Bon, pour éclaircir un peu mes propos précédents :
- je souffre depuis la fin de mes années de collège de vagues de dépression, plus ou moins fortes, plus ou moins destructrices.
- j'ai goûté durant cette même période a l'automutilation, et bien qu'ayant arrêté un an durant, je connais encore régulièrement comme des phases très impulsives ou je reprends la lame
- j'ai repris avant hier, et c'était pire que jamais.
- j'ai mis en oeuvre plusieurs moyens pour en sortir : j'ai côtoyé des psychologues pendant 3 ans, puis j'ai suivi une psychothérapie 2 ans durant. Sans grand résultat.
- ma grand mère chez qui j'habitais il y a de ça encore 6 mois, a tenté d'atténuer mes angoisses suite à la perte de ma mère il y a 1ans grâce à l'homeopathie, les fleurs de bach toussa toussa, l'inutilité même.
- depuis que je vis seule j'ai plongé dans les basiques : la
weed et l'
alcool. C'est cool. Mais ca résout pas grand chose. Ca m'a juste fait perdre mon boulot et arrêter la fac. Ah et d'ailleurs ca semble me déclencher des crises de paniques incontrôlable. Excellent.
Et donc la, depuis peu, je replonge beaucoup trop sérieusement avec le triste sentiment que j'en ressortirai pas, ou pas belle à voir. Et j'en peux plus, j'en peux plus de passer mes jours dans mon lit, dans le noir, à me lever que pour pisser, pas même pour manger, ou alors une tomate. Parce que c'est bon les tomates. J'en ai marre et je veux juste une solution, j'ai cité le
xanax parce que j'en avais trouvé chez moi et déjà pris en juillet/aout histoire de voir et que j'y repensais sur le moment.
J'ai jamais eu l'habitude de me plaindre, d'étaler ma vie, mes problèmes, et encore moins de montrer mes cicatrices, fraiche ou anciennes. Ou alors si, anonymement comme la, parce que des fois ca fait du bien. Mais j'ai du mal a m'imaginer assise sur une chaise avec un mec en face de moi, qui attends que je lui balance tout en échange de quelques comprimés..
Désolée pour le pavé, désolée d'avoir pris la mouche tout à l'heure, et puis désolée pour cet étalage inutile.