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Dernière modification par Psilosophia (13 mars 2018 à 20:14)
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Dernière modification par Providence (15 mars 2018 à 14:35)
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Au hasard d'un site: conditionnement peu correct...mais sinon Celà ressemble aux photos
on dirait que tu dis t'être basé sur l'aspect du produit pour t'assurer que c'était bien de l'EPH que tu avais reçu.
Enfin j'ai réalisé mon erreur! Celà me paraîssait tellement peu....je comprend mieux la balance!
Je suis pas sûr d'avoir compris... tu as pris 400mg par erreur d'interprétation de la balance ou parce que 40mg te semblait être "une trop petite quantité de poudre" ?
Et les 60mg en sniff et le plug de 50mg ont donc bien été pesé eux ?
Si je te suis, tu t'es envoyé quasiment un demi gramme en oral, et comme si ça suffisait pas tu t'es envoyé par dessus 60mg + 50 mg ??
Je ne porte aucun jugement (bien sûr que ça ne sonne pas RDR tout ça mais tu sembles avoir conscience de tes erreurs), je ne comprends juste pas vraiment ce qu'il s'est passé, donc si tu peux m'éclaircir :)
je devais avaler en moyenne 10 pilules de valium10 par jour...
J'ai aussi gobé des valiums 10mg dans de telles quantités lorsque j'avais une tolérance élevée. D'ailleurs consommes-tu toujours des anxiolytiques ? ça pourrait expliquer le fait que tu puisses t'endormir malgré la ritaline ou que ta prise d'EPH ne t'a pas fait partir en crise d'angoisse.
Est ce qu'un effet totalement paradoxal est possible?
Dans mon cas, les opiacés / benzo me "stimulent" parce qu'ils me désinhibent et les stimulants me "calment" parce qu'ils me permettent de me concentrer et donc de rester en place.
Les labos créent un médicament et on voit ce que ça donne... Par exemple on me donne un antihistaminique pour dormir, un antiépileptique (lamictal) pour neutraliser mes humeurs...
Les antihistaminiques sont parfois prescrit (et même sans ordonnance s'agissant du donormyl) pour dormir de part leur effet sédatif et parce que n'induisant pas de dépendance contrairement aux benzo.
De même que le lamictal, que je ne connais pas mais dont une recherche google précise que c'est prescrit dans "la prévention des crises épileptiques et la prévention des troubles de l'humeur"
Donc rien n'anormal d'un point de vue utilisation d'un médicament dans le cadre de sa prescription. (après si tu as besoin ou non de tels médicaments, ça c'est une autre histoire mais je ne suis pas médecin ni habilité à exprimer le avis médical).
Dernière modification par Harfonte (15 mars 2018 à 15:46)
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J’ai trouvé mes enfants tellement heureux! Tellement différent. Une mère qui plaisante,
Qui parle aux autres, qui lit des histoires.
Je ne suis rien d’autre qu’une mère depuis 10 ans (pas de papa, nous sommes 3)alors si je peux leur donner ça. Une maman qui parle, qui informe, qui éduque, qui relativise, une maman fofolle qui sait où sont les limites, qui ne baisse pas les bras)
Ma fille m’a dit qu’elle était fière d’avoir une mère comme moi ce soir!
Il y a tout un tas de raisons pour lesquelles je pense sincèrement que ce produit risque de provoquer davantage de problèmes que l'inverse mais ce que je dis là est une évidence.
Je pense surtout au jour où, pour une raison ou un autre, tu n'es plus en mesure de te procurer le produit (plus proposé par les shops, manque de moyens et j'en passe), tu ne puisses envisager de retrouver cet état sans produit.
Je ne suis pas du tout en train de te dire "arrête" mais quand je te lis je constate que le produit te plait, et étant une substance, somme toute, très proche du methylphenidate (que tu te vois prescrire), penses-tu que tu pourrais te contenter de ce dernier, s'il était possible de te voir prescrire plus que la dose max autorisée ?
Je n'ai pas vraiment de réponse quant à la possibilité te concernant, mais je sais par contre qu'il est possible de faire des exceptions / dérogations (je parle de manière générale, pas de ritaline) au regard de la loi Française, s'agissant de cas pas cas. Visiblement ton traitement ne te convient pas en l'état, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune autre solution envisageable sans sortir du cadre légal.
As-tu fait part à des professionnels de santé, de ce que tu nous expliques, ici-même ?
Sinon, as-tu entendu parlé de ces "nouveaux" traitements qui se sont montrés efficaces dans le cas TDAH, comme le mazindol ? (il y en a un autre je crois me souvenir mais me souviens plus du nom).
Aussi, tu as parlé de "full mindness" (je te reprends, il s'agit de "mindfulness" ou encore "méditation pleine conscience"). J'ai moi même pratiqué (et pratique toujours) cette forme de méditation pour un TDA et il y a énormément de bénéfices. Par contre, il s'agit de trouver un thérapeute compétent (moi c'était un psychologue spécialiste des TDA) qui puisse "t'apprendre" comment pratiquer.
Dernière modification par Harfonte (16 mars 2018 à 14:43)
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mon neurologue m'accorde un rendez vous par an, pour un renouvellement d'ordo, ensuite mon médecin me fait 6 mois d'ordonnances d'un seul coup! donc je le vois 2 fois par an...il ne m'a pris la tension qu'une fois et ne m'a JAMAIS posé de questions en rapport au traitement. J'hallucine un peu...
Jamais fait d'examen du coeur non plus...
J'estime avoir eu une chance considérable au vu de tout ce que je peux lire sur le net, d'avoir trouvé ce spécialiste très demandé, il m'a fait confiance et apres une prescription de concerta qui s'est révélé inutile et dont je lui ai fait part il m'a envoyé par courrier une ordonnance pour 6 comprimés xr de ritaline! ( le Max autorise!)J'ai apprivoisé la ritaline et je n'ose plus bougé une oreille depuis... Je ne peux revenir en arrière.
Ouais...
Mouais.
Bon, je maintiens que tu devrais en parler à un toubib, t'as cas en choisir un autre, ca coute pas grand chose (20 ou 30 balles?) et peut-être le jeu en vaut la chandelle.
T'es en train de dire "la ritaline change ma vie mais je tente 150000 autres produits" et t'as même surdosé de l'EPH ce qui est super dangereux. En plus l'éthyphénidate est connu pour être accrocheur niveau craving, et on est jamais à l’abri de produits de coupes foireux. Puis ca empêche de dormir à fond c'est pas top niveau bien-être si tu gères mal.
Je maintiens ce qu'a dit Psylosophia, Harfonte et moi-même sur un ajustement de ton traitement actuel qui au final semble fonctionner.
Bise
Cynder
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Providence a écrit
Merci pour ta réponse...en fait j'ai utilisé (je me rends compte maintenant) ce site pour des raisons contraires à son existence...
L.esprit ROR m'a échappé.
Juste une (des) dernière (s)question, comment arrive tu a résisté à l'envie de reprendre un stimulant?
Pense tu que c'est parfois une question de volonté/ personnalité? as tu l'impression de prendre des risques?
Je pensais que si il y avait des "faux produits" ceux ci étaient inoffensifs...juste une sorte de Placebo? Bonne journée.
Comment vois tu les R.C?
Merci beaucoup.
Bonne journée.
Envoyé de mon iPad
Je sais que tu n'adresses pas directement à moi mais je vais te répondre :
- Moi je ne résiste pas l'envie de reprendre un stimulant. C'est simple : quand j'ai envie (genre vraiment envie), je reprends.
Après, beaucoup de facteurs vont jouer sur mes envies ou non :
- le type de produit (par exemple et contre toute attente, la cocaine ne provoque pas chez moi de craving monstrueux, mais l'a-pvp si ... au point où j'ai le plus souvent consommé de la cocaine pour calmer mon craving d'a-pvp lorsque j'étais en rade)
- L'état psychologique du moment : L'exemple juste au dessus est un exemple d'une période où je n'étais pas forcément très heureux ou bien dans ma peau. Aujourd'hui je consomme toujours des stimulants RC mais 4 ou 5 prises insufflées sur la journée, en micro doses (ça limite l'euphorie dans mon cas, mais maintient alerte quand même. ça évite ainsi l'effet yoyo trop marqué avec l'humeur. Plus tu monte "haut", plus tu vas avoir l'impression de redescendre "bas")
- La façon dont tu consommes : Fumer / vaporiser un stimulant est bien moins contrôlable que le sniffer ou l'ingérer (ex : cocaine vs crack)
En outre, la seule façon pour moi de résister à l'envie de prendre un stimulant, c'est d'en stopper toute consommation, de manière radicale. Pas de réduction progressive qui ne m'apporte que frustration et qui me conduit toujours à revenir aux dosages initiaux.
Le craving est souvent horrible, à en devenir fou, à chercher par tous les moyens une dernière petite trace, enfin surtout, à complètement oublier / te moquer du fait qu'au départ j'ai entrepris une démarche d'arrêt / de sevrage. Je vais être léthargique 4-5 jours (et dormir jusque 15h par nuit), mais l'énergie finit par revenir. Après il faut trouver des choses à faire pour garder le moral (comme le sport ou faire des activités qui occupent l'esprit)
Comment je vois les RC ? perso j'ai 10/10 à chaque œil donc je ne me suis jamais vraiment posé la question
Dernière modification par Harfonte (17 mars 2018 à 12:00)
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Providence a écrit
Lorsque tu arrives à prendre la décision d'arreter un produit, il faut donc que tu sois dans une phase "équilibrée p'de ta vie
A justement, non. C'est même complètement le contraire.
4 cas de figure personnels :
- Le 1er cas est celui où j'ai tellement abusé, que je culpabilise tellement, que j'ai pris des risques et qui est donc de l'ordre de ma volonté de préserver ma santé car j'étais dans une spirale d'auto-destruction soit parce que : je deprime, je suis dans une phase tellement stressante que tout petit stress supplémentaire est un calvaire, j'ai des douleurs ou gênes inabituelles (comme au coeur par exemple, enfin plutôt l'impression d'avoir le coeur fatigué), etc...
- Le 2ème cas c'est parce que ça vient envenimer mes relations personnelles ou parce que ça pouvait compromettre ma relation amoureuse, ou plutôt la confiance qu'on pouvait m'accorder
- Le 3ème cas, tolérance tellement élevée que la seule solution c'est de faire une pause pour retrouver des effets agréables, et éviter de pousser les dosages trop haut, qui sont dangeureux et souvent induisent des troubles psychotiques
- Le 4ème cas, je tombe en rade et je n'ai d'autre choix que de prendre mon mal en patience
Donc je viens de te citer 4 cas de figure où c'est par contrainte que j'ai du "arrêter" (j'y suis toujours revenu au bout du compte), ou faire des pauses.
Mais toutefois, je ne contredis pas ce que tu as dis à propos du fait qu'aller mieux (comme une belle rencontre en effet mais pas que ...) facilite surement la démarche. Seulement, ce n'est que depuis quelques semaines que je considère être en bonne voie (malgré de récents événements perso traumatisants émotionnellement), et je fais aussi beaucoup de sport depuis, et il est vrai que j'ai drastiquement réduit ma conso et le craving est bien moins présent et moins intense.
Dernière modification par Harfonte (18 mars 2018 à 02:00)
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Providence a écrit
Juste une (des) dernière (s)question, comment arrive tu a résisté à l'envie de reprendre un stimulant? as tu l'impression de prendre des risques?
Et bien, pour moi la meilleure façon c'est de pas en avoir. Le craving est souvent horrible. J'ai tout jeté le mois dernier, sauf un que j'arrive à ne pas toucher/pas redrop, très fonctionnel et froid (ippd).
Mais l'éthylphénidate (et plein d'autres) ont un côté un peu "chaud" et réconfortant que j'aime trop pour ne pas redrop non-stop quitte à me mettre en danger.
Du coup le mois passé j'ai foutu aux chiottes tous les produits qui pour moi sont ingérables, après un passage aux urgences complètement défoncé et parano. Puis les hallucinations désagréables des stims ne me manquent pas. Ni les gens qui parlent dernière la porte, ou dans les autres pièces de chez moi, tu vois?
Et oui, j'ai pris des risques et avec le recul je trouve ça idiot.
Providence a écrit
Pense tu que c'est parfois une question de volonté/ personnalité?
Question dangereuse. Je dirais que c'est possible. Sauf qu'il faut pas baisser les bras pour autant et se dire "putain je vais rester pour toujours dans un cercle vicieux sans pouvoir rien y faire car c'est dans mes gênes".
Comment vois tu les R.C?
J'ai testé un dérivé de ritaline (isopropylphénidate), et ca a changé ma vie. J'étais dans une passe suicidaire suite à une rupture douloureuse, et j'ai du me sevrer de la personne, en quelque sorte. J'ai consommé pendant 3 mois à dose thérapeutique, je pleurais plus, j'abattais un travail de titan, ca a été une super béquille. Puis j'ai testé d'autres trucs de mon shop, cathinones et éthyphénidate, et c'est tombé à un moment ou j'ai eu un contact avec mon ex et ou j'ai fait une super mauvaise réaction à un anti dépresseur, j'ai quitté mon quotidien pour passer mon temps à sniffer H24.
Bref, ça à été une super béquille pendant un moment, puis c'est devenu dangereux et nocif quand j'ai plus pu gérer.
Et j'ai arrêté à cause de la santé autant psychologique que physique.
Je pensais que si il y avait des "faux produits" ceux ci étaient inoffensifs...juste une sorte de Placebo?
Non, non. Certains sont actifs à quelques milligrammes, voire moins pour certains RC benzo ou noid.
Bon, beaucoup de blabla qui j'espère pourront être utiles, Harfonte à couvert beaucoup de tes questions et je vais pas répéter : )
A te lire tu as des tracas d'addictions, as-tu déjà vu un addictologue?
Tu parles aussi des cols verts, bleus, blancs, certains d'entre eux sont super et sans jugement, il faut les trouver. J'ai été agréablement surpris quand j'ai parlé de mes prises de produits à mon généraliste et je t'avoue que ca m'a fait du bien psychologiquement.
Prenez soin de vous,
Bien amicalement
Cynder
Dernière modification par Cynder (18 mars 2018 à 08:10)
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