Sommes nous de mauvaises personnes ?

Le mode de vie d'un consommateur a "problèmes" dépend du produit consommé, de la roa et de la "construction" de ces journées.
J'entend par la si il y a travail ou pas si il a une famille ou est en couple et diverses passions et occupations (sport, bénévolat...)
Une existance vecu comme vide de sens provoque dans certains cas une agravation de l'addiction et de toutes les consequences qu'elle engendre.
En ce moment je ne vie que pour le produit mon argent, mes préocupations, ma motivation a vivre tournent uniquement autour de la coke, elle est l'alpha et l'oméga de mon style de vie, elle m'emprisonne m'enchaine j'en suis devenu son ésclave.
Pourtant j'en suis conscient je connais les solutions qui s'offrent a moi, mais je ne sais pour quelles raisons, ou enfin si je le sais, je ne met pas en place les choses qui pourraient me permettre de me sortir de ce cercle infernal que je subit actuellement.
J'en souffre, je ne vois pas d'avenir pour moi au moment ou j'ecris ces lignes, mais je garde au plus profond de moi une petite flamme qui me permétras de changer de cap et de reprendre le controle, je n'ai pas capitulé.
Je suis bi-polaire en dépression mais je ne dit pas que ces pathologies sont la cause de ma situation actuel.
Cela fait 3/4 mois que j'ai repolngé dans cette addiction incontrolable anvant cela j'étais stabilisé mes pathologies ne me posaient pas de prblèmes.
J'aurais pu avoir un cdi si je n'étais pas dans cette situation, mais non j'ai fini mon cdd en arret maladie, pathétique !!!
J'ai a reconstruire ma vie, aller au csapa, chose que je ne fais pas, retrouver un taf a mi-temps je suis aah et invalide 1er catégorie, donc un salaire à mi-temps me suffirais, refaire de la marche, resortir ... vivre en somme !!!
Je ne met pas sur le dos de la société mon mal etre et l'addiction qui en découle, cela serais me donner un bouc émmissaire et aurais tendance a exclure ma responsabilité de cette situation.
J'en suis en partie responsable, en partie seulement mais je suis entièrement responsable de mon non rétablisement, ça j'en suis conçient, il faut que je me bouge.
Voila je suis h.s mais cela me fais du bien de poser des mots sur ma situation actuelle.
Merci à PA d'éxister !
Gas'.

Favoriser la société comme responsable de la consommation de drogue ne mènera à rienDe plus de quelle société parle t-on ? 

Faut revenir sur soi, analyser son environnement peut-être (sa société) puis tenter si possible d'en discuter avec quelqu'un qui saura aussi mesurer, recadrer les addictions, leurs donner du sens (festif qui s'installe insidieusement, dépression ?, addiction plus pathologique ? angoisses, anxiété ?) et j'en passe car il y a des différences monstrueuses entre deux personnes parfois.

Personnellement je n'ai pas de problème avec la société, et généralement le drogue est juste souvent une expérience qui permet rapidement de virer l’inhibition, elle est même souvent une continuité de mon état de surexcitation, qui malheureusement m'amènera à 3h00 du mat, alors que j'aurai pu être chez moi a 22h tranquille.

Les drogues et non la drogue d'ailleurs n'est pas un objet doué de morale ou valeurs idéologiques. C'est un produit qui vient activé des sensations sur un corps et un esprit. La société elle connait pas.

Puis comment comparer celui avec une vie désastreuse (et/ou avec une forte vulnérabilité psychique ou physiologique) qui va se détruire au crack et celui qui aura été happer par l'environnement de fête ?

C'est toute la difficulté de santé publique des drogues, on est dans un univers hyper diversifié et complexe, pas avec les mêmes traitements pour tous.

C'est un rapport entre certes l'environnement (ce que tu nommes société), ton histoire, ton existence, les hasards aussi de la vie, notre patrimoine génétique, les produits et j'en oublie.

Dernière modification par Zarathoustra (03 février 2018 à  22:34)