Vienne : Roselyne Bachelot "veut aboutir sur les projets de CCS"

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Alain Will homme
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Communiqué de presse « Asud, Anitea, Act Up – Paris, Gaïa Paris, Safe, Sos Hépatites Paris, salledeconsommation.fr »

Le 19 juillet 2010

Roselyne Bachelot « veut aboutir sur les projets de centres de consommation supervisés ».

A la conférence mondiale sur le sida de Vienne, la ministre de la santé Roselyne Bachelot-Narquin
s'est exprimée sur les centres de consommation de drogues supervisés.

Prenant acte que l'Inserm et la communauté scientifique ont émis un avis favorable sur ces centres, elle a décidé d'engager le processus d´expérimentation en ouvrant la concertation avec les collectivités locales concernées, précisant que Paris et Marseille avaient déjà  amorcé la réflexion sur ce sujet. Ces mairies travaillent sur ces centres de consommation supervisés (faisabilité, mise en place, intégration dans le dispositif), dans le cadre du séminaire organisé par l'association Elus, Santé Publique et Territoires dont les conclusions sont attendus le 24 septembre prochain.

http://www.psychoactif.org/documents/forum/2010-07-19-CP-Vienne-Bachelot.jpg
Roselyne Bachelot-Narquin visitant la salle de consommation sur le stand d'Act Up – Paris à  Vienne

C'est donc un nouveau pas qui vient d'être franchi par la Ministre, qui le 4 novembre dernier, avait annoncé attendre l'expertise collective de l'Inserm pour se prononcer.

Elle a appelé à  la mobilisation de tous les acteurs pour qu´aboutissent ces projets.

Le collectif d´association qui depuis plusieurs mois s´est mobilisé pour que soit expérimenté cette
réponse, prend acte de cette avancée. Loin des caricatures qui en sont faites, il souligne que ces
dispositifs s´intègrent dans une politique globale des addictions associant éducation préventive,
réduction des risques et soins dans une approche fondée sur les données scientifiques.

Contacts presse : Pierre Chappard : 06 63 55 65 54 ou Jean-Pierre Couteron : 06 03 44 60 38

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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Alain Will homme
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Cf. Newsletter Asud.

Un reportage et une interview de Jean-Pierre Couteron (Président de l'Anitea) durant le JT de France 3 IDF hier soir (20.07.10). La présentatrice annonce que Roselyne Bachelot souhaite expérimenter les salles de consommation.


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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La suite... Cf. Newsletter ASUD et SCMR.

Salle de shoot: Débat enflammé

© jdd.fr | 22.07.10 | http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Actua … -enflamme/

Depuis Vienne, Roselyne Bachelot a lancé l'idée d'une concertation sur les "centres d'injection supervisés" (CIS). Des endroits destinés aux toxicomanes pour se droguer de manière hygiénique et sécurisée. Une initiative qui suscite d'un côté, l'indignation, de l'autre, l'espoir d'une avancée.

Jean-François Lamour, président du groupe UMP au Conseil de Paris et Jean-Pierre Couteron, président de l'association Anitea, expliquent au JDD.fr leurs points de vue radicalement opposés sur la question.

Se droguer de façon hygiénique, sous la supervision de personnes spécialisées.

Le concept provoque un débat passionné. Roselyne Bachelot a en tout cas annoncé, lors de la conférence internationale sur le Sida à  Vienne, qu'elle allait lancer une concertation sur ces "centres d'injections supervisés" (CIS). Si certains y voient un moyen d'accompagnement et d'insertion sociale pour les toxicomanes les plus démunis, d'autres dénoncent des "drogatoriums".

Joint par le JDD.fr, le président de l'Association nationale des intervenants en toxicomanie et addictologie (Anitea), Jean-Pierre Couteron, voit dans cette annonce un "signe positif", même s'il se dit "agacé par le tango infernal du gouvernement sur le sujet". De son côté, Jean-François Lamour, président du groupe UMP au conseil de Paris, estime que "ce n'est pas à  l'Etat d'accompagner les toxicomanes dans leurs prises de drogues. Jusqu'où doit-on aller? Faut-il également leur fournir leurs doses?", lance le député de Paris. L'accompagnement contre la proscription? Telle est la question à  laquelle devront répondre les acteurs de la concertation.

"Sortir la tête de l'eau"

Si leur implantation en France parait loin d'être acquise, les CIS existent déjà  dans huit pays. Les partisans de l'initiative mettent en avant l'aspect hygiénique et social. "Il s'agit d'une réponse au problème de la transmission du virus du sida. Les toxicomanes pourront désormais se droguer dans des lieux sécurisés, sanitarisés", assure Jean-Pierre Couteron. "Ces centres, qui visent un sous-groupe de toxicomane exclus, leur permettront de prendre soin d'eux-mêmes, de sortir la tête de l'eau", poursuit-il. "La libéralisation de la seringue il y a dix ans a fait diminuer le nombre de toxicomanes. Dire que ces centres vont banaliser la consommation de drogue est entièrement faux!", s'emporte le président d'Anitea.

A la question de savoir s'il s'agit d'accompagner à  défaut de pouvoir guérir, Jean-Pierre Couteron s'agace: "Opposer l'accompagnement à  la guérison est insupportable et relève d'une nullité scientifique absolue. Il ne faut pas croire qu'accompagner soit synonyme de laisser faire. C'est simplement partir du point où se situe la personne pour l'aider dans un cheminement. Une grande partie des toxicomanes qui sont venus dans ces centres d'injections ont demandé une aide pour se sevrer", argue-t-il. Et de conclure: "Ce n'est pas la consommation de drogues qui augmentera ou baissera. C'est la souffrance des personnes qui diminuera."

"Inacceptable"

Hygiène, socialisation, baisse de la transmission de virus… Jean-François Lamour n'est pas pour autant convaincu. Loin de là . "Laisser penser à  la population française qu'on accompagne les drogués dans leurs prises de produits est un très mauvais message à  faire passer. Je ne peux pas accepter ce principe", tranche l'élu UMP, qui prône "un traitement thérapeutique". Si une concertation vient à  être lancée, il n'y aura "pas de consensus possible sur le sujet", prévient-il. "Le centre deviendra par nature un lieu de concentration des consommateurs et des dealers. Tout ça n'est pas acceptable". Et d'insister: "Le meilleur moyen d'empêcher les overdoses, c'est le thérapie par la prévention et la répression."

Au delà  des convictions de chacun, le rapport de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), commandé par Roselyne Bachelot, souligne en tout cas que ces centres "ont fait la preuve de leur capacité à  assurer un fonctionnement stable, garantissant de bonnes conditions d´hygiène et de sécurité pour les usagers et le personnel."

Selon l'étude, "aucune overdose mortelle n´a été enregistrée dans un CIS, malgré des millions d´injections pratiquées." Et de mettre en avant "une diminution des comportements à  risque de transmission du VIH". Quant à  l'évolution possible vers un sevrage, l'Inserm note "une augmentation du nombre d´usagers entrant en traitement pour leur dépendance." Enfin, sur la question cruciale de savoir si les centres d'injections spécialisés banalisent la drogue, l'institut assure qu"il n´existe pas de preuve que la présence de CIS augmente ou diminue la consommation de drogues chez les usagers ou dans la communauté ou bien qu´elle augmente les rechutes chez les usagers de drogues en traitement."

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LLoigor homme
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Alain Will a écrit

Jean-François Lamour ...... l'élu UMP ....... Et d'insister: "Le meilleur moyen d'empêcher les overdoses, c'est le thérapie par la prévention et la répression."

No comment ... censored


Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Ah, c'est pas un "tendre" lui... wink

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

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