mdma et monte de kundalini

Salut; D'abord la montee subite de la kundalini c'est tres rare.  Si c'est ca et je ne peux te dire si c'est ca il ne faut plus prendre de drogues du tout. En general l'veil de la kundalini se fait naturellement apres un long cheminement spirituel ou il y a une purification des differents chakras. Lorsqu'il y a une montee et que cette purification n'a pas ete faite cela peut creer des etats psychotiques.
Meilleure approche : abstention de stimulants, si tu es croyant, la priere et sinon la relaxation pour se calmer et etablie un feeling paisible en soi. Mais bon ce n'est que mon opinion. Bon courage

pour la drogue je ne peu plus en prendre de tour   car j ai  fume quelque fois apres j ai eu une sensation tres afreuse dans mon corps comme j aller murir meme alccol je ne peut bas boire

psychedelique*

a tu des conseils ?

Ce que dis Babaji est tres bien. Il faut voir le bon coté des choses , le fait que les effets negatifs sont pour la plupart dissipés et avec le temps ca partira. Pour le reste c'est un peu une invitation a aller plus loin en toi de facon saine oui sans les drogues...il y a plein de cheminements qui sont valables. L'essentiel est de se rapprocher d'etats paisibles , relaxés, d'apprendre a faire cela pour soi ensuite  ca va influencer tout ce que tu fais ou vis...

merci a vous babaji et merci pour la corection

Bonjour,

Je tenais à partager mon expérience personnelle quant à une éventuelle montée de Kundalini.

L'été passé, j'ai été drogué (je n'avais jamais pris de drogue si ce n'est fumer quelques pétards par-ci par-là) dans une after-party d'un festival en Belgique et ai commencé à sentir mes dents qui grincent les unes contre les autres. Suis allé à l'infirmerie du festival et j'y présentais des crises de pleurs en alternance. Je pleurais intensément puis ça s'arrêtait puis ça recommençait puis ça s'arrêtait et ainsi de suite.

Le lendemain pendant la journée j'ai senti que tout allait bien, jusqu'au soir où, j'étais seul chez moi et ai eu cette sensation qu'un danger imminent me guettait et que je me sentais horriblement mal. J'ai couru dès lors chez mon cousin où j'ai vécu une des pires nuits de ma vie. Sensation de détonation/explosion dans mon cerveau, sensation que l'on avait déconnecté en moi (pour toujours) la fonction de l'endormissement et que j'allais aller devoir me rendre tous les soirs à l'hôpital pour que l'on m'y endorme artificiellement, vomi en jet soudain et court.

Suite à cela, les choses sont revenues à la normale.

J'ai commencé mon voyage vers la Colombie (Medellin) où je comptais m'y installer. Je suis passé par le Pérou (1 mois et demi) et l'Equateur (1 mois et demi également) car je n'avais pas encore accès à la Colombie pour une affaire de VISA.

Le 1er janvier, quand les frontières de la Colombie m'ont à nouveau été ouvertes, je me suis rendu à Bogota où j'y ai été voir quelques amis puis ai commencé mon installation à Medellin.

Le 9 février j'ai eu un accident de moto pas grave en tant que tel (selon les urgentistes chez qui je me suis rendu et qui ont effectué quelques tests neurologiques et physiques de base).

Sauf qu'une semaine plus tard, j'ai commencé à sentir des sensations bizarres et effrayantes. J'étais au restaurant avec une amie et ai senti comme un sensation de couteau qui pénétrait la partie haute de mon cerveau. Cela m'a tout de suite effrayé et ai commencé à avoir des crises d'angoisse à partir de ce jour-là.

Ces crises d'angoisse étaient de plus en plus fréquentes et s'étendaient de plus en plus à l'ensemble de la journée alors qu'au début c'était des petits épisodes sporadiques et ponctuels.

J'ai commencé à faire des insomnies. Je dormais en moyenne 2/3 heures par nuit pendant 2 mois. J'étais dans un autre état mental à cause de la fatigue, toujours à fleur de peau. Je ne reconnaissais plus mes émotions (qui changeait d'une heure à l'autre) ni mes réaction super irritables quant à mes amis.

J'ai d'autres part commencé à avoir des hallucinations la nuit (détonations/explosions dans mon cerveau, flash lumineux, sensations que mon cerveau, quand je fermais les yeux, se décomposait ou se déstructurait, sensation que ma chambre s'inclinait), ma respiration s'est faite très irrégulière et j'avais des souffles coupés (impressions qu'à chaque expiration je n'avais plus le mécanisme de réflexe qui permet de réinspirer, donc je me relevais en sursaut), sensations de fourmillements dans les jambes au point que je souhaitais me les arracher, sensations de chaud et de froid dans mon corps, pensées frénétiques incontrôlables horribles. Une nuit, j'ai même senti ma tête s'arc-bouter vers l'arrière et était figé (un peu comme si j'étais possédé). Et dans l'ensemble, j'avais un mal-être écrasant énorme en permanence.

Je me suis dit à ce moment-là que si je devais continuer à vivre comme ça, je préfèrerais mourir. Sans du tout penser à me suicider de manière impulsive mais plutôt à programmer ma mort avec ma famille car cela n'était plus supportable.

J'ai donc été rapatrié en Belgique où j'ai essuyé encore un mois d'insomnie pour finalement commencé à me stabiliser niveau sommeil.

Dès mon retour sur le sol belge, les crises d'angoisse se sont calmées et je n'étais plus aussi stressé.

Quand une nuit, alors que mon sommeil se stabilisait de plus en plus, j'ai ressenti une sorte de flux électrique remonter du bas de mon corps jusqu'à ma tête, très lentement. J'ai paniqué et me suis dit:" qu'est-ce que c'est que ce truc qui remonte en moi?!". J'ai dès lors mis ça sur le compte du stress/anxiété et que ça devait me provoquer encore quelques hallucinations. Or, ce phénomène , c'était bien la première et unique fois que je l'ai ressenti.

A partir de ce jour-là, j'ai recommencé à bien dormir, comme je n'ai quasi jamais dormi de ma vie. Un sommeil très profond. Très perturbant d'ailleurs de se lever comme si on émergeait d'un coma, moi qui ai toujours très peu dormi et de manière très légère.

J'ai également commencé à sentir un mal de tête permanent du réveil jusqu'au soir. Tous les jours.

J'ai été voir mon médecin général, un neurologue, une psychiatre. Ils m'ont tous dit que c'était le stress et qu'il n'y avait rien à faire.

J'avais à ce moment en tête d'aller m'installer au Portugal pour y apprendre le portugais et profiter du doux climat océanique portugais.

J'y ai fait un premier volontariat puis ai tenté de m'installer à Lisbonne. Mais j'avais à chaque fois mal à la tête et sentais que je devais bouger. Puis j'ai fait un autre volontariat d'une semaine d'où la meuf m'a viré pour des raisons un peu floues (je participais à toutes les tâches avec beaucoup de bonne volonté, travaillais dur à ramasser les crottes de moutons, prenait des initiatives quant à la cuisine et mettre la table). Bref, elle m'a jeté dehors.

Suis arrivé à Coimbra où j'ai cherché un autre volontariat. J'ai postulé à une 50aine de volontariat. Ils m'ont tous dit non. Sauf une dame, pourtant pour laquelle le code couleur sur Workaway était rouge (ce qui siginifie que le poste était déjà occupé par d'autres volontaires pour juillet) et qui m'a dès lors dit que les autres volontaires n'étaient jamais arrivées et que je pouvais dès lors venir.

Il s'agissait de garder son chat et de le nourrir. Donc plutôt posé comme taf.

Cependant, je continuais à avoir des maux de tête en permanence et avait en tête un phrase qu'un gars m'avait dite le premier jour où suis arrivé à Lisbonne, un mois auparavant. C'était l'hôte d'un AirBnb qui, à peine arrivé chez lui, m'a regardé droit dans les yeux et m'a dit:" toi, tu es perdu dans ta vie".

Depuis lors, je n'avais cessé de ressasser sa phrase et m'énervant et en le blâmant de m'avoir dit ça. Je pensais:" mais quel con de me dire ça"," ça se fait pas sérieux!". Mais ne parvenais pas à comprendre pourquoi est-ce que cela suscitait autant d'émoi en moi.

Puis il y a 5 jours, posé dans le lit du volontariat, je me suis dit:" Purée, j'avoue, je suis perdu. J'ai jamais kiffé ma vie, je me sens toujours stressé, anxieux et fais semblant pour tout. Il me manque quelque chose. Ce gars avait raison".

Et à l'instant où j'ai accepté que j'étais perdu, je me suis posé dans mon lit et ai cherché un peu bêtement sur internet: Quête de Soi. C'est alors que j'ai visionné une première vidéo, puis une deuxième, une troisième et là, suis tombé sur une vidéo de Jonathan Matile (psychologue et énergéticien) qui raconte l'étrange expérience de son éveil de Kundalini. Immédiatement cela me frappe. Je vais voir les symptômes du syndrome de la Kundalini et là, je vois enfin des symptômes qui collent avec ce que je ressens depuis 5 mois. L'enfer vécu, la solitude, la frustration. Cela me soulage immédiatement mais aussitôt passé le soulagement, arrive une peur panique dûe au fait que je ne savais pas dans quel univers je mettais les pieds.

En effet, je n'ai jamais fait de yoga, encore moins cherché un éveil. Et plus je lis, plus je me rends compte de la puissance de ce phénomène et ai peur de ce qui pourrait m'arriver. Même si j'ai conscience que cela est pour un mieux-être et qu'il s'agit probablement d'un procesus de transformation.

Voilà, je tenais donc à partager cette histoire car:
1) c'est la première fois que je la partage et ça fait du bien (en dehors de mon psy qui me regarde en mode WTF)
2) je pense pouvoir faire un lien avec l'histoire de roro1234 (j'ai oublié les chiffres et n'ai pas accès dans l'immédiat) et pense qu'il est possible d'avoir un éveil de la Kundalini par accident et pas uniquement par un chemin progressif de longues pratiques de yoga Kundalini pendant des années. Ce n'est pas moi qui l'invente mais je tire cette information d'articles scientifiques qui émergent depuis 2021. Je peux vous envoyer les références si ça vous intéresse.

Je suis actuellement toujours à la recherche d'aide car je ne me sens pas bien. Comme bloqué dans cet état avec un étau dans la tête. Même si les symptômes se sont calmés et stabilisés.

Après maintes lectures sur le sujet, il se peut qu'il s'agisse d'épisodes de psychose par lesquelles je suis passé mais il y a certains éléments qui selon diverses sources sur internet, m'ont plutôt fait penser à un éveil de la Kundalini plutôt qu'à des psychoses à répétition. Mais bon voilà, peut-être qu'il s'agit de "simples" (mêmes si terrifiantes en réalité) psychoses.

Cependant, il se pourrait que l'on ait affaire à un même phénomène pour lequel on ait des approches thérapeutiques et des appellations différentes...

Merci à toutes et tous pour la lecture!

Dernière modification par nieniech (25 juillet 2023 à  10:24)