Salut à tous!
Alors voilà, je suis une fille, j'ai 27 ans et vie tte seule.
Mes saloperies à moi sont l'
alcool et la
weed - sachant que je sais bien que comme ça la
weed c'est gentilé mais j'y reviendrai ... -
De mémoire la première fois que j'ai commandé un verre c'était en boite et j'avais alors 13 ans, une vodka sec - inspirée des conso de mes grandes soeurs - parce que je voulais impressionner mes amis de l'époque.
Rien pdt qlq années, puis 15, 16 ans et c'était partit... d'abord par la race du samedi soir et puis à 18 ans je suis partie de chez moi, ai commencé une consommation journalière de
cannabis et ai continué à bien picoler, plus que juste le samedi.
Ca à durer comme ça jusqu'à mes 20 ans, année durant laquelle je suis arrivée à Paris.
Je me suis alors fait une copine qui avait comme moi le
gout de la défonce, on bossait ensemble, toujours de l'
alcool au taff, s'envoyait grosso modo une bouteille de vodka à 2 tous les soirs et plus le week end.
En gros ma vie s'est résumée pendant 3 / 4 ans à me soûler le soir (perte de mémoire, agressivité, plans de ouf, hospitalisation pour infection du rein... ) et à me remettre le lendemain, sous pétard et seule.
J'ai alors commencé à flipper because j'osais plus sortir de chez moi parce que défoncée au canna mais en même temps impossible d'arrêter - cette horrible réalité et puis l'ennuie...- , je cherchais évidemment les ambiances où l'
alcool coulerait à flot (et également en famille puisqu'on aime tous tiser et fumer ^^ - on a le
gout de la fête et du spleen), commençais à m'envoyer des verres avant rencontre potentiellement stressante...
J'ai finalement décidé d'entreprendre des études pour me trouver une occupation "saine" et combler autrement ce putain de vide qu'était ma vie.
Ça a pas mal marché puis retour - après 4/5 mois - aux mauvaises habitudes m'étant rendue compte que j'arrivais à assurer les examens en stoppant tout juste 10 jours avant et que je n'étais dépende de rien puisque j'avais pu arrêter.
Et depuis ce n'est pas une bouteille par jour mais 3 vraies de vraies mines par semaine minimum seule ou accompagnée.
Mon rythme est a peu prés : cuite / une culpabilisante ou 2 journées fumettes / parfois le 2ème jour je me dépêche de sortir de chez moi tôt après le café pour être sure de ne pas fumer sinon je ne décolle pas et là je passe en générale une très bonne journée / puis re-cuite ...
Faut savoir qu'en parallèle, j'allais évidemment pas bien pour 1000 raisons et ai entrepris une psychanalyse qui porte doucement ses fruits.
La c'est la rentrée et j'ai envie de partir d'un bon pied, je commence à aimer ma vie, me rend compte que ce n'est que le début et n'ai pas envie de continuer à faire d'la mmmmmm et à culpabiliser après, surtout que la semaine dernière je suis rentrée tellement raide que j'ai oublié comment à 2 reprises, et puis que maintenant quand je suis bourée je suis TJS sois absolument muette et flippée (j'ai passer 24h00/48h00 dans la tente en
festival cet été parce que j'avais peur que les gens me parlent), soit super arrogante.
Seulement si je n'ai pas envie de boire (dernière cuite lundi dernier, nous sommes samedi), j'ai une fatigue sans pouvoir dormir et je sens mon foi comme une pastèque et surtout surtout je cogite, n'arrive pas à faire qlq chose parce que je cogite (pas qu'à ça mais j'brois du noir, tout me parait insurmontable), et ne veux plus fumer non plus parce que ça me rend complément amorphe, que je ne peux pas sortir de chez moi sous fumette le jour, et que ca me rend bien plus tolérante envers moi même vis-à-vis de l'
alcool la nuit.
Je rajoute que hormis sous fu je n'aime pas être seule mais que ttes mes fréquentations sont de potentiels démons vis à vis de la tiz, ce qui fait que je ne vois pas grand monde en ce moment mais du coup à nouveau cogitage et ennui et c'est reparti !
Voilà ... je prends évidemment les conseils et notamment voudrais savoir :
- si la période de "transition psy" dure longtemps (volonté de faire des trucs mais désintérêt pour tout, le fait de focaliser sur des choses insignifiantes...) parce que ces derniers temps j'allais plutôt bien...
- d’après vous ça pue vraiment ou juste un
sevrage de qlq mois - combien de mois ? - me permettra de soulager mon corps et de reprendre un jour une consommation "modérée :p" ?
C'est peut être idiot mais ca fait des années que hostile entre oui t'es alcoolo/non tu ne l'es pas.... j'ai peut être juste besoin qu'on me le dise.
Peace.