Ma relation amour haine avec l'alcool

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Boris Vian homme
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Après une longue absence sur le forum, j'aimerai avoir votre avis sur ma relation avec l'alcool.
J'ai 21 ans, je bois de l'alcool deux fois par semaine en moyenne.
Une fois le  jeudi soir et une fois le samedi, mon problème c'est que j'ai du mal à m’arrêter, je bois jusqu'à être ivre mort, je pèse 51 kilos mais je bois au moins une demis bouteille d'alcool fort quand je sors, et cela depuis mes 16 ans.
j'aime vraiment ca mais j'ai peur de rentré dans une addiction physique. L'addiction psychologique est déjà là. Je ne peux pas faire une soirée sans alcool et je sors régulièrement plus pour boire que pour avoir des interactions social. Cela doit faire plusieurs années que je n'ai pas bu au moins une fois par semaine. 
Cela à un impacte sur ma vie professionnel (étude qui passe en second plan les lendemains) et surtout ma vie amoureuse. Je suis sous AD et avant sous anxio, j'ai fais beaucoup de bêtises (bagarre, sexe à risque, trompé mes relations, vols, mythos, dégradations diverses, agressions etc ...).
J'aimerai un avis extérieur, j'ai plutôt un terrain addictogéne ( grosse addiction au cannabis puis benzos).
salutation les psychos, je ressors boire un coup !

Corps, viande social consciente.

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Anonyme9404
Invité
Salut Boris,

Personnellement je ne comprends pas très bien quelles sont tes questions.

Mais je crois avoir compris que tu crains la dépendance physique a l'alcool et donc d'en avoir besoin tous les jours.

La peur n'évite pas le danger, comme on dit, la peut t'aidera pas à surmonter ça, parfois, elle a même tendance à davantage nous enliser dans ce qu'on ne veut surtout pas.

J'ai eu aussi besoin d'alcool pour socialement être présente, entre mes 13 /22 ans, ensuite j'ai rencontré autre chose qui m'a sortit de l'alcool. C'est un autre produit hautement addictif.

Mais si je n'avais pas ce produit là, je retournais dans l'alcool.

Intérieurement évite de trop te poser de questions, ou de contrôler la situation.
Fais toi confiance, ou continue de te faire confiance.

Essaie simplement d'éviter la casse et les risques autant que tu peux, sans pour autant t'empêcher complètement de boire... si tu n'en es pas prêt pour le moment.

Ce que je dis, et sur mon expérience, nous sommes tous différents, mais je sais que personnellement, plus je tentais de me freiner dans mon/mes addictions, plus j'allais dans le mur.

Continue à passer du bon temps avec les autres, apprend ce que tu as a apprendre sur toi, sur la vie, et sur la nature de tes liens avec les autres.

Visiblement tu as déjà avancé, puisque tu te rends compte que tu vas surtout aux soirées pour boire.
C'est un début, une 1 ère prise de conscience.

Par contre, méfies toi des mélanges benzos/alcool.
Mais si tu n'en prends plus, c'est tout aussi bien.

Tu as peut-être simplement besoin de décompresser la semaine.
Après, pourquoi ? Ça je ne le sais pas !

A toi de le découvrir...

Mais cela peut, ne pas durer... en tout cas !
Mais il y a certainement des étapes à passer, avant l'abstinence, ou bien la modération.

Amicalement,
Baiala

Dernière modification par Anonyme9404 (25 mars 2018 à  03:30)

 

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FunkyHunk homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 28 Sep 2017
987 messages
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'soir,

On est Samedi soir, je rentre à peine, un peu trop éméché.

Tout comme toi, une soirée sans alcool m'est insupportable. C'est souvent le cas chez les personnes qui ont besoin de ça pour être désinhibées.
Les rares fois où on se retrouve, et qu'il y a rien à boire, rapidement je vois rouge et la soirée est "pourrie".

Malgré tout, je ne crains pas la dépendance, et je ne ressens pas le besoin de boire seul, chez moi.
J'associe définitivement l'alcool au fait d'être en groupe/aux soirées.

Pour tes autres "vices" (vol, agressivité, violence...), c'est un autre sujet et sans rapport avec ton désir de conso entre amis.

Je pense personnellement que tu es es en train de te monter la tête pour rien.
Le jour où tu ressentiras le besoin de boire chez toi, seul, pour être bien/posé, là.. tu pourras te poser la question.

Le fait que ta journée du lendemain soit négligée ne me semble pas anormal (fatigue/gueule de bois, envie de privilégier l'amusement de la veille plutôt que les impératifs du lendemain).

Ps: J'ai aussi un tempérament très propice à l'addiction (benzo, femmes...).

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Anonyme1756
Invité
Bonjour,

A ce que tu racontes, tu bois pour atteindre un état d'ivresse avancé, très avancé, et dangereux (encore plus si les "bêtises" auxquelles tu fais référence sont commises sous l'influence de l'alcool, ce qui selon la loi est aggravant).

Boris Vian a écrit

mon problème c'est que j'ai du mal à m’arrêter, je bois jusqu'à être ivre mort, je pèse 51 kilos mais je bois au moins une demis bouteille d'alcool fort quand je sors, et cela depuis mes 16 ans.[...]
Je ne peux pas faire une soirée sans alcool et je sors régulièrement plus pour boire que pour avoir des interactions social.

Tu ingurgutes tellement à chaque prise que derrière -peut-être moins après le jeudi qu'après le samedi- tu te tapes un sevrage alcoolique à chaque fois. Tu imposes à ton corps de gérer et de métaboliser une très grande quantité d'alcool d'un seul coup, puis tu lui imposes de gérer la privation d'alcool pendant plusieurs jours. Sur le long terme c'est très éprouvant pour ton corps. Je ne mentionne pas les interactions avec les AD et la possible surintoxication. Rappelle-toi aussi que l'alcool a un effet dépressif à LT. A court terme cela te laisse peu de jours de la semaine pour n'être ni alcoolisé ni en période de sevrage, et donc être en forme, lucide, et te consacrer à tes études et au reste.

Ce qui ne facilite pas les choses c'est que tu dis 1) aimer atteindre cet état, 2) ne pas pouvoir t'arrêter de boire, et 3) que les interactions sociales sont secondaires pour toi. Tes inquiétudes sont 1) le risque de dépendance physique, 2) ta vie affective et 3) tes études/ vie professionnelle.  En plus tu es sous AD.

Tu n'exprimes que des inquiétudes, pas véritablement d'envie de changement. Tes inquiétudes sont fondées et il faut que tu te rendes comptes que si tu as un terrain dépressif l'alcool à hautes doses ne va faire que l'accélérer. A l'inverse il est fort possible que si tu modérais tes prises ou t'abstenais au bout d'un certain temps cela aurait un effet positif sur ton humeur (et sur ta forme physique, mais les deux vont ensemble).


On ne peut pas te rassurer en te disant que tu ne risques pas ou n'as pas déjà de dépendance physique, on ne peut pas l'évaluer comme ça. Mais c'est bien que tu te poses des questions. Je te suggèrerais de prendre le temps de réfléchir sereinement à la situation, de faire une pause, ne serait-ce qu'expérimenter une semaine sans alcool pour voir comment tu le vis (te permettra peut-être de commencer à répondre à la question de la dépendance physique) et aborder la question en étant plus détaché de l'alcool (sans pour autant remplacer l'alcool par une autre substance, sinon anxiolytique au besoin), et voir, si tu te rends compte que tu en as vraiment envie, comment tu pourrais faire pour privilégier ce qui est important dans ta vie en dehors de ces ivresses.

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Boris Vian homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Merci pour vos réponses, j'ai peut être exagéré en disant que les interactions socials sont secondaires pour moi, mais le problème c'est quelles ont souvent lieux avec de l'alcool.
J'ai commencé à prendre mes responsabilités et espacer mes prises, avec une certaine difficulté tant j'aime faire la fête.
Le problème n'est pas le premier verre, que je parviens à repousser sans trop de difficultés mais une fois lancé je picole sans trop m'en rendre compte.
Je pense devoir reprendre un suivis psy en priorité en faite.
Merci en tout cas d'avoir pris le temps d'écrire ce que je savais sûrement déjà mais que j'avais besoin d'entendre

Corps, viande social consciente.

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Anonyme1756
Invité

Boris Vian a écrit

Merci pour vos réponses, j'ai peut être exagéré en disant que les interactions socials sont secondaires pour moi, mais le problème c'est quelles ont souvent lieux avec de l'alcool.
J'ai commencé à prendre mes responsabilités et espacer mes prises, avec une certaine difficulté tant j'aime faire la fête.
Le problème n'est pas le premier verre, que je parviens à repousser sans trop de difficultés mais une fois lancé je picole sans trop m'en rendre compte.
Je pense devoir reprendre un suivis psy en priorité en faite.
Merci en tout cas d'avoir pris le temps d'écrire ce que je savais sûrement déjà mais que j'avais besoin d'entendre

Cela nuance pas mal ce que tu disais l'autre jour...
- importance des interactions sociales, aimer faire la fête (je dirais que c'est normal et de ton âge...)
- premier verre d'alcool qui entraîne les autres : c'est pas tout à fait la même chose que de se rendre ivre mort intentionnellement.

Je ne sais pas si c'est un problème psy mais ça exige - pour que tu conserves le contrôle lors d'une soirée -, que tu ne te laisses pas aller sans faire attention, donc surtout une grosse motivation à la base, et une modification de la vigilance au cours des soirées...

Bonne chance pour la suite.

 

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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Salut,

Ton histoire me touche personnellement car elle fait écho dans mes souvenirs...

Bon, premier point que je considère positif c'est que tu n'as pas besoin de boire pour sortir.

Donc de ce que j'en ressort c'est que ce que tu sembles vouloir contrôler c'est ton rythme de consommation.

Malheureusement avec l'alcool il y a peu d'outils de réduction des risques.

Tu as le choix entre le Baclophène qui a été réduit à une prescription maximale de 80mg, soir le Selincro mais qui est plus que vivement déconseillé en cas de prise conjointe d'opiacés ou opioïdes pour risque de dépression respiratoire (OD).

Après en dehors de ces 2 médicaments je ne voie que des groupes d'usager.ère.s pour pouvoir discuter et tenter d'adapter les différentes méthodes à ce que tu cherches.

Tu trouveras plein de discussions içi où des personnes racontes leur parcours personnel et leur méthodes mises en place afin de maîtriser leur consommation.

Bien à toi,
Miky

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supermoon11 homme
Psycho junior
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Inscrit le 16 Feb 2018
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j'ai pris ton chemin, je bois toujours une demi bouteille par moment, en évitant d'en boire une demi par semaine mais plutot en essayant d'espacer + ou de boire plus leger

un conseil, essaie de pas dépasser cette dose.. voir la diminuer et te prouver a toi même que tu peut t'amuser mieux que ça en buvant moins en alcool, limite revois tes mélange

mais tu a aussi besoin d'une prise de conscience concernant ton mauvais toi qui se réveille parfois sous alcool
chaque chose est la pas par hasard...

c'est cette bête noire que tu dois dompté
en suite ton soucis de dose
ou alors tout d'un coup

c'est que mon avis, aujourdhui je bois toujours mais j'ai + de controle sur tout
mon coté noir(le con en moi sous alcool, bien que je sois pas un con en temps normal peut sortir parfois) est dompté et j'ai beaucoup appris la dessus...

fait de tes faiblesse des forces, sois gentil avec toi et les autre pour toi même et pour les autres
il y a toujours des raisons a tout
profite de tes perche pour y médité dans le positif plutot que d'aller dans le négatif car le négatif finis toujours par tuer tout autour de toi

force a toi, je t'ai répondus selon moi, sans avoir lu ce qui suit...
je ne te conseillerais aucun médicament, aucune aide, car la première main tendue se trouve en toi et en ta maturité qui ne demande qu'a s'éveiller

Dsl pour mes fautes j'ai vraiment un clavier capricieux.

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liuliu femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 16 Apr 2018
6 messages
Salut,

Ce que tu décris est un peu le problème d'une très grande partie d'entre nous. Je pense que boire deux fois par semaine "seulement" prouve que tu peux changer tes habitudes si tu en as réellement envie.
Par contre de ce que tu décris fais attention dès maintenant car c'est possible que sans le savoir, l'addiction physique est déjà là. Si ça porte préjudice à tes différentes relations et que tu continues à boire de la même façon c'est peut être que l'entourage est une façon de boire sans se sentir coupable. C'est un peu ce que je vois chez des amis à moi en tout cas. Le soucis c'est que c'est très difficile de s'en rendre compte car on vie un peut dans un monde où presque toutes les relations sociales sont aidées par l'alcool (ça va de ta bande de potes à tes collègues de bureau).
Ce que je te conseille :
- d'en parler autour de toi : c'est difficile de faire le pas tout seul. Peut être qu'autour de toi tu trouveras un bon pote aussi fêtard que toi mais qui pourtant lui aussi veut diminuer un peu sa consommation. à deux ce sera plus facile.
- si la première solution ne marche pas, éviter un jeudi sur 2 par exemple le lieu qui te fait boire le plus

Bises

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