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Dernière modification par Petit conton (23 janvier 2018 à 19:05)
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Qu'est ce qu'il va me demander ?
Depuis quand tu consommes, pour quelles raisons, est-ce que tu es dépressif... Il devrait également demander une prise de sang pour voir comment ton foie (et tes autres organes) supportent cet apport quotidien d'alcool.
Tu devrais assez rapidement être orienté vers un suivi psy, car augmenter la consommation d'alcool, perdre son permis, ses amis... c'est la spirale infernale qui pousse à consommer de plus en plus.
Pour le permis, en la situation actuelle c'est sûr que tu peux lui dire au revoir un moment. Mais par rapport à la justice, montrer qu'on est suivi médicalement et psychologiquement dans une structure adaptée est un plus.
Dernière modification par Cusco (24 janvier 2018 à 01:31)
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Cusco a écrit
Je suis + de l avis de noyer que petit conton pour le centre specialisé le plplus approprié à ta situation, c'est à dire te diriger plutot vers un csapa que un caarud.
Effectivement 2 bouteilles de ricard (ou n'importe quel alcool à 40° voir +) est une consommation alarmante à MON avis.
+1 pour les deux. LA quantité d'alcool est assez conséquente pour t'inquiéter franchement de l'état de ton foie. Je suis aussi passé par une seule bouteille de pastis, Vodka, Whisky par jour pendant un an avec de courtes pauses suite à un sevrage opiacé. Le premier bilan sanguin faisait apparaître des Gamma GT 100 fois au-dessus du haut de la fourchette dite "normale".
Le CSAPA est là pour la prise en charge de la globalité de l'aide dont tu pourrais avoir besoin (médecin, addictllogue, psychiatre, psychologue, assistante sociale, animateurs et une infimière pour la distribution de TSO méthadone, le tout dans l'anonymat si tu le désires et sans carte vitale. Profites, si tu le poeux de ces structures que j'aurais aimé trouver quand j'étais jeune et que j'ai trouvé en approchant de 50 ans.
Et Cusco a raison quant à ton honnêteté citoyenne. C'est bien dans la société dans laquelle tu as grandi que l'incitation à consommer de l'alcool s'est étalée et s'étale à nouveau partout comme un fait "normal".
Ma mère était une vraie femme libérée d'après guerre (née en 1920). Elle était dentiste, jouait au tennis a fond et fumait un paquet de "Baltos" sans filtre, suivie de la Gitane sans filtre tout en buvant tous les soirs deux bons "Whisky on the Rocks" bien tassés en rentrant de son boulot avant de boire du vin à table.
J'ai été élevé dans l'image de l'alcool ami de l'homme et le tabac comme accessoire indispensable à l'homme/femme moderne d'après guerre (né en 1954).
Amicalement
Fil
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Conduire tranquillement, ne plus boire, redevenir un honnête citoyen.
Certains l'ont déjà fait, mais je rebondis également : t'as été un citoyen malhonnête toutes les fois où t'as pris la voiture au-dessus de 0,5gr d'alcool par litre de sang (mesure au passage arbitraire, certains étant "tranquilles" à un gramme, d'autres pas rassurés à partir d'une demi-pinte).
Mais le fait d'avoir une addiction ne fait pas de toi quelqu'un de malhonnête, loin de là. T'es juste en dehors des normes de la société, t'as un souci de santé (addiction, c'est une maladie, pas une tare), voilà tout.
Enfin, je connais pas mal l'alcoolisme, c'est un peu la tradition familiale par chez moi et du coup j'en tire quelques conclusions. La plus importante, c'est qu'il faut se trouver un intérêt à la vie, une passion, n'importe quoi... Parce que j'ai vu des membres de ma famille suivis aussi bien en ambulatoire qu'en cure, aller très bien sur le moment, puis de retour à la maison reprendre la routine : télé, alcool, clope, glande... Bref, comme si rien n'avait été réalisé entre-temps.
Ce qui m'emmène à l'importance du suivi psy. Parce qu'à l'heure actuelle je trouve qu'on soigne trop les personnes ayant un souci avec l'alcool avec un mélange de baclofène, séresta et deux/trois autres médocs selon les pathologies qu'on leur aura découvertes au passage (bipolaire, borderline...).
Du coup le patient a tendance à se dire que les médocs vont faire le taf et que derrière c'est bon, on peut continuer à lever le coude, d'abord légèrement au début puis de plus en plus souvent.
Que dalle, faut un suivi psy derrière afin de comprendre pourquoi la personne boit. Traiter avec des médocs c'est souvent nécessaire mais il faut que le patient soit amené à porter un regard introspectif sur lui-même, pour comprendre le pourquoi de sa consommation, si ça répond à un traumatisme, à un sentiment refoulé qui a refait surface...
Tu dis que tu as commencé cette conso il y a 3 ans. Demande toi ce qu'il s'est passé à cette époque, quel est l’événement (ou la suite d’événements) déclencheur de tout ça. Que tu le découvres par toi-même ou à l'aide d'un psy, on s'en fout, mais faut vraiment trouver la "racine du mal", sinon c'est un coup à replonger après chaque cure ou traitement, que ce soit dans l'alcool ou dans d'autres drogues...
Enfin, une fois le processus de soin entamé, n'hésite à te tourner vers tes anciens potes, ceux qui t'ont tourné le dos à cause de ton addiction. C'est important après une telle épreuve, une telle rupture, que de retrouver ses anciens contacts dans la joie.
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Dernière modification par Cusco (25 janvier 2018 à 03:53)
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clean a écrit
salut Pastis 51 je suis de Reims également !
Je vais en réunion Alcoolique Anonyme et Narcotique Anonyme sur Reims, si ça te dit de venir...tu y verra des gens qui ont arrêté de boire si ça peut t'aider.
Je suis passé par la aussi à peu près les même quantités avec opiacés en même temps, et accessoirement benzo, bref c'est pas important. Aujourd'hui je consomme plus...
Donc sache qu'il existe des gens qui ont ton vécu ici à Reims et qui ont des solutions
Amicalement !
Impeccable ! Merci Clean.
Pastis51 c'est une bonne occasion de voir d'autres personnes. Profite de rencontrer Clean.
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Les AA ce n'est pas un centre c'est un groupe de parole,
Tout à fait , et si pour certain-e-s les AA peuvent aider , en aucun cas il faut seulement faire ça !
Le passage par la case ANPAA pour notre ami P51 est une necessicité quasi vitale .
Bon courage copain , et prends soin de toi .
Amicalement.
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