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Dernière modification par dizzer (22 février 2018 à 23:55)
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Lmln a écrit
Bonjour à tous/toutes, je suis étudiante en Master de Psychologie à l’Université Paris Descartes. Dans le cadre de ma formation, je participe à une recherche de doctorat pour laquelle nous vous sollicitons aujourd’hui.
Cette recherche porte sur les processus de pensées et leurs influences sur le développement et le maintien d’une addiction au cannabis. Toute personne, consommateur ou non consommateur de cannabis peut y participer, il suffit d’être âgé de 18 à 45 ans.
La tâche consiste à répondre à un questionnaire en ligne, cela vous demandera une vingtaine de minutes,
Voici le lien : http://shiva.univ-paris5.fr/index.php?s … mp;lang=fr
Nous avons besoin d’un grand nombre de participants, nous appelons donc à votre générosité afin de participer et de partager cette publication pour la diffuser au plus grand nombre ! Nous vous remercions par avance, et n’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions.
Léna et Tristan
Salut à vous Léna et Tristan
Il me semble, mais c'est à confirmer, que ce genre de trucs sont prohibés ici.(recherches universitaires etc..). Ou alors il me semble qu'il faut avoir l'aval de la modération en amont. Je suis pas sûr, mais au moins, si votre message est supprimé, vous saurez pourquoi :^)
Je m'en va répondre de ce pas, et bonne continuation pour la suite de vos études
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Pourquoi avez-vous arrêté ?
Des raisons personnelles (apprendre à vivre sans que le produit soit au centre de ma vie), des raisons économique (ma conso coûtait trop cher), sociales (marre de renvoyer à mon entourage une image qui ne me correspondait pas), psychologiques (le fait de régler tout mes problèmes en fumant un ptit joins), et enfin parce que j'en avais marre de fournir certains flics de ma ville (le fameux "ca ira pour cette fois" après que l'agent range mon bout dans sa poche).
Il y avais aussi une raison sexuelle à ça, perte de libido et quand je consommais trop il m'arrivait d'être tout mou.
Après, si la question avait été "pourquoi avoir continué" je ne peux pas nier avoir grandement aimé ce produit et ses effets, qui auront lors de grandes difficultés été presque thérapeutique, mais cela est un autre sujet.
Vous avez fumé combien de temps avant de ressentir des effets négatifs ?
Ca dépend de quels effets négatifs on parle. La perte de mémoire? c'est arrivé très rapidement. Le stress ? surtout quand j'en avais pas. La déprime? épisodiquement au bout de quelques années, parce que j'avais l'impression de trop fumé et de ne pas pouvoir régler mes soucis sans.
Ressentez-vous des dégâts même après l'arrêt ?
Une grosse déprime le soir et une perte de saveur dans certains petit plaisirs (certains film de ne me font plus rire, j'aime beaucoup moins les jeux vidéo sans, j'apprécie moins le porno aussi), et comme beaucoup, j'ai de gros problèmes à m'endormir.
Je n'ai pas encore assez de recul sur mon arrêt car c'est encore tout récent pour avoir un avis global mais je vous ferai un retour détaillé lorsque j'aurai la sensation d'être passé à autre chose.
Après je n'ai jamais eu de gros soucis psy à cause du cannabis donc je ne sais pas si ma réponse te répond bien ^^
Amicalement
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Recklinghausen a écrit
Salut,
Diagnostiqué schizophrène ( à tendance paranoïaque ) depuis mon adolescence, j'ai consommé du cannabis jeune ( avant mes 14 ans ).
Je ne reviendrai pas sur de qui de l'œuf ou de la poule est arrivé le premier sur terre.
A savoir est ce que la schizophrénie est apparue en raison de la consommation de cannabis ou pas.
La seule chose que je sais et que certains de mes " ancêtres " étaient atteint de ce " trouble de la personnalité ".
Pour ce qui est du cannabis, que se soit sous forme de résine ou d'herbe, j'ai l'impression que sa consommation a eu un côté positif plus que négatif sur ma santé mentale.
Principalement si je compare comment je réagissais lorsque je prenais du cannabis à mon état sous neuroleptiques ( censés améliorer mon état psychique ), la balance penche franchement du cote du cannabis.
Évidemment, ce n'est pas une préconisation mais seulement une constatation de mon expérience personnelle.
Reck.
Salut, le problème avec le cannabis c'est qu'il n'induit pas directement la schizophrénie mais chez les personnes présentant des prodromes ou une affinité à développer ce trouble le cannabis y contribue et accélère le processus. Ce qui est interpellant c'est que le cannabis à un effet positif sur les personnes schizophrène (j'ai travaillé en hopital psy spécialisé dans la schizophrénie et la totalité de mes patients consommaient du cannabis sans pour autant se dégrader sur le point psychique). Je pense que c'est aussi dû au neuroleptiques que tu prenais, sachant que ce sont des médicaments qui agissent à partir d'un certain moments et dont l'action se présente sur le long terme. Je trouve que c'est un sujet qu'on devrait développer plus en profondeur car cannabis=psychotique et schizophrénie = psychose c'est assez étrange.. Si tu peux développer un peu plus ça m'intéresse, ce que tu ressentais vraiment sous l'effet du canna !
Bonne journée !
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C'est marrant en fait le cannabis est très bien supporté par le corps : je me réveille le lendemain sans gueule de bois, je suis dans le même état que quand je me couche sobre.
ça me fais pas la même, j'ai + la tète dans le xxx le matin, du mal à me reveillé sans avoir rien pris d'autre que shit tabac la veille, avec la beuh seul, je sais pas j'en fume rarement seul.
Mélatonine2 a écrit
Salut, je m'interroge à propos des dégâts sur la santé causés par le cannabis. Ce sont surtout les effets sur le mental qui m'intéressent.
Pourquoi avez-vous arrêté ?
Vous avez fumé combien de temps avant de ressentir des effets négatifs ?
Ressentez-vous des dégâts même après l'arrêt ?
Au bout de combien de temps ces problèmes (mentaux) sont-ils partis ?
Etc
Les études scientifiques ne m'apprennent pas grand chose, elles disent tout et leur contraire et je trouve qu'il y a de la propagande des deux côtés (ceux pour et ceux contre). C'est pourquoi je préfère directement demander à des consommateurs.
Hello Mélatonine très bonne question je trouve
Alors pour ma part je suis actuellement un fumeur occasionnel, je ne fume plus que certains week-end en soirée notamment, et ma consommation se limite à quelques taf seulement si j'en ai vraiment envie.
Avant cette période je fumais quotidiennement depuis environ 4 ans (en moyenne 4-5joints par jours), les effets négatifs ont commencé au bout de ces 4 ans, cela se traduisait par de la paranoïa notamment sur mon état de santé, par exemple lorsque que j'étais défoncer et que mon cœur se mettait à battre vite, je me répétais que j'étais devenu cardiaque à cause de la fume.
Ou d'autres soucis du style en ayant un peu mal aux dents je me disais que j'avais pourri mes dents à force de fumer. On pourrais presque dire que cela commencé à me rendre hypocondriaque.
Je peux aussi citer la peur croissante de ce faire attraper par la police, ou une méfiance de plus en plus grande vis à vis des gens que je ne connais pas.
En ayant changé de mode de consommation je ne retrouve plus ces effets négatifs, quoi que selon le contexte, et surtout le dosage et le type de produit consommé, (la weed notamment), ces effets peuvent se faire ressentir, mais cette fois-ci ils sont encore plus intense qu'avant.
Aujourd'hui en faisant très attention à cette drogue, je ne retrouve plus ces effets, mes "délires" d'hypocondrie ne sont jamais revenus lorsque je suis sobre.
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Dernière modification par Cloud248 (25 février 2018 à 17:38)
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Les deuxièmes symptômes que je vois le plus souvent aussi c'est perte de motivation, déprime et perte de mémoire.
Il faut reconsidérer le biais de ton observation.
Concernant la mémoire, j'ai fumé une bonne dizaine de kilos et tant au niveau visuel qu'auditif, ma mémoire va bien.
Par contre, ma mémoire de travail est fortement altérée par le cannabis. C'est pour cela que quand je suis en cours, en formation, que j'ai besoin d'être au top pour me concentrer, je ne consomme jamais.
Pareil, quand j'occupe un nouveau poste, je ne fume pas tant que je ne maitrise pas de bout en bout.
Si le cannabis altère la mémoire de travail, une fois les effets dissipés, quelques heures après, c'est reparti.
Ensuite, pour en revenir à la déprime.
Comme si bien dit par Reck, qui de l’œuf ou de la poule ?
Est-ce que fumer 20 pets par jours durant des mois ou des années peut rendre dépressif ?
Ou est-ce que si je fume 20 pets par jour, c'est pas parce que justement, je suis déprimé et que je masque ma dépression.
Là encore, le cannabis est l'outil de déni qui permet d'éluder toute forme de questionnement ou d'implication dans le process.
Quand à la perte de motivation, c'est à mon avis nécessaire pour du cannabis de qualité.^^
Comme je suis pas maso, j'ai arrêté et plus de problèmes de crises d'angoisses. Faut pas insister, quand une drogue ne réussie pas !
Vu que tu parles de lune de miel, tu es bien placé pour savoir qu'il est parfois difficile de divorcer.
D'après de nombreux témoignages ici aussi, je constate souvent que les produits du marché noir dont certains réputés puissants ont généré angoisses et/ou de parano et des sevrages parfois pénibles.
Cette disparité d'effets peut se manifester dès la première prise :
«On a fait un gâteau»
Désormais, la molécule «planante» de la marijuana pouvait être purifiée, produite par synthèse, dosée, expérimentée. «Comment agissait le THC sur le cerveau ? C’était un mystère. On l’a testé sur nous-mêmes, raconte l’octogénaire. On était dix amis. Cinq avaient déjà fumé, cinq jamais. Ma femme a fait un gâteau avec 10 mg de THC pur. Les effets ont été très différents. Moi, j’étais "high" ; elle, rien. Un député n’arrêtait pas de parler, une personne très réservée est devenue anxieuse. On a essayé à nouveau, avec une dose plus forte. Deux sont devenus, quelques instants, très paranoïaques. C’était surprenant de constater qu’un même produit avait des effets psychiques si différents selon les individus, selon leur expérience de la drogue et selon la dose.
http://www.liberation.fr/planete/2014/0 … lem_974515
Sur un marché légal, suite à une mauvaise expérience, un vendeur vous aurait conseillé une variété riche en CBD qui limite l'action du THC, c'est radicalement différent des produits puissants avec juste du THC que l'on trouve presque exclusivement sur le marché et dans les poches des usagers.
Pour donner une image bien que ce ne soit pas vraiment transposable, le même joint de la même taille avec ou sans CBD, ça te donne soit un shot de 25 cl de vodka, soit une bolée de cidre.
Je me suis sevré 2 ans, j'ai perdu 24 mois.
Dernière modification par Mister No (27 février 2018 à 21:32)
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Dernière modification par supermoon11 (28 février 2018 à 14:20)
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Vous avez fumé combien de temps avant de ressentir des effets négatifs ?
Salut,
Fumeuse depuis 24 ans, ma consommation a pas mal fluctué, avec ou sans autres produits associés, au cours des années... Et probablement aussi en fonction des milieux dans lesquels j'ai évolué.
On va dire que de 15 ans à 20 ans, pour moi, c'était la grande période punk à chiens et teufs clandos. Je fumotais 1 à 5 buzzs par jour, avec d'autres personnes parce que les autres en consommaient mais j'étais plus en recherche d'une sensation de modification de la réalité que de moi-même.
Du coup, je picolais massivement des alcools qui tapent (jusqu'à l'alcool à 90°, en vente sans ordonnance à l'époque), abusais allègrement de médocs psychotropes en tous genres (ma mère était infirmière de nuit en psychiatrie, autant dire que je pillais sa blouse de travail tous les matins), des opiacés (Opium, Héroïne, Codéine, Sirops/médocs dérivés morphiniques...) et des hallucinogènes (LSD, Psilos). Tout ça, c'était entre 3 sessions et tous les jours d'arrache par semaine (J'ai fini mon lycée par correspondance, rien de surprenant!).
A l'époque, je ne voyais vraiment pas l'intérêt de fumer des pètes, l'effet était trop faible et sans intérêt pour moi (juste une clope avec un bon goût, en somme)... Mais bon, j'ai jamais voulu refuser une friandise offerte gracieusement et donc je consommais du cannabis quotidiennement quand même.
C'est à partir de 20 ans que j'ai commencé à accrocher avec le cannabis... Surement l'émancipation totale (Fini de faire les poches à maman et Job à temps plein + Fac) et le fait de côtoyer des petits étudiants plus proprets qui se mettaient la tête bien plus "raisonnablement": Alcool à gogo, Coke, speed ou ectas pour les soirées et des joints 15 à 20 par jour à plusieurs (sans discontinuer, toute la journée vu que je bossais en 48h groupées en tant que pionne, j'avais des WE de 5 jours...), en écoutant de la zique toute la journée, affalés à boire des thés exotiques... A cette époque, le souci était d'avoir toujours à fumer. On anticipait et on ne restait jamais sans rien... Et ce, jusqu'à mes 26 ans. Je fumais essentiellement du bon hasch Marocain avec un effet bien stonant toute l'année et la beuh de la récolte, en automne.
Là, on en est à 11 ans de conso de cannabis et pour ma part, je n'ai constaté aucun désagrément sur le plan de ma santé mentale/neuro (J'ai eu mon bac sans presque jamais avoir mis les pieds au lycée, de même que mes premières années de fac de droit, buchées sur le pouce 2 semaines avant les partiels)... Sur le plan de la santé physique: Un essoufflement rapide à l'effort avec un début d'asthme.
Pourquoi avez-vous arrêté ?
J'ai quasiment arrêté pendant prés de 3 ans suite à ça car je suis partie vadrouiller à l'étranger (bourlinguer en bossant) et n'ayant pas de plans sur place, c'était moins évident à trouver... Mais on trouve toujours! Reste qu'à 30/40 euros le gramme (En Islande, par exemple), je m'en passe très bien... Et durant ces 3 années, j'ai reporté toutes mes envies de déconnexion sur la picole, à l'excès... Si j'ai tiré quelques lattes sur une 30aine de pètes pendant ces 3 années, ça a du être le maximum.
Ressentez-vous des dégâts même après l'arrêt ?
Là, il ne va pas falloir croire que je prêche pour la paroisse du cannabis mais paradoxalement, c'est après 3 ans d'arrêt que j'ai commencé à ressentir des problèmes d'ordre neurologiques... Notamment des troubles du sommeil assez pénibles (Sommeil ponctué de micro-réveils la nuit et somnolence la journée, dès que je ne suis pas active physiquement ou intellectuellement et plus que 2 phases de sommeil au lieu de 4, analysé en labo du sommeil!)... Mais bon, à quoi est-ce du?? Vu la quantité de toxiques que mon corps avait ingéré dans les 15 dernières années, à un âge très jeune où l'organisme construit ses fondations, ce serait un peu rapide de dire que c'est de la faute à la fumette...
Au bout de combien de temps ces problèmes (mentaux) sont-ils partis ?
A mon retour en France et ce jusqu'à ce jour (30 ans --> 39 ans), j'ai totalement arrêté la picole peu de temps après (Blackouts de plusieurs heures et badtrips hyper violents étaient devenus mon quotidien sous alcool) et j'ai repris la fumette (Journées de WE et soirées de semaine) et quelques substances pour siroter quelques bières pendant certains WE festifs (Cocaïne, MDMA, Ectas...).
Le boulot s'étalant sur toute la semaine, je maitrise ma consommation de weed (Et oui, je suis passée à l'herbe car le shit est vraiment trop dégueu de nos jours et j'entends un vieux râle asthmatique quand je fume du shit pendant plusieurs jours), pas au delà d'une certaine heure le soir et pas en journée, les jours de boulot.
Reste que désormais je préfère 4000 fois fumer seule qu'avec des gens (pas de chance, beaucoup de potes sont fumeurs aussi)... J'adore appréhender la montée du buzz du moment où je l'allume au moment où je l'écrase et le fumer à mon rythme.
Mais je suis une grosse fumeuse, incapable de ne pas fumer buzz sur buzz toute la journée, si je n'ai rien de précis à faire et que j'en ai... Après, je peux très bien passer plusieurs semaines en me disant que là, je fais un break... Si tant est que c'est moi qui l'ai décidé (ou que j'ai des impératifs extérieurs qui font que je ne peux pas être coolos à 2 de tension), ça passe!
Donc, niveau santé:
-L'asthme et l’essoufflement à l'effort sont restés (Mais quand je fume des buzzs, je ne fume pas de clopes... Quand je ne fume pas de buzzs, je fume un paquet par jour donc...);
-Le trouble du sommeil bien chiant ne partira plus jamais;
-Des pertes de mémoire (Je parle d'un truc et en plein milieu de la phrase, je ne sais plus de quoi je parlais... Je vais à l'étage chercher un truc, arrivée en haut, je ne sais plus ce que c'était... Je cherche un auteur ou une capitale que j'aurais cités en 2 secondes, pendant 20 mn...).
-Une prise de poids qui me gave à cause des irrémédiables crises de boulimie sur du sucré (biscuits, chocolat...), dès que j'ai passé le 6ème buzz de la journée.
-Une hypertension de temps en temps (sang en se mouchant) mais surtout associé aux grosses sessions 15 buzzs/jour + bouffe sucrée... Ce qui n'arrive jamais le reste du temps.
Reste qu'il est impossible de savoir, sur un parcours comme le mien, ce qui relève du cannabis, ce qui relève du tabac, ce qui relève de l'alcool (J'ai quelques potes alcooliques et vu leur état neuro, ça fait flipper) et ce qui relève de toutes les autres drogues... Sans compter les facteurs environnementaux, l'alimentation, etc, etc...
Mais pour ma part, le stress sous cannabis (Hasch ou Weed) et la parano ne m'ont jamais touché... Et pourtant, j'ai vu un nombre incalculable de gens badtriper et finir par arrêter à cause de ça (Comme je l'ai fait avec la picole, finalement).
Pour ce qui est du cannabis, que se soit sous forme de résine ou d'herbe, j'ai l'impression que sa consommation a eu un côté positif plus que négatif sur ma santé mentale.
Et bien, moi aussi! Ma mère est décédée il y a quelques mois d'une maladie bien atroce (cancer du cerveau, toutes ses fonctions étaient touchées) et l'accompagnement a été très dur, très hardcore...
C'est la première fois de ma vie que je me dis qu'une "drogue" m'a aidée, que j'avais besoin de ça (j'ai toujours pris toutes les défonces pour de simples friandises qui édulcoraient une réalité bien trop chiante, jusque là). Le cannabis m'a aidé clairement à passer cette épreuve sans dégoupiller. Je comprends pourquoi on en donne aux personnes condamnées (Cancers, scléroses en plaques, vih...) pour se détendre.
Il me semble que sur ce point, le cannabis fait psychoter les gens qui n'ont pas de problèmes tout en ayant peur d'en avoir... Mais au contraire, il apaise ceux qui souffrent, sont condamnés ou sont vraiment au pied du mur... C'est juste une croyance de ma part mais j'imagine que le corps médical n'est pas assez sadique pour refiler un produit bad-tripant à des mecs qui vivent déjà en plein bad-trip!
La perte de motivation, c'est certain... C'est d'ailleurs le but recherché! Perso, ma motivation me revient dès 24h d'arrêt, quand je ne fais plus un blocage sur l'idée d'en rechoper.
Les pertes de mémoire, j'ai bien peur que ce soit multi-factoriel et qu'il faille brosser un tableau complet de ton mode de vie pour savoir d'où cela peut venir (Alimentation, absence de stimuli intellectuel, paresse culturelle, repli sur soi qui ne favorise pas l'effervescence des neurones, abus de télé réalité haha, etc, etc...). Dans tous les cas, les troubles neuros ne partent pas en 2 semaines, voire jamais.
La déprime, connais pas... Comme je disais, pour moi ce serait plutôt un calmant/apaisant, tout le contraire!
Ca m'est déjà arrivé mais avec des cartons, pour le coup... Là, c'est facile, suffit de couper le filtre au milieu et c'est bon! C'est peut-être pas pour rien qu'on utilise des cartons ou des Marocains...
Tu fumes surement juste avant de t'endormir, c'est pour ça que tu te réveilles aussi stone que la veille. Perso, si j'embauche à 08h du mat, je sais que mon dernier buzz ne doit pas dépasser les 21h sinon, le réveil va être très pénible et très embrumé!
Dernière modification par Ennae (28 février 2018 à 14:54)
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Ennae a écrit
Vous avez fumé combien de temps avant de ressentir des effets négatifs ?
Salut,
Fumeuse depuis 24 ans, ma consommation a pas mal fluctué, avec ou sans autres produits associés, au cours des années... Et probablement aussi en fonction des milieux dans lesquels j'ai évolué.
On va dire que de 15 ans à 20 ans, pour moi, c'était la grande période punk à chiens et teufs clandos. Je fumotais 1 à 5 buzzs par jour, avec d'autres personnes parce que les autres en consommaient mais j'étais plus en recherche d'une sensation de modification de la réalité que de moi-même.
Du coup, je picolais massivement des alcools qui tapent (jusqu'à l'alcool à 90°, en vente sans ordonnance à l'époque), abusais allègrement de médocs psychotropes en tous genres (ma mère était infirmière de nuit en psychiatrie, autant dire que je pillais sa blouse de travail tous les matins), des opiacés (Opium, Héroïne, Codéine, Sirops/médocs dérivés morphiniques...) et des hallucinogènes (LSD, Psilos). Tout ça, c'était entre 3 sessions et tous les jours d'arrache par semaine (J'ai fini mon lycée par correspondance, rien de surprenant!).
A l'époque, je ne voyais vraiment pas l'intérêt de fumer des pètes, l'effet était trop faible et sans intérêt pour moi (juste une clope avec un bon goût, en somme)... Mais bon, j'ai jamais voulu refuser une friandise offerte gracieusement et donc je consommais du cannabis quotidiennement quand même.
C'est à partir de 20 ans que j'ai commencé à accrocher avec le cannabis... Surement l'émancipation totale (Fini de faire les poches à maman et Job à temps plein + Fac) et le fait de côtoyer des petits étudiants plus proprets qui se mettaient la tête bien plus "raisonnablement": Alcool à gogo, Coke, speed ou ectas pour les soirées et des joints 15 à 20 par jour à plusieurs (sans discontinuer, toute la journée vu que je bossais en 48h groupées en tant que pionne, j'avais des WE de 5 jours...), en écoutant de la zique toute la journée, affalés à boire des thés exotiques... A cette époque, le souci était d'avoir toujours à fumer. On anticipait et on ne restait jamais sans rien... Et ce, jusqu'à mes 26 ans. Je fumais essentiellement du bon hasch Marocain avec un effet bien stonant toute l'année et la beuh de la récolte, en automne.
Là, on en est à 11 ans de conso de cannabis et pour ma part, je n'ai constaté aucun désagrément sur le plan de ma santé mentale/neuro (J'ai eu mon bac sans presque jamais avoir mis les pieds au lycée, de même que mes premières années de fac de droit, buchées sur le pouce 2 semaines avant les partiels)... Sur le plan de la santé physique: Un essoufflement rapide à l'effort avec un début d'asthme.Pourquoi avez-vous arrêté ?
J'ai quasiment arrêté pendant prés de 3 ans suite à ça car je suis partie vadrouiller à l'étranger (bourlinguer en bossant) et n'ayant pas de plans sur place, c'était moins évident à trouver... Mais on trouve toujours! Reste qu'à 30/40 euros le gramme (En Islande, par exemple), je m'en passe très bien... Et durant ces 3 années, j'ai reporté toutes mes envies de déconnexion sur la picole, à l'excès... Si j'ai tiré quelques lattes sur une 30aine de pètes pendant ces 3 années, ça a du être le maximum.
Ressentez-vous des dégâts même après l'arrêt ?
Là, il ne va pas falloir croire que je prêche pour la paroisse du cannabis mais paradoxalement, c'est après 3 ans d'arrêt que j'ai commencé à ressentir des problèmes d'ordre neurologiques... Notamment des troubles du sommeil assez pénibles (Sommeil ponctué de micro-réveils la nuit et somnolence la journée, dès que je ne suis pas active physiquement ou intellectuellement et plus que 2 phases de sommeil au lieu de 4, analysé en labo du sommeil!)... Mais bon, à quoi est-ce du?? Vu la quantité de toxiques que mon corps avait ingéré dans les 15 dernières années, à un âge très jeune où l'organisme construit ses fondations, ce serait un peu rapide de dire que c'est de la faute à la fumette...
Au bout de combien de temps ces problèmes (mentaux) sont-ils partis ?
A mon retour en France et ce jusqu'à ce jour (30 ans --> 39 ans), j'ai totalement arrêté la picole peu de temps après (Blackouts de plusieurs heures et badtrips hyper violents étaient devenus mon quotidien sous alcool) et j'ai repris la fumette (Journées de WE et soirées de semaine) et quelques substances pour siroter quelques bières pendant certains WE festifs (Cocaïne, MDMA, Ectas...).
Le boulot s'étalant sur toute la semaine, je maitrise ma consommation de weed (Et oui, je suis passée à l'herbe car le shit est vraiment trop dégueu de nos jours et j'entends un vieux râle asthmatique quand je fume du shit pendant plusieurs jours), pas au delà d'une certaine heure le soir et pas en journée, les jours de boulot.
Reste que désormais je préfère 4000 fois fumer seule qu'avec des gens (pas de chance, beaucoup de potes sont fumeurs aussi)... J'adore appréhender la montée du buzz du moment où je l'allume au moment où je l'écrase et le fumer à mon rythme.
Mais je suis une grosse fumeuse, incapable de ne pas fumer buzz sur buzz toute la journée, si je n'ai rien de précis à faire et que j'en ai... Après, je peux très bien passer plusieurs semaines en me disant que là, je fais un break... Si tant est que c'est moi qui l'ai décidé (ou que j'ai des impératifs extérieurs qui font que je ne peux pas être coolos à 2 de tension), ça passe!
Donc, niveau santé:
-L'asthme et l’essoufflement à l'effort sont restés (Mais quand je fume des buzzs, je ne fume pas de clopes... Quand je ne fume pas de buzzs, je fume un paquet par jour donc...);
-Le trouble du sommeil bien chiant ne partira plus jamais;
-Des pertes de mémoire (Je parle d'un truc et en plein milieu de la phrase, je ne sais plus de quoi je parlais... Je vais à l'étage chercher un truc, arrivée en haut, je ne sais plus ce que c'était... Je cherche un auteur ou une capitale que j'aurais cités en 2 secondes, pendant 20 mn...).
-Une prise de poids qui me gave à cause des irrémédiables crises de boulimie sur du sucré (biscuits, chocolat...), dès que j'ai passé le 6ème buzz de la journée.
-Une hypertension de temps en temps (sang en se mouchant) mais surtout associé aux grosses sessions 15 buzzs/jour + bouffe sucrée... Ce qui n'arrive jamais le reste du temps.
Reste qu'il est impossible de savoir, sur un parcours comme le mien, ce qui relève du cannabis, ce qui relève du tabac, ce qui relève de l'alcool (J'ai quelques potes alcooliques et vu leur état neuro, ça fait flipper) et ce qui relève de toutes les autres drogues... Sans compter les facteurs environnementaux, l'alimentation, etc, etc...
Mais pour ma part, le stress sous cannabis (Hasch ou Weed) et la parano ne m'ont jamais touché... Et pourtant, j'ai vu un nombre incalculable de gens badtriper et finir par arrêter à cause de ça (Comme je l'ai fait avec la picole, finalement).Pour ce qui est du cannabis, que se soit sous forme de résine ou d'herbe, j'ai l'impression que sa consommation a eu un côté positif plus que négatif sur ma santé mentale.
Et bien, moi aussi! Ma mère est décédée il y a quelques mois d'une maladie bien atroce (cancer du cerveau, toutes ses fonctions étaient touchées) et l'accompagnement a été très dur, très hardcore...
C'est la première fois de ma vie que je me dis qu'une "drogue" m'a aidée, que j'avais besoin de ça (j'ai toujours pris toutes les défonces pour de simples friandises qui édulcoraient une réalité bien trop chiante, jusque là). Le cannabis m'a aidé clairement à passer cette épreuve sans dégoupiller. Je comprends pourquoi on en donne aux personnes condamnées (Cancers, scléroses en plaques, vih...) pour se détendre.
Il me semble que sur ce point, le cannabis fait psychoter les gens qui n'ont pas de problèmes tout en ayant peur d'en avoir... Mais au contraire, il apaise ceux qui souffrent, sont condamnés ou sont vraiment au pied du mur... C'est juste une croyance de ma part mais j'imagine que le corps médical n'est pas assez sadique pour refiler un produit bad-tripant à des mecs qui vivent déjà en plein bad-trip!La perte de motivation, c'est certain... C'est d'ailleurs le but recherché! Perso, ma motivation me revient dès 24h d'arrêt, quand je ne fais plus un blocage sur l'idée d'en rechoper.
Les pertes de mémoire, j'ai bien peur que ce soit multi-factoriel et qu'il faille brosser un tableau complet de ton mode de vie pour savoir d'où cela peut venir (Alimentation, absence de stimuli intellectuel, paresse culturelle, repli sur soi qui ne favorise pas l'effervescence des neurones, abus de télé réalité haha, etc, etc...). Dans tous les cas, les troubles neuros ne partent pas en 2 semaines, voire jamais.
La déprime, connais pas... Comme je disais, pour moi ce serait plutôt un calmant/apaisant, tout le contraire!Ca m'est déjà arrivé mais avec des cartons, pour le coup... Là, c'est facile, suffit de couper le filtre au milieu et c'est bon! C'est peut-être pas pour rien qu'on utilise des cartons ou des Marocains...
Tu fumes surement juste avant de t'endormir, c'est pour ça que tu te réveilles aussi stone que la veille. Perso, si j'embauche à 08h du mat, je sais que mon dernier buzz ne doit pas dépasser les 21h sinon, le réveil va être très pénible et très embrumé!
Je poste ici car je voulais t'écrire par message privé sauf que cela m'est impossible n'ayant pas assez d'ancienneté sur le forum et n'ayant pas envie de me présenter. J'ai lu pas mal de tes posts qui m'ont singulièrement séduit par leur intelligence notamment. Quant à ton parcours de défonce, il se distingue par une résistance à la dépendance qui, si elle est bien réelle, me laisse rêveur.
Hasard, si on y croit, j'apporte quand même ma contribution à ce thread dans lequel j'aurais beaucoup à dire, en tout cas d'un point de vue personnel. Je vais avoir 44 ans. Et je viens de fêter mon 20ème anniversaire en tant que consommateur de cannabis. Ironie du sort, cela fait aussi 20 ans que j'essaie d'arrêter. La consommation de cannabis aura rapidement déclenché chez moi une maladie psychiatrique : bipolarité, trouble schizo-affectif voire schizophrénie tout court, faîtes votre choix. Incontestablement et ce depuis le début quasiment, j'ai consommé du cannabis à titre d'automédication. Illustration : après un sevrage de quatre mois qui s'était accompagné d'une dépression, le fait de tirer trois lattes sur un pét m'avait rendu "normal" les quelques heures qui ont suivi. Dans un groupe de parole, je déclare fumer pour aller mieux et doit faire face à une levée de boucliers de la part des autres participants : "Ah non, moi pas du tout !" Dont acte.
Je consulte des psychiatres depuis 20 ans, je suis sous traitement psychiatrique depuis 1999. J'ai toujours "su" que le cannabis était toxique pour moi. Mais c'est seulement très récemment que je commence à m'en rendre compte. Je ne sais pas exactement à quand remontent mes premiers bad trips. Toujours est-il, et je m'en félicite, que depuis plusieurs moi j'en suis victime : tout se passe désormais sous cannabis comme si j'étais différent par rapport à un état de sobriété. Mes pensées et le regard que je pose sur moi-même sont effectivement différents quand je suis défoncé. Ma psychiatre a même été, c'est un comble, jusqu'à dire que le cannabis me "rapprochait" de la réalité quand bien même mes expériences cannabiques seraient source d'anxiété voire d'angoisses.
Par expérience, je rechute quand, légèrement alcoolisé par exemple, je veux rajouter une couche cherchant désespérément l'euphorie de mes débuts (le 1er pét après un sevrage de plusieurs mois est susceptible de me la procurer encore) ou quand je suis en dépression et que j'espère aller mieux grâce au produit.
L'addiction se caractérise par le déni des conséquences. Tout s'est passé comme si je pouvais fumer impunément. Aux dégâts neurologiques, aux troubles du sommeil, se superposent les risques pour l'organisme que je prends bien soin d'ignorer. Ce forum m'aura peut-être permis d'ouvrir les yeux sur les conséquences néfastes d'un consommation addictive (lol).
Et moi qui ne voulais pas me présenter !
Bon courage et bonne chance à tous ceux qui tentent d'arrêter le cannabis.
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groovie a écrit
Car ma famille ne veut plus que je cultive.
J'étais parfaitement sérieux, au cas où.
Cultiver>consommer, je voue un culte à cette plante que je trouve extraordinaire, incomparable aux autres. C'est les terpenes, la structure , l'évolution qui me séduit le plus.
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