Envie d’arrêter perte de motivation

acid_pi4ate a écrit

Je fume maintenant tout les jours en douille environ 4-5 sa dépend je commence la matin c'est vraiment une habitude que j'ai du mal a cassé et je sais pas comment en faite, j'ai déjà essayé de pas fumé pendant 1 jours ou 2 mais après je suis tendu et dispute dans le couple

J'aimerais me reprendre en mains maintenant car je suis en formation d'informatique et j'ai aucune motivation.

Est-ce que tu es motivé par ta formation informatique? Si réussir cette formation te motive même si au quotidien tu as actuellement du mal à te motiver, dis-toi qu'en diminuant le cannabis tu retrouveras ta motivation.

Lorsqu'on arrête c'est normal de subir des conséquences indésirables: se sentir tendu et se disputer en couple n'est pas forcément dramatique si on le prend juste comme un moment difficile à passer et qu'on arrive à se remotiver pour la suite.

Tu peux déjà faires les choses par étapes, réduire par étapes. Par exemple attendre le soir pour fumer (ou le plus tard possible dans la journée dans un premier temps) et bannir toute consommation matinale, et plus tard tu pourras te limiter à une consommation récréative le week-end.

C'est juste un exemple: si tu te donnes des petits objectifs de réduction atteignables, progressivement tu peux arriver à une réduction conséquente et conserver le plaisir d'une consommation ponctuelle tout en atteignant tes objectifs dans la vie.

Bonne chance,

La méditation pleine conscience n’est pas conseillée si l’on ne va pas bien du tout. On risque de mal le faire et ça risque d’être une perte de temps. On doit d’abord retrouver une certaine stabilité mentale pour que cela fonctionne. Ce n’est pas une solution miracle ou un traitement contre la dépression loin de là.

On risque dans ce cas de confondre pleine conscience et absence de conscience. On pense aller mieux alors qu’au final on ne fait que se mettre sur pause, ce qui revient à consommer du cannabis et on fuit la réalité plutôt que de régler ses problèmes. La méditation ce n’est pas baisser l’activité émotionnelle, c’est comprendre comment l’émotion surgit et l’accepter comme telle. Appréhender ses émotions pour qu’elles n’aient pas les effets négatifs qu’on leur connaît !

Ce n’est pas pour rien que les centres bouddhistes n’acceptent pas les personnes qui ne sont pas en bonnes conditions mentales pour les stages de méditation.

Surtout que la méditation, pour qu’elle soit efficace, doit être effectuée sans être sous l’emprise de drogues.

La méditation peut être la continuité de la guérison, mais pas la guérison. Et encore, en Asie la méditation n’est pratiquée quasiment que par les religieux...

À méditer.

Dernière modification par chant-pie (22 mars 2018 à  11:45)

Bonjour,

chant-pie a raison pour les cas de troubles mentaux avérés mais pas pour quelqu'un qui a subi un choc traumatique sans problèmes mentaux connus. Ce qui est à priori ton cas d'après ce que tu décris dans ton post. Même si tu vas très très mal, la méditation ne peut que te faire du bien.

La méditation ce n’est pas baisser l’activité émotionnelle, c’est comprendre comment l’émotion surgit et l’accepter comme telle. Appréhender ses émotions pour qu’elles n’aient pas les effets négatifs qu’on leur connaît !

C'est pas tout à fait cela. D'ailleurs il existe beaucoup de méditations différentes. La pleine conscience est très utilisée. Il ne s'agit pas d'oublier, de perdre conscience ou de comprendre quelque chose mais de détacher le souvenir de sa charge émotionnelle. Ce n'est pas le souvenir qui traumatise mais la charge émotionnelle qui lui est associée. Et ça marche !

Surtout que la méditation, pour qu’elle soit efficace, doit être effectuée sans être sous l’emprise de drogues.

Je trouve ton affirmation très péremptoire. Le cannabis est considéré comme une plante sacrée par de nombreux pratiquants, shivaïtes ou rastafaris par exemple.

La méditation peut être la continuité de la guérison, mais pas la guérison. Et encore, en Asie la méditation n’est pratiquée quasiment que par les religieux

Je ne suis pas d'accord. La méditation peut être la clé d'une guérison et se suffire à elle-même. De plus en plus de personnes en comprennent les enjeux et l'adoptent au quotidien partout dans le monde.

Ce n’est pas pour rien que les centres bouddhistes n’acceptent pas les personnes

Tu cites le Bouddhisme donc tu as du lire les soutras. Jamais Bouddha n'a interdit la méditation aux personnes qui vont très mal. Au contraire il a toujours insisté et précisé que c'est la voie de la guérison et de l'éveil pour tous.

Maintenant on sait qu'elle n'est pas recommandée aux personnes souffrant d'un trouble psychique avéré.

Après tu peux allez voir un psy, ça peut vraiment t'aider.

Une psychothérapie cherchera à comprendre et dévoiler la source d'un problème. C'est très utile quand on est très mal et que l'on ne sait pas d'où cela vient. Le fait, à un moment donné, de comprendre la source du mal permet parfois de s'en libérer.

En méditation, on se fout de connaître la source du mal. On cherche à éviter qu'une pensée se transforme automatiquement en un flot de pensées et qu'elle n'aboutisse à stimuler (par association) une souffrance émotionnelle.

En fait si tu connais la source du mal (un décès par exemple), la méditation est plus à recommander même si, étant non enseignée dans les écoles, la plupart des médecins te dirigeront vers une psychothérapie.

Bonne journée,

Dernière modification par Lecoq (23 mars 2018 à  10:29)

Maintenant on sait qu'elle n'est pas recommandée aux personnes souffrant d'un trouble psychique avéré.

Heu Lecoq et chant-pie je ne vois pas pourquoi les personnes souffrant de trouble psychique ne devraient pas faire de méditation. J'ai une forme de schizophrénie (bon je suis totalement stabilisé en ce moment) et la méditation ne m'à jamais fait de mal bien au contraire. Il m'est arrivé de rester plusieurs heures en position lotus et j'arrivé même à transformer la douleur des crampe en une agréable sensation de chaleur.
Je ne dis pas que vous dites des conneries, je ne comprend pas c'est tout. Après quand je suis en crise il m'est juste impossible de méditer

Salut,


En te lisant, j'ai effectivement le sentiment que le cheminement du deuil de ta maman n'est pas encore terminée.

Lorsque ma mère est décédée, j'ai également beaucoup consommé de psychotropes en tous genres... Surement dans une forme thérapeutique... Pour moins souffrir de sa mort.

Je consommais déjà du cannabis et j'ai rajouté quelques drogues supplémentaires afin " de ne plus penser.

J'ai nettement diminué ( mais jamais stoppé ) mes prises de psychotropes lorsque j'ai " accepté " le décès de ma mère.

Peut-être en sera t-il de même pour toi ?

C'est une rencontre fortuite avec un psychologue qui m'a permis de verbaliser pas mal de chose que " j'avais mis de côté ".

Je pense qu'il serait intéressant que tu réussisses à trouver un professionnel ( psychiatre/psychologie) avec qui la confiance sera de mise.

Pour limiter tes prises de cannabis, prendre contact avec un CSAPA sera une bonne initiative.

Il est possible de consulter en parallèle un sophrologie spécialisé dans les addictions, voir un hypnotiseur.

Ces praticiens ne sont pas remboursés mais peuvent apporter des solutions supplémentaires pour atteindre tes objectifs.

En ce qui concerne le LSD25, j'aurais tendance à penser que tant que tu n'auras pas consommé un produit analysé au préalable, le doute sera permis quand à tes réactions à ce produit.

Comme chaque organisme est différent, il reste néanmoins l possibilité que cette molécule ne te fasse aucun effet ( ce que je doute énormément ).

Je te conseille de prendre garde à n'a pas consommer de trop fortes doses ( en pensant que tu es résistant au produit )... Cette conduite peut amener à de sérieuses déconvenues.

Je passerai sur les insultes de ne pas être considéré comme une personne " normale " du fait de ma maladie mentale

En espérant à la maladresse plutôt qu'à la bêtise...

Prends soin de toi,


Reck.


PS : Je te présente mes condoléances pour le décès de ta maman.

Je me suis renseigné sur le forum et des gens disait que j'avais l'esprit débordé
pour en déduire vous en pensez quoi ?

car j'était en dépression dans ma famille d'accueil

C'est pour cela que je t'ai recommandé la méditation. Pour moi, tu corresponds au profil des personnes qui vont se trouver mieux très rapidement.

Attention, les premiers moments sont difficiles dans le sens où on ne voit aucun résultat, on s'ennuie, on se demande ce que l'on fait là, on a l'impression de perdre son temps etc. C'est l'ego qui résiste, c'est normal.

Il faut persévérer, insister et franchir un cap. J'ai l'habitude de dire que le jour on l'on est capable de rester seul, sans écran, sans téléphone, sans livre, sans rien du tout en étant heureux et sans s'ennuyer on a définitivement compris le sens de l'instant présent et on est guérit.

Prends soin de toi,