1
Hors ligne
Dernière modification par kameo (01 mai 2018 à 22:11)
Hors ligne
kameo a écrit
Pour moi c'est clairement l'alcool qui le fait vriller ce soir, comme les autres fois. Il veut pas fumer un joint avec toi plutôt? (Ne lui demande pas ça ce soir ça servirai à rien de tenter de lui parler...)
Il faut en parler avec lui à tête reposée. J'arrive à comprendre que si son taf le gave et qu'il ne voit son pote que le mardi qu'il veuille se la mettre...
Désolée de ne pas pouvoir plus t'aider.
Bon courage
Il est surveillé pour le cannabis et s'il se fait toppé avec ça dans le sang au volant c'est la case prison direct .
Oui je comprends aussi ce qu'il dit bien sûr mais ce que je ne comprends pas c'est qu'il est besoin d'être complètement arraché à ne plus tenir debout. C'est être bien ça? C'est décompresser ? Moi je trouve pas punaise.. qu'il est son coup de chauffe jmen tape mais qu'il ne sache plus aligner deux mots que limite il se casse la gueule non je pige vraiment pas..
Hors ligne
Hors ligne
J'ai besoin de votre avis svp.. je sais plus si la situation est normal et que je sur réagit ou qu'il abuse..
Ben, depuis le début la situation n'est pas très "normale" ou pas très ordinaire disons.
Alors est-ce que dans ce genre de situation, c'est-à-dire le contexte de votre relation depuis le départ tel que tu l'as résumé, ce que tu rapportes est si inattendu que cela... C'est très difficile à dire.
Normal, non, ce n'est pas la norme. Si la question est de savoir est-ce que tu dois supporter cela, qu'il rentre à la maison complètement défoncé et ce qui va avec, c'est à toi de voir, mais visiblement il ne va pas aussi bien que tu le pensais.
Chachou a écrit
Oui je comprends aussi ce qu'il dit bien sûr mais ce que je ne comprends pas c'est qu'il est besoin d'être complètement arraché à ne plus tenir debout. C'est être bien ça? C'est décompresser ? Moi je trouve pas punaise.. qu'il est son coup de chauffe jmen tape mais qu'il ne sache plus aligner deux mots que limite il se casse la gueule non je pige vraiment pas..
Oui, c'est décompresser... Je me suis mise dans des états bien pire...
(Ex : j étais enceinte, je shootais tous les jours héro, j'arrive en teuf et je prends un trip : j'ai voulu tuer mon bébé tte la soirée via la pensée mes potes hallucinaient ils venaient me voir ttes les heures... Et moi je les insultais...
Bon j'ai finalement avorté et repris un trip que 8ans plus tard!)
Du coup en soluce t as le csapa ou le cmp s'il admet qu'il a un pb. Ma cousine est +/- dans le même cas que toi et la psy de l anpaa de chez elle l'a reçue pour lui trouver des solutions, lui dire quoi faire ou ne pas faire...
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Chachou a écrit
J'ai lu vos réponses. Merci. En fait c'est vrai que je comprends pas puisque j'ai un passif avec l'alcool compliqué. J'ai vécu avec un père alcoolique et qui rabaissait ma mère tout le temps. J'essayais de cacher ses bouteilles ou les dilué a l'âge de 12 ans déjà. Ça vient sûrement de la que je ne comprends pas ce délire d'alcool. J'aime être bien. Je prends quotidiennement du tramadol pour ça. Mais jamais jme suis mise dans un état pareil je trouve ça tellement destructeur.. ce matin il s'est excusé et il m'a prises dans ses bras. Jlui est fait promettre de plus jamais refaire ça. Pas dans de telles conditions.. c'est trop difficile pour moi.. ça a failli détruire notre couple..
Premier point, nous sommes tous différents les uns des autres, sur le plan neurobiologique. Aussi le fait que tu n'aies aucune envie de faire telle ou telle chose, de te mettre dans tel ou tel état, ne peut pas préjuger de la façon dont ton compagnon ou n'importe qui d'autre vivrait la chose.
Quand je lis sur le forum au sujet de la prise d'opiacés: "je me sens comme dans du coton", ça agit comme un répulsif sur moi, ce n'est pas une sensation que je connais, mais telle que je la vois décrite, elle ne me fait aucune envie. J'ai pris un soir un benzodiazépine quelconque pour douleur aux cervicales sur prescription d'un médecin (relaxant musculaire), et j'ai tellement détesté la sensation toute la soirée que par la suite je n'en ai jamais repris.
C'est important que tu puisses admettre cette différence face aux produits psychoactifs, même en ce qui concerne les conséquences : que ce qui t'es insupportable ne l'est a priori pas pour lui (i.e., il le vivrait bien si tu ne le vivais pas très mal).
C'est à distinguer du traumatisme de ton enfance lié à l'alcoolisme de ton père. C'est tout à fait normal que compte tenu de ton histoire tu vives particulièrement mal les choses. Néanmoins, essaie de ne pas associer "rabaissement systématique de ta mère" à "alcoolisme": autant l'alcoolisme peut être à l'origine de troubles du comportement, autant des troubles de la personnalité peuvent être à l'origine de l'alcoolisme (ou disons fortement y prédisposer). Si ton père était comme cela c'était peut-être avant tout en raison de sa personnalité plutôt que son alcoolisme (qui forcément amplifiait les choses / cercle vicieux).
Après, oui, tu as raison c'est destructeur pour ton ami, mais si l'argumentation rationnelle ne fonctionne pas avec lui, ou quand elle ne fonctionne pas, essaie autre chose, comme tu l'as sûrement fait d'ailleurs, en insistant sur le fait que c'est destructeur pour toi également.
Dernier point: ne néglige pas le fait qu'il est encore jeune (cerveau pas arrivé à maturation) et qu'apparemment il a beaucoup bu alors qu'il était encore plus jeune et que son cerveau était en plein développement et que cela a pu avoir des conséquences, le rendant peut-être plus impulsif, plus vulnérable au risque de céder à l'excès ponctuel.
J'espère que la suite se passera comme tu l'espères.
qu'il rentre un peu chargé ok mais qu'il rentre DÉGLINGUÉ je comprends pas..
Vu la situation il doit compenser l'arrêt du cannabis avec l'alcool. Et l'alcool dans ces cas là c'est pas cool, à la moindre contrariété, ça peut virer au psychodrame ou au fait divers.
Un gros abus d'alcool fait sauter bien des barrières qui seraient restées fermées sans son aide.
Lui non plus ne comprend pas ce qui lui arrive, ce qui n'excuse en rien son comportement.
Le mieux est de discuter avec lui à froid, le dialogue est important, mais dans ces moments là je comprends ton impuissance.
Par contre les rechutes(quelquesoit le produit)existent
C'est une constante à appréhender.
Je pense que l'idéal dans l'absolu est de parvenir à avoir une consommation qui ne soit pas destructrice. Les thérapies comportementales peuvent permettre de retrouver une forme d'équilibre.
J'ai longtemps pensé et certains médecins m'ont convaincu que la seule voie était l'abstinence. J'y ai cru fort, je me suis appliqué, mais quand j'ai rechuté, en plus j'avais un traitement qui venait s'ajouter aux effets de l'alcool.
Heureusement, j'ai eu la chance de trouver un psy qui m'a accompagné.
Je ne comprenais pas que je pouvais gérer finger in the noze mes consos d'opis voire de coke et que je sois en difficulté avec l'alcool.
J'ai tout arrêté donc pendant deux ans où on m'a gavé de médocs, anti dép et benzos/somni.
J'ai donc rechuté avec ce cocktail.
C'était devenu pire qu'avant de me lancer dans des soins. Un paradoxe qui aurait dû m'éloigner des médecins ou psy, mais heureusement, non.
En fait pour faire court j'ai appris à boire et faire en sorte que cela reste un plaisir.
Heureusement, grâce au cannabis, je me suis sevré facilement des benzos à une époque ou en sortant de cure on te filait des doses maousses de tranxene, des 50 histoire de pas trop avoir à gober.
Ce n'est pas arrivé du jour au lendemain. Je me suis ramassé des sacrées gamelles, mais à partir du moment où j'ai récolté mes premiers pieds indoor post auto prohibition et considéré le cannabis comme un traitement de fond, ma vie a changé dans le bon sens.
Sans cette plante, je pense que j'aurais besoin d'alcool et ou de médocs.
Dernière modification par Mister No (03 mai 2018 à 21:49)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par sud 2 france (04 mai 2018 à 23:47)
Hors ligne
sud 2 france a écrit
Je me répète: il est jeune, et à son âge un loyer (crédit?)+ 2 chiens + une compagne et peut être une voiture, tout ça repose sur ses jeunes épaules ça fait beaucoup de pression ne trouves tu pas ??
Donc il faut te que tu le soutiennes, l'encourages....
Après son "pote" dans ses recherches de prods faut qu'il s'assume dans ses consos et qu'il ne cherche pas une autre personne pour l'aider à faire ses courses.. Quand on veut consommer on se débrouille pas besoin d'appeler une nounou pour ça. Et si ça se fait c'est JAMAIS gratuit...JAmais
C'est vrai. Jsuis tout à fait d'accord avec toi. Il a un passé un peu compliqué il a éviter la prison c'est un peu ce qui l'a propulsé dans la vie d'adulte rapidement en fait. Je l'aime et on est fiancés 3 ans et demi et on s'aime passionnément j'essaie d'être là pour lui au mieux . Après malheureusement j'ai mes problème aussi ma santé c'est pas trop ça, je suis dans une dépression de longueduree (6/7 ans) je crois , pas vraiment de famille et tout ça maffaibli parfois. Mais je fais tout pour essayer d'être au mieux pour que le positif prime. C'est important je crois. Mais c'est vrai que j'ai des phases aussi.
Hors ligne
Dernière modification par Dont give a fuck (06 mai 2018 à 23:16)
Hors ligne
Dont give a fuck a écrit
bonsoir ,
peut être qu'il serait aussi judicieux de voir ta responsabilité personnel (je ne parle pas de faute ) dans cette histoire.
tu dis détester ce comportement mais il l'a adopté dés le début de votre relation, et tu es toujours dedans.
tu dis que tu souffre mais la répétition de ton histoire familial dans ton couple est frappante. (je ne dis pas que tu ne souffre pas, seulement que cette souffrance est "choisie")
alors sans vouloir faire de la psychanalyse de comptoir, reste ou part, mais prend conscience que peut être tu as choisi autant ce comportement, que les autres raisons/qualités (nombreuses j'en doute pas) qui t'on poussé à aimé cette personne.
je pense qu'on passe une bonne partie de notre vie à trouver une issue plus favorable à certains trauma passé.
ton pére était alcoolique et décevait ta mére, mais regarde la situation aujourd'hui..?
amicalement
Hello. Jvois pas vraiment où tu veux en venir. Ma situation est différente de celle de ma mère. Mon copain est quelqu'un de bien qui m'aime prends soin de moi. Il était dans une période alcool drogue ai début de notre relation et même bien avant et ensemble on a réussi se battre contre tout ça. En deux ans à peine c'est la première fois qu'il revient dans cet état la. Si je l'es pris aussi à cœur c'est parceque la personne avec qui il était ce jour là est aussi la personne avec qui il a fait ses conneries dans le passé, cuites tout les jours, drogue dure , cambriolage ect ect . Et ça m'a replonger dans les débuts de notre relation. J'essaie de relire ton message mais jsuis un peu fatiguée ce soir et un peu dans un état psychologique pas terrible alors peut-être que j'ai du mal à capter excuse si c'est le cas. En gros ce que j'en comprends c'est que inconsciemment je recherche à reproduire le même schéma ?
Hors ligne
Hors ligne
Dont give a fuck a écrit
je te crois volontiers qu'il t'aime et prend soin de toi tu remarquera que je n'ai porté aucun jugement de valeur sur lui dans mon message
je ne sais pas si tu cherche à reproduire le même schéma, comment pourrais je le savoir ?
en fait je voulais te pousser surtout vers une autre piste de réfléxion, tu as choisi ton copain comme ca d'accord mais qu'es ce qui t'a attiré? pleins de choses ok, son coté un peu "sombre" aussi ? sûrement non ?
tu sais je trouve qu'on est dans une société débilisante, au moindre probléme pas mal de personne vont pointer du doigt ton ami, ses actes etc.. en oubliant que finalement tu as choisi cette personne
donc en fait le plus dur dans ces situations c'est de dédramatiser, et si ca faisait parti du package ?.. que tu as choisi..
Je l'est choisi pour ce qu'il es mais tu as pas tord en disant aussi que j'ai aimé au début son côté "badboy" mais à la base je savais pas qu'on allait vivre ensemble aussi longtemps et que ça allait être aussi sérieux.
Quand j'ai vu que cette relation prennait un autre sens on a décidé ensemble que sur certains points ça n'allait pas collé. Et que si on voulaient que ça dure dans le temps yavait des choses à changer de chaque côté . J'aurais pas pu rester avec lui si rien avait changé. En fait je voulais qu'il reste la même personne mais qu'on essaie de modifier notre façon de vivre. Lui aussi voulais que je reste la même personne mais que je change certains points sur lesquels ils n'aurait pas pu faire de concessions.
Ça faisait parti du package au début pour une histoire sans lendemain peut-être. Mais pas pour une histoire sérieuse ou on envisage d'évoluer d'avoir peut-être des enfants tout ça..
Hors ligne
Hors ligne
[ Forum ] Arrêt & Sevrage - Bière sans alcool quand on arrete l'alcool
|
46 | |
[ Forum ] Alcool - Mémento alcool 2010 de l'IRSB
|
0 | |
1 | ||
[ PsychoWIKI ] Baclofène dans le traitement de la dépendance à l'alcool | ||
[ QuizzZ ] Auto-évaluer votre consommation d'alcool
17617 personnes ont déja passé ce quizzz ! |