Salle de shoot: Débat enflammé

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mikykeupon homme
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Se droguer de façon hygiénique, sous la supervision de personnes spécialisées. Le concept provoque un débat passionné. Roselyne Bachelot a en tout cas annoncé, lors de la conférence internationale sur le Sida à  Vienne, qu'elle allait lancer une concertation sur ces "centres d'injections supervisés" (CIS). Si certains y voient un moyen d'accompagnement et d'insertion sociale pour les toxicomanes les plus démunis, d'autres dénoncent des "drogatoriums". Joint par leJDD.fr, le président de l'Association nationale des intervenants en toxicomanie et addictologie (Anitea), Jean-Pierre Couteron, voit dans cette annonce un "signe positif", même s'il se dit "agacé par le tango infernal du gouvernement sur le sujet". De son côté, Jean-François Lamour, président du groupe UMP au conseil de Paris, estime que "ce n'est pas à  l'Etat d'accompagner les toxicomanes dans leurs prises de drogues. Jusqu'où doit-on aller? Faut-il également leur fournir leurs doses?", lance le député de Paris. L'accompagnement contre la proscription? Telle est la question à  laquelle devront répondre les acteurs de la concertation.

"Sortir la tête de l'eau"
Si leur implantation en France parait loin d'être acquise, les CIS existent déjà  dans huit pays. Les partisans de l'initiative mettent en avant l'aspect hygiénique et social. "Il s'agit d'une réponse au problème de la transmission du virus du sida. Les toxicomanes pourront désormais se droguer dans des lieux sécurisés, sanitarisés", assure Jean-Pierre Couteron. "Ces centres, qui visent un sous-groupe de toxicomane exclus, leur permettront de prendre soin d'eux-mêmes, de sortir la tête de l'eau", poursuit-il. "La libéralisation de la seringue il y a dix ans a fait diminuer le nombre de toxicomanes. Dire que ces centres vont banaliser la consommation de drogue est entièrement faux!", s'emporte le président d'Anitea. A la question de savoir s'il s'agit d'accompagner à  défaut de pouvoir guérir, Jean-Pierre Couteron s'agace: "Opposer l'accompagnement à  la guérison est insupportable et relève d'une nullité scientifique absolue. Il ne faut pas croire qu'accompagner soit synonyme de laisser faire. C'est simplement partir du point où se situe la personne pour l'aider dans un cheminement. Une grande partie des toxicomanes qui sont venus dans ces centres d'injections ont demandé une aide pour se sevrer", argue-t-il. Et de conclure: "Ce n'est pas la consommation de drogues qui augmentera ou baissera. C'est la souffrance des personnes qui diminuera."

"Inacceptable"
Hygiène, socialisation, baisse de la transmission de virus… Jean-François Lamour n'est pas pour autant convaincu. Loin de là . "Laisser penser à  la population française qu'on accompagne les drogués dans leurs prises de produits est un très mauvais message à  faire passer. Je ne peux pas accepter ce principe", tranche l'élu UMP, qui prône "un traitement thérapeutique". Si une concertation vient à  être lancée, il n'y aura "pas de consensus possible sur le sujet", prévient-il. "Le centre deviendra par nature un lieu de concentration des consommateurs et des dealers. Tout ça n'est pas acceptable". Et d'insister: "Le meilleur moyen d'empêcher les overdoses, c'est le thérapie par la prévention et la répression."

Au delà  des convictions de chacun, le rapport de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), commandé par Roselyne Bachelot, souligne en tout cas que ces centres "ont fait la preuve de leur capacité à  assurer un fonctionnement stable, garantissant de bonnes conditions d´hygiène et de sécurité pour les usagers et le personnel." Selon l'étude, "aucune overdose mortelle n´a été enregistrée dans un CIS, malgré des millions d´injections pratiquées." Et de mettre en avant "une diminution des comportements à  risque de transmission du VIH". Quant à  l'évolution possible vers un sevrage, l'Inserm note "une augmentation du nombre d´usagers entrant en traitement pour leur dépendance." Enfin, sur la question cruciale de savoir si les centres d'injections spécialisés banalisent la drogue, l'institut assure qu"il n´existe pas de preuve que la présence de CIS augmente ou diminue la consommation de drogues chez les usagers ou dans la communauté ou bien qu´elle augmente les rechutes chez les usagers de drogues en traitement."

Source : http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Actua … -enflamme/

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mikykeupon homme
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10 août 2010 M. Apaire, président de la Mildt...
Drogues : cacophonie à  droite sur les salles d'injection

Dans les locaux de l'association Autosupport des usagers de drogues, rue de Belleville, à  Paris. LAURENT SAZY/FEDEPHOTO

Les avis divergent au sein du gouvernement et de la majorité sur l'ouverture de ces centres d'aide aux oxicomanes

Y aura-t-il un jour des salles de consommation de drogue à  moindre risque en France ? Depuis plusieurs mois, le débat fait rage entre associations et politiques sur la question des centres d'injection supervisés (CIS) où les toxicomanes peuvent consommer proprement des stupéfiants en se voyant offrir un accompagnement sanitaire et 
social. L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) s'est prononcé positivement pour ce dispositif de réduction des risques, qui existe déjà  dans huit pays. Mais la polémique grandit, à  droite, sur l'opportunité de se lancer dans l'expérience.

Sans se prononcer explicitement en faveur des CIS, l'expertise de l'Inserm, rendue publique le 30 juin, soulignait leurs effets positifs : ces centres permettent d'attirer un public très vulnérable (SDF, très dépendants, porteurs des virus de l'hépatite C et du VIH). Ils ont fait leur preuve en matière de réduction des risques d'overdose et de contamination. Ils permettent " d'orienter les usagers vers des structures de soins généraux ou de traitement de la dépendance, ainsi que vers l'aide sociale ".

Après réception des conclusions de l'Inserm, Roselyne Bachelot s'est montrée prudente, mais ouverte, le 19 juillet à  Vienne lors de la Conférence internationale sur le sida. Prônant une " action renouvelée " pour limiter les dommages des drogues, la ministre de la santé a annoncé vouloir " engager une concertation avec tous les partenaires concernés et, notamment, les collectivités locales " sur les " centres de consommation supervisés ". " Ces dispositifs n'ont pas pour but de dépénaliser l'usage de la drogue ", a-t-elle insisté.

Cependant, de la concertation à  l'expérimentation, la route risque d'être longue. Le président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), Etienne Apaire, a vite douché les espoirs en contredisant la ministre de la santé et en affirmant l'hostilité du gouvernement à  de telles structures. Début juillet, le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, avait lui aussi dit son opposition : " Lorsque j'entends des responsables politiques défendre la dépénalisation du cannabis et l'implantation des salles de shoot, je me demande : jusqu'où ira-t-on dans l'irresponsabilité ? "

La cacophonie gouvernementale est déplorée par le milieu associatif. " Tout cela devient incompréhensible ", regrette Jean-Pierre Couteron, président de l'Association nationale des intervenants en toxicomanie et en addictologie (Anitea), reprochant au gouvernement d'être " déconnecté du terrain ".

Du côté des élus de droite, les points de vue s'opposent aussi. Treize députés UMP du Collectif droite populaire (Lionnel Luca, Thierry Mariani...) viennent de signer un appel contre les " salles de shoot ". Sont également signataires les élus parisiens Jean-François Lamour et Philippe Goujon. qui s'alarment de l'intérêt que porte la Ville de Paris, et surtout l'adjoint à  la santé, Jean-Marie Le Guen (PS), aux centres d'injection. " Ces salles reviennent à  accompagner les usagers, et vont à  l'encontre de la politique menée par le gouvernement ", juge M. Goujon, président de la Fédération UMP de Paris. " Si on supprime l'idée d'interdiction et d'illégalité, l'étape suivante sera la dépénalisation ", avance-t-il.

La capitale est à  l'initiative du lancement d'une réflexion sur les salles de consommation dans le cadre de l'association Elus, santé publique et territoires. Au total, huit villes, de gauche et de droite, toutes confrontées à  des toxicomanes en grande précarité et à  la consommation sur voie publique, participent à  ce groupe de travail : Paris donc, mais aussi Marseille, Le Havre, Lille, Annemasse et Saint-Denis, ainsi que dans une moindre mesure 
Bordeaux et Mulhouse. Les élus ont auditionné différents acteurs pour aborder les questions sanitaires, d'ordre public ou éthique, que les centres d'injection soulèvent. Ils ont visité celui de Bilbao, en Espagne. En septembre, ils iront à  Genève en voir un autre.

Marseille, pionnière il y a quinze ans dans l'installation d'échangeurs de seringues, se montre favorable. A la suite de l'annonce de Mme Bachelot, son maire, Jean-Claude Gaudin (UMP), a publié un communiqué de soutien. " Il n'est pas question de fournir de la drogue, mais de faire une action de santé publique. Il est important de pouvoir rétablir le lien social et le lien médical auprès d'un public de SDF ou de vieux toxicomanes ", explique le docteur Patrick Padovani, adjoint au maire (UMP). Pour lui, tous les outils existants doivent être utilisés, car la politique de réduction des risques - échanges de seringues, produits de substitution aux opiacés - a atteint ses limites.

Le Havre a souhaité participer au groupe de travail pour y voir plus clair. " Ces lieux ne sont pas destinés à  améliorer le confort des toxicomanes, mais peuvent servir de refuges aux plus précaires. Si nous ne faisions rien, nous serions dans un déni d'humanité ", juge Olivier Jougla, adjoint à  la santé (UMP) et avocat. Pour lui, la lutte contre le trafic de drogue ne doit pas exclure un soutien aux plus vulnérables. " Il y a sans doute un problème de pédagogie et de sémantique ", reconnaît M. Jougla, préférant une formule comme " salle de prise en charge médicalisée des toxicomanes les plus atteints ".

Le 24 septembre, ces élus présenteront leurs conclusions. Il n'est pas certain que leur vision, pragmatique, mette fin à  un débat encore très idéologique.

Laetitia Clavreul
© Le Monde

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mikykeupon homme
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mikykeupon homme
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M. Apaire, président de la Mildt : " Ces centres sont discutables sur le plan philosophique "


ENTRETIEN

Etienne Apaire est président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt). Il explique son opposition à  l'ouverture de centres d'injection supervisés (CIS).

La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a annoncé une concertation sur les CIS. Vous affirmez l'hostilité du gouvernement à  cet outil de réduction des risques. Qui décide ?

Mme Bachelot a fait état de son intérêt pour un certain nombre de dispositifs, et Brice Hortefeux d'une opinion différente. Au total, 21 ministres et secrétaires d'Etat sont impliqués dans la lutte contre la drogue et la toxicomanie, il est normal que les avis soient divers. Dans ce domaine, la décision du gouvernement est collective, préparée par la Mildt, et arbitrée par le premier ministre.

Personne ne peut cependant reprocher à  Mme Bachelot, en tant que ministre de la santé, de réfléchir à  tous les moyens susceptibles d'améliorer la prise en charge des toxicomanes et de réduire les dommages. Elle est dans son rôle quand elle demande une étude à  l'Inserm, ou dit vouloir continuer la concertation.

Mais en l'état actuel des connaissances, le gouvernement considère que les salles d'injection ne répondent pas vraiment à  la demande d'un point de vue sanitaire. Elles semblent par ailleurs très coûteuses. En outre, elles amènent à  penser que l'usage de drogue peut être admissible sous certaines conditions.

Quel est votre point de vue sur l'expertise collective de l'Inserm, qui démontre divers atouts de ces salles ?

L'impact des salles d'injection sur la réduction des infections (VIH, hépatites) n'y est pas démontré, et le fait qu'elles pourraient faciliter l'accès aux soins des toxicomanes, voire leur sortie de la dépendance, n'en est qu'au stade de l'hypothèse. Cela paraît donc peu efficace et peu conforme à  la politique menée jusque-là  par le gouvernement. Je m'étonne en outre, alors que l'expertise consiste en une revue de littérature et qu'elle aborde la question de l'acceptabilité des salles d'injection, que n'y figurent pas les résultats de l'enquête Eropp publiée en juin qui relève que 73 % des Français y sont opposés.

Il faut aussi tenir compte du contexte français par rapport aux pays comme la Suisse ou l'Allemagne, où des salles ont été créées. En France, la consommation de drogue a globalement baissé, celle d'héroïne y est moins importante qu'ailleurs en Europe. Le nombre d'overdoses y est aussi l'un des plus faibles, grâce aux traitements de substitution et à  l'échange de seringues. Nous comptons d'ailleurs développer davantage ce s actions avec les pharmaciens, et améliorer le dépistage et la prise en charge des hépatites chez les usagers de drogues.

En quoi ces salles seraient-elles un outil moins adapté ?

Il me semble qu'elles répondent moins à  un objectif sanitaire qu'à  un objectif social de lutte contre la marginalisation. C'est, selon nous, discutable sur le plan philosophique, puisque cela vise à  accompagner, et non in fine à  rompre avec la dépendance, alors que la France dispose d'un dispositif de soins performant. En outre, cacher dans des locaux des usagers pour assurer la tranquillité publique me paraît moralement indéfendable.

Le gouvernement est-il hostile non seulement à  l'ouverture, mais aussi à  l'expérimentation, voire à  la concertation ?

Expérimenter reviendrait à  mettre en place, puisqu'il faudrait modifier la loi. Nous y sommes opposés. La concertation est une bonne chose. Son sujet ne doit pas être la mise en place de salles de manière isolée, mais la poursuite de la réflexion sur les outils de réduction des risques.

Huit grandes villes ont engagé une réflexion sur l'opportunité d'ouvrir ces centres. Quelle est leur marge de manoeuvre ?

La lutte contre la drogue et la toxicomanie est une politique de la compétence de l'Etat. Il faut une cohérence qui évite la mise en place d'autant de politiques qu'il y a de communes en France.

Propos recueillis par L. Cl.
© Le Monde

Dernière modification par mikykeupon (10 août 2010 à  11:48)

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Mad Professor
Tableau B
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M. Apaire se flatte de philosophie pendant que des gens crèvent dans la rue.

La marge, c'est ce qui tient la page (Jean-Luc Godard)

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LLoigor homme
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Personnellement j'aimerai bien entendu voir ces salles de conso en France et dans les plus grandes villes.

Mais je me dit qu'avec notre gouvernement et la mentalité "française" , cela n'arrivera pas hmm
Il suffit de voir leur inflexibilités sur des sujets moins "polémique" au yeux des français , avec des hortefeux , besson , F.copé , X bertrand , et j'en passe ...
au fond de moi je me dit que c'est peu probable que les salles voit le jour.

Sans parler du fait que roselyne Bachelot n'a aucun impact , c'est une politique "placé" au gouvernement probablement dut a son fort appuie médiatique et "calculé" a sarkozy , et dont les membres influent de la politique française se moque , et je ne parle même pas de la perte de crédibilité de Bachelot au yeux des français avec les vaccins de la grippe H1N1.

Pour beaucoup de français , elle est jugé totalement incompétente (c'est fort possible) du coup la moindre de ces idées ou son appuie , risque d'être perçue comme une énième bourde.

Elle n'a pas l'impact , ni le charisme , pour donner du poid a une mesure si délicate au yeux de la france et de sa masse d'électeur , pas vraiment dans l'aire du temps , ou pour eux salle de conso = encouragement a laisser les jeunes se droguer , les sondages le montrent , le francais moyen va vite dans l'amalgame je le craint.

Ou alors si ca se fait dans une ville , le gouvernement attendra sagement le moindre pépin pour y mettre un terme.

J'espère sincèrement me tromper , enfin on verra ...

Mais oui je suis hélas un peu pessimiste sur les salles de conso. hmm

Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

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estelle
Nouveau Psycho
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Je me rappelle le jour où nous avons ouvert notre salle d'injection propre à  asud montpellier, et j'espère tout simplement, de nouveau, voir l'ouverture de tels lieux pour ne plus jamais laisser quelqu'un sur le bord de la route, pour permettre aux plus exclus de trouver un lieu pour s'injecter leurs substances, sans se trouver dans la rue, dans les squatts ou à  la vue de tout le monde.... J'y crois et je veux encore y croire
... Que tous ceux qui soutiennent les salles d'injections propres s'expriment que ce soit à  travers les médias, les forums... et là  aussi j'y crois et je veux encore y croire

Dernière modification par estelle (10 août 2010 à  15:16)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Le débat est enflammé, du moins sujet à  de longues palabres et c'est un euphémisme... Je pense qu'il faut attendre la rentrée, espérer qu'il n'y aura pas forcément de remaniement ministériel, et que ces palabres légitimes, humble avis perso, conduiront à  quelque chose de concret, et à  l'expérimentation de CIS ou de SCMR, appelez-ça comme vous voulez...

Il me semble qu'il serait plus intelligent d'avoir au moins le courage de les tester que de ne pas les laisser voir le jour. Qui ne tente rien n'a rien. De plus, nous sommes passés largement au-delà  de l'expérimentation quand on regarde ce qui se passe dans les pays ayant franchi le pas.

Reste sans doute à  établir les modalités, les spécificités, etc. de tels lieux dans telle ou telle ville, en France. On n'en entend beaucoup moins parler...

J'ai aimé le débat entre J.P. Couteron et Philippe Juvin sur le site de la radio, lien donné par Miky ci-dessus. Même si les propos n'ont rien de vraiment nouveau. Quant à  ceux du Ministre de l'Intérieur sur le sujet, ils me semblent fidèles à  une politique malheureusement bien connue et néfastes (voire absurdes) pour qui s'intéresse et maîtrise un tant soit peu le sujet...

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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mikykeupon homme
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Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) a déclaré, mardi sur RMC, soutenir la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot après ses propos favorables à  l'ouverture de salles d'injection de drogue.

"Elle a raison", a déclaré l'urgentiste, habituellement très critique à  l'égard de la politique de la ministre. "OK, ça va faire peur à  une certaine morale, c'est une révolution. Ca ne veut pas dire que tout le monde va se +shooter+."

"Encadrer ne veut pas dire que finalement, on accepte. Ca veut dire qu'on limite les risques. Lorsque Roselyne Bachelot dit: +on va faire ces salles de manière à  autoriser et encadrer+, ça permet au malade, parce que le toxicomane est un malade (...), de le remettre dans un circuit, (...) souvent de l'aider à  sortir de la drogue", a-t-il expliqué.

M. Pelloux s'est prononcé en faveur de la légalisation du cannabis. "Il faudra certainement regarder pour les drogues dures dans les années qui viennent", a-t-il poursuivi, évoquant des raisons économiques et notamment une levée de taxes permettant de récolter "de l'argent pour soigner et pour combattre" la toxicomanie.

"Il faut briser les tabous", a-t-il ajouté.

Mme Bachelot avait annoncé le 19 juillet à  Vienne en Autriche "une concertation avec tous les partenaires concernés et notamment les collectivités locales" sur les salles de consommation supervisées, des lieux où les personnes pourraient s'injecter des produits dans de bonnes conditions d'hygiène et sous supervision de personnel de santé.

Quatorze députés UMP se sont prononcés contre ces "salles de shoot", lundi dans un communiqué. "Mais pourquoi Roselyne Bachelot s'est-elle laissé aller en se disant plutôt favorable à  la création de salles de consommation de drogue?", a écrit le député Jean-Paul Garraud, cosignataire du texte.

Source : http://www.google.com/hostednews/afp/ar … kDgeYDbBTQ

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mikykeupon homme
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L'ouverture de salles de consommation pour les usagers de drogue, en débat en France, constituerait un progrès sanitaire et social, loin de la caricature qu'en font ses détracteurs, a expliqué mardi à  l'AFP Pierre Chappard, coordonnateur d'un collectif d'associations de réduction des risques.

Il s'agirait d'une "porte d'entrée vers le soin" et d'un facteur de lien social, à  l'opposé de l'image véhiculée par l'appellation "salles de shoot" employée par des députés UMP, a-t-il ajouté.

Lundi, 17 députés UMP ont co-signé un texte contre les "salles de shoot", alors que la ministre de la Santé Roselyne Bachelot avait annoncé à  Vienne en juillet son intention d'ouvrir une "concertation" sur ce sujet à  la suite d'une recommandation de l'Inserm, favorable au projet.

La dénomination de "salles de shoot" est "un terme "péjoratif" utilisé par les "opposants durs" parce que "ça fait croire qu'on peut y faire n'importe quoi dans les pires conditions sanitaires alors que c'est justement l'inverse", a dénoncé M. Chappard.

Un tel lieu "est extrêmement cadré, des professionnels - médecins, infirmiers, assistants sociaux, éducateurs - sont là  pour conseiller et orienter les usagers de drogue: ce n'est pas un coffee shop ! On n'y achète pas de drogue, on ne peut pas y consommer de boissons alcoolisées !", a-t-il fait valoir.

"Ces salles permettent d'agir sur la consommation et d'enclencher la prévention contre la transmission de maladies (hépatites, VIH) et les overdoses. Les études internationales des pays où cela est mis en place prouvent que ça attire les usagers les plus précaires. C'est une porte d'entrée vers le soin, ça ne pousse pas plus à  la consommation", a-t-il poursuivi.

A côté de l'espace pour consommer la drogue - qui peut être sniffée, fumée, injectée entre autres modes d'administration - , ces salles sont "avant tout un lieu d'accueil où discuter, boire un café, recréer du lien social et ainsi prendre l'usager dans sa globalité et pas que comme un drogué", a expliqué M. Chappard.

Selon les associations, "on refuse encore ce dispositif en France pour des raisons idéologiques fondées sur la théorie de l'abstinence à  tout prix qui a été dévastatrice" dans les années 80 avant la mise en place d"une politique de réduction des risques (échange de seringue, puis produits de substitution).

Le Collectif du 19 mai 2009 regroupe Asud (usagers de drogues), Act Up, Anitea (intervenants en toxicomanie et addictologie), SOS Hépatites, Safe, sallesdeconsommation.fr, Gaïa.

Source : http://www.google.com/hostednews/afp/ar … 0WqVaR1S-g

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mikykeupon homme
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Quatorze députés UMP se sont prononcés contre les "salles de shoot" après les propos de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, évoquant une concertation autour de l'ouverture de salles d'injection de drogue.

"Mais pourquoi Roselyne Bachelot s'est-elle laissé aller en se disant plutôt favorable à  la création de salles de consommation de drogue ?", écrit le député Jean-Paul Garrau dans un communiqué reçu lundi 8 août, cosigné par 13 des ses collègues du groupe UMP.

"Comme si le fait de se droguer dans un local aseptisé rendait la drogue plus douce et moins dangereuse !", écrivent les députés.


"Des discours permissifs" ?

Les élus protestent par ailleurs contre "la subvention de 26.000 euros allouée" en 2009 par la Ville de Paris "à  l'initiative de Jean-marie Le Guen", député PS de Paris" à  "l'association Elus, santé publique et territoires (ESPT) pour mettre en place une réflexion, expertise sur les salles de consommation à  moindres risques pour toxicomanes".

"Le Conseil régional d'Ile-de-France a aussi voté en décembre 2009 une subvention de 20.000 euros pour une étude identique", protestent les signataires, estimant que "l'usage des drogues se banalise à  cause des discours permissifs qui tentent d'en minimiser les dangers".

Outre l'ancien magistrat Jean-Paul Garraud, les signataires sont Jacques Remiller, Thierry Mariani, Sauveur Gandolfi-Scheit, Daniel Mach, Christian Vanneste, Lionnel Luca, Brigitte Barèges, Jacques Myard, Bernard Debré, Jean-Pierre Decool, Philippe Meunier et deux élus parisiens, Jean-François Lamour et Philippe Goujon. A l'exception des deux derniers, ces élus font partie d'un collectif appelé Droite populaire dont la charte défend des valeurs très ancrées à  droite : travail, famille, patriotisme, nation, sécurité, etc.


Un avis favorable de l'Inserm

Roselyne Bachelot avait annoncé le 19 juillet à  Vienne (Autriche) "une concertation avec tous les partenaires concernés et notamment les collectivités locales" sur les salles de consommation supervisées, des lieux où les personnes pourraient s'injecter des produits dans de bonnes conditions d'hygiène et sous supervision de personnel de santé.

L'Inserm avait rendu début juillet un avis favorable, sous certaines conditions, sur ce dispositif adopté déjà  par huit pays dans le monde, dont la Suisse, l'Allemagne et les Pays-Bas.

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit … helot.html

On aura au moins le mérite de faire parlé de nous wink

Dernière modification par mikykeupon (11 août 2010 à  09:05)

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mikykeupon homme
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La secrétaire d'Etat à  la Famille, Nadine Morano, a appelé, aujourd'hui sur RTL, à  "ouvrir le débat" sur les salles de consommation de drogue sous surveillance médicale, estimant qu'il fallait réfléchir à  "tous les outils" pour lutter contre la toxicomanie.

"Je trouve que ça mérite d´ouvrir un débat parce que c´est vrai que (dans) la lutte contre la drogue et contre la toxicomanie, on doit utiliser tous les outils qui nous permettront de réussir", a affirmé Nadine Morano, estimant que le recours à  ce type de salles "peut en être un". "Il faut ouvrir le débat parce que lorsqu´on permet à  des personnes qui sont toxicomanes de pouvoir consommer leur drogue sous contrôle, avec accompagnement, si on arrive à  sortir ces personnes-là  de la drogue, je crois qu´on aura gagné un combat", a-t-elle expliqué.

La secrétaire d'Etat, même si elle reconnaît qu'elle n'était "pas favorable au départ" à  cette idée, a apporté son soutien à  la proposition de concertation sur ce thème, lancée par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.  "Il faut que Roselyne Bachelot ouvre ces débats et après, nous verrons de quelle manière nous pourrons agir en la matière", a-t-elle conclu.

Roselyne Bachelot avait annoncé le 19 juillet à  Vienne (Autriche) "une concertation avec tous les partenaires concernés et notamment les collectivités locales" sur les salles de consommation supervisées, des lieux où les personnes pourraient s'injecter des produits dans de bonnes conditions d'hygiène et sous supervision de personnel de santé. Quatorze députés UMP ont vivement réagi lundi dernier en se prononçant contre ce qu'ils appellent des "salles de shoot".

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/ … -debat.php

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odile31
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J'entends aujourd'hui pour les salles de shoot les mêmes arguments que j'ai entendu il y a plus de 15 ans au sujet des débuts de la politique de réduction des risques, sur les distributions de seringue et sur les traitements de substitution.
Ces arguments sont toujours aussi ridicules, infondés, pour ne pas dire meutriers, qu'il y a  15 ans ...
Car sans les seringues propres, et la méthadone,  je ne serai plus là ....
A l'époque les médecins favorables aux traitements de substitution se faisaient traiter de dealer en blouses blanches et la DDASS d'Avignon avait menacé en 93-94 de porter plainte contre moi car je distribuais des seringues dans les rues aux usagers avant que ce soir autorisé... et qu'on ait enfin un distributeur - échangeur de seringues...
En ce qui me concerne la méthadne ne m'a pas juste empêché de mourir d'overdose ou de désespoir mais m'a aussi permis de ne plus toucher à  l'héroine puis plus tard d'arrêter même la méthadone.
Et ça fait 15 ans que je ne prends plus d'héroine... et surtout que j'ai pu y être confrontée sans en avoir envie... ce que j'avais cessé d'imaginer pendant tant d'années.
Chaque parcours est différent et j'ai beaucoup d'amis qui ont du continuer un traitement de substitution mais qui ont pu vivre, retrouver une vie sociale, un minimum de santé voire plus.
Quand comprendra-ton que tout ce qui peut permettre aux usagers de drogues de préserver leur santé, leurs rapports amicaux et sociaux est bon à  prendre et n'a jamais poussé personne "à  se droguer".
J'aurai bien d'autres choses à  dire et de points à  développer mais d'autres l'ont très bien fait sur ce forum et je manque de temps....
Odile Maurin ex présidente et fondatrice d'Asud Avignon
http://odile.maurin.free.fr/odile1/crbs … anchor-top

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mikykeupon homme
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Merci Odile pour ce temoignage, et effectivement le discours n'as pas changé en 30 ans je dirais même, raison pour laquelle il est bien qu'il y'ai des gens comme toi pour s'investir dans le milieu associatif, c'est pour moi le seul moyen de faire évoluer les choses.

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mikykeupon homme
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François Fillon désavoue Roselyne Bachelot qui s'était déclarée favorable à  une concertation sur les salles de consommation de drogues sous surveillance médicale.

Matignon ne cautionne pas les «salles de shoot» : elles ne sont «ni utiles, ni souhaitables». «La priorité de Matignon est de réduire la consommation de drogue, non de l'accompagner, voire de l'organiser», a fait savoir mercredi le bureau du premier ministre.

François Fillon conteste les propos de Roselyne Bachelot, qui s'était prononcée en juillet pour une «concertation sur la mise en place expérimentale de ce qu'il faudrait appeler ‘centres de consommation supervisés'». Elle invoquait un «enjeu sanitaire crucial». Son avis faisait suite à  un rapport de l'Inserm qui se déclarait favorable à  la mise en place de ce dispositif, sous certaines conditions. Selon l'Institut, ces salles installées dans plus de 45 villes de huit pays ont déjà  fait leurs preuves. Dans ces centres, les usagers peuvent venir consommer leur dose dans de bonnes conditions d'hygiène, encadrés par du personnel qualifié médecins, psychiatres et assistants sociaux.

Roselyne Bachelot a réaffirmé mercredi son intérêt pour la mise en place de ce type de centre, dans le cadre d'une « politique de réduction des risques », sous plusieurs conditions. La vente de drogues dures devrait entre autres y être interdite. Afin d'appuyer ses déclarations, la ministre de la Santé a cité deux de ses prédécesseurs qui avaient mis en place des mesures visant à  réduire les risques pour les toxicomanes. En 1987, Michèle Barzach avait autorisé la vente libre de seringues. Puis en 1994, Simone Veil avait légalisé la vente des produits de substitution.

La majorité divisée

La droite se divise sur le sujet. La secrétaire d'Etat à  la Famille Nadine Morano a estimé mercredi qu'il fallait «ouvrir le débat» afin de réfléchir à  «tous les outils» qui permettraient de lutter contre la toxicomanie. «Lorsqu'on permet à  des personnes qui sont toxicomanes de pouvoir consommer leur drogue sous contrôle, avec accompagnement, si on arrive à  sortir ces personnes-là  de la drogue, je crois qu'on aura gagné un combat», a-t-elle déclaré sur RTL.

D'autres personnalités de la majorité se sont aussi déclarées favorables au dispositif, comme le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, qui s'est réjoui mardi que Roselyne Bachelot soit «sur la même longueur d'onde» que lui.

Mais dans les rangs de la majorité, d'autres voix se sont élevées pour dénoncer les prises de positions de la ministre de la Santé. Xavier Bertrand a déclaré être «vraiment opposé» à  cette initiative : «L'objectif qu'on doit poursuivre, c'est de casser la dépendance à  la drogue et pas, d'une certaine façon, d'accompagner la dépendance». Le secrétaire général de l'UMP estime qu'une éventuelle ouverture de ces salles serait «un très mauvais signal».

Déjà  lundi, quatorze députés dont douze du collectif «Droite Populaire»- ont cosigné une lettre dans laquelle ils fustigent les propos de la ministre, déclarant qu'elle s'était «laissée aller». Ils estiment que «réglementer l'usage de la drogue pour mieux la combattre est une utopie lourde de conséquences».

Source : http://www.lefigaro.fr/sante/2010/08/11 … -shoot.php

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LLoigor homme
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Et voila Bachelot qui c'est fait remonter les bretelles ... je suis même pas surpris.

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filousky homme
Modérateur
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Il y a des réactions bien sûr : http://www.liberation.fr/societe/010165 … s-de-shoot

Colère des associations

Un collectif regroupant Asud (usagers de drogues), Act Up, Anitea (intervenants en toxicomanie et addictologie), SOS Hépatites, Safe, sallesdeconsommation.fr, Gaïa, appelle ce jeudi le Premier ministre «à  mettre fin à  la démagogie obscurantiste» de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT).

«Comment la décision du Premier ministre pourrait-elle être juste, assure le collectif, puisque le président de l´administration chargée de la préparer, Étienne Apaire de la MILDT, ne cesse de manipuler les données scientifiques et de désinformer le grand public comme les décideurs sur les dispositifs de la réduction des risques?», s'indigne le collectif dans un communiqué.

Limiter les risques

Le débat sur l'ouverture en France de ces salles déjà  adoptées par huit pays, dont la Suisse, l'Allemagne et les Pays-Bas, n'est pas récent. Les associations de réduction des risque – Asud (usagers de drogues), Act Up, Anitea (intervenants en toxicomanie et addictologie), SOS Hépatites, Safe, Gaïa... – en appellent au pragmatisme et réclament une expérimentation. Il ne s'agit pas d'encourager la consommation, défendent-elles, mais d'en limiter les risques et de toucher des populations qui passent au travers des autres dispositifs.


Début juillet, l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) leur a donné raison en rendant un avis favorable, sous certaines conditions, au dispositif. Roselyne Bachelot avait dans la foulée entrouvert une porte en annonçant «une concertation avec tous les partenaires concernés et notamment les collectivités locales».

Le médecin urgentiste Patrick Pelloux, mardi sur RMC, a exprimé son soutien, conscient que «ça va faire peur à  une certaine morale» mais convaincu que «ça permet de remettre le malade dans un circuit et souvent de l'aider à  sortir de la drogue».

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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
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Je vais développer ma dernière réponse , ca confirme (en tout cas pour moi) , ce que j'écrivais avant.

Bachelot au yeux des autres membres du gouvernement (même de son partie) et aux yeux des français , n'a pas l'impact , ni le charisme pour concrétiser ce projet , et a je pense une forte image de "je fait n'importe quoi".

Tu m'étonne qu'elle se fait "tacler" par tout le monde , elle avais déjà  peu de crédibilité avant la grippe H1N1 , alors maintenant ...

Je pense qu'elle passe au yeux des gens comme une personne comme je le disais "placé" dans ce ministère , et qu'elle passe pour quelqu'un qui n'y connais rien et prend constamment de mauvaise décisions.

Donc voir les cadors de l'UMP (qui eux ont un impact médiatique) , la désavouer , ne me surprend pas , c'était largement prévisible.

Si "une" salle voit le jour , ca ne sera pas grâce a R.Bachelot , en revanche elle se l'attribuera en cas de succès (c'est le rôle des politiques , s'attribuer les bonnes choses , et désamorcer les mauvaises).

Il est dommage de ne pas voir les personnes ayant de l'impact médiatique de gauche pousser pour ce projet (bon en même temps , c'est un peu comme toujours , le PS sont souvent aux abonnés absents ...).

Peut être que si certains politique entreraient dans le débat , ca augmenteraient les chances des salles de conso.

Car un projet posé par R.Bachelot , sans être pessimiste mais ca perd immédiatement toutes crédibilités. roll

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estelle
Nouveau Psycho
Inscrit le 13 Mar 2007
54 messages
.... Finalement la politique de l'autruche a encore la première place au détriment d'humains, et pourtant j'y crois et je veux encore y croire
estelle  fondatrice d'asud montpellier

Dernière modification par estelle (12 août 2010 à  13:52)

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filousky homme
Modérateur
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Suite au non de Matignon, le débat continue Le Figaro du 13 août 2010
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/08/12 … -debat.php
Drogue : le veto de Fillon n'éteint pas le débat
Le président du Sénat, Gérard Larcher, propose une mission parlementaire. Jean-Claude Gaudin veut accueillir des centres de shooting à  Marseille.

Le veto de François Fillon à  l'ouverture de salles de consommation de droguen'a pas éteint la polémique qui enfle dans la majorité depuis plusieurs semaines. Jeudi, deux poids lourds de l'UMP, Gérard Larcher et Jean-Claude Gaudin, ont marqué leur différence avec le premier ministre qui a fait savoir mercredi soir que ces centres de «shooting» ne sont «ni utiles, ni souhaitables».
Le président du Sénat a plaidé pour la création d'une mission parlementaire sur le sujet. «C'est un débat qui mérite d'être poursuivi, sans doute sous une autre forme, et c'est peut-être le rôle du Parlement de se saisir aujourd'hui de ce débat», a-t-il indiqué sur Europe 1. «Les questions de la drogue (…), ça mérite qu'on en parle avec raison et dans l'intérêt des malades. Parce que celui qui se drogue à  répétition, chacun reconnaît qu'il est malade», a ajouté le président du Sénat. Tout en assurant être «totalement loyal au président de la République et à  la majorité», Larcher a affirmé que «le rôle du Parlement, c'est de s'affranchir d'un certain nombre de contraintes qu'ont le gouvernement et les ministres». Manière polie de signifier que, dans le contexte actuel, l'Élysée et Matignon n'ont peut-être pas totalement les mains libres face au Front national.
Roselyne Bachelot applaudit «l'excellente idée» du président du Sénat: «J'y suis très favorable», confie-t-elle. L'entourage de la ministre de la Santé fait valoir que l'accès à  ces centres serait réservé sur avis médical aux grands toxicomanes, ceux pour lesquels rien n'a fonctionné jusqu'à  maintenant. Avec à  la clé des perspectives de réduire les risques de transmission du sida et de l'hépatite C.
Doutes dans la majorité
Le maire de Marseille, quant à  lui, est favorable à  l'ouverture de centres de «shooting» dans sa ville. Jean-Claude Gaudin a confirmé, jeudi matin, dans un entretien à  RTL, ce qu'il avait annoncé fin juillet. Le maire de Marseille et vice-président de l'UMP a toutefois adouci ses propos, hier après-midi, en envoyant au front son adjoint à  la mairie, Patrick Padovani. «On ne peut pas s'opposer à  une décision gouvernementale. On ne va pas jouer au bras de fer avec M. Fillon. Si M. Fillon décide qu'aujourd'hui dans son esprit il ne voit pas l'utilité de ce dispositif, c'est lui qui est décideur», a affirmé l'adjoint chargé des questions de santé. Dans le même temps, la mairie de Marseille faisait savoir que l'interview de Jean-Claude Gaudin avait été enregistrée mercredi après-midi, avant donc que le chef du gouvernement ne pose son veto sur ces «centres de shooting».
Comme Gérard Larcher, Patrick Padovani a toutefois demandé que la réflexion soit poursuivie. «La réaction politique a un peu pris le dessus, au niveau de certains de nos élus, sur la réflexion médico-sociale», a-t-il dit en faisant référence aux vives critiques exprimées dans la majorité, notamment par quatorze députés UMP.
Palpables dans la majorité, les doutes le sont aussi au sein du gouvernement. «Il aurait fallu expérimenter pour voir ce que ces centres peuvent donner», explique un ministre sous couvert d'anonymat. Mercredi, la secrétaire d'État à  la Famille, Nadine Morano, s'était aussi déclarée favorable à  l'ouverture de tels centres; en revanche, Brice Hortefeux a pointé les risques qu'elle pourrait engendrer. «Je suis totalement sur la ligne définie par le premier ministre pour deux raisons. D'abord, cela peut favoriser dans un certain nombre de cas le deal de proximité. Ensuite, c'est, quelque part, la porte ouverte à  la dépénalisation de certaines drogues, dépénalisation à  laquelle je suis férocement hostile», confiait hier le ministre de l'Intérieur.
De son côté, l'opposition se montre très sévère à  l'égard de Fillon. «C'est regrettable que le premier ministre comprenne si mal les données de ce sujet qui ne va pas, il est vrai, avec la thématique empruntée par la caravane UMP cet été du tout-répressif et du tout-caricatural», a déclaré la socialiste Najat Vallaud-Belkacem.

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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
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Ah quelques voient du PS se font entendre , et d'autres personnes semblent mieux défendre le projet que Roselyne.

De l'optimisme ! allez !  roll

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages
Monsieur Hortefeux est férocement hostile !!!! Ça me mets les boulons ce genre de paroles crasses. Comment émettre une opinion sur quelque chose que l'on ne connait ni de près ni de loin ? Ces prises de position ne font que desservir ceux qui les commettent.
Ses arguments sont nuls et non avenus :
- risque de crééer un site de deal ???? Comme si les U.D. et les revendeurs attendaient cela !!
- Ouvrir la porte à  la dépénalisation de "certaines drogues" : alors là  ! De quoi parle -t'il ? Quel beauté que ce flou artistique sauf que preuve du contraire et sans guerre mondiale, va falloir y passer à  la dépénalisation, monsieur Hortefeux.
Je ne comprends pas la tactique ou alors trop bien. Des déclarations telles que celles-ci ne sont que politiques et basées sur une "morale" conservatrice qui baigne notre France profonde. Mais quid de tous ceux qui pensent, qui contestent, qui font autrement, qui improvisent, qui créent, qui vivent leut propre vie en dehors des préjugés d'un autre siècle tout en respectant les bases de notre république ? Nous ne sommes pas des criminels de penser ainsi et notre discours contient un peu plus de compassion et d'humilité que ce "je suis férocement hostile", représentant d'une vanité politique très fâcheuse.
Avec tout le respect que je dois aux institutions, monsieur Hortefeux, nous allons croiser les armes dans les temps à  venir...................

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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
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10073 messages

filousky a écrit

Monsieur Hortefeux est férocement hostile !!!!

C'est un pléonasme lol


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estelle
Nouveau Psycho
Inscrit le 13 Mar 2007
54 messages
les salles de shoot de dedvraient pas voir le jour en france ? Mais vraiment quelle hypocrisie, je crois rever.

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
Inscrit le 10 Mar 2009
9631 messages
Bonne nouvelle.

Le collectif du 19 mai (Asud, Anitea, Act Up – Paris, Gaïa Paris, Safe, Sos Hépatites Paris, salledeconsommation.fr) a réussi à  obtenir un RDV à  Matignon jeudi prochain suite à  un ZAP réussi d'Act up-Paris hier.

Suite au prochain épisode.

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synchro
anarchaotique
Inscrit le 15 Apr 2009
1705 messages
hier soir au zapping ils ont mis toutes les news des salles de shoots bout a bout...

La ministre de la santé bachelot ne semble pas contre, d aprés les études dont on a parlé sur le forum, mais sur son projet à  elle concernerait les UD "avancé qui ont déjà  tout tenté pour arreter"...

Mais le gros détracteurs apparement serait hortefeu (je l aime pas celui là ) qui dit que les salles d injections ne sont en avancée en rien, et va plus loin en disant que c'est la porte ouverte à  la dépénalisation tout en rappellant sa position à  se sujet: il ne veux pas entendre parler de cette fameuse dépenalisation...

Alors que bon pour moi salle d injection ne va pas forcément de paire avec la dépénalisation et les salles dinjections pourraient être un premier pas vers une re-socialisation (quoique si les concerné doivent prouvé qu ls ont déjà  essayé d arreter c'est qu ils ont déjà  eu au moins 1 ou 2 contact avec des CSST ou asssociation medico sociale du coup cet argument est branlant), et un renfort dans la lutte contre les VIH VHC mais bon c'est pas au forumers d asud que je vais apprendre ça... Comme quoi moi qui ne regarde jamais la TV... Un coup de zapping sur canal et je suis a jour dans les info   wink

Peut etre le zapping d hier sera rediffusé aujourd hui dans la matinée ou entre 12h et 2, je ne sais pas, ou sur le net// La je vais essayer de me recoucher mais je chercherai un coup un lien vidéo de rediff' si je me reconnnecte dans la journée

bonne journée à  tous

Dernière modification par synchro (14 août 2010 à  10:14)


Je ne sais pas où je vais. Oh ça, je ne l'ai jamais bien su.
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus... roll
(La Rue Ketanou.)
Intel dual ou extrem kore

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages
Suite des articles : Le Monde du 13/08/2010
http://www.lemonde.fr/politique/article … 23448.html

Les salles de consommation de drogue ne sont "ni utiles, ni souhaitables", car la priorité doit être "de réduire la consommation de drogue, non de l'accompagner, voire de l'organiser". Par un simple communiqué, jeudi 12 août, Matignon a signifié la fin du débat qui s'engageait à  l'UMP sur l'opportunité de mettre à  disposition des drogués des lieux sous surveillance médicale.
Si l'initiative de mettre en place ces salles est venue, en décembre 2009, du député PS Jean-Marie Le Guen, elle était pourtant approuvée par une partie de l'UMP. Et par la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, qui souhaitait lancer une "réflexion" sur le sujet fin juillet, au lendemain de la 18e conférence mondiale sur le sida.
Ces salles ont été mises en place dans nombre de pays : en Suisse, pionnière il y a dix ans, mais aussi en Allemagne, Australie, Canada, Espagne, Luxembourg, Pays-Bas ou Norvège. Les études réalisées à  leur sujet montrent qu'elles permettent de diminuer drastiquement le nombre d'overdoses, d'assurer aux toxicomanes une meilleure hygiène et de leur faire accepter plus facilement une cure. Au point que l'Institut national de la santé et de la recherche médicale s'est prononcé en leur faveur.
"UN CHOIX POLITIQUE"
Caution scientifique donc, mais pas politique. La proposition d'une réflexion sur la question a été d'emblée fustigée par une partie de l'UMP. Premiers à  réagir, les députés de Paris, parmi lesquels Philippe Goujon et Jean-François Lamour, ont dénoncé une piste qui conduirait à  "en appeler clairement à  la reconnaissance de l'usager de drogues plutôt qu'à  l'objectif de sevrage". Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, a également fait part de son opposition.
Mais d'autres voix à  droite défendent cette idée. Nadine Morano a ainsi estimé qu'il était"légitime d'expertiser tous les moyens possibles visant à  lutter contre la toxicomanie et à  accompagner les usagers". La ministre de la famille a aussitôt reçu un soutien de poids : celui du sénateur maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin.
Dans sa ville, ce dernier réfléchissait déjà  à  mettre en place de telles structures. Il s'est donc réjoui, mardi 10 août, que Roselyne Bachelot et Nadine Morano soient "sur la même ligne que lui". Quitte à  tacler une partie de son propre camp, en affirmant qu'à  Marseille, "c'est le maire le patron, pas l'UMP".
La réponse de l'UMP ne s'est pas fait attendre : mercredi matin, Xavier Bertrand, secrétaire général du parti présidentiel, a fait part de son opposition à  ce projet. "L'objectif qu'on doit poursuivre, c'est de casser la dépendance à  la drogue et pas, d'une certaine façon, d'accompagner la dépendance", a-t-il expliqué, précisant qu'il s'agissait "d'un choix politique, philosophique".
A l'heure où la majorité suit le chef de l'Etat dans un virage sécuritaire marqué, l'UMP a-t-elle eu peur de sortir de cette ligne en souscrivant à  une proposition, certes soutenue par les spécialistes de la lutte contre la toxicomanie, mais populaire à  gauche ? La question peut se poser.
Toujours est-il que le recadrage effectué par Xavier Bertrand, puis par François Fillon, a obligé Jean-Claude Gaudin à  opérer un rétropédalage en règle. "Nous nous rangerons derrière la prise de position de Matignon", a-t-il indiqué jeudi. Deux jours plus tôt, il expliquait pourtant qu'il souhaitait faire de Marseille "une des grandes villes qui donnerait l'exemple".
LeMonde.fr

"une piste qui conduirait à  "en appeler clairement à  la reconnaissance de l'usager de drogues plutôt qu'à  l'objectif de sevrage""
"L'objectif qu'on doit poursuivre, c'est de casser la dépendance à  la drogue et pas, d'une certaine façon, d'accompagner la dépendance", a-t-il expliqué, précisant qu'il s'agissait "d'un choix politique, philosophique".


Aye Aye Aye !
Moi qui croyait que j'étais "reconnu" comme usager de traitement de substitution, ce qui ne correspond pas vraiment  au "cassage" de la dépendance mais bien à  un accompagnement d'une dépendance reconnue sévère à  sevrer. Ne suis-je pas trop naïf ?

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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
Inscrit le 08 Aug 2008
10073 messages
PS : J'ai vu que le magasine "VSD" fait sa couverture sur les salles de consos , avec témoignages etc...

J'avais que l'appoint pour mes clopes , dommage je l'aurai bien acheté (2€)

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
quel mépris derriere ce terme de "cassage des dépendances" !

l angoisse est le vertige de la liberté

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
Inscrit le 10 Mar 2009
9631 messages
Bonjour,


après le débat national de cet été, les salles de consommation continuent à  defrayer la chronique :


- le 28 août, Interview d'Etienne Apaire, le président de la MILDT, par l'AFP

- le 30 aout, communiqué de presse d'Act Up – Paris, suite à  l'interview d'Etienne Apaire : « Quand Toto lutte contre les drogues » (http://www.actupparis.org/spip.php?article4213)

- le 30 aout, Libération, « Etienne Apaire pour un statut quo » (http://www.liberation.fr/societe/010165 … statu-quo)

- le 30 aout, "Le téléphone sonne" sur France Inter, consacré au Centre d'injection supervisée, avec Jean-François Delfaissy (Directeur de l'ANRS), Françoise Barré-Sinoussi (Prix Nobel de Médecine), Alain Morel (Vice-président de la FFA et administrateur de l'ANITEA) et Pierre Chappard (Asud et co-président d'Act Up – Paris) : (http://sites.radiofrance.fr/franceinter … ?id=94588)

- pour ceux qui sont sur la région parisienne, mercredi 1 septembre, de 9h à  10h, sur radio Notre Dame, avec Alain Rigaud (Président de l'ANPAA) et Pierre Chappard.
- mercredi 1 septembre, sur Europe 1, dans l'émission « Bienvenue chez Basse » de  20h-22h, avec Jean-Pierre Couteron (Président de l'Anitea) et William Lovenstein (Président de SOS addictions)
- jeudi 2 septembre à  12h sur Canal plus, un débat.
- dimanche, sur France Inter, de 9h10 à  10h, un reportage sur les centres d'injection supervisée dans le cadre du magasine Interception.

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