Bonjour,
Quand j'ai commencé à prendre du
lyrica il y a 4 mois pour de fortes impatiences nocturnes dans les jambes, j'ai aussi fait une recherche sur le net mais c'est vrai qu'il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.
Il s'avère que j'en ai pris avec
codéine et que j'en prends désormais sans depuis que j'ai terminé mon
sevrage dégressif le 25/12/17.
En arrivant à 6 codoliprane, j'ai commencé à souffrir de très fortes impatiences nocturnes dans les jambes pouvant aller sur des crises de 5 à 6 heures de suite aux pires moments. A partir de là, elles sont revenues toutes les nuits, que je retire un cachet au bout de 10,15 ou 40 jours et cela continue alors que j'ai fini mon
sevrage il y a 2 mois.
Bref, les crises ont cessé en prenant 300 mg de
lyrica.
Je n'ai vu aucune interaction avec la
codéine. Les effets du
lyrica ont été les mêmes avec ou sans
codéine: empêcher les crises d'impatiences, produire un effet relaxant, une détente pendant la nuit.
Cet effet détente et relaxation est réel et il s'installe environ 2 heures après la prise qui est nocturne pour moi puisque ces impatiences ne se produisent que la nuit. C'est agréable, même si le
lyrica ne m'aide pas à m'endormir.
Bon, j'ai remarqué que cet effet relaxant m'aide bien car je suis devenue insomniaque depuis la fin de mon
sevrage. Je refuse les somnifères et je dois donc faire preuve de patience car tout doucement les choses s'améliorent.
Même si ça pique pour aller bosser, je n'ai jamais vécu ces insomnies comme un calvaire. Pas d'énervement, d'anxiété, de colère ou autres. Je suis zen, calme, détendue, relaxée confortablement installée sur mon canapé avec un plaid, des oreillers à regarder la télé, jusqu'à ce que je m'endorme un peu comme une bouse quand je suis tellement naze que le sommeil vient d'un coup.
Je crois que c'est le
lyrica qui me permet cette "zénitude".
Pour la petite histoire, j'ai lu sur le net qu'il rendait dépendant. Je suis passée il y a 15 jours de 300 à 200mg et il ne s'est rien passé. Soit cette histoire de dépendance est du pipeau, soit elle est tellement plus modeste que celle de la
codéine que je n'ai rien remarqué !
Ah, au passage, il y a un truc de vrai sur ce qu'on peut lire sur le net à propos du
lyrica, il fait grossir ou plutôt il ouvre l'appétit de manière assez importante, même si pour moi, il ne s'agit que de fringales pendant mes insomnies, jamais en journée.