c'est le rapprochement avec l'ecstasy,

Y a que moi qui pense que le mec a jamais vu les effets de l'XTC ?

"Je compare ça à de l'ecstasy, en fortes doses."

"En peu de temps, certains tombaient dans des phases de paranoïa, de démence profonde, perte de repères. Certains ont dû être hospitalisés, des jeunes filles ont été paralysées. Une défonce totale ! C'est très, très puissant. (...) Je compare ça à de l’ecstasy, en fortes doses. Ça a des effets dévastateurs", explique Gilbert Cadiou, patron de la brigade des stupéfiants du Finistère.


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Cobe non binaire
Braindead
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D'un autre côté la plupart des UD eux même ne savent pas ce qu'il prennent et croient fumer du "cannabis synthétique" ou je sais pas quoi, donc y'a rien d'étonnant à ce que les "journalistes santés" ou "Gilbert Cadiou, patron de la brigade des stupéfiants du Finistère" soient totalement à côté de la plaque.
Puis faut se rendre à l'évidence, le journalisme en 2017 c'est fini, on est obligé de faire ses recherches soit même et c'est pas plus mal comme ça wink

En tout cas heureusement qui vous avez apporté quelques précisions parce que j'ai strictement rien compris à l'article, à la fin j'étais toujours incapable de comprendre ce qu'était ce Bouddha Blue tellement ça part dans tout les sens big_smile

Dernière modification par Cobe (29 décembre 2017 à  18:39)


Prototype personnel de Dieu, mutant à l’énergie dense jamais conçu pour la production en série. Il était le dernier d’une espèce : trop bizarre pour vivre mais trop rare pour mourir.

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krakra homme
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Un article que je trouve bien écrit sur ouest france édition  du soir

Jeudi 28 Décembre 2017

Buddha Blues, l’inquiétante drogue qui se répand

PAR CLÉMENT BOLANO

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ACTUALITÉ

Une nouvelle drogue, encore peu connue, a fait son apparition dans le Finistère. Le Buddha Blues, nom commercial d’un cannabinoïde de synthèse, a notamment été repéré à Brest. Consommable avec une cigarette électronique, ce stupéfiant inquiète, en raison des effets qu’il provoque, de l’hallucination à la paralysie.

Crises de paranoïa, hallucinations, paralysie… Plusieurs jeunes Finistériens, âgés de 16 à 22 ans, ont été conduits aux urgences de l’hôpital ou à l’infirmerie de leur établissement scolaire la semaine dernière, atteints d’inquiétants symptômes. Sur le banc des accusés, le « Buddha Blues » ou « Blue », un e-liquide destiné aux cigarettes électroniques, aux puissants effets psychoactifs.

Les « stups » de Brest s’inquiètent depuis plusieurs jours de l’apparition de cette drogue de synthèse d’un nouveau genre dans la région. Alertées mi-décembre par le directeur d’un centre de formation professionnelle, les autorités ont découvert un véritable trafic de fioles de Buddha Blues.

Sur certains forums, des internautes font la promotion de cet « e-liquide qui fait planer ». Parmi les témoignages des jeunes interpellés par la police, certains ont cru faire un arrêt cardiaque ou un coma, d’autres ne pouvaient plus marcher. Certains se sentaient « si perchés » qu’ils craignaient « ne plus jamais redescendre dans la réalité ».

Le Buddha Blues est consommable sous forme de liquide à vapoter. (Photo d'illustration : AFP)

« Toxique à des doses très faibles »

Entretien avec Thomas Nefau, docteur en pharmacie, et coordinateur national du programme SINTES (Système d’identification des substances) à l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).

Depuis quand ce fameux « Buddha Blues » ou « Blue » est-il connu en France ?

« Buddha Blue » est le nom commercial d’un cannabinoïde de synthèse, ou plutôt d’un mélange de plantes, sur lequel a été pulvérisé un cannabinoïde de synthèse. Ce nom est connu en France depuis 2015 et correspondrait au 5F-AKB-48 – un des cannabinoïdes de synthèse suscitant le plus d’intérêt en France – et plus récemment encore sous sa forme e-liquide [produit que l’on consomme à l’aide d’une cigarette électronique, NdlR].

Quels sont les effets engendrés par ce produit ?

Nous n’avons que peu de connaissances sur les dangers de la consommation de ces produits, leur arrivée sur le marché étant relativement récente. Nous savons que la plupart de ces molécules agissent, et sont toxiques, même à des doses très faibles. Ainsi, la marge entre la dose provoquant un effet et la dose toxique est étroite, ce qui augmente les risques d’accidents. Des cas d’intoxication ont d’ailleurs été observés.

Les cannabinoïdes de synthèse peuvent entraîner des complications psychiatriques (dépression, hallucinations, anxiété, agitation, paranoïa, troubles amnésiques) ou des complications somatiques (tachycardie, convulsions, perte de conscience, dépression respiratoire, douleurs diffuses, syndrome coronarien aigu, rhabdomyolyse, insuffisance rénale). Des décès ont également été rapportés en Europe, mais pas en France à l’heure actuelle.

Quelle est la composition du Buddha Blues ?

La composition de ce cannabinoïde de synthèse ne peut être connue que par la réalisation d’une analyse spécifique. Mais on ne peut jamais être sûr de ce que recouvre le nom « commercial » – il faudrait être en capacité d’analyser un certain nombre d’échantillons régulièrement. D’autres cannabinoïdes de synthèse et plus largement d’autres NPS [nouveaux produits de synthèse] peuvent être vendus sous divers noms commerciaux.

La consommation de ces drogues de synthèse est-elle légale ?

En ce qui concerne le cannabinoïde 5F-AKB-48, qui correspondrait au Buddha Blue, il s’agit d’une molécule classée sur la liste des stupéfiants [depuis un arrêté du 31 mars 2017, NdlR]. S’il y avait un vide juridique au début de l’apparition de ces molécules sur le marché, il faut noter que ce vide n’existe plus vraiment. Bon nombre de NPS sont classés comme stupéfiants, et pour ceux qui ne le sont pas encore, leur vente n’est pas pour autant considérée comme légale.

Est-ce un moyen de contourner le problème d’illégalité autour du cannabis ?

Au début, l’intérêt pour les revendeurs était en effet de contourner les interdictions. Mais rapidement, de nombreuses molécules ont fini par être classées. Du point de vue des usagers, le côté « légal » n’était pas forcément la motivation première pour se procurer ces produits. La curiosité et la découverte de nouveaux effets en étaient plus importantes.

Aujourd’hui, la motivation, pour certains usagers, peut être d’échapper à la surveillance et aux contrôles, notamment aux tests salivaires lors des contrôles routiers ou aux tests urinaires pour les personnes sous injonction thérapeutique. Par ailleurs, la consommation de ces produits sous forme d’e-liquide peut être un moyen de fumer des substances psychotropes sans être repéré. Cependant, encore une fois, ces types d’usage font l’objet de très peu de signalements en France.

Quelle est l’ampleur du phénomène ?

Les cannabinoïdes de synthèse n’ont jamais suscité un grand intérêt de la part des usagers en France pour diverses raisons. Premièrement, il y a une offre et une disponibilité importante de cannabis sur le territoire. Et puis, les effets sont plutôt mal perçus par les usagers. Bien qu’ils agissent sur les mêmes récepteurs que le THC (la molécule active du cannabis, d’où leur nom), les cannabinoïdes de synthèse ne provoquent pas les mêmes effets et ne jouent donc pas vraiment un rôle de substitut.

Et puis l’attrait est limité pour ces formes de « legal high » (défonce légale), nom générique donné aux formes commerciales, comme le Buddha Blue, au moment de leur apparition. Cela peut s’expliquer par le fait qu’il n’y a jamais eu en France de magasin physique (ou smartshop) pour en faire la promotion et la distribution, comme c’est déjà le cas en Angleterre ou dans les pays d’Europe de l’Est. En France, tout se fait sur internet.

Combien de personnes ont déjà consommé des cannabinoïdes de synthèse en France ?

Le phénomène des cannabinoïdes de synthèse semble ne toucher que peu de personnes en France. En 2014, 4 % des 18-34 ans disent avoir consommé au moins une fois (expérimentation) un cannabinoïde de synthèse au cours de leur vie. Sur l’ensemble des 18-64 ans, le taux d’expérimentation est de 1,7 %, soit au même niveau que celui pour l’héroïne (1,5 %) ou les amphétamines (2,3 %). D’autre part, si à une époque il y a eu quelques affaires de trafic motivées par l’aspect « non illicite » de ces produits, cela est très anecdotique.

Ces usages ne concernant que des profils d’usagers spécifiques ou des publics très réduits. C’est pourquoi certains programmes permettant de cibler directement les usagers de ces produits, notamment à travers internet, ont été développés.

Le commerce de ce type de drogues sur internet est-il surveillé ?

À noter que les nouveaux produits de synthèse sont plutôt vendus sur le web de surface. Sur le darknet [internet clandestin, NdlR], ce sont plutôt les produits stupéfiants « classiques » que l’on retrouve : cannabis, cocaïne, MDMA, héroïne… En ce qui concerne l’activité de l’OFDT, on ne parle pas d’une surveillance mais plutôt d’une veille sur internet. Nous observons les sites de vente en ligne et les forums de discussion ce qui nous permet de mieux documenter le phénomène des drogues en France.



 

 

 

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