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actuellement j'ai un bon rapport avec mon généraliste mais je dois en changer car j'ai déménagé
Je suis dans la même situation que toi et d'ailleurs, au premier rendez-vous, je lui signifie que je bénéficie d'une prescription pour l'usage de cannabinoides depuis 98, sans nommer mes prescripteurs ou ceux qui m'ont soutenu ces dernières années dans un premier temps.
Il faut que je sente son soutien avant de lui accorder le titre de médecin traitant.
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Dernière modification par Mister No (25 janvier 2018 à 18:30)
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Pour le pharmacien délivrer des stupéfiants hors cadre de sevrage, de manière intentionnelle, ce n'est ni plus ni moins qu'être un dealer, tout simplement. D'une part le pharmacien n'a pas le droit non plus (il doit s'opposer au mésusage dans la loi), et d'autre part en cas de pépin ou de contrôle tout va lui retomber dessus niveau judiciaire.
Dans le cas d'une ordonnance, le pharmacien ne sait pas s'il s'agit d'un sevrage ou pas non? Je pensais que dès lors qu'il y a une ordonnance, c'est le prescripteur qui assumait les éventuelles conséquences en cas de problème du patient. Ne m'en veut pas, je ne dénigre absolument pas le travail des pharmaciens, mais je les voyais un peu comme des commerçants qui délivrent des produits accessibles uniquement sur ordonnance...un peu aux ordres des médecins quoi.
De plus le pharmacien n'est pas au courant de l'usage que je compte faire dudit médicament, il peut soupçonner mésusage s'il voit mes dernières prescriptions et que de ce fait il sait que je suis sous TSO, auquel cas je comprends ses doutes!
Au sujet des médecins prêts à se lancer sur ce terrain, je suis d'accord avec toi, pour le reste tu es plus à même de porter un jugement éclairé.
Je ne cherche pas une faille ou à avoir raison ou quoi, juste que cette question m’intéresse. Il me semble quand-même moins risqué pour un UD sous TSO depuis de longues années, stabilisé et qui souhaite juste un petit plaisir occasionnel de se tourner vers une molécule fiable, également dosée, que vers un produit du marché noir. C'est en ce sens que je comprends pas le manque de soutien du corps médical...Enfin philosophiquement je pense que beaucoup seraient d'accord mais si c'est un problème de "responsabilité" juridique je comprends qu'ils ne franchissent pas le pas.
Merci pour ta réponse Franck, j'espère ne pas être trop brouillon et ne pas être trop mal compris!
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franck.pharma a écrit
PS : le dossier médical partagé entre tous les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, dentistes, etc...) va être généralisé courant 2019. Donc le pharmacien aura accès sur son ordinateur à tous vos antécédents notés par le médecin pendant ses consultations.
Et si le médecin ne note rien ?
Le mien a 65 ans, pas d'ordinateur et il ne prend pas la carte vitale.
Mon cardiologue ne note jamais rien non plus sur le dossier médical.
Avant que le pharmacien soit au courant de tout il va falloir changer les mœurs, et beaucoup de médecins sont opposés à ce genre de pratique. (pour ne pas perdre la confiance de leurs patients)
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Dernière modification par Zazou2A (09 février 2018 à 21:46)
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Recklinghausen a écrit
Quand au dossier médical, cela m'étonnerait que les médecins continuent à ecrire beaucoup de chose sur le dossier officiel et garderont leurs interprétations pour eux.
Cela m'étonnerait fort que les docteurs médecines acceptent de se voir juger par des pharmaciens ( ceux qui ont raté médecine pour nombre d'entres eux ).
@ +
Reck.
Reck.
Reck, mon cher Reck : es-tu en 2018, parmi nous ? Plus je te lis, plus j'en doute. Tu ne serais pas resté bloqué en 1980 ?
A l'époque effectivement, les AMM (autorisations de mise sur le marché) avaient peu de valeur, les recommandations de l'ancêtre de la HAS (qui s'appelait ANAES si je ne dis pas de bêtises) : les médecins pissaient allègrement dessus, ils étaient libres (et dans une moindre mesure, les pharmaciens aussi). Ces médecins sont partis à la retraite, ou sont sur le point de partir à la retraite (comme le cardiologue de Yosh, 65 ans, qui n'utilise pas d'ordinateur : dans 2-3 ans, il aura rendu son tablier de médecin pour profiter d'une retraite bien méritée).
Aujourd'hui les jeunes médecins sont habitués à une médecine protocolisée, avec très peu de liberté : AMM à respecter, recommandations de la HAS à respecter, règles de l'assurance maladie à respecter. Reck, va dans un hôpital, et va demander à un interne en médecine combien de fois la pharmacie hospitalière l'appelle pour lui dire que le médicament A qu'il a prescrit, ce n'est pas possible, et qu'il va falloir donner B à la place. Tu sais combien de fois ? Plusieurs fois par jour. Parce qu'à l'hôpital, la pharmacie hospitalière a accès à l'intégralité du dossier de chaque patient hospitalisé depuis quelques années déjà. Tout ça pour dire simplement que ton jeune médecin, il est habitué à avoir son pouvoir de décision restreint, il est habitué à voir ses prescriptions scrutées au peigne fin par les pharmaciens qui valident ou invalident.
Cette perte de pouvoir, on la retrouve aussi chez les pharmaciens : l'époque où les pharmacien pouvaient réaliser des préparations magistrales très osées sur le plan chimique est révolue depuis longtemps, tout juste si on se limite pas à des petites crèmes hydratantes.
Alors s'il te plait Reck, fais moi un plaisir, reviens parmi nous, en 2018. En 2018, dans les CHU, les médecins, pour prescrire des antibiotiques considérés comme sensibles, doivent remplir un formulaire appelé "demande à la pharmacie d'autorisation de prescription d'antibiotique". Est-ce qu'en 1980, un tel formulaire était concevable ? Non. Mais le monde évolue.
En décembre 2017, les députés ont voté une loi permettant au gouvernent d'imposer aux médecins libéraux d'inscrire sur l'ordonnance le diagnostic et la justification de prescription de chaque médicament considéré par le gouvernement comme sensible (ce dispositif va être mis en place courant 2019) : est-ce que c'était envisageable il y a 20 ans ? Non. Mais le monde évolue.
Cela donne t-il un pouvoir particulièrement important au pharmacien chargé de valider la prescription ? Non. Car le pharmacien n'aura pas de réelle liberté, il devra valider en fonction des AMM et des recommandations de la HAS (comme c'est déjà le cas pour les pharmaciens hospitaliers).
En 2018, un inspecteur de l'ARS peut demander à un pharmacien d'envoyer 20 pages de justificatif pour une boite de Morphine délivrée : la réalité du moment, elle est là.
Quand au fait que les opiacés permettent de prendre en charge la douleur, c'était d'une telle évidence que je ne l'ai même pas cité : désolé pour cette omission. Je ne remets pas en cause cela, il faudrait être de mauvaise foi pour croire le contraire.
Alors tu as 2 choix : soit rester bloqué en 1980, à recevoir des champignons verts sur un forum dont tu es administrateur, en ignorant les évolutions de notre système de soins (et en restant donc passif face à ces évolutions).
Soit tu sors de ta zone de confort, tu prends en compte l'évolution de la société, des recommandations et protocoles dans le monde de la santé (qui ne s'appliquent pas que pour les stupéfiants, loin de là) et tu viens éventuellement discuter sur des forums de pharmaciens pour te rendre compte que je ne dis pas que des bêtises.
Bonne nuit :)
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Dernière modification par Anonyme9404 (10 février 2018 à 03:12)
Dernière modification par Mascarpone (10 février 2018 à 07:05)
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ZaZou2A a dit Attention je n dis pas qu’on devrait avoir du sken ou de L’oxy sur demande loin de la, mais si après 5 ans de tso, et une vrai stabilité, si mon doc préfére que mon extra soit fait avec de la morphine médical plutôt que des mélanges de poudres +/- toxiques, je trouve que dans ce cas la prescription permet de « protègé » le patient ...
C'est exactement le sens de mon post, merci zaz'
Sinon je vois que le sujet passionne, je suis pas seul das mon cas alors ce serait interessant que médecins et pharmaciens en tiennent comptent et se rappellent pourquoi on consulte....Moi c'est parce que j'ai confiance en qqn qui peut m'aider à prendre soin de ma santé, et effectivement prescrire de l'oxy autre va dans ce sens plutot que de laisser un patient stabilisé depuis 5 ans ou plus(c'est un exemple) se fournir dans la rue et tomber sur du fentanyl et se taper une od. Quid de la responsabilité dans ce cas???
merci à tous pour le débat
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Mascarpone a écrit
Quant aux jeunes medecins qui flipperaient de l'ARS.... J'en voie bien plus qui parlent de se déconventionner fissa plutôt que de se mettre aux ordres de la cpam et consors......
Ouais... Et sur tes jeunes médecins qui parlent de se déconventionner fissa, t'en as combien qui le font vraiment ? Zéro. Il n'y a quasiment aucun médecin de famille déconventionné en France.
Entre refaire le monde autour d'une bonne bière le soir, et la dure loi de la réalité, il y a un fossé difficilement franchissable.
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thecheshirecat a écrit
'Tain, ca boxe ici dites donc :p
L'objection de Mascarpone n'a pas trouvé de réponse de ta part franck, moi ça m'intéresse bien aussi de savoir comment ils vont gérer les cas sans carte vitale.
Ca va être géré assez facilement à mon avis, puisque l'assurance maladie met au point la prescription électronique. D'ici quelques années, les prescriptions papiers auront disparu.
Pour se faire délivrer un médicament sur prescription en pharmacie, même non remboursable, il faudra très certainement présenter sa carte vitale pour permettre au pharmacien d'accéder à la prescription électronique.
Globalement, tout sera intégré dans un dossier médical électronique : diagnostics, comptes-rendus des spécialistes, comptes-rendus d'hospitalisation, les radios, les analyses biologiques, les ordonnances (de médicaments, de soins paramédicaux, de biologie, d'imagerie), les délivrance de médicaments par les pharmaciens.
Il y aura une traçabilité totale. Plus possible de "frauder", en revanche les professionnels de santé devront être irréprochables car toutes leurs actions seront consignées dans le dossier.
Exemple si un pharmacien refuse de délivrer un médicament prescrit : ce sera immédiatement inscrit dans le dossier avec le motif du refus. Idem si le pharmacien décide de modifier un traitement prescrit, ou si le pharmacien délivre un médicament sur ordonnance mais pas prescrit. Toutes les décisions du pharmacien seront consignées en cas de litige.
Ce sera pareil pour toutes les décisions des autres professionnels de santé (médecins, dentistes, etc).
La clé d'accès pour accéder au dossier médical électronique (et donc la prescription qui permet la délivrance) se fera via la carte vitale (ou une autre carte plus moderne). Donc pas de carte vitale, pas de délivrance. Le problème est vite réglé du coup...
Dernière modification par franck.pharma (10 février 2018 à 12:41)
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